Les
églises de l’Isère
ARRONDISSEMENT DE LA TOUR DU PIN
CANTON
DE BOURGOIN JALLIEU
BADINIERES
La
paroisse est connue dès le 14ème siècle : « parrochia de Badigneres ».
Eglise
du 19ème siècle.
BOURGOIN JALLIEU
Une
église paléochrétienne est présumée par la découverte de deux inscriptions du
début du 6ème siècle, dont l’une en 1950 dans des vestiges d’édifice
maçonné.
Prieuré
Notre Dame de Villieu : au centre des marais et au sud
est de l’actuelle chapelle de Villieu, emplacement de
l’ancien prieuré du même nom de l’ordre de Saint Ruf
cité dès 1206. Il subsista jusqu’à la révolution et fut démoli en 1888.
Prieuré
de Jallieu :
ancien prieuré dépendant de l’abbaye de Saint Chef qui fut réuni à cette abbaye
en 1247.
Jusqu’au
17ème siècle, deux églises respectivement vouées à Saint Clair et à
Saint Didier dépendaient de l’abbaye de Saint Chef.
Eglise
Notre Dame de Jallieu : reconstruite en 1858, elle a
conservé de l’édifice primitif un portail du 12ème siècle et une
inscription d’époque révolutionnaire : « le peuple français croit à
l’existence de l’être suprême et à l’immortalité de l’âme.
Maladrerie : il en subsiste le lieudit
« Ladrière » vers Domarin.
Commanderie
de Saint Antoine :
seule subsiste une porte dont les vantaux sont séparés par un trumeau. C’est
dans son enceinte qu’en janvier 1448 furent tenus les états du Dauphiné
présidés par le Dauphin, futur Louis XI.
Ancienne
chapelle gothique :
l’actuel musée Victor Charreton occupe l’emplacement d’une chapelle gothique
édifiée au début du 16ème siècle qui fut transformée en hôpital en
1774.
Chapelle
Notre Dame de Villieu : de 1892
Chapelle
de Mozas du 19ème siècle.
Eglise
Saint Jean Baptiste :
édifiée de 1865 à 1874 par BERRUYER dans le style gothique ogival. La partie
instrumentale des grands orgues est classée monument historique au titre des
objets mobiliers (1991).
Lieudit
Sainte Catherine.
CHATEAUVILLAIN
Il
y avait au moyen âge deux paroisses : l’une dédiée à Saint Martin et
l’autre dite de Saint Julien de l’Esclose (aujourd’hui
sur la commune d’Eclose).
Eglise
Saint Martin :
reconstruite au 19ème siècle dans le style néo gothique. Elle
conserve une cloche de 1760.
Chapelle
de la Combe de 1843.
CRACHIER
Eglise
Saint Genis :
du 19ème siècle.
DOMARIN
Maladrerie : citée en 1344, il n’en
subsiste que le lieudit « Ladrière ».
Eglise
Saint Germain :
édifiée au début du 19ème siècle dans le style néo gothique.
LES EPARRES
Prieuré : ancien prieuré d’Augustins qui
dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.
Ancienne
paroisse Saint Didier qui fut supprimée au 17ème siècle.
Ancienne
église Saint Cyprien de Ruffieu.
Eglise
Saint Pierre et Saint Didier :
de type classique, elle a succédé en 1829 à un édifice plus ancien dédié à la
Sainte Vierge qui dépendait de Saint Maurice de Vienne. Elle conserve une
cloche du 18ème siècle.
MAUBEC
Maladrerie : d’origine inconnue, elle est
citée en 1472 dans l’acte de fondation du couvent de Paternos
comme faisant partie des biens donnés aux moines.
Eglise
Saint Bonaventure ou de la Sainte Croix : édifice campagnard du 15ème siècle.
Elle renferme des vitraux de cette époque et des fresques récemment mises au
jour et une cloche de 1541 (monument historique au titre des objets mobiliers,
1963).
Couvent
de Paternos :
fondé en 1465 par Pierre Hazard, seigneur de Buffières, dont un petit fils était religieux au couvent
des Prêcheurs de Vienne. Le couvent disparut avec la révolution. La maison est
aujourd’hui occupée par le presbytère de la paroisse.
MEYRIE
Chapelle
de la Barre :
fondée en 1554 dans l’église de Meyrié. Elle subsiste
toujours et l’on voit encore, sculptées, les armes de la Barre, deux aigles
avec une bande d’azur et un lion.
Eglise
Notre Dame et Saint Clair :
hormis la chapelle de la Barre, elle a été reconstruite au 19ème
siècle.
Chapelle
Notre Dame de la Salette.
NIVOLAS VERMELLE
Ancienne
église Saint Nicolas :
elle est citée au 12ème siècle.
Ancienne
église Notre Dame de Vermelle : elle est citée en 1113 comme
dépendance de l’abbaye de Saint Ruf. Le chœur et le
clocher semblent remonter au 13ème siècle. C’est aujourd’hui une
simple chapelle.
Croix
de Saint Romain à Ruffieu de 1656.
Eglise
Saint Blaise de Nivolas : construite en 1850. Elle
possède une cloche de 1655 (monument historique au titre des objets mobiliers,
1963).
Chapelle
de Boussieu.
Croix
de Vermelle.
RUY MONTCEAU
Selon
PILOT de THOREY il existait dans l’ancien village de Mercury
une église qui passait pour avoir été fondée par Saint Theudère
et qui devint ensuite une église paroissiale relevant du prieuré de Jallieu puis de l’abbaye de Saint Chef. Elle fut unie à
l’église de Montceau à la fin du 16ème
siècle. Une croix en marque aujourd’hui l’emplacement.
Eglise
Saint Denis de Ruy : elle est citée dès 1172. Très remaniée au 19ème
siècle, seul le chœur remonte au 15ème siècle. Elle conserve une
cloche de 1785.
Château
des Templiers :
sans doute contemporain de l’église, il est aujourd’hui en ruine.
Chapelle
Notre Dame de Bonne Conduite :
d’après la tradition, elle fut fondée par un chevalier croisé qui, pris dans
une tempête, avait demandé à la Vierge de le sauver en faisant vœu d’élever une
chapelle s’il revoyait sa terre natale (site inscrit, 1946).
Maladrerie
de Rosières :
elle est citée au 14ème siècle.
Eglise
moderne de Boussieu.
Eglise
Sainte Anne de Montceau.
SAINT CHEF
Le
monastère de Saint Pierre d’Alarone, qui était situé
au « Marchy », était l’un des quatre
monastères mérovingiens fondés par Saint Theudère.
L’église
Saint Maurice d’Arsitia (Arcisse) est citée au 9ème siècle. Elle
disparut vers le 15ème siècle.
Abbaye
de Saint Chef :
elle fut, au cours du moyen âge, l’une des plus importantes du Dauphiné. Elle
avait été fondée vers 563 par saint Theudère, issu
d’une illustre famille gallo romaine originaire d’Arcisse,
l’ancienne paroisse de Saint Chef. Theudère, qui
avait reçu la prêtrise en Arles, revint en Dauphiné où il fonda quatre
monastères, dont celui de Saint Chef, qui se nommait à l’origine Sainte Marie
du Val Rupian. Appelé à Vienne, il y mourut en
569 et des prodiges accompagnèrent ses
funérailles selon l’archevêque Adon qui, trois siècles plus tard, écrivit une
« Vie de Saint Theudère et l’offrit au monastère
du Val Rupian.
En
893, sans doute après des destructions commises par les Sarrasins, l’archevêque
de Vienne, Barnoin, releva le monastère avec l’aide
de moines de Montielender en Champagne, réfugiés à
Vienne pour fuir les invasions normandes.
Vers
900, ces moines retournèrent chez eux et, dans la seconde moitié du 10ème
siècle, l’archevêque de Vienne, Thibaud, entreprit la reconstruction du
monastère, nécessitée par de nouvelles dévastations. Selon les bénédictins de
Saint Maur, Saint Thibaud aurait été inhumé dans le monastère et Saint Jean de
Saint Genix, sacristain de l’abbaye, lui aurait fait
faire un très beau chef d’argent en 1362.
Ce
reliquaire est-il à l’origine de Saint Chef comme le pensait l’historien
CHAUVET ? Il semblerait plutôt que ce soit celui qui contenait les
reliques du saint fondateur car le nom existait déjà en 1260. Le monastère
possède aussi le chef de Saint Léger, archevêque de Vienne entre 1030 et 1070
qui, selon CHORIER, rétablit l’abbaye alors en ruines.
La
fin du 11ème siècle et les 12ème et 13ème
siècles sont jalonnés d’actes donnant le nom des abbés du monastère.
En
1247, les prieurés de Jallieu, de Crémieu, de la Tour
du Pin, de Saint Alban, de Vézeronce et de Saint Jullien furent réunis à l’abbaye qui possédait déjà ceux de
la Buisse, de Penol, de Tullins, de Lieudieu, de Dizimieu, de Voissant et de Chirens.
En
1410 par bulle pontificale, le prieuré de Lépin est
réuni au monastère, ses revenus devant servir à terminer le clocher, inachevé,
et à réparer l’église et les bâtiments claustraux en partie incendiés. L’abbaye
est ensuite pillée par les troupes du baron des Adrets mais les religieux avaient
pu s’enfuir avant leur arrivée. Ils revinrent deux ans plus tard et
s’employèrent à restaurer le monastère. Après cette triste aventure, le 17ème
siècle est pauvre en évènements marquants à Saint Chef. En 1705, le plafond de
l’église est incendié.
Au
cours des années 1716 à 1719, on fait des réparations à l’église et en
1720-1721 on l’embellit intérieurement. En 1791, toutes les propriétés de
l’abbaye sont vendues comme biens nationaux.
Portée
sur la première liste des monuments historiques en 1840, l’architecte QUESTEL
fit alors le relevé de l’église en 1845 et dirigea les premiers travaux de
restauration. En 1906 furent achevés les travaux de terrassement ainsi que la
construction du parapet qui soutient la petite place devant la route
principale. Une route longeant l’église passe désormais à l’emplacement de
l’ancien cloître.
L’église
abbatiale de Saint Chef est loin d’être homogène. Son plan est néanmoins très
régulier : il est de type basilical. Une large nef de trois travées,
accompagnées de bas cotés au nord et au sud aboutit à un chœur surélevé de
trois marches, terminé par une abside en hémicycle. Les bas cotés se prolongent
le long du chœur par deux travées, également surélevées, aboutissant à des
absidioles semi circulaires. Ces deux travées sont doublées, au nord et au sud,
par des chapelles comportant aussi des absidioles et servant de base au clocher
au sud et à une amorce de clocher au nord.
Ceci
donne à l’édifice un plan symétrique en forme de croix latine ou, plus
exactement, de tau. La nef de Saint Chef, qui est la partie la plus ancienne,
date de la seconde moitié du 10ème siècle. Les grandes arcades en
plein cintre, à simple rouleau sans aucun décor, partant de piles carrées
surmontées par des murs en maçonnerie de petits moellons, portent une charpente
comparable à celle de Saint Pierre de Vienne.
La
reconstruction du chœur et des chapelles latérales a fort bien pu être
entreprise vers le milieu du 11ème siècle.
Si
la partie inférieure du chœur et des chapelles latérales présentent des caractéristiques
en harmonie avec l’architecture de la seconde moitié du 11ème
siècle, il est incontestable que plus on monte dans l’édifice, plus on trouve
des éléments évolués et ornés correspondants au 12ème siècle.
Le
portail plaqué en avant de la façade est du début du 15ème siècle
ainsi que le grand oculus. C’est également à la même époque que durent être
retaillés et modifiés les piliers de la nef. Le clocher est couvert par un toit
à quatre pans dans lesquels s’ouvrent de petites lucarnes. Deux arcs boutant
massifs ont été construits au 19ème siècle pour épauler le clocher
après la disparition des maisons qui lui étaient accolées (monument historique,
liste de 1840).
Les
peintures murales sont le joyau de l’ancienne abbatiale. La plupart des auteurs
mentionnent que ces fresques sont du 12ème siècle. Cependant, on
s’accorde aujourd’hui à penser qu’elles sont contemporaines des œuvres
italiennes du 11ème siècle et qu’elles appartiennent à celles de Berzé la Ville, exécutées entre 1057 et 1086.
Ces
peintures ont été retrouvées au 19ème siècle sous les badigeons qui
les avaient par bonheur protégées. Elles sont conservées dans la chapelle Saint
Clément, les absidioles, les voûtes du transept et, surtout, dans la chapelle
conventuelle (monuments historiques, 1840).
Chapelle
conventuelle :
cette chapelle est l’une des deux tribunes percées de trois arcatures qui
couvrent les bras du transept. On y accède par une vis étroite, noyée dans un
mur du croisillon nord. Dans cette chapelle, se faisait la réception des moines
et, plus tard, la nomination des chanoines. Sa voûte et ses murs étaient
entièrement couverts de fresques. Ce remarquable ensemble comprend, au centre
de la voûte, le Christ qui s’inscrit dans une gloire et accueille des élus.
Autour de lui, , la cour Céleste ou « Jérusalem Céleste », figurée
par une tour surmontée de l’agneau mystique, un décor d’anges ainsi que
Zacharie et l’Ange et, sur le coté sud de la tribune, les 24 vieillards de l’Apocalypse
(monuments historiques au titres des objets mobiliers, 1911).
Chapelle
Saint Clément :
située juste au dessus de la chapelle conventuelle, elle conserve aussi une
partie de des fresques originelles, notamment celle du Saint Esprit retrouvée
sous un badigeon en octobre 1884 et la fresque des élus qui se prolonge dans la
chapelle conventuelle. Le plus remarquable est le décor de la voûte d’arêtes
dont chaque quartier est orné d’un personnage tenant à l’envers une amphore
d’où s’écoule un flot liquide qui symbolise les fleuves du paradis. Au centre,
dans un cercle d’où partent des branches d’ogives peintes sur les arêtes, on
voit une colombe représentant le Saint Esprit (monuments historiques au titre
des objets mobiliers).
Chapelle
Saint Theudère : elle s’ouvre à l’extrémité du transept et sa
voûte était divisée en quatre bandes horizontales demi circulaires sur
lesquelles se détachaient des scènes que l’on ne plus reconnaître. Il est
probable que ces fresques datent du 15ème (monuments historiques au
titre des objets mobiliers, 1911).
L’intérieur
de l’église abbatiale ne renferme pas beaucoup d’œuvres d’art comme à Saint
Antoine par exemple. Néanmoins, il faut mentionner :
-
une
peinture monumentale des 12ème et 15ème siècles,
-
une
verrière du 17ème siècle décorée des écus armoriés des chanoines de
Saint Chef,
(monuments
historique, 1840),
-
une
statue de Saint Joseph du 18ème siècle,
-
une
statue de la Vierge à l’Enfant du 18ème siècle,
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1975),
-
la
partie instrumentale de l’orgue de 1833-1847,
(monument
historique au titre des objets mobiliers, 1979),
-
une
mosaïque romane conservée dans l’absidiole de la chapelle conventuelle sous les
fragments d’un petit autel du 14ème siècle,
-
dans
le chœur, un beau lutrin en bois et un chandelier pascal de la fin du 16ème
siècle ainsi qu’un grand crucifix en bois sculpté de la même époque, placé en
face de la chaire,
-
une
très belle inscription épigraphique de 1362, dite de Jehan de Saint Genis, encastrée dans un mur,
-
des
inscriptions gothiques de la famille de Virieu (1473)
et de Laurent de Veyssilieu (1400),
-
les
fresques de l’abside de 1813.
Ancienne
église Saint Georges :
elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye.
Eglise
de la Chapelle :
elle est également citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye. Il en subsiste
le lieudit « la Chapelle » au sud du village.
Maladrerie : elle fut fondée en 1293 sur le
chemin de Demptézieu. Il n’en subsiste que le lieudit
« la Madeleine ».
Ancienne
maison décanale :
c’est aujourd’hui la mairie.
Hospice : sa date de fondation est
inconnue. Peut être son origine remonte t-elle à la création de l’abbaye par
Saint Theudère car les monastères mérovingiens
s’accompagnaient la plupart du temps d’un hospice et d’une école.
En
1753, Melchior le Loras Montplaisant,
doyen du chapitre de Saint Chef, donna à cet hôpital son domaine de Tirieu. Le souvenir de sa libéralité est rappelé par une
inscription fixée sur la façade du bâtiment.
Ancienne
église paroissiale Saint Barthélemy de Chamont : elle fut rattachée au 18ème
siècle à l’église de Saint Chef. C’est aujourd’hui une simple chapelle.
Eglise
moderne Saint Maurice d’Arcisse.
SAINT MARCEL BEL ACCUEIL
Ancienne
paroisse de Messenas : elle est connue dès 890. Elle
fut réunie à celle de Saint Marcel à la fin du 15ème siècle.
Prieuré
Notre Dame de Villieu : voir BOURGOIN JALLIEU, supra.
Prieuré
de Lichoud :
prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne au 14ème
siècle. Le prieur exerçait un droit de patronage sur les cures de Messenas et de Saint Marcel.
Chapelle
de Messenas :
son origine remonte au 13ème siècle. Elle conserve un clocher
peigne.
Eglise
Saint Marcel :
construite en 1889 en remplacement de l’édifice primitif.
Chapelle
de la Bélier.
SAINT SAVIN
Une
église est connue à Demptézieu dès 910, comme
dépendance de l’église de Lyon.
Tradition
de monastère d’époque carolingienne au lieudit « la Poype ».
Prieuré
de Demptezieu.
Maladrerie : elle est connue dès le 14ème
siècle. Il n’en sbsiste plus que le lieudit « la
Maladière ».
Eglise
Saint Barthélemy de Demptézieu : d’origine médiévale, elle a
été très modifiée entre 1857 et 1890.
Eglise
Saint Savin
: édifiée au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1613
(monument historique au titre des objets mobiliers, 1963) et une statue dorée
de la Vierge de la fin du 17ème siècle provenant de la chapelle du
prieuré.
SALAGNON
Eglise
Saint Ferréol :
il semble que dès 894 il y avait à Salagnon une
église dépendant de l’abbaye de Saint Chef. L’édifice actuel est moderne. Il
possède une cloche de 1786.
SEREZIN DE LA TOUR
Prieuré
Saint Andéol :
prieuré d’Augustins qui dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.
Eglise
Saint Alban :
édifiée au 19ème siècle sur un édifice plus ancien dont elle
conserve une cloche du 15ème siècle (monument historique au titre
des objets mobiliers, 1963).
Croix
ouvragée du 19ème siècle.
SUCCIEU
Eglise
Saint Pierre aux Liens :
de souche romane, elle a été reconstruite en 1883.
Bibliographie
pour le canton :
-
N.
CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1671
-
FOCHIER :
recherches historiques sur les environs de Bourgoin, 1865
-
PRUDHOMME :
notice sur la ville de Bourgoin, 1871
-
L.
FOCHIER : souvenirs historiques sur Bourgoin, 1880
-
J.
B. LAMBERT : notice sur Saint Agnin près de
Bourgoin, 1889
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 405,
911, 1007
-
M.
VARILLE : l’abbaye de Saint Chef en Dauphiné, 1929
-
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930
-
F.
MANCIPOZ : souvenirs historiques de l’ancien mandement de Demptézieu, 1930
-
A.
COMTE : histoire de Bourgoin, 1947
-
A.
COMTE : historie de la baronnie de Maubec, 1949
-
Abbé
DUGON : Vermelle, 1953
-
R.
OURSEL : l’architecte de l’abbaye de Saint Chef, BM, 1962
-
MILLIAT :
l’antique village de Saint Pierre de Mercurier, 1971
-
A.
NORAZ : Maubec et son passé, 1972
-
MILLIAT :
la paroisse de Jallieu, 1974
-
B.
BLIGNY : histoire du diocèse de Grenoble, 1979
-
MAZOUYES :
maladreries et lépreux de l’ancienne province de Dauphiné, 1980
-
G.
PAILLET et M. CUCHERAT : Bourgoin, 1982
-
des
Burgondes à Bayard, 1000 ans de moyen âge, 1984, pages 136 et 137
-
G.
PAILLET et M. CUCHERAT : Bourgoin Jallieu, 1982
-
A.
COMTE : histoire de Bourgoin, 1984
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
G.
BARRUOL : Dauphiné roman, 1992
-
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998
-
E.
PILOT de THOREY : géographie ecclésiastique, man. BMG
-
P.
HAMON : églises de l’Isère, sd
CANTON DE CREMIEU
ANNOISIN CHATELANS
Eglise
Notre Dame d’Annoisin : elle parait être d’origine
romane. Elle est curieuse par la disposition originale de son clocher miniature
du 18ème siècle de plan hexagonal accolé à l’abside. La nef est
également d’origine ancienne. Le reste de l’édifice a été reconstruit en 1854.
Il possède une chaire à prêcher de 1896 et un confessionnal de la fin du 19ème
siècle (Inventaire Général).
Eglise
de Chatelans.
Croix
du cimetière du milieu du 19ème siècle.
LA BALME LES GROTTES
Couvent
Notre Dame de Salettes : c’est une ancienne chartreuse
de moniales fondée en 1298 par le Dauphin Humbert 1er sont la fille,
la dauphine Anne, en fut la seconde prieure. Il n’en subsiste d’ancien que la
porte d’entrée avec une inscription de 1609. Les vestiges du monastère sont
aujourd’hui enclavés dans le château de Salettes
édifié au 19ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments
historiques, 1966).
Traces
d’une factorerie de templiers.
Chapelle
Notre Dame des Grottes :
sous le porche grandiose que forme l’entrée des grottes, il y eut très tôt un
oratoire fréquenté par les pèlerins. Aujourd’hui on y voit superposées deux
petites chapelles, l’une dédiée à Notre Dame en 1310 et plusieurs fois remaniée
depuis lors et l’autre dédiée à Saint Jean Baptiste restaurée en 1857 (site
classé, 1911).
Eglise
Sainte Colombe de la Brosse de Marignieu : elle remonte au 17ème
siècle.
Eglise
Saint Pierre du 19ème siècle.
CHAMAGNIEU
Eglise
Saint Clair de Myanges : petite église d’origine
romane. Elle conserve un clocher peigne et une chapelle fondée au 15ème
siècle.
Croix
des Archinauds de 1645.
Eglise
Saint Christophe :
construite en 1844 sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Elle conserve
divers objets d’art :
-
un
calice en argent repoussé et ciselé du 17ème siècle,
-
un
ex voto de 1662,
-
deux
groupes sculptés du 17ème,
-
un
bénitier du 17ème siècle,
-
une
toile représentant la crucifixion du 18ème siècle,
-
une
descente de croix de 1844,
(Inventaire
Général).
Chapelle
funéraire de la famille de Jonage du 19ème
siècle.
CHOZEAU
Ancienne
église : elle
est citée en 1172 comme possession de l’abbaye de Saint Chef.
Eglise
Saint Blaise :
édifiée en 1887. Elle possède plusieurs ciboires du 19ème siècle et
un reliquaire monstrance du 18ème siècle (Inventaire Général).
Croix
de chemin au lieudit « Coriau ».
CREMIEU
Prieuré
bénédictin de Saint Hippolyte :
il est bâti comme une forteresse sur la colline du même nom et est flanqué
alternativement de tours rondes et carrées. Ce prieuré, cité dès le 12ème
siècle, fut réuni en 1247 à l’abbaye de Saint Chef. Son église était encore
partiellement conservée en 1786. Il subsiste aujourd’hui de solides morceaux
des remparts dont une grosse tour carrée dans laquelle s’ouvrait la porte du
prieuré (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1926).
Ancienne
église Saint Marcel :
elle était située vers le château.
Couvent
des Capucins :
il en subsiste quelques vestiges au lieudit « la Condamine ».
Couvent
des Augustins : il
fut fondé en 1317 par le Dauphin Jean II. Il fut
agrandi quelques années plus tard par son petit fils le Dauphin Humbert II. Celui-ci le dota généreusement et fit du monastère
l’une des maisons religieuses les plus riches et les plus importantes de la province.
C’est ce qui explique les proportions monumentales de l’édifice.
Les
salles du rez de chaussée, dans leur architecture
actuelle, remontent au 16ème siècle. Elles sont occupées par la
mairie depuis 1791 date à laquelle la totalité des bâtiments furent adjugés à
la municipalité.
Une
tourelle bien conservée loge un escalier à vis qui donnait accès à l’infirmerie
et aux cellules des Augustins. Au dessus de la porte du bas, dans un cartouche,
figure la date de 1547. L’actuelle salle des délibérations du conseil municipal
est l’ancienne salle du chapitre et elle conserve des stalles et un plafond
mouluré. L’ex pièce de la justice de paix est une belle salle gothique, ancien
chauffoir du monastère.
L’ensemble
des façades et des toitures, les salles du rez de
chaussée et la tourelle conduisant au premier étage sont classés monument
historique (1906, 1961 et 1967).
Eglise
des Augustins :
c’est l’ancienne chapelle du couvent. L’église, qui doit à des origines
monacales son caractère austère, ne manque pas d’intérêt. Différentes époques
de construction sont nettement apparentes à l’extérieur comme à l’intérieur. Le
14ème, le 15ème et la première moitié du 16ème
siècles y sont représentés.
L’église
a la forme d’un rectangle irrégulier à l’un de ses angles, longue de 40 mètres
et large de 16 mètres. Elle comporte trois nefs. Dix piliers différents
séparent la nef centrale des nefs latérales. Elle devint église paroissiale en
1791. L’édifice fut alors placé, comme celui auquel il succédait, sous le
vocable de Saint Jean Baptiste. La tour, de style clunisien, a été placée sur
une tour des remparts de la ville (monument historique, 1907).
L’église
renferme des objets et œuvres d’art parmi lesquels :
-
les
stalles du chœur en bois sculpté du 17ème siècle,
-
une
chaire à prêcher en bois sculpté du 17ème siècle,
-
une
inscription de fondation de messes de 1668,
-
deux
cadres, armoires et boiseries décorant la sacristie, en bois sculpté du 17ème
siècle,
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1914)
-
une
cloche en bronze du 17ème siècle
(monument
historique au titre des objets mobiliers, 1963),
-
le
buffet de l’orgue avec sa partie instrumentale de 1785,
(monument
historique au titre des objets mobiliers, 1966). Ces orgues sont les plus
anciennes du département. Elles furent placées en 1785 dans l’église Saint Jean
Baptiste puis transférées dans la nouvelle église en 1791. Elles comportent
cinq jeux avec un clavier unique de 57 notes. Leur petite taille et
l’inscription apposée en façade « Hominum divunique voluptas » (le
plaisir des hommes et des dieux), invocation à Vénus tirée du « de natura » de Lucrèce incitent à penser qu’il s’agissait
originellement d’orgues de salon.
-
une
épitaphe sur marbre du 12ème siècle,
(monument
historique au titre des objets mobiliers, 1968),
-
une
toile de la Vierge à l’Enfant du 18ème siècle,
-
la
charité de Saint Thomas, toile du 17ème siècle,
-
la
charité de Saint Hommebon de Crémone, toile du 17ème
siècle,
-
l’apothéose
de Saint François de Sales, toile du 18ème siècle,
-
la
Vierge entre Saint Augustin et Saint François, toile du 18ème
siècle,
-
l’adoration
des bergers, toile du 17ème siècle,
(Inventaire
Général).
Cloître
des Augustins :
il date de l’extrême fin du 16ème siècle et est presque déjà
classique. Il entoure un jardin à l’ouest de l’église. Le portail, véritable
chef d’œuvre de ferronnerie, forgé vers 1715 et installé en 1820, provient de
la chapelle des Pénitents Blancs (inventaire supplémentaire des monuments
historiques, 1927, monument historique 1961).
Chapelle
du Rosaire :
elle est contemporaine du cloître et a été élevée au dessus des voûtes de
celui-ci.
Ancienne
chapelle des Pénitents :
détruite en 1992, elle remontait au 14ème siècle.
Couvent
de la Visitation :
la construction de ce monastère, commencée en 1632, ne fut achevée qu’en 1684.
C’est en 1820 que l’hôpital y fut transféré. On y remarque les galeries du
cloître, un escalier monumental à balustre du grand siècle, une pièce
remarquable, l’ancienne pharmacie ainsi qu’un très grand nombre d’objets d’art
(inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1928 et 1983).
Les
objets mobiliers protégés sont les suivants :
-
une
inscription de fondation du couvent sur pierre du 17ème siècle,
-
la
plaque de foyer de la salle du conseil d’administration, en fonte du 17ème
siècle,
-
les
boiseries de la pharmacie de 1705,
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1915),
-
trois
commodes en noyer du 18ème siècle,
-
trois
buffets à deux corps en noyer du 17ème siècle,
-
une
armoire en noyer du 18ème siècle,
-
un
mortier en bronze avec pilon du 16ème siècle,
-
35
vases de pharmacie en faïence des 16ème, 17ème et 18ème
siècles,
-
un
plat en cuivre du 17ème siècle,
-
un
pot à tabac du début du 19ème siècle,
-
une
armoire à deux portes du 18ème siècle,
-
une
cheminée monumentale en pierre du 17ème siècle,
-
un
tableau du 17ème siècle,
-
des
instruments de chirurgie du 18ème siècle,
-
deux
vases d’ornement en porcelaine du 19ème siècle,
-
deux
buffets en noyer ciré et peint des 17ème et 18ème
siècles,
-
deux
chaises en chêne du 18ème siècle,
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1965).
Ancien
hôpital Saint Antoine :
il est mentionné dès la fin du 13ème siècle. Après avoir été
abandonné au 16ème siècle, il servit d’hospice au 17ème
siècle et fut utilisé jusqu’en 1820. Les bâtiments actuels, composites,
conservent des parties semblant remonter au 14ème siècle (protection
particulière).
Ancienne
chapelle Saint Antoine :
elle fut construite en 1375. En 1421 un acte en fait état sous le nom de
« chapelle de la commanderie de Saint Antoine en Viennois de
Crémieu ». Un passage, aujourd’hui disparu, permettait de communiquer
entre la chapelle et l’hôpital situé en face. Elle conserve la trace de deux
chapelles avec fenêtres tréflées gothiques (inventaire supplémentaire des
monuments historiques, 1980).
Chapelle
Notre Dame du Reclus :
elle est attestée en 1371. Elle fut détruite vers 1850.
Ancienne
église Saint Jean :
édifiée en 1504 par un prêtre de Crélieu, Tristan
Pèlerin. Le clocher ne fut édifié qu’en 1686. Elle fut détruite sous la
révolution ? Le clocher, de section carrée de 20 mètres de hauteur,
subsiste encore (protection particulière).
Maladrerie : elle est citée en 1315. Il en
subsiste le lieudit « la Maladière ».
Confrérie
de Notre Dame de Confalon ou des Pénitents Blancs : elle fut fondée vers 1619. Ses
membres firent édifier de 1701 à 1706 la chapelle dite des Pénitents sur un
terrain situé près d’un chemin qui conduit à la colline de Saint Hippolyte.
Chapelle
Notre Dame de la Salette : édifiée au 19ème
siècle à l’entrée principale de l’ancien château delphinal.
DIZIMIEU
Une
première église est citée en 894 dans une charte de l’abbaye de Saint Chef sous
l’appellation « ecclesia Decimiaci
Villa ». Elle était dédiée à Saint Martin.
Prieuré
bénédictin : il
dépendait de l’abbaye de Saint Chef.
Ancienne
paroisse de Grassas supprimée au 17ème
siècle.
Ancienne
église : elle
remonte à 1610 ainsi qu’en témoigne une inscription encore portée à deux
endroits. Elle était située sur le domaine du château. Elle conserve un
campanile et une chapelle latérale avec des sépultures.
Ancien
presbytère de même époque.
Chapelle
Notre Dame du Bons Secours du Tortu :
elle fut fondée en 1669 après qu’un laboureur eut trouvé à son emplacement une
statuette d’une madone.
Eglise
Saint Martin :
élevée en 1871. Elle conserve une cloche de 1626 provenant de l’ancienne
église, un calice avec patène en argent repoussé et ciselé du 17ème
siècle (Inventaire Général) et des chasubles des 18ème et 19ème
siècles.
Croix
de Saint Sébastien du Bassinet de 1870.
Croix
de Montlovier.
FRONTONAS
Ancienne
église de Gonas : elle dépendait de l’abbaye de Saint Chef.
Chapelle
Saint Expedit : elle fut fondée en 1707 (Inventaire Général).
Chapelle
de Corbessieu : chapelle du début du 18ème siècle,
détruite en 1960.
Eglise
Saint Julien :
édifiée en 1849 en remplacement de l’ancienne église dont elle conserve une
cloche de 1694 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963) et une
cloche de 1707 (Inventaire Général).
Croix
de Saint Pierre.
HIERES SUR AMBY
Eglise
paléochrétienne :
au nord ouest du site d’habitat du haut moyen âge et à quelque distance, la
chapelle domaniale ( ?) longue de 15 mètres se présente actuellement avec
un plan rectangulaire avec une nef courte et un chevet plat avec deux bas cotés
ayant abrité des chapelles funéraires. Son origine remonte au 6ème
siècle. Un second édifice a été construit sur son emplacement avec des remplois
antiques monumentaux. Un troisième édifice lui a succédé avant d’être détruit
au 8ème siècle. A proximité, emplacement d’un mausolée et, tout
autour, nécropole qui a livré plus de 200 sépultures.
Ancienne
église de Marignieu détruite en 1655.
Ancienne
église Saint Etienne, détruite en 1720. Elle dépendait du prieuré Saint
Hippolyte de Crémieu.
Ancien
presbytère du 18ème siècle, aujourd’hui maison du patrimoine. Au
dessus de la porte, phylactère peint avec inscription « Marie, la
gardienne de la paroisse ».
Chapelle
Saint Martin.
Eglise
Saint Etienne :
édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne église du même
patronage.
Eglise
Saint Pierre.
LEYRIEU
Eglise
paroissiale Saint Martin :
elle est citée en 975.
Chapelle
Sainte Marie de Tortas : elle est citée dès 1172 comme
église paroissiale dépendant du prieuré Saint Hippolyte de Crémieu. Aujourd’hui
accolée à une ferme, elle conserve quelques traces de peintures murales
(Inventaire Général).
Eglise
Notre Dame :
elle remonterait en partie au 15ème siècle. Elle conserve une façade
classique. Elle a été en partie reconstruite en 1824.
A
la mairie, cloche de 1663 de l’ancienne église (Inventaire Général).
Chapelle
Notre Dame de la Salette.
MORAS
Eglise
Saint Christophe :
le portail et l’abside remontent à l’époque romane. Le reste de l’édifice a été
reconstruit au 19ème siècle. Elle possède une cloche de 1727.
Maladrerie
disparue.
Chapelle
Saint Didier :
rustique édifice campagnard cité dès 1172. L’édifice actuel remonte en partie
au 16ème siècle (Inventaire Général).
Chapelle
de Moirieu.
OPTEVOZ
Ancienne
église : elle
est mentionnée en 1318.
Eglise
Saint Symphorien :
construite en 1892 en remplacement de l’ancienne église. Elle conserve :
-
un
tableau de l’apparition de la Vierge de 1641,
-
un
tableau de la Sainte Famille de 1645,
-
une
stalle des 17ème ou 18ème siècles,
-
des
fonts baptismaux du 16ème siècle
(Inventaire
Général).
Presbytère
de la fin du 18ème siècle.
Croix
de mission du 19ème siècle.
PANOSSAS
Eglise
Saint Martin :
d’origine médiévale, elle est citée en 1247 comme dépendance de l’abbaye de
Saint Chef. Elle conserve une nef du 14ème siècle, d’anciennes
pierres tombales, une rambarde en bois tourné et une chasuble du 18ème
siècle (Inventaire Général). Elle a été restaurée et agrandie en 1764 et au 19ème
siècle.
Chapelle
de Chateland :
édifiée en souvenir d’une épidémie de choléra qui épargna la commune.
PARMILIEU
Prieuré
bénédictin de Vaulx : il est cité au 12ème siècle comme
dépendance de Saint Irénée de Lyon.
Chapelle
Saint Séverin :
jadis lieu de pèlerinage, elle est aujourd’hui désaffectée.
Eglise
Saint Pierre ou Saint Jacques :
moderne.
Calvaire.
SAINT BAUDILLE DE LA TOUR
Presbytère
de 1760.
Chapelle
de la Tour à Baix.
Eglise
Saint Baudille : édifiée en 1895 en remplacement d’une église
primitive qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef. Elle conserve :
-
un
autel de la fin du 18ème siècle,
-
un
chandelier d’autel du 18ème siècle,
-
une
statue de Sainte Anne du 18ème siècle,
-
une
armoire du 18ème siècle,
(Inventaire
Général).
SAINT HILAIRE DE BRENS
Eglise
Saint Hilaire :
le clocher roman servant de porche est le seul vestige de l’ancienne église de Montplaisant remontant au 14ème siècle et
démolie à la fin du 19ème siècle. Elle conserve :
-
une
croix de procession du 18ème siècle,
-
une
Vierge à l’Enfant du 18ème siècle,
-
deux
litres funéraires du 15ème siècle,
(Inventaire
Général).
Chapelle
Saint Benoît :
elle communique avec le clocher de l’église par un arc en tiers point. Elle est
voûtée d’ogives et porte à chaque angle l’écusson de la famille Loras de Montplaisant. Elle
conserve également une inscription dédicatoire en caractères gothiques de 1480,
date d’érection de la chapelle (monument historique au titre des objets
mobiliers, 1952).
Chapelle
Saint Christophe de Montplaisant : édifiée à la fin du 14ème
siècle, elle conserve de remarquables peintures murales des 14ème et
15ème siècles (monument historique, 1977).
SAINT ROMAIN DE JALIONAS
Eglise
paléochrétienne :
outre la réoccupation de la villa romaine à l’époque mérovingienne, les
fouilles ont exhumé les restes d’une chapelle paléochrétienne du 5ème
siècle, ancêtre de l’actuelle église (visibles sur le site). Un chapiteau en
marbre blanc, d’époque Burgonde, a été trouvé sur le site. Par ailleurs,
l’église réutilise des maçonneries gallo romaines et mérovingiennes et le
clocher porche pourrait remonter au 10ème siècle.
Eglise
Saint Romain :
c’est un monument complexe. La mise à nu de ses murs laisse à penser que le
clocher et le chœur actuels remontent à l’époque carolingienne. Le clocher
porche et la nef unique avec un chevet plat pourraient remonter au 10ème
siècle.
Prieuré
bénédictin de Jalionas : de l’ordre de Cîteaux, il
dépendait de l’abbaye de la Chassargne en Bresse.
Eglise
Sainte Marie de Tortas : voir LEYRIEU.
SICCIEU SAINT JULIEN ET CARISIEU
Ancienne
paroisse de Saint Didier de l’Eypieu citée en 894
comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.
Paroisse
Saint Julien citée dès 1172 qui fut supprimée à la révolution. C’est
aujourd’hui une chapelle privée.
Prieuré
bénédictin : il
dépendait de l’abbaye de Saint Chef à laquelle il fut uni en 1247.
Eglise
Saint Denis de Carisieu : elle semble d’origine romane
et est citée en 1225. Initialement vouée à Saint Denis elle a été placée sous
le patronage de Saint Blaise en 1801. C’est aujourd’hui une chapelle qui
conserve une statue de la Vierge à l’Enfant du 17ème siècle
(Inventaire Général) et une cloche de 1774.
Chapelle
Saint Julien :
édifice rustique avec campanile de style roman.
Chapelle
des Quatre Vents :
elle fut fondée au 18ème siècle par un bourgeois de Crémieu.
Chapelle
du Bon Secours :
du 19ème siècle.
Eglise
Saint Jean Baptiste de Siccieu : élévée
en 1892 sur l’emplacement d’une chapelle vouée au même saint. Elle conserve une
cloche de 1626 (Inventaire Général).
SOLEYMIEU
Eglise
Saint Roman :
elle est citée dès 1183 comme possession de l’abbaye de Sainte Barbe de Lyon.
Elle a été reconstruite en 1843. Elle conserve une cloche de 1622 (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1979) et une statue de la Vierge à
l’Enfant du 18ème siècle (Inventaire Général).
TIGNIEU JAMEYZIEU
Prieuré
Notre Dame de Jameyzieu : cité en 1273 comme dépendance
de la prévôté de Montjoux (Grand Saint Bernard). Il
disparut vers 1525. Il en subsiste le lieudit « Ferme du Prieuré ».
Ancienne
église : elle
est citée en 1350.
Eglise
Saint Antoine et Sainte Madeleine de Tignieu : élevée en 1892 sur
l’emplacement de l’ancienne église, elle conserve une cloche de 1725 et deux
statues de Saint Joseph et la Vierge à l’Enfant du 18ème siècle
(Inventaire Général).
Chapelle
Saint Etienne.
Eglise
Notre Dame de Jameyzieu de 1947.
TREPT
Eglise
paléochrétienne :
lors de la démolition de l’ancienne église on a découvert trois fragments d’une
inscription paléochrétienne de 564 ou 565.
Eglise
paroissiale Notre Dame de l’Assomption :
jadis sous le vocable de Saint Ennemond, elle
dépendait en 1172 de l’abbaye de Saint Chef. Elle a été modifiée au 19ème
siècle. Elle conserve deux bénitiers du 18ème siècle (Inventaire
Général).
Ancienne
église paroissiale Saint Etienne de Cozance : construite au 15ème
siècle, elle a été modifiée en 1847 et 1934. C’est aujourd’hui la chapelle
Saint Denis. Elle conserve :
-
une
clôture en ferronnerie du 18ème siècle,
-
une
statue de la Vierge à l’Enfant du 17ème siècle,
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1992)
-
une
statue de Saint Didier du 19ème siècle,
-
un
maître autel du 18ème siècle
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1990).
VENERIEU
Eglise
Saint Theudère et Saint Agnan : elle possède un curieux clocher
d’époque romane et un porche classique. Elle est citée dès 1172 comme
dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle a été reconstruite en 1728, 1740 et
1842. Elle conserve une statue de la Vierge en bois polychrome du 18ème
siècle.
VERNAS
Ancienne
église Saint Martin :
aujourd’hui en ruines, elle pouvait être d’origine mérovingienne.
Ancien
prieuré bénédictin :
il dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Lyon.
Ancienne
église de Sauries :
elle est citée en 1172 comme dépendance de l’a&abbaye de Saint Chef.
Chapelle
Saint Joseph :
édifiée en 1651, elle a été restaurée en 1978.
Chapelle
Saint Martin.
Eglise
Saint Martin :
édifiée en 1840, elle conserve une cloche de 1740.
VERTRIEU
Eglise
Saint Laurent :
elle remonte au 13ème siècle. La clé de voûte du chœur retombe sur
quatre culots du 15ème siècle. Elle a été restaurée et agrandie en
1845 et en 1994. Elle conserve une coche de
1551 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963) et un
retable de 1722 (Inventaire Général).
Chapelle
funéraire de la Roulière de 1854.
VEYSSILIEU
Eglise
Saint Hilaire :
elle est mentionnée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle a
été reconstruite en 1891 et conserve des vitraux de cette époque. Elle conserve
aussi :
-
une
statue du 18ème siècle,
-
une
Vierge du 18ème siècle,
-
une
dalle funéraire de 1772,
-
un
tableau de Saint Hilaire du 17ème siècle,
(Inventaire
Général).
La
ferme dite du Temple au mas du même nom passe pour être une ancienne
commanderie de templiers. Elle conserve des vestiges architecturaux du 14ème
siècle.
Chapelle
Notre Dame de la Salette du 19ème siècle.
VILLEMOIRIEU
Ancienne
église Saint Etienne de Beptenoud : d’origine romane, elle est
mentionnée dès 1772 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle conserve
des traces de peintures murales et une cloche de 1641.
Eglise
Saint Jean Baptiste de Ville :
elle est mentionnée dès 1772 dans le cartulaire de Saint Chef. Elle a été
reconstruite en 1837 et 1890.
Commanderie
de Montiracle : elle est connue dès le 12ème siècle.
Elle devait être fort imposante avec un quadrilatère d’édifices protégés par
des tours et des fossés. Il en subsiste de nombreux restes et, notamment, les
deux gros bâtiments rectangulaires qui dominent l’entrée principale. L’un
d’eux, le plus ancien et le mieux conservé élève à 20 mètres de hauteur son toit
de lauzes. Durant cinq siècles se succédèrent templiers, chevaliers de Saint
Jean de Jérusalem et chevaliers de Malte. Le portail est encore surmonté des
armoiries de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem.
Chapelle
Saint Etienne.
Chapelle
Saint Maurice de Moirieu : elle est citée dès 1172 comme
dépendance de Saint Chef. Chapelle depuis 1837, elle conserve une inscription
paléochrétienne (Inventaire Général), un fragment de peinture du 13ème
siècle (Inventaire Général) et une cloche de 1641 (Inventaire Général).
Croix
de Sainte Philomène de 1843.
Bibliographie
pour le canton :
-
CALVET
ROGNIAT : Crémieu ancien et moderne, 1848
-
A.
de RAVENAT : à travers le Dauphiné, 1861
-
DELACHENAL :
histoire de Crémieu, 1869
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869
-
M.
C. GUIGUE : les voies antiques du lyonnais déterminés par les hôpitaux du
moyen âge, 1877
-
P.
GENESTE : monographie de Vignieu, 1912
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 408 et
n° 644
-
A.
CHAGNY : sites et monuments de la région de Crémieu, 1929
-
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930
-
M.
MUET : la chartreuse de Salettes, Evocations,
1946
-
E.
DONCIEUX : Sainte Marie de Tortas Evocations, 1948
-
L.
CHAMPIER : remarques sur la structure de quelques villages de l’Ile
Crémieu, Evocations, 1948
-
E.
DONCIEUX : une inscription du 15ème siècle dans l’église de
Saint Hilaire de Brens, Evocations, 1952
-
E.
DONCIEUX : la commanderie de Montiracle,1955
-
G.
de CHRISTEN : Inventaire Général des monuments et richesses artistiques de
France, Crémieu, 1971
-
E.
DONCIEUX : le château de Montplaisant,
Evocations, 1973
-
C.
TALON : histoire de la vie rurale en Bas Dauphiné, 1981
-
P.
LASSERRE et Y. BARBIER : Dizimieu un village du
bas Dauphiné, 1981
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
M.
CHALABI : les églises de Saint Baudille de la
Tour, Evocations, 1988
-
Inventaire
Général du canton de Crémieu, 1998
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, pages 27 à 29
CANTON DU GRAND LEMPS
APPRIEU
Ancienne
église Saint Pierre :
une charte de Saint André le Bas de 995 mentionne une église dédiée à Saint
Pierre a « Apiaco ». Il n’en subsiste que
le lieudit « l’église » sur la colline.
Eglise
Saint Pierre :
édifiée au 17ème siècle à 500 mètres de l’ancienne église.
Chapelle
Saint Michel de Bonpertuis : elle dépendait des Antonins de
Bourgoin.
Chapelle
Saint Michel du Rivier :
édifiée en 1880.
BELMONT
Eglise
Notre Dame :
élevée à l’époque moderne en remplacement d’une plus ancienne vouée à la Sainte
Vierge qui dépendait du prieuré du Mottier.
BEVENAIS
Eglise
Saint Marcellin :
à l’exception de son portail roman, reste de l’église primitive, l’édifice a
été rebâti au 19ème siècle par les habitants de la commune. Elle
conserve une cloche de 1645.
Chapelle
Notre Dame de la Salette : édifiée en 1855.
Passage
du chemin de Saint Jacques de Compostelle, section de Genève au Puy,
aujourd’hui GR 65.
BIOL
Chapelle
Saint Paul :
elle est citée au 16ème siècle. C’était la chapelle castrale de la
maison forte de Mure.
Chapelle
Saint Romain du 18ème siècle.
Chapelle
Saint Christophe du 18ème siècle.
Eglise
Saint Jean Baptiste du Bas Biol du 19ème
siècle.
Eglise
de l’Immaculée Conception du Haut Biol du 19ème
siècle. Elle conserve une cloche de 1789.
BIZONNES
Eglise
Saint Ferréol :
l’église primitive dépendait du prieuré du Mottier.
Elle a été reconstruite au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de
1702.
BURCIN
Chapelle
Notre Dame de la Milin : son origine est obscure. Le
plus ancien texte qui la mentionne date de 1111. Elle dépendait alors du
prieuré d’Oyeu. Son nom rappelle l’époque où l’année
commençait le 25 mars, jour de le l’Incarnation. La fête de la Vierge du mois
de septembre, tombait alors juste au milieu de l’année. Pour ce motif, on
appelait cette fête la « Mi An » d’où l’on fit, par déformation
phonétique, la « Milin ».
Durant
une partie du moyen âge, de nombreux pèlerins se rendaient chaque année le 8
septembre à la chapelle.
Commanderie : une ferme ancienne rappelle l’emplacement
de la commanderie citée du 12ème au 17ème siècles.
L’édifice conserve des salles voûtées et des plafonds à la française.
Eglise
Saint Martin :
édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une plus ancienne au même
vocable qui dépendait du prieuré d’Oyeu.
Derrière
la chapelle, calvaire moderne.
Croix
de Haute Blaune sur la limite communale avec Oyeu.
Croix
dite du « Moine Mort », à un carrefour de chemins dont l’un conduit à
la chartreuse de la Sylve Bénite.
CHABONS
Prieuré
Sainte Catherine :
prieuré bénédictin fondé au 12ème siècle au lieudit « Maison
Rouge » en dessous de l’église actuelle, qui était rattaché au chapitre de
Vienne.
Eglise
Saint Didier et Sainte Catherine :
édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une église primitive qui
dépendait de Saint Maurice de Vienne. Ses dimensions sont imposantes. Elle
possède une cloche de 1731.
Croix
de Saint Sixte.
Croix
de la Passion de 1938, réplique d’une croix ancienne.
COLOMBE
Eglise
Saint Blaise :
elle est citée dès le 12ème siècle. Il en subsiste le clocher à coté
du cimetière, restauré au 15ème siècle puis vers 1770. L’édifice actuel
date du 19ème siècle et conserve une cloche de 1765.
Croix
des Futeaux, antérieure à 1750.
EYDOCHE
Eglise
Saint Clair :
édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une plus ancienne qui
dépendait du prieuré du Mottier.
FLACHERES
Prieuré : il est mentionné en 1314 comme
dépendance de l’abbaye de Saint Ruf.
Eglise
Saint André :
édifiée au 19ème siècle. Elle possède une cloche de 1734.
LE GRAND LEMPS
Chapelle
Notre Dame des Grâces et Saint Paul :
élevée au 14ème siècle. Son clocher est aujourd’hui appelé « le
Beffroi ».
Ancienne
église Saint Jean :
elle fut édifiée au 15ème siècle « chemin de la
Montagne ». Dès le début du 17ème siècle, elle était ruinée.
Son emplacement est aujourd’hui marqué par une croix de mission.
Maladrerie : elle est citée en 1677 mais
son origine devait être beaucoup plus ancienne. Il en subsiste une ferme au
lieudit « la Maladière ».
Eglise
Saint Jean Baptiste :
élevée en 1723 en remplacement de l’ancienne église. Son clocher, bâti en tuf
et en briques, présente sur chacune de ses faces, au second étage, deux
fenêtres géminées à large plein cintre à briques rouges séparées par une
colonne avec chapiteau de style roman. Elle conserve des tableaux du 17ème
siècle.
Devant
l’église croix de jubilé de 1857.
Passage
du chemin de Saint Jacques de Compostelle, section de Genève au Puy,
aujourd’hui GR 65.
LONGECHENAL
Eglise
Saint Pierre :
édifiée au 19ème siècle en remplacement d’un édifice plus ancien qui
dépendait du prieuré du Mottier. Elle conserve une
cloche de 1760 qui proviendrait de Bevenais.
SAINT DIDIER DE BIZONNES
Eglise
Saint Pierre de Lepiae : elle est citée au 12ème
siècle comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.
Eglise
Saint Didier :
édifiée au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1608 provenant
de Biol d’où elle fut enlevée à la révolution, ainsi
qu’un tableau de 1843 dit « le Christ aux Outrages » (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1988) et deux reliefs en plâtre de
1777 représentant la supplique à Théodose et le baptême de Clovis (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1988).
Bibliographie
pour le canton :
-
F.
GAUDUEL : Bizonnes, 1896
-
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930
-
P.
MEJEAN : le Bas Dauphiné, étude géographique, économique et humaine, 1949
-
P.
BISCH : monographie de la plaine de Bièvre, BSDEA, 1961
-
L.
MERMET : l’église de Saint Jean de Lemps, 1963
-
G.
BOURDAT : le Grand Lemps, monographie, 1970
-
Chabons,
une riche histoire, l’Essor de l’Isère n° 1697, 1979
-
Abbé
LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, le Passage et Montrevel,
1981
-
G.
LAURENCIN : histoire de Champier, 1981
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
-
L.
CORTES : essai de monographie historique du Grand Lemps,
monographie sd non publiée
-
L. CORTES : Colombe, manuscrit
dactylographié, sd, ADI 2 J 773
CANTON DE MORESTEL
ARANDON
Une
inscription paléochrétienne du 5ème siècle laisse à penser à un
sanctuaire primitif qui aurait pu être situé au lieudit « Saint
Martin » où l’on a découvert une nécropole du haut moyen âge.
Prieuré
Sainte Croix :
prieuré bénédictin, connu dès le 13ème siècle, qui dépendait de
l’abbaye Saint Paul de Lyon. On sait qu’au moyen âge ce prieuré était une
institution pour femmes.
Maladrerie : il n’en subsiste plus que le
lieudit « la Maladière ».
Eglise
Saint Martin et de la Sainte Croix :
elle daterait du 18ème siècle.
Vierge
du Mont Polon.
Oratoire
de Concharbin.
LES AVENIERES
Prieuré
de Saint Hubald : il est simplement connu par la tradition
populaire. Le vocable même pose problème. Peut être s’agit-il de la déformation
de Sanctus Theobaldus (Saint Thibaud), archevêque de
Vienne, mort en l’an mille, dont le crâne avait été offert à l’abbaye de Saint
Chef. Le prieuré aurait été fondé vers le 12ème siècle et aurait pu
être une maison de retraite des Antonins. Une léproserie lui aurait été
associée. L’inscription funéraire d’un prieur était, selon un témoignage
ancien, enchâssée dans un mur de l’ancienne église de Buvin.
Mutilée à la révolution, la pierre portant cette inscription a été réutilisée
pour la construction du pont de Collonge. Enfin, il
subsiste toujours au hameau de Charaville une croix
dite de Saint Hubald. Au 19ème siècle, les
habitants s’y rendaient en procession pour demander la pluie.
Ancienne
église Saint Didier de Buvin : construite au 15ème
siècle, elle a été remplacée au 19ème siècle par une chapelle.
Celle-ci conserve une cloche de 1661 (classée monument historique au titre des
objets mobiliers, 1963).
Eglise
Saint Pierre de Ciers : édifice moderne sans grand
style édifié de 1842 à 1849 en remplacement de l’ancienne église Saint Pierre.
Elle possède une cloche de 1739.
LE BOUCHAGE
Eglise
Saint Julien :
édifiée vers 1843 en remplacement de l’ancienne église paroissiale qui était
située au « Molard », autrefois chef lieu.
BOUVESSE QUIRIEU
Ancienne
église de l’Assomption de la Vierge de Quirieu : sur les à pics du Rhône,
église ruinée, contemporaine du château de Quirieu.
Le plein cintre d’une porte donne sur un porche roman. Le clocher carré est voûté
en berceau. L’église est éclairée par d’anciennes baies vitrées et elle
conserve un pavage médiéval. Connue dès le 13ème siècle, elle
dépendait du prieuré de Saint Alban. Elle fut détruite en partie par les
protestants en 1562. Le service paroissial fut alors transféré à l’église
Sainte Catherine.
Eglise
Sainte Catherine :
elle semble avoir été construite au début du 16ème siècle et
modifiée au siècle suivant.
Prieuré
Notre Dame : de
l’ordre des Augustins, il dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.
Maladrerie : elle est connue au 13ème
siècle. Il n’en subsiste que le lieudit « la Maladière ».
Eglise
Notre Dame de Quirieu : elle conserve une cloche de
1598 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).
Eglise
Sint Christophe de Bouvesse : édifice moderne avec une
cloche de 1712.
BRANGUES
Eglise
d’Ameysin :
elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.
Prieuré
de Tours :
Tours, aujourd’hui simple hameau, était vers le 13ème siècle un
bourg important. Les Dames de Saint Pierre de Vienne y possédaient un prieuré
dont un bâtiment existe encore.
Eglise
Saint Pierre ou Saint Michel :
édifiée en 1847 en remplacement d’une plus ancienne.
Chapelle
du Sauget.
Calvaire
du Tremolay.
CHARRETTE
Chapelle
de la Craz :
elle est d’origine ancienne.
Chapelle
castrale d’Ecotier.
Eglise : du 19ème siècle.
Elle possède une cloche de 1715.
COURTENAY
Commanderie
de Tirieu :
commanderie templière qui passa ensuite aux chevaliers de Saint Jean de
Jérusalem puis à l’ordre de Malte. Un rapport de visite de 1754 la montre en
bon état. Le logis du commandeur est aujourd’hui restauré et conserve quelques
croix palées.
Chapelle
de Boulieu :
elle est citée dès le 12ème siècle et subsiste encore partiellement.
Chapelle
Saint Roch : en
partie effondrée, elle conserve un bel arc qui repose sur d’énormes blocs de
pierres. La construction de l’édifice parait remonter au 16ème
siècle.
Eglise
Saint Martin et Saint Pierre et Saint Paul : elle parait être en partie du 17ème
siècle à en juger par l’architecture des portes et du clocher. Elle semble
avoir remplacé une église médiévale vouée à Saint Pierre et Saint Paul.
CREYS MEPIEU (anciennes communes de Creys et Pusignieu et de Mépieu)
Abbaye
de Saint Alban :
ce monastère, improprement qualifié d’abbaye, était un prieuré bénédictin qui
dépendait primitivement de l’abbaye de Saint André de Vienne avant d’être
rattaché en 1247 à l’abbaye de Saint Chef.
Chapelle
Sainte Catherine de Malville : elle remonte au 15ème
siècle et aurait été édifiée par un cardinal en action de grâces d’avoir
échappé à un naufrage sur le Rhône.
Chapelle
Sainte Anne.
Eglise
Saint Maurice :
édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une église mentionnée dès
le 10ème siècle. Elle conserve une cloche de 1631.
Eglise
Saint Pierre ès Liens de Mépieu : elle a été reconstruite en
1860 dans le style néo gothique sur l’emplacement d’une église primitive citée
dès le 13ème siècle comme dépendance du prieuré de Vaulx en Velin. L’abside de cette
ancienne église pourrait subsister dans la construction moderne, de même que
deux fenêtres paraissant dater du 15ème siècle.
La
chapelle du château de Mérieu conserve :
-
un
tableau de la Sainte Famille du 16ème siècle,
-
un
autel du 17ème siècle,
-
un
retable du 17ème siècle,
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1988).
MONTALIEU VERCIEU
Chapelle
médiévale de Corniolay.
Oratoire
de la Vierge élevé au 18ème siècle à la suite d’une épidémie de
peste.
Eglise
Notre Dame du 19ème siècle.
MORESTEL
Ancienne
église Saint Symphorien :
selon le chanoine Auvergne elle aurait été fondée par Saint Theudère
vers 570. La première communauté aurait été composée de moines venus de Vézeronce, ce qui expliquerait le patronage exercé par ce
couvent sur l’église de Morestel jusqu’au 13ème siècle. Ensuite
cette église devint celle d’un prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye
Saint Pierre de Lyon.
Elle
subsista comme église paroissiale jusqu’à la révolution. Déjà en ruines en
1665, elle a fini par disparaître en 1865.
Chapelle
castrale Saint Pierre :
elle est citée au 13ème siècle.
Maladrerie
citée en 1330. Il n’en subsiste que le lieudit « la Maladière ».
Ancien
hôpital : il fut
fondé en 1440 par Gabriel de Roussillon. Cet hôpital ainsi que sa chapelle
était situé hors des remparts, du coté de la porte Murine. En 1613 il était
déjà en ruines.
Ancien
couvent et église Saint Michel :
sa fondation semble remonter au début du 15ème siècle. Toutefois,
l’église actuelle, originellement chapelle du couvent, ne date que de la fin du
15ème et du début du 16ème siècles. Elle est de style
gothique à l’exception de la tour moderne qui sert de clocher (inventaire
supplémentaire des monuments historiques, 1972).
Elle
possède une chapelle de la Vierge qui conserve une inscription de fondation de
messe de 1518 et une cloche de 1628 (monument historique au titre des objets
mobiliers, 1963).
Chapelle
Saint Georges d’origine ancienne.
PASSINS
Ancienne
église Saint André de Chassins : elle est citée dans le
cartulaire de Bonnevaux au 12ème siècle.
Elle dépendait au 15ème siècle du prieuré de Vézeronce
sous le vocable de Saint Brice. L’abside de cette ancienne église avec une
fenêtre romane subsiste toujours dans un bâtiment de ferme.
Eglise
Saint André du 19ème siècle.
PORCIEU AMBLAGNIEU
Eglise
Saint Laurent et Saint André d’Amblagnieu : de la construction romane
primitive subsiste le clocher trapu du 12ème siècle s’élevant sur la
croisée du transept et dominant les maisons voisines de sa hauteur. Elle
conserve par ailleurs une fenêtre gothique flamboyante et des chapiteaux
renaissance avec des fresques représentant Sainte Catherine et Sainte Apolline.
Prieuré
d’Amblagnieu :
il dépendait de l’abbaye d’Ambournay en Bugey.
Eglise
de Porcieu :
édifice moderne qui possède une cloche de 1526 (monument historique au titre
des objets mobiliers, 1963.
SAINT SORLIN DE MORESTEL
Eglise
Saint Sébastien :
un premier édifice est cité en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.
L’église actuelle date de 1703. Elle a été restaurée en 1958. Elle conserve une
statue de la Vierge en bois sculpté et une cloche de 1584 (monument historique
au titre des objets mobiliers, 1963).
SAINT VICTOR DE MORESTEL
Eglise
Saint Victor du 19ème siècle avec une cloche de 1787.
SERMERIEU
Ancienne
chapelle Saint Martin à l’ouest du village.
Eglise
Saint Martin :
édifiée au 19ème siècle. Elle conserverait une cloche du 15ème
siècle.
VEYRINS THUELLIN
Selon
le chanoine LANFREY, Veyrins aurait possédé dès 655
une église vouée à Saint Jean Baptiste.
Prieuré
disparu qui dépendait de Saint Pierre de Lyon. Il n’en subsiste que le lieudit
« le Moine ».
Eglise
Saint Jean Baptiste de Veyrins du 19ème
siècle.
Eglise
Saint Jean ou Notre Dame de Thuellin du 19ème
siècle avec une cloche de 1702.
VEZERONCE CURTIN
Monastère
mérovingien connu par une épitaphe du début du 7ème siècle
découverte à Briord au début du 19ème
siècle. Ce sont les moines de ce monastère qui auraient fondé peu après
l’ancienne église Saint Symphorien de Morestel.
Ancienne
église Saint Martin :
elle est citée au 10ème siècle. Il n’en subsiste que le lieudit
« Mas de Saint Martin ».
Prieuré
Saint Jean :
prieuré bénédictin remontant au 12ème siècle qui fut uni en 1247 à
l’abbaye de Saint Chef.
Ancienne
chapelle Notre Dame de la Milin de Curtin :
son origine traditionnelle remonterait au vœu d’un chevalier croisé. Elle fut
détruite au 15ème siècle.
Eglise
Saint Laurent de Vézeronce du 19ème
siècle.
Eglise
Saint Jean de Curtin du 19ème siècle.
Chapelle
Saint Laurent.
Bibliographie
pour le canton :
-
F.
CROZET : description topographique, historique et statistique des cantons
formant le département de l’Isère et des communes qui en dépendent, canton de
Morestel, 1869
-
Curé
POIX : la semaine religieuse de Grenoble, 1872
-
A.
AUVERGNE : histoire de Morestel, 1901
-
P.
SAINT OLIVE : la montagne aux châteaux morts, Saint Alban et Malville, BSDEA, 1913
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 371
-
A.
CHAGNY : sites et monuments de la région de Crémieu, 1929
-
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930
-
Anonyme :
Brangues, 1945
-
C.
BOUVIER : histoire de Sermerieu, Evocations,
1950
-
MERLOZ : l’église de Brangues
et son prebytère, Evocations, 1959
-
R.
GOMOT : à Courtenay, la chapelle Saint Roch, Evocations, 1965
-
N.
MILLION : les Avenières et sa région à travers les âges, 1973
-
C.
CHEYLAN : Morestel, l’ancien couvent des Augustins, Evocations, 1974
-
Anonyme :
les Avenières, 1976
-
M.
RAQUIN : le site de Brangues, 1979
-
Anonyme :
les Avenières et sa région, 1980
-
Vézeronce
Curtin : bulletin municipal n° 4, 1981
-
Archéologie
chez vous, canton de Morestel, 1983
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
La
Pierre et l’Ecrit, 1992 – 1993
CANTON
DE PONT DE BEAUVOISIN
LES ABRETS
Paroisse
créée en 1567 par suite du démembrement de la Pallud (voir
SAINT ANDRE LE GAZ).
Commanderie
attestée dès 1375.
Eglise
Saint Jean :
édifiée en 1840 en remplacement de l’ancienne église connue dès le 12ème
siècle. Elle conserve un bénitier en pierre de taille, dit des Templiers,
portant la date de 1124 provenant de l’église primitive et récupéré dans une
décharge.
Elle
possède également un calice et un patène du 17ème siècle (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1992).
Passage
du chemin de Saint Jacques de Compostelle, segment Genève – le Puy, aujourd’hui
GR 65.
AOSTE
Plusieurs
inscriptions paléochrétiennes laissent présumer l’existence d’un lieu de culte
remontant au moins au 6ème siècle. Celui-ci pouvait être l’ancienne
église Saint Pierre, plusieurs fois reconstruite avant d’être détruite en 1844,
qui était située au lieudit « la Maria », à coté du cimetière actuel.
Eglise
Saint Didier :
au hameau du même nom, église de style roman simple et pur. D’extérieur très
sobre, le corps principal est rehaussé par le clocher et sa coupole montés sur
le « carré » typiquement roman. Ce clocher offre d’ailleurs une
similitude frappante avec celui de Saint Laurent de Grenoble. Derrière l’autel
moderne, on a découvert lors de restaurations un autel primitif constitué par
une dalle énorme de la voie romaine. L’église renferme également un bénitier
qui repose sur un fût de colonne d’époque romaine, des traces de peintures
murales des 12ème et 13ème siècles et de la renaissance
et des fonts baptismaux anciens.
Elle
possède de nombreuses œuvres d’art :
-
une
croix de procession du 16ème siècle,
(monument
historique au titre des objets mobiliers, 1974),
-
un
bras reliquaire du 15ème siècle,
-
un
crucifix en bois du 16ème siècle,
-
deux
paires de chandeliers en laiton du 17ème siècle,
-
six
chandeliers en laiton du 17ème siècle,
-
un
retable en bois doré du 18ème siècle,
-
le
maître autel en bois sculpté et doré avec trois statues polychromes du 18ème
siècle,
-
une
paire de chandeliers en bois doré du 18ème siècle,
-
une
croix pédiculée avec un Christ en bois sculpté polychrome,
-
une
lampe de sanctuaire en cuivre repoussé,
(inventaire
supplémentaire des monuments historiques au titre des objets mobiliers),
-
un
encensoir du début du 18ème siècle
(monument
historique au titre des objets mobiliers, 1992).
Maladrerie : elle fut fondée vers 1402.
Eglise
Saint Laurent ou saint Clair :
construite en 1689 sur un édifice plus ancien, lui-même bâti sur l’emplacement
de l’un des temples romains d’Augustum. Elle a été
reconstruite en 1891. Au bas du maître autel, inscription de 1717 :
« tombeau des pasteurs d’Aoste ».
Passage
du chemin de Saint Jacques de Compostelle, segment Genève – le Puy, aujourd’hui
GR 65.
LA BATIE MONTGASCON
Ancienne
église Saint Symphorien :
elle est citée dès 1129. Elle fut démolie en 1884.
Ancienne
église Saint Martin d’Avolin : elle est mentionnée entre 1142
et le 15ème siècle. Au 14ème siècle est elle citée sous
le nom de « parrochia de Avollius »
puis « Sancti Martini de Avollino »
au 15ème siècle. Elle fut incorporée à l’église Saint Symphorien
vers 1525.
Chapelle
Saint Maxime, disparue.
Eglise
Saint Symphorien :
édifiée en 1824 en remplacement de l’ancienne église du même vocable. Elle
conserve une cloche de 1634.
CHIMILIN
Eglise
Saint Laurent :
une première église est attestée dès 1095 comme dépendance de Saint André le
Bas de Vienne. L’édifice actuel a été édifié au début du 18ème
siècle. Il possède une cloche de 1657.
CORBELIN
Une
église est mentionnée en 960.
Prieuré
Notre Dame : il
fut fondé en 1119 par Ponce, évêque de Belley. Il dépendait du prieuré d’Ordenas dans l’Ain, relevant lui-même de l’abbaye Saint Ruf de Valence. Quand l’ordre de Saint Ruf
fut supprimé en 1793, ses biens furent unis à ceux du séminaire de Belley.
Les
bâtiments prieuraux subsistent toujours à côté de l’église. Ils furent
restaurés en 1695 par Gratet de Dolomieu parce que,
indique une inscription « ils sont à peu près ruinés depuis plusieurs
siècles ».
Dans
le mur extérieur est conservée une inscription obituaire en marbre de
1266 : « le jour des calendes d’octobre mourut le sieur Humbert Latard chevalier qui nous donna un setier de froment de
deux sous et une poule chaque année. + le jour des calendes de novembre mourut
son fils qui nous donna deux setiers de froment de cens l’an du seigneur
1266 » (monument historique au titre des objets mobiliers, 1975).
Couvent
des Tournelles.
Chapelle
Notre Dame des Sept Douleurs.
Eglise
Notre Dame :
reconstruite en 1815 à l’emplacement de l’ancienne église prieurale et
paroissiale.
FITILIEU
Eglise
Saint Pierre :
édifiée au 19ème siècle.
Croix
en fer forgé du 19ème siècle à gauche du porche de l’église.
GRANIEU
Eglise
Saint Blaise :
édifiée au 19ème siècle. Elle conserve d’un édifice antérieur une
cloche de 1608 et deux statues en bois peint des 17ème et 18ème
siècles représentant la Vierge à l’Enfant et Saint Blaise.
Croix
de la Passion.
PONT DE BEAUVOISIN
Prieuré
Sainte Marie et Saint Clément :
prieuré bénédictin connu dès le 12ème siècle qui fut ensuite réuni à
l’abbaye de Saint André le Bas de Vienne.
Eglise
Saint Clément :
c’est l’ancienne église prieurale et paroissiale, citée dès 1060. En 1142 elle
relevait du diocèse de Belley. Elle
renferme une chapelle du 12ème siècle, dite chapelle Sainte Marie,
avec un vitrail du 16ème siècle. Le reste de l’édifice, reconstruit
en 1523 et 1760, est de style classique jésuite et présente une similitude
certaine avec l’église Saint Louis de Grenoble. Le clocher fut offert par
libéralité de Napoléon lors de son passage dans la localité.
Chapelle
castrale Saint Laurent :
elle est mentionnée en 1120.
Maladrerie
Sainte Marie Madeleine :
elle est citée en 1216 et en 1288. Sa chapelle existait encore au 15ème
siècle. Il n’en subsiste plus que le lieudit « la Maladière ».
Confrérie
du Saint Esprit :
elle est attestée dès la fin du 14ème siècle.
Hôpital : il fut créé en 1428 à coté de
l’église.
Monastère
du Saint Rosaire :
fondé en 1830.
PRESSINS
Ancienne
église Saint André :
d’origine indéterminée, elle est mentionnée jusqu’en 1378 : « ecclesia Monte Sanctis
André ». Elle était située au lieudit « Saint André ».
Chapelle
Sainte Marie :
elle est citée dès le début du 12ème siècle au lieudit « la Ramelière ».
Ancien
couvent des Bénédictines :
c’est ce monastère qui aurait été transféré en 1341 à Saint Geoire
en Valdaine.
Eglise
Saint Eusèbe :
elle est attestée en 1083 comme dépendance de l’abbaye de Saint André le Bas de
Vienne. En 1142 le pape Innocent 2 la transféra à l’évêché de Belley. L’église
actuelle a été édifiée au 19ème siècle.
ROMAGNIEU
Ancienne
église paroissiale Saint Christophe :
elle est citée dès 1142 comme dépendance du diocèse de Belley.
Ancienne
église paroissiale Saint Hilaire d’Avaux : elle est également citée dès
1142. Elle devint simple chapelle à la révolution. Elle conserve :
-
une
statue polychrome de la vierge à l’Enfant du début du 16ème siècle,
-
une
statue de saint Hilaire en bois polychrome du début du 16ème siècle,
-
un
siège de célébrant en bois du 17ème siècle,
-
un
chemin de croix sur gravures du milieu du 18ème siècle,
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1970).
Eglise
Saint Christophe :
construite au 19ème siècle.
Devant
l’église, croix de jubilé en fonte de 1847.
Passage
du chemin de saint Jacques de Compostelle, segment de Genève au Puy,
aujourd’hui GR 65.
SAINT ALBIN DE VAULSERRE
Maladrerie
de Crollard ou Crolaz : sa fondation est antérieure à
1302, date à laquelle elle fut incorporée à l’église royale de Saint Geoire en Valdaine. Au 18ème
siècle, sa chapelle, dédiée à Saint Michel, était encore nommée « chapelle
des Lépreux ».
Eglise
Saint Albin ou Saint Martin :
une première église est attestée au 12ème siècle. Elle a été
reconstruite en 1754 puis en 1840 dans le style classique avec un clocher néo
roman de 1864 sauf la chapelle Saint Jean Baptiste du début du 16ème
siècle. Elle conserve un tableau du 16ème siècle et une cloche de
1764.
Croix
des Adieux :
monument en pierre grise du 17ème siècle sur une base cubique
terminée par une croix en fer.
Au
cimetière, croix en fer du 17ème siècle.
Hospice
fondé en 1807.
Eglise
Saint Georges de Vaulserre.
SAINT ANDRE LE GAZ
Ancienne
paroisse de la Palud :
elle est citée dès le 11ème siècle : « ecclesia
de Palude ». Elle fut supprimée en 1567, date de son rattachement aux Abrets.
Prieuré
Saint Nicolas de Vado : prieuré bénédictin qui
dépendait de l’abbaye de Saint Chef.
Chapelle
Saint André : elle
est attestée en 1142 : « capella S. Andrea ».
Eglise
Saint André : édifiée
au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1546.
SAINT JEAN D’AVELANNE
Ancienne
église Saint Jean :
elle est citée en 1142. Elle était située au hameau de Saint Jean et dépendait
du diocèse de Belley.
Croix
en pierre de 1689 au bord de la route de Pont de Beauvoisin,
à proximité de la maison de Bourges.
Eglise
Saint Jean Baptiste :
elle a été construite en 1891 au centre de la commune en remplacement de
l’église primitive.
SAINT MARTIN DE VAULSERRE
Eglise
Saint Martin :
elle est attestée dès le 12ème siècle. Elle a été reconstruite au 19ème
siècle et conserve une cloche du 18ème siècle.
Croix
médiévale en pierre.
Statue
monumentale du Sacré Cœur érigée à la fin du 19ème siècle.
Eglise
Saint Georges de Vaulserre.
Bibliographie
pour le canton :
-
l’Album
du Dauphiné, 1835 – 1839
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869
-
J.
MARIGNY : notice sur Pont de Beauvoisin, 1885
-
A.
CHARVET : les pays du Guiers, 1894
-
Abbé
H. PERRIN : histoire de Pont de Beauvoisin, 1897
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 322
-
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930
-
J.
CHETAIL : reconstruction de l’église de Chimilin
au 18ème siècle, Evocations 1967
-
L.
et M. SAGE : un village du Bas Dauphiné, Saint Jean d’Avelanne,
1976
-
G.
et L. TRENARD : histoire du diocèse de Belley, 1978
-
A.
VERNET : un village dans le bas Dauphiné, Granieu,
1985
-
histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
Archéologie
chez vous, n° 8, 1990
CANTON DE SAINT
GEOIRE EN VALDAINE
LA BATIE DIVISIN
Commanderie : fondée par les templiers, elle
passa aux chevaliers Saint Jean de Jérusalem en 1312.
Prieuré
bénédictin de la Serra :
il relevait de l’abbaye de Hautecombe.
Ancienne
église paroissiale Saint Pierre de Recoin citée en 1250.
Ancienne
église Notre Dame ou Saint Jean Baptiste de Peyrin :
il n’en subsiste que le lieudit « la chapelle ».
Eglise
Saint Pierre de 1892.
CHARANCIEU
Eglise
des saints Gervais et Protais :
sa dédicace laisse supposer une haute origine. Elle a été reconstruite en 1862.
MASSIEU
La
paroisse de Macciaco est citée dès le 8ème
siècle.
Eglise
Saint Pierre :
édifiée en 1819 en remplacement d’une église primitive. Elle conserve une cloche
de 1776.
MERLAS
L’actuelle
crypte située sous l’église paroissiale reconstruite au 19ème siècle
appartient à un édifice religieux primitif, non étudié et non fouillé à ce
jour, ce qui en rend la datation très aléatoire. Cette crypte se compose de trois
alvéoles de 1,50 m de hauteur, avec des arcs grossiers. Elle a livré des
inscriptions funéraires paléochrétiennes dont deux sont conservées dans la
seconde alvéole (infra). La présence de ces inscriptions, le vocable à Saint
Sixte, qui est celui d’édifices chrétiens des premiers temps (Cf. à Grenoble,
le complexe funéraire de Saint Sixte dont l’origine mérovingienne est dûment
établie par l’archéologie), l’antériorité gallo romaine du site, ont longtemps
plaidé pour voir dans les frustres vestiges conservés les restes d’un petit
établissement du haut moyen âge : chapelle privée construite par de riches
propriétaires Burgondes à proximité ou dans l’emprise d’une villa ou encore
petit monastère, ce qui serait toutefois exceptionnel dans une région ou, hors
des villes, ils ne sont guère fréquents à cette époque.
On
y verrait plutôt actuellement une chapelle d’époque romane, pour autant que la
partie subsistante suffise à la restitution exacte du plan pouvant représenter
la forme du chevet de l’église qui lui était immédiatement superposée :
abside principale cantonnée de deux absidioles greffées sur les bras d’un
transept. Mais l’édifice a pu aussi être modifié à l’époque romane et seule une
fouille méthodique permettrait d’obtenir son origine exacte.
Des
trois inscriptions paléochrétiennes provenant de cette crypte, ou de
l’environnement immédiat ; deux sont conservées in situ.
Les
anciennes paroisses de Saint Sixte et de Saint Ferréol rappellent la situation
des édifices mérovingiens observés à Grenoble. L’église Saint Ferréol est
encore attestée au 15ème siècle.
Commanderie
de Berret :
elle est mentionnée au 15ème siècle.
Maladrerie : sa localisation est proposée
au lieudit « la Chenas ».
Croix
de Nouvelières de 1675.
Eglise
Saint Ferréol de Merlas de 1850.
Eglise
Notre Dame de la Chapelle de Merlas de 1850. Elle
conserve une cloche du 16ème siècle.
Eglise
Saint Sixte :
reconstruite à la fin du 19ème siècle. Elle conserve une cloche du
16ème siècle.
MONTFERRAT
Ancienne
église Saint Didier :
elle est citée dès le 12ème siècle. Elle était située à
l’emplacement actuel du presbytère. Elle possédait trois chapelles vouées à
Notre Dame de Pitié, à Sainte Catherine et Saint Claude.
Chapelle
oratoire de la Marinière :
elle est citée en 1172.
Commanderie
du Bessay :
elle est mentionnée au 15ème siècle.
Eglise
Saint Didier dite aussi Notre Dame deVouisse : édifice de 1868 avec une
cloche de 1631.
PALADRU
Eglise
Saint Michel :
elle est citée dès 1157 comme dépendance de l’archevêché de Vienne. Elle a subi
d’importantes réparations en 1836, 1858 et 1892. Elle est aujourd’hui sous le
vocable de Saint Michel et Saint Pierre et conserve une cloche du 18ème
siècle.
Prieuré : de l’ordre des Augustins, il
est cité en 1206 comme dépendance de l’abbaye de Saint Ruf.
Chapelle
castrale de Château Vieux :
elle est de haute origine.
Chapelle
Notre Dame des Trois Croix :
elle fut fondée en 1523 par une héritière des Clermont sous le nom de Notre
Dame du Château. Elle a ensuite échangé son nom contre celui de Notre Dame du
Mont Calvaire ou du Calvaire en attendant de s’appeler définitivement Notre
Dame des Trois Croix. Elle est restée inachevée semble t-il à en juger par les
pierres d’attente qui terminent le mur de sa façade à gauche de l’autel. Les
trois croix en fer ont été érigées au début du 20ème siècle en
remplacement de croix primitives en bois.
Eglise
Saint Pierre de Recoin :
elle a été construite en 1891 sur l’emplacement de l’ancienne église
paroissiale de Recoin.
SAINT BUEIL
Eglise
Saint Baudille : elle est citée dès 1120. Elle a été reconstruite
en 1842 et 1877 et conserve une cloche de 1668.
SAINT GEOIRE EN VALDAINE
Eglise
Saint Georges :
la première église de Saint Geoire fut sans doute édifiéé au 11ème siècle par la famille de
Clermont. De cette époque subsistent le plan du chœur, l’abside et la base du
clocher ainsi que la porte latérale ouest.
Le
rapport de classement de l’édifice indique : « … l’église
actuelle date du 14ème siècle. Probablement reconstruite sur des
vestiges plus anciens, elle se compose d’une nef centrale prolongée par le
chœur et l’abside et deux bas cotés. La particularité qu’offre cet édifice est
que les voûtes d’arêtes qui couvrent la nef principale reportent leur propre
poids et les poussées qui en résultent sur trois points et d’appui sur le coté
nord et quatre autres sur le coté sud. Particularité d’autant plus remarquable
qu’aucun de ces piliers ne se trouve diamétralement opposé. La conséquence est
donc d’avoir des voûtes d’arêtes sur des plans triangulaires à cotés inégaux.
Les bas cotés, le chœur et l’abside sont également voûtés en arête. Toutes ces
voûtes sont d’une élégance et d’une proportion des plus heureuses. Leurs
retombées se font en certains endroits sur de charmants culs de lampes ;
en d’autres endroits sur des colonnettes surmontées de curieux chapiteaux. La
sculpture traitée avec pureté et délicatesse offre une grande variété de
motifs : têtes, animaux fantastiques, feuillages… Les piliers sont peints
en bandes noires ornées des armoiries des Clermont…
L’église
offre une façade très pure de style. Elle se compose d’une série d’arcs
lesquels sont couronnés par un galbe fortement incliné et flanqué de part et
d’autre d’un contrefort accusant à une hauteur une niche et terminé par une
superposition de pinacles. Ces arcs déchargent un tympan comportant trois culs
de lampe couronnés indiquant l’emplacement de trois statues aujourd’hui
disparues. Au dessous, deux portes jumelles séparées par u n trumeau flanqué
d’une niche complètent cet ensemble. Cet édifice a fait l’objet d’une
restauration en 1875 ayant porté plus particulièrement sur le clocher, sur la
réfection des contreforts extérieurs ainsi que sur l’agrandissement d’une
travée… » (monument historique 1907).
L’église
renfermait autrefois nombre de chapelle dont certaines fort anciennes :
-
la
chapelle de Saint Pierre fondée en 1517,
-
la
chapelle de Saint Blaise fondée par Antoine du Gonnet,
-
la
chapelle de Sainte Catherine fondée par la famille de Longpra,
-
la
chapelle de Saint Clair fondée en 1427 par la famille de Paladru.
Ces
diverses chapelles furent désaffectées vers le milieu du 18ème
siècle.
L’intérieur
de l’église est un véritable musée comportant :
-
une
fresque du 14ème siècle représentant la crucifixion (monument
historique au titre des monuments historiques, 1914),
-
une
statue de la Vierge à l’Enfant en marbre blanc de la fin du 15ème
siècle logée dans un pilier gothique de la table de communion (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1909),
-
les
stalles du chœur en noyer massif de la fin du 15ème siècle dont la
provenance est incertaine ; à l’évidence, elles n’ont pas été faites pour
l’église. Elles pourraient provenir de l’ancienne abbaye des bénédictines, de
l’abbaye de la Sylve Bénite ou encore du château de Clermont (monuments historiques
au titre des objets mobiliers, 1907),
-
le
siège abbatial, œuvre remarquable du 15ème siècle comportant une
ornementation de médaillons représentant des portraits d’un réalisme saisissant
(monument historique au titre des objets mobiliers, 1907),
-
une
fresque du 15ème siècle, dégagée en 1962 dans la première travée du
chœur,
-
des
peintures murales du 16ème siècle (monuments historiques au titre
des objets mobiliers, 1914),
-
des
litres seigneuriales de la famille de Clermont sur certains piliers (monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1914),
-
une
Vierge en marbre blanc du 16ème siècle (monument historique au titre
des objets mobiliers, 1909, volée en 1994),
-
une
table de communion en bois massif du 16ème siècle,
-
une
piéta en albâtre polychrome de la renaissance (monument historique au titre des
objets mobiliers, 1909),
-
une
chaire à prêcher du 17ème siècle,
-
un
retable du 17ème siècle provenant d’une chapelle espagnole pillée en
1813 par le Maréchal Dode de la Brunerie,
-
le
tombeau de Jacques de Clermont mort en 1682,
-
un
confessionnal, copie du 17ème siècle (monument historique au titre
des objets mobiliers, 1909),
-
des
peintures murales du 17ème siècle dans la travée nord et du 18ème
siècle dans la travée sud (monuments historiques au titre des objets mobiliers,
1914),
-
le
tombeau de l’archiprêtre Jean Duclair mort en 1732,
-
le
tombeau de l’archiprêtre Claude Rage mort en 1717,
-
un
autel avec tabernacle du 18ème siècle (monument historique au titre
des objets mobiliers, 1975),
-
une
peinture murale de la Cène de 1610 (monument historique au titre des objets
mobiliers, 1914),
-
la
pierre tombale d’Angélique de Boffin (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1914),
-
un
tableau de 1899 représentant Saint Antoine.
Ferme
de la Rochette :
c’était au 12ème siècle une possession des évêques de Vienne. La
demeure aurait abrité primitivement le couvent des bénédictines.
Abbaye
royale Saint André des bénédictines :
elle fut fondée à Velanne au 12ème siècle
par un membre de la famille de Clermont avant d’être transportée à Saint Geoire. Jusqu’aux guerres de religion, cette abbaye fut
florissante puis elle déclina et fut jointe à l’abbaye Notre Dame des Colonnes
de Vienne. Le bâtiment qui l’abrita, aujourd’hui hôtel de ville, parait être
d’époque Louis XIII.
Chapelle
castrale de Longpra : elle conserve divers objets d’art :
-
une
cloche de 1634,
-
un
calice en argent forgé et ciselé du 16ème siècle (actuellement en
dépôt au trésor de la cathédrale de Grenoble),
-
deux
tableaux représentant le départ et le retour de l’enfant prodigue du 18ème
siècle,
-
un
tableau de la Vierge et l’Enfant tenant une fleur de lys du 18ème
siècle,
(monuments
historiques au titre des objets mobiliers, 1975).
Château
de Cabarot :
ancien monastère d’ursulines construit vers 1560.
Croix
de chemin de Longpra : elle comporte, scellé sur un
socle, une clé de voûte du 16ème siècle avec monogramme IHS.
Croix
de 1761 sur la place de l’église.
Devant
le portail de façade ouest de l’église, croix du 18ème siècle.
Au
château de Longpra, en remploi dans le mur du lavoir,
fragments de chapiteaux du 12ème siècle.
Dans
le mur des dépendances de la cure, panneau gothique du 15ème siècle.
SAINT SULPICE DES RIVOIRES
Maladrerie : son histoire n’est pas connue.
Il n’en subsiste que le lieudit « la Maladière ».
Chapelle
mentionnée en 1680.
Eglise
Saint Sulpice de 1860.
VELANNE
Commanderie : au 12ème siècle,
une commanderie de templiers est signalée, dite « Templerie
Saint André ».
Abbaye
bénédictine :
elle fut fondée au 12ème siècle par un membre de la famille de
Clermont avant d’être transférée peu après à Saint Geoire.
Eglise
paroissiale Saint Etienne de Villana : elle est citée au 16ème
siècle. L’église actuelle date de 1862 avec un clocher de 1877.
VOISSANT
Prieuré : ancien prieuré bénédictin cité
en 1161 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.
Eglise
Notre Dame :
elle est citée dès 1120 et conserve un bénitier roman de 1162 avec des
sculptures représentant des fleurs de lys, une croix et un personnage. Le
porche remonte à la fin du 12ème siècle ainsi qu’un chapiteau
d’angle.
L’édifice
semble voir été profondément modifié au 15ème siècle (création de
chapelles gothiques) puis en 1874 et enfin en 1968. Elle conserve un bénitier
roman.
Vers
le château, à l’angle de deux chemins, croix en pierre de 1688.
Bibliographie
pour le canton :
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870
-
Abbé
A. CHAPELLE : notice historique sur Merlas près
de Saint Geoire, Petite Revue Dauphinoise, 2ème
année, 1887-1888, pages 95, 99, 101, 124
et ss, 136 et 137, et 4ème année
1889-1890, page 33
-
E.
LE BLANT : nouveau recueil des inscriptions de la Gaule antérieures au 8ème
siècle, 1892, n° 126, pages 145 et 146, n° 1148, page 148
-
U.
CHEVALIER : Regeste dauphinois, 1913, n° 277,
page 49, n° 364, page 64, n° 390, page 66
-
Chanoine
J. B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 294 et 346, 347
-
Abbé
MILLION : le lac de Paladru, 1930
-
Abbé
MILLION : Paladru, Montferrat, 1939
-
M.
BOUFFE : l’inscription antique chrétienne sans date de Saint Sixte,
Evocations, août 1953, pages 1130 et 1131
-
R.
GIRARD : les inscriptions chrétiennes de Saint Sixte, Evocations novembre
décembre 1964, pages 50 et ss
-
E.
RABUT : l’église de Saint Geoire en Valdaine, congrès archéologique de France, 1972
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
Archéologie
chez vous n° 8, 1990
-
G.
BARRUOL : Dauphiné roman, 1992
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995
-
N.
GIROUD : Saint Geoire en Valdaine,
son histoire, sd
-
P.
HAMON : églises de l’Isère, sd
CANTON DE LA TOUR DU
PIN
CESSIEU
Chapelle
Saint Joseph :
elle aurait été édifiée à l’époque des croisades à la suite d’un vœu.
Maladrerie : elle est citée au 14ème
siècle avec jardins, vignes, chapelle et cimetière. Il en subsiste le lieudit
« la Maladière ».
Couvent
de la Madeleine :
couvent d’Augustins dont la chapelle était dédiée à Sainte Madeleine.
Presbytère
de 1741.
Chapelle
Notre Dame de la Salette : elle a été édifiée en 1864 sur
l’emplacement de l’ancien château du Châtelard.
Eglise
Saint Martin :
elle a été édifiée en 1869 par Berruyer. Elle conserve une cloche du 15ème
siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1911).
LA CHAPELLE DE LA TOUR
Chapelle
Saint Martin :
elle est citée en 1335. Le lieudit « Saint Martin » rappelle son
souvenir.
Eglise
de la Sainte Vierge :
de 1878, composite avec une tour clocher
au sommet de laquelle se trouve à chaque face de la terrasse un table
d’orientation. Elle possède une cloche de 1758.
DOLOMIEU
Dès
la fin du 6ème siècle une église sous le vocable de Saint Pierre et
un monastère de femmes sont connus.
Prieuré
bénédictin : il
dépendait de l’abbaye de Saint Pierre de Lyon. Il devint ensuite un prieuré de
femmes. En 1656, le prieuré dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Lyon.
Ancienne
église de Curtinau : elle est citée en 1172 comme dépendance de
l’abbaye de Saint Chef.
Chapelle
du hameau de la Chapite.
Eglise
Saint Pierre et Saint Paul ou Saint Didier de 1863.
FAVERGES DE LA TOUR
Prieuré : il dépendait de l’abbaye de
Saint Ruf.
Maladrerie : elle est mentionnée en 1372.
Il n’en subsiste que le lieudit « Balatière ».
Croix
de fer forgé des Trois Ternans du 18ème
siècle avec fleur de lys.
Eglise
Saint Barthélemy :
l’église primitive dépendait de l’église de Vienne. Elle a été reconstruite au
19ème siècle et conserve une cloche de 1777.
MONTGNIEU
Eglise
Saint Pierre :
elle a été construite en 1884 en remplacement d’un édifice plus ancien cité au
14ème siècle qui dépendait de
la cathédrale Saint Maurice de Vienne.
Eglise
Saint Christophe de Montagnieu le Bas : édifice du 19ème
siècle.
MONTCARRA
Une
chapelle dite Saint Etienne des Fontaines est citée en 894.
Eglise
Saint Etienne :
édifiée au 19ème siècle.
ROCHETOIRIN
Commanderie
du Temple Violllet : elle est mentionnée u 12ème siècle.
Eglise
Notre Dame de Roche :
elle dépendait en 1172 de l’abbaye de Saint Chef.
Eglise
Saint Clair de Thoirin : elle est mentionnée en 1172
comme dépendance de Saint Chef.
Eglise
du 19ème siècle.
SAINTE BLANDINE
Prieuré : il relevait de l’abbaye de
Saint Chef. Il en subsiste le lieudit « le Couvent ».
Ancienne
église démolie en 1846.
Eglise
Sainte Blandine :
élevée en 1851. Elle conserve une cloche de 1563.
Croix
du cimetière de la fin du 18ème siècle.
SAINT CLAIR DE LA TOUR
Chapelle
castrale de l’ancien château féodal.
La
croix d’Evieu est connue dès l’époque médiévale. La
croix actuelle est moderne.
Eglise
Saint Clair :
construite en 1850 sur l’emplacement de l’ancienne chapelle castrale.
Statue
de la Vierge du 19ème siècle sur la colline.
SAINT DIDIER DE LA TOUR
Eglise
Saint Didier du 19ème siècle.
Croix
en pierre.
SAINT JEAN DE SOUDAIN
La
Fontaine de Saint Vivant, du nom du 3ème archevêque de Reims en 389,
est connue depuis le 9ème siècle. Elle guérissait de la fièvre
jaune. Elle coule toujours au bas du presbytère désaffecté.
Eglise
Saint Jean : des
travaux de consolidation effectués en 1971 ont révélé des murs et des
fondations du 10ème siècle. Le reste de l’édifice date du 15ème
siècle.
Chapelle
castrale de Cuirieu : elle conserve un autel en bois doré espagnol du
17ème siècle.
SAINT VICTOR DE CESSIEU
Ancienne
paroisse de Mornas.
Ancienne
église de Buffières citée au 13ème siècle.
Chapelle
Saint Roch
Chapelle
Notre Dame de la Salette édifiée en 1864.
Eglise
Saint Victor du 19ème siècle.
TORCHEFELON
Chapelle
Saint Roch :
elle porte une date, 1670, qui n’est certainement pas la date d’origine de la
construction car son allure est pré romane et sa coupole comporte des murs très
épais et deux fenêtres en pierre bien taillées. Un plafond cintré en bois, des
briques rouges et une balustrade de style Louis XIII en sont les seuls
ornements intérieurs. Certains auteurs ont considéré qu’elle remontait au 9ème
siècle.
Ancienne
église Saint Georges :
aujourd’hui ruinée, elle remonte au début du 13ème siècle. La façade
est dissimulée derrière des ifs qui masquent au regard les deux entrées romanes
ajourées au centre par une entrée en ogives du 15ème siècle.
Eglise
Saint Georges de 1843.
LA TOUR DU PIN
Hôpital
Saint Jean de Jérusalem :
créé en 1191 sur l’emplacement actuel du Grand Café. Il comprenait des salles
d’hospitalisation, une chapelle et un cimetière. C’est dans cet hôpital que fut
soigné Georges Perrez en 1541.
Prieuré
qui dépendait au 13ème siècle de l’abbaye de Saint Chef.
Maladrerie : elle est citée du 13ème
siècle à 1667 : « maladeria de Turris Punis ». Sa chapelle était dédiée à Sainte
Marie Madeleine. Elle était située au lieudit « aux Moulins ».
Ancien
couvent des Récollets :
édifié au 17ème siècle, il servit jusqu’à la révolution. C’est
aujourd’hui l’hôtel de ville. Sa chapelle dédiée à Saint Jérôme avait été
fondée en 1620.
Hôpital : fondé en 1781 rue de Chabons en remplacement de l’édifice primitif. Il
comportait une chapelle dédiée à Saint Michel.
Eglise
Notre Dame :
construite de 1876 à 1880 dans le style néo gothique. Elle conserve dans la
chapelle du croisillon gauche un triptyque de Georges Perrez,
élève de Dürer de 1541, 1542. Le panneau central représente la mise au tombeau
et au revers, l’ensevelissement de l’artiste. Une descente de croix fait le
pendant au portement de la croix. Au volet droit, Saint Jérôme et au volet
gauche ecce homo (monument historique au titre des objets mobiliers, 1904).
Elle conserve également une cloche de 1644, une nativité flamande du 16ème
siècle et une collection de peintures sur toile.
Statue
de la Madone de 1858 dominant la ville.
VASSELIN
La
fontaine Saint Eusèbe de Verceil passe pour être située sur l’emplacement d’une
église fondée vers 560 par Saint Theudère.
Eglise
Saint Eusèbe du 19ème siècle.
VIGNIEU
Ancienne
église Saint Babilas connue en 894.
Ancien
prieuré dont l’histoire n’est pas connue.
Eglise
Saint Babil de 1876.
Chapelle
des Ayes construite en 1899 pour commémorer un
évènement extraordinaire survenu en 1793 à l’endroit où elle a été édifiée.
Bibliographie
pour le canton :
-
P.
GENESTE : monographie de Vignieu, 1912
-
M.
RIOLLET : histoire de la Tour du Pin et de onze villages voisins, 1930
-
P.
SAINT OLIVE : petite histoire de Faverges de la Tour, 1936
-
J.
CHETAIL : Dolomieu et le testament de Saint Ennemond,
Evocations, 1947
-
A.
DENIER : la Tour du Pin, terre des Dauphins, 1966
-
L.
CHAVROT : notes historiques sur Torchefelon,
Evocations, 1967
-
J.
CHETAIL : note sur les Récollets et la fondation de leur couvent à la Tour
du Pin, Evocations, 1969
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
CANTON DE LA
VERPILLERE
BONNEFAMILLE
Au
lieudit « Bois de Benoît », tradition d’abbaye qui aurait été
détruite en 938 par les Sarrasins.
Eglise
de Ponnas :
elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.
Eglise
Notre Dame :
édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne église. Elle
conserve une cloche du 15ème siècle (monument historique au titre
des objets mobiliers, 1963).
CHEZENEUVE
Dès
937, mention de l’église de Chiesa Nova.
Eglise
Saint Maurice du 19ème siècle dans le style néo gothique avec abside
polygonale et cloche de 1804.
FOUR
Ancienne
église Saint Nazaire et Saint Celse : elle passe pour avoir été
élevée au 5ème siècle. Elle conservait vraisemblablement des
reliques des deux saints. Elle aurait été dévastée vers 936 par les Sarrasins.
Ancien
prieuré dont l’histoire n’est pas connue au lieudit « les Moines ».
Eglise
Saint Nazaire et Saint Celse : édifiée au 19ème
siècle. Elle conserve une cloche de 1495 (monument historique au titre des
objets mobiliers, 1911).
L’ISLE D’ABEAU
Chapelle
Saint Théobald : elle était située au nord des ruines gallo
romaines du Ga. Une croix en pierre de 1861,
aujourd’hui brisée, en marque l’emplacement. Ce vocable de Saint Théobald – Saint Hubal ou Tubald au 18ème siècle – est une déformation de
Saint Thibaut ou Thubald au 10ème siècle. Theutbald, archevêque de Vienne de 957 à 1001, est
également nommé Theobaldus, Theutbaldus
ou Theudbald dans les chartes du 10ème siècle.
Ce prélat était fort célèbre dans le Viennois. Peu après sa mort quatre
chapelles auraient été fondées en son honneur et son invocation. Celle du Ga serait l’une d’elles. Des fragments de pierres taillées,
provenant de cette chapelle, se voient encore dans les haies aux alentours de
la croix.
Chapelle
Saint Germain :
le raccourci qui monte à l’acropole sur laquelle s’élève la chapelle au lieudit
« Saint Germain » a conservé le nom significatif de « Chemin des
Romains ». C’est au début un modeste sentier herbeux à peine marqué qui se
continue bientôt par un escalier aux marches frustres taillées dans le roc,
d’une largeur moyenne de deux mètres rendu nécessaire par la pente et bordé, à
droite et à gauche, d’un mur bas en maçonnerie sèche, probablement plus récent
que l’escalier lui-même.
La
chapelle, dominant la plaine, est enchâssée dans un mur de pierres sèches, à
proximité de l’important cippe anépigraphe gallo romain. Du temple gallo
romain, il ne devait rester, au 5ème siècle, qu’un enclos jonché de
gravats servant à la fois de parc à bétail et de cimetière. Les habitants du
lieu utilisèrent les substructions pour édifier un édifice dédié à Saint
Germain qui mourut à Ravenne en 488. La caravane qui ramenait son corps à Saint
Germais l’Auxerrois aurait, dit-on, séjourné quelques temps à cet emplacement
pour se reposer de la traversée des Alpes.
Cette
chapelle primitive, sans doute modifiée au 10ème siècle, fut plus
tard détruite par un incendie et à nouveau reconstruite sans doute au début du
11ème siècle car la chapelle est citée en 1032. Il s’agit d’un
édifice pré roman, simplement restauré dans le respect absolu de ses
caractéristiques originelles ou, du moins, reconstruit avec une grande
homogénéité.
Les
constructions antiques et du haut moyen âge ont été arasées mais les bâtisseurs
utilisèrent les matériaux qu’ils trouvaient sur place : blocs de choin gallo romains, dalles carolingiennes..
Reposant
sur une voûte, le clocher porche, carré, massif, percé de quatre petites à son
sommet a l’apparence d’une véritable tour de guet. A l’extrémité opposée, un
campanile lui fait face et domine par une petite abside circulaire éclairée par
une ouverture.
Le
monument, de 18 m de long sur 6 mètres de large, comporte sur son coté droit
deux faibles ouvertures et une porte qui a été ajoutée au 15ème
siècle. La charpente a été refaite ainsi que la couverture en lauzes. A
l’intérieur, prenant appui contre les fondations du mur oriental, une lourde
dalle de pierre recouvre un imposant caveau. Dans celui-ci, à cuve de plomb
encore maçonnée à la romaine, se sont succédé les inhumations jusqu’à la
condamnation de sa porte d’accès par les substructions de la première chapelle.
Celles-ci en effet réutilisèrent celles du temple gallo romain sur trois cotés,
s’en écartant vers l’est de manière à englober le caveau. Les poteries
carolingiennes recueillies dans cette sépulture datent de cette époque
(inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1954).
Chapelle
Sainte Anne :
elle semble avoir été construite à partir d’une tour de l’ancien château
féodal. Elle a été restaurée en 1868.
Eglise : édifiée en 1868 en
remplacement de l’ancienne église Saint Théobald.
ROCHE
Chapelle
Saint Bonnet :
elle parait remonter dans son gros œuvre au 11ème siècle. Elle
conserve une cloche de 1718.
Eglise
Saint André : du
19ème siècle.
Eglise
Saint Martin de Saint Bonnet de Roche.
SAINT ALBAN DE ROCHE
Tradition
de sanctuaire à Saint Alban du 4ème ou du 5ème siècle.
« Ecclésia Beati Albani », martyr de Srata au 12ème siècle.
Prieuré
bénédictin qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef.
Eglise
Saint Alban :
elle a été reconstruite au 16ème siècle sur l’emplacement d’un
édifice antérieur dont elle conserve quelques traces, à l’exclusion du portail
daté de 1553. Le reste de l’édifice a été reconstruit en 1841 comme en témoigne
une cloche de cette époque.
Couvent
Notre Dame de la Croix.
Lieudit
« la Maladière ».
SAINT QUENTIN FALLAVIER
Eglise
Saint Quentin du 19ème siècle.
Lieudit
« les Moines ».
SATOLAS ET BONCE
Une
église aurait été construite vers 820 par Lempteus et
sa femme Agiloïs dans leur « villa Sentolatus ». Cette église aurait été consacrée par Audin co évêque de Lyon. Le même Lempteus aurait fondé l’église d’Oytier.
Eglise
Saint Pierre de Satolas du 19ème siècle
avec une cloche de 1688.
Eglise
de Bonce du 19ème siècle.
VAULX MILIEU
Commanderie
du temple de Vaulx : elle est citée dès le 12ème siècle.
Depuis lors elle n’a guère été modifiée. Il y a tout lieu de croire que c’est
la même qui fut habitée par Garin de Vaulx qui l’apporta comme donation aux chevaliers du
Temple. En ce cas, on pourrait la considérer comme remontant au 11ème
siècle. Les murailles entourant la commanderie sont toutes construites en
pierres sèches sans aucun liant au mortier. Le corps de logis comprend au rez de chaussée une salle de gardes avec une immense
cheminée. Le donjon qui était sans doute le logement du commandeur comprend une
salle basse et deux étages de chambres. Il ne subsiste de l’ancienne chapelle
que les ruines de son abside. Celle-ci peut être datée du 12ème
siècle en raison de la forme de sa voûte en cul de four éclairée par une
fenêtre étroite en arc brisé. En 1310, Vaulx passa
aux hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.
Prieuré
de Vaulx :
il est cité en 1308.
Eglise
Sainte Marie Madeleine :
moderne, elle conserve une cloche de 1705.
LA VERPILLERE
Abbaye
bénédictine du 8ème ou du 9ème siècle qui aurait été
détruite en 938.
Commanderie
citée au moyen âge. En 1725 elle existait toujours comme possession de l’ordre
de Malte.
Hôpital
de Saint Jean de Jérusalem.
Eglise
Saint Denis ou Saint Dionay : construite en 1848 sur
l’emplacement d’un édifice antérieur démoli en 1841. Elle possède une cloche de
1705.
Couvent
Saint Isidore :
édifié au 19ème siècle avec une coupole de style byzantin.
VILLEFONTAINE
Ancien
prieuré Saint Pierre :
il dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne à laquelle il fut réuni.
Eglise
Saint Martin :
d’origine romane, elle a été reconstruite au 16ème siècle. Elle
conserve une cloche de 1718.
Lieudit
« la Maladière ».
Bibliographie
pour le canton :
-
U.
CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 646
-
J.
H. MOLMERET et L. PONTONNIER : un peu d’histoire locale, Four, 1937
-
M.
PEJU : Satolas et Bonce,
Evocations, 1945
-
M.
VARILLE : la commanderie du temple de Vaulx,
Evocations, 1946 et 1953
-
la
chapelle Saint Germain, Evocations, 1959
-
J.
CHETAIL : l’ordre de Malte à la Verpillère en
1725, Evocations 1971
-
A.
CHARVET : aspects historiques du pays de Velin,
Evocations, 1983
-
G.
BARRUOL : Dauphiné roman, 1992
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
P.
HAMON : églises de l’Isère, sd
CANTON DE VIRIEU
BILIEU
Eglise
Saint Albin :
elle remonte à l’époque romane et pourrait avoir conservé des traces de la
construction primitive. En 1172 elle est citée comme dépendance de l’abbaye de
Saint Chef. Elle a été en partie reconstruite en 1810.
Elle
conserve une cloche de 1696 (monument historique au titre des objets mobiliers,
1963), une cloche de 1739 et une croix en fer forgé.
BLANDIN
Chapelle
citée en 1375 : « capella de Blanzino ».
Eglise
Saint Jacques :
édifiée au 19ème siècle sur l’emplacement d’un édifice plus ancien
qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef. Elle conserve une cloche de 1648
(monument historique au titre des objets mobiliers, 1963) et un tableau de la
crucifixion du 17ème siècle (monument historique au titre des objets
mobiliers, 2002).
CHARAVINES
Ancienne
église Saint Pierre :
elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Reconstruite
au 15ème siècle, elle se situait à l’ouest de l’église actuelle.
Eglise
Saint Pierre :
elle a été édifiée au 12ème siècle et conserve une cloche de 1727
provenant de l’église primitive.
CHASSIGNIEU
Eglise
Notre Dame de 1894. Elle conserve une cloche de 1630.
CHELIEU
Léproserie : elle fut fondée en 1170
« face à l’église » par Thierry, bienfaiteur de la chartreuse de la
Sylve Bénite. Elle possédait une chapelle vouée à Sainte Marie Madeleine. Il
n’en subsiste que le lieudit « la Maladière ».
Ancienne
paroisse Saint Etienne d’Envelumpt : elle est citée en 1276. Son
souvenir est peut être rappelé par les lieudits « Grand et Petit Envelin ».
Chapelle
Saint Germain de Cormorouze, détruite en 1562.
Eglise
Saint Martin :
édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une église primitive qui
dépendait de l’archevêché de Vienne. Le clocher parait être de souche ancienne.
Chapelle
de Guizot du 19ème siècle aujourd’hui ruinée.
DOISSIN
Eglise
Saint Martin :
elle conserve un chœur du 15ème siècle dont la voûte en tiercerons
est caractéristique du gothique flamboyant et présente un remarquable décor
héraldique. Une niche gothique avec une coquille de Saint Jacques est remployée
sur la façade. Le clocher parait dater de 1625.
MONTREVEL
Chapelle
Notre Dame d’Artezieux : elle passe pour avoir été
bâtie par les templiers au 12ème siècle. Elle conserve une statue de
la Vierge à l’Enfant en bois polychrome du début du 19ème siècle
(monument historique au titre des objets mobiliers, 1970).
Hôpital
mentionné en 1327.
Eglise
Notre Dame ou Saint Luc :
elle remonte à 1708. Elle a été restaurée en 1829, 1867 et 1891.
Croix
de la passion de 1869.
Le
« Mas de la Madeleine » rappelle vraisemblablement l’emplacement
d’une maladrerie disparue.
OYEU
Prieuré
bénédictin : il
remontait au 11ème siècle et dépendait de l’abbaye de Cluny.
Eglise
Saint Pierre du 19ème siècle.
Croix
de Saint Marc au lieudit du même nom.
Croix
du Moine Mort : elle est située à un carrefour de chemins anciens dont
celui de Saint Jacques de Compostelle, en souvenir d’un fait remontant aux
guerres de religion.
PANISSAGE
Eglise
de la Sainte Vierge du 19ème siècle en remplacement d’une église
primitive qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef.
LE PASSAGE
Ancienne
paroisse Saint Germain de Cormorouze citée au 13ème
siècle. Elle disparut pendant les guerres de religion.
Chapelle
du château du 15ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments
historiques, 1972).
Eglise
Saint Etienne :
elle remonte au 18ème siècle et a été réparée en 1837, 1880 et 1988.
Presbytère
du 18ème siècle.
LE PIN
Eglise
primitive : la
tradition la situe au lieudit « l’Eglisier »
au hameau de Charpenne. D’origine très ancienne, elle
aurait été détruite par les Sarrasins. En 1758, ses fondations auraient été
retrouvées.
Passage
du chemin de Saint Jacques de Compostelle dans son segment compris entre Genève
et le Puy, aujourd’hui GR 65.
Eglise
Sainte Anne d’Ars :
elle est attestée en 1172. Des vestiges étaient encore visibles en 1831.
Chartreuse
de la Sylve Bénite :
en 1116, 32 ans après la fondation de l’ordre cartusien et sous le généralat de
Dom Guigues, cinquième prieur de la Grande Chartreuse
une colonie de six moines sous la conduite de Dom Othger
son prieur s’établit sur le coteau du Pin, à l’entrée d’une petite gorge boisée
et fonda la très pauvre maison de la Sylve Bénite.
En
1167, l’empereur romain germanique Frédéric 1er Barberousse rebâtit
la maison des religieux et lui donna le nom de « Maison de la Bienheureuse
Marie de la Sylve Bénite ». Thierry, fils naturel de l’empereur, fut l’un
des grands bienfaiteurs de la maison, ce qui lui a valu le nom de
« fondateur ».
En
1562, les troupes du baron des Adrets brûlèrent une partie des bâtiments qui
furent reconstruits peu après. La révolution détruisit le cloître, l’église et
les bâtiments monastiques et ne conserva que quelques constructions, dont la
maison du prieur qui présente encore d’assez belles voûtes. De même, quelques
travées du grand cloître subsistent encore dans les constructions actuelles.
La
grange dîmière de la Courrerie
a été construite vers 1665 (inventaire supplémentaire des monuments
historiques, 1987.
Eglise
Saint Christophe :
construite en 1758. Elle conserve une cloche de 1769 quatre peintures du 18ème
siècle provenant de la Sylve Bénite : une piéta, l’Assomption de la Vierge,
la présentation de l’Enfant et la libération de Saint Pierre.
SAINT ONDRAS
Eglise
Saint Honoré :
moderne. Elle possèderait une cloche du 15ème siècle.
Chapelle
du cimetière.
Chapelle
de Catinière.
VALENCOGNE
Paroisse
citée en 655 dans une charte de l’archevêque de Lyon, Annemeundus
(Saint Ennemond) rappelant l’offrande de cette
paroisse faite auparavant au monastère Saint Pierre de Lyon par deux nobles, Radumphe et Constantin.
Au
lieudit « la Sarrazinière », la tradition
locale place une abbaye qui aurait été détruite par les Sarrasins.
Passage
du chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon de Genève au Puy,
aujourd’hui GR 65.
Eglise
Saint Jean Baptiste :
édifiée au 16ème siècle en remplacement de l’église primitive. Elle
a été modifiée sinon reconstruite au 19ème siècle.
Statue
Notre Dame des Vignes du 19ème siècle, en fonte dorée.
VIRIEU
Eglise
Saint Pierre et Saint Paul :
d’origine romane, elle a été modifiée au 15ème siècle. Elle
conserve :
-
la
partie instrumentale d’un orgue de 1855 (monument historique au titre des
objets mobiliers, 1978),
-
un
Christ en croix du 17ème siècle (monument historique au titre des
objets mobiliers, 1995),
-
une
peinture du 18ème siècle,
-
des
statues d’autel du 18ème siècle,
-
une
croix d’autel du 18ème siècle,
-
un
chandelier d’autel du 18ème siècle (inventaire supplémentaire des
objets mobiliers monuments historiques, 1995).
Elle
possède aussi une curieuse inscription : l’an Mil IIIIc
LXXXX / A este refet le clocher / R P(ar) les P(ar)rochies ».
Maladrerie : elle fut fondée en 1170 par
Thierry, fils naturel de l’empereur Frédéric Barberousse. Cette maison, placée
sous le vocable de Sainte Marie Madeleine, richement dotée par son fondateur,
subsista jusqu’à la révolution.
Au
château, chapelle de 1681 vouée au Saint Esprit qui conserve des stalles
d’époque Louis XIII, un autel en noyer du 17ème siècle, un tableau
représentant la Pentecôte, copie de 1710 d’une œuvre du Titien (monument
historique au titre des objets mobiliers, 1982) un Christ en croix du 17ème
siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1995) et un chemin
de croix fait par Stéphanie de Virieu en 1925.
L’ancienne
cuisine castrale renferme une plaque de cheminée aux armoiries des chartreux
provenant de la Sylve Bénite.
Fin
1970, on a dégagé un oratoire du 15ème siècle dans la partie du
bâtiment jouxtant le château.
Bibliographie
pour le canton :
-
E.
PILOT de THOREY : géographie ecclésiastique, man. BMG
-
Anonyme :
notes historiques sur la commune d’Oyeu, man. 1837
-
GAYET :
notes sur Oyeu, 1887
-
Abbé
LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, Montrevel et le Passage,
1891
-
Abbé
LAGIER : Virieu et ses environs, 1892
-
F.
GAUDUEL : notice sur Montrevel, 1908
-
Abbé
MILLION : le lac de Paladru, 1930
-
L.
FRANCHON : terres froides, notations, 1930
-
J.
SAUNIER : notice historique sur Charavines,
Evocations, 1962
-
E.
DONCIEUX : les clés de voûte de l’église de Doissin,
Evocations, 1963
-
A.
DENIER : la Tour du Pin, terre des Dauphins, 1966
-
J.
CHETAIL : aspects historiques du Bas Dauphiné, 1983
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
J.
P. MOYNE : à la découverte du pays d’art et d’histoire des Trois Vals, lac
de Paladru, 1993
-
Les
mystères de la Sylve Bénite, vie et mort d’une chartreuse, 1993
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995
-
M.
M. QUERE : le château de Virieu, sd