Les églises de l’Isère

 

 

ARRONDISSEMENT DE VIENNE

 

     CANTON DE BEAUREPAIRE

 

BEAUREPAIRE

 

Ancienne église Saint Pierre : elle était située dans l’actuel cimetière et était sans douté édifiée sur l’emplacement d’un édifice antique. Une croix en marque aujourd’hui la trace.

 

Couvent des Grands Augustins : fondé au 12ème siècle par les Dauphins. Ce couvent fut sécularisé au 17ème siècle. Il était situé dans la Grand Rue et ses restes ont été convertis en habitations. Le clocher, refait en 1437, subsiste toujours ainsi qu’une clé de voûte armoriée du 15ème siècle et une niche surmontée d’une moulure et d’une croix de 1599. Des restes importants de son église du 15ème sont encore visibles dans la cour d’une maison.

 

Abbaye royale de Bernardines : il en subsiste une belle porte du 17ème siècle et des traces de façade. Cette abbaye, réservée aux filles nobles, fut transférée de Saint Paul d’Izeaux en 1693. C’était un vaste bâtiment de trois étages avec chapelle, dépendances, jardin et parc. Ses bâtiments furent transformés en hangar sous la révolution puis, en 1910 en école pensionnat puis en mairie.

La tradition prétend que c’est en ce lieu qu’aurait été enfermée la reine Ingerbruge, femme de Philippe Auguste, en 1196. Il n’en subsiste aujourd’hui que les cuisines et la chapelle, devenue salle de réunion de la mairie, qui possède un beau portail orné de curieuses armes.

 

Commanderie : elle est citée au 14ème siècle. Il en subsiste le lieudit « le Temple », à l’est de Beaurepaire.

 

Maladrerie : elle est citée au 14ème siècle. Il en subsiste le lieudit « la Maladière ».

 

Eglise Saint Pierre : édifiée au 15ème siècle par les bénédictins. Le portail est à larges ogives. La nef est très large et élevée sans bas cotés ni transept. La partie la plus remarquable est le chœur où quelques ouvertures ont été maçonnées mais trois fenêtres sont restées ouvertes, divisées par des meneaux et surmontées par des couronnements fleuris. La voûte est revêtue de nervures qui reposent sur des colonnettes sans chapiteaux mais d’un très beau caractère. Enfin, l’abside, quoique cachée en partie par des constructions, présente un aspect imposant. Les vantaux au portail mis au jour en 1986 datent de 1743.

L’église conserve un buffet de sacristie de 1639 et elle possède une fresque de 1892 représentant la prédication de Saint Paul.

Elle possède également un calice, un patène, des burettes et un plateau à burettes du 19ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1990).

 

Hôpital : un premier hôpital, d’origine médiévale, fut désaffecté en 1693. Sur son emplacement on édifia alors un nouvel hôpital. C’est aujourd’hui une école.

 

BELLEGARDE POUSSIEU

 

Une église est attestée à Puvilin au début du 10ème siècle.

 

Ancienne église Saint Saturnin de Bellegarde aujourd’hui chapelle Notre Dame de la Salette : sans doute d’origine romane, elle possède un pan de mur sans fenêtre coiffé d’un campanile. C’était au 13ème siècle l’un des quatre églises paroissiale du lieu. Elle a subi de nombreuses transformations, en particulier au 18ème siècle.

Elle conserve un panneau sculpté de la fin du 15ème siècle formant dossier d’un siège (monument historique au titre des objets mobiliers, 1909) et deux statues de saints en bois naguère polychrome de la fin du 17ème siècle.

 

Maladrerie : elle est citée au 14ème siècle.

 

Eglise de la Nativité Notre Dame de Poussieu : reconstruite en 1886 dans le style néo gothique sur l’emplacement de l’ancienne église paroissiale. Elle conserve un tabernacle et un maître autel du 17ème siècle, un calice en argent de 1723 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1990) et une croix incrustée de nacre du 19ème siècle.

 

A Bellegarde, passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

CHALONS

 

Eglise Saint Michel : de plan rectangulaire, elle est composée d’un nef au plafond légèrement incurvé et d’un chœur plus haut que la nef d’environ un mètre. L’édifice, qui semble remonter au 17ème siècle conserve :

 

-       une cloche de 1666 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963),

-       une statue de la Vierge à l’Enfant en bois polychrome du 15ème ou du 16ème siècles (monument historique au titre des objets mobiliers, 1975),

-       un maître autel de la fin du 18ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1975),

-       des fonts baptismaux du 18ème siècle.

 

COUR ET BUIS

 

Maladrerie : elle est citée en 1677 mais son origine est probablement plus ancienne.

 

Chapelle Saint Jean Baptiste de Buis : petit bâtiment à chevet plat du 16ème siècle flanqué d’un clocher coiffé d’un toit à l’impériale. Elle a été restaurée en 1935. Elle conserve une cloche de 1601 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Eglise Saint Martin de Cours : reconstruite en 1892 sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Contiguë à l’église, subsiste la chapelle Sainte Catherine construite par un nommé Pasqualis. Une inscription sur marbre mentionnant l’édification de cette chapelle en 1340 est conservée dans un mur de l’actuelle église (monument historique au titre des objets mobiliers, 1991).

 

 

JARCIEU

 

Eglise Saint Pierre ès Liens : édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne église qui dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne et dont il subsiste le mur sud de la nef.

Elle conserve un buste reliquaire en bois peint et doré du 18ème siècle et deux statues de la Vierge et de Saint Joseph en bois peint et doré du 18ème siècle.

 

MOISSIEU SUR DOLON

 

Ancienne église Notre Dame : elle est citée en 891. Sa localisation est perdue.

 

Hôpital : cité dès 1260. Il subsista jusqu’en 1696, époque de sa réunion à celui de Beaurepaire. Il n’en subsiste plus que le lieudit « l’Hôpital ».

 

Commanderie : selon PILOT de THOREY il y avait, au lieudit « Taravas », une commanderie de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem.

 

Chapelle Saint Marcel le Couronné : elle est citée en 1649.

 

Eglise Saint Didier : construite entre 1894 et 1896 dans le style néo gothique en remplacement d’une ancienne chapelle sous le même vocable qui était située dans le cimetière et qui fut démolie en 1894.

Elle conserve une cloche de 1546 et une Vierge en bois doré de 1850.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

MONSTEROUX MILIEU

 

Eglise Saint Laurent : la plus ancienne mention connue date de 995 dans une donation à l’abbaye de Saint Pierre de Vienne. La construction semble remonter à une époque transitoire entre le style carolingien et le style roman. Les colonnes encadrant la porte d’entrée sont notamment caractéristiques de l’architecture carolingienne. Elles sont reproduites à l’intérieur au seuil de l’abside voûtée dont l’aspect extérieur n’a pas été modifié.

L’intérieur de l’église ne comporte pas d’ouvertures mais seulement quelques meurtrières ainsi qu’une petite porte latérale gauche dite « Porte des Morts ». L’abside conserve des fresques du 13ème siècle et le chœur est orné de fresques du 14ème siècle, en mauvais état de conservation. On reconnaît néanmoins les portraits de plusieurs saints et, en particulier, celui de Saint Laurent sur son gril, une tête de roi et une main tenant une croix (monument historique, 1976, et monument historique au titre des objets mobiliers, 1976).

 

Chapelle disparue fondée en 1333 par Guigues de Beauvoir.

 

Eglise Saint Marcel de Milieu.

 

MONTSEVEROUX

 

Eglise Saint Martin : vieille église aux formes si archaïques que les lignes du chevet évoquent un peu les volumes carolingiens de Germigny les Près. Elle est citée dès 970. L’abside et le transept sont inscrits monuments historiques (1979).

Elle conserve une inscription votive de Jean de Bourgoin de 1326 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1952), des fresques du 16ème au 18ème siècles et un reliquaire du 17ème siècle.

 

Prieuré Saint Nicolas de Lers : prieuré bénédictin dont la plus ancienne mention connue remonte à 1328. Le prieuré fut ensuite réuni au chapitre Saint Maurice de Vienne. Les bâtiments de ce prieuré subsistent en partie contre l’église, notamment une porte cochère ornée de battants de bois.

 

Maison des Templiers : face à l’église, ancienne demeure dite des Templiers, dépendance présumée de la commanderie de Vienne. La maison conserve un aspect moyenâgeux à l’exception d’une monumentale porte de style Louis XIII.

 

Ancienne église Saint Sulpice : ancienne chapelle d’origine médiévale devenue ensuite église paroissiale de Bozancieux. Elle est aujourd’hui détruite.

 

Hôpital des Antonins : édifié au 17ème siècle. Il conserve des arcades, restes d’un cloître, et d’une porte d’entrée du bâtiment principal.

 

Croix de Saint Blanchin au bourg.

 

PACT

 

Une église dédiée à la Vierge est citée en 927.

 

Eglise Saint Georges : dès 1090, l’église est mentionnée dans un acte par lequel Guy de Bourgogne fait céder la moitié de l’église au chapitre Saint Maurice de Vienne. Dans cette église de la fin du 11ème siècle, subsistent des pierres remployées dans le bras nord du transept et une baie romane au dessus de l’autel. Très endommagée par les guerres de religion, l’édifice est largement reconstruit et agrandi au 17ème siècle. De cette époque subsiste le porche décoré intérieurement d’un masque humain. Le reste de l’église a été constamment remanié aux 18ème et 19ème siècles. La nef et le clocher ont été refaits en 1788, le chœur et la sacristie en 1841 et le clocher en 1843.

Elle conserve une garniture d’autel (croix et chandeliers) du 18ème siècle, une statue en bois doré de Saint François Régis du 18ème siècle, un confessionnal en bois du 18ème siècle et une crèche en cire du 19ème siècle.

 

PISIEU

 

Une paroisse est citée en 969 parmi les dépendances de Notre Dame de l’Herms.

 

Eglise Saint Maurice et Saint Blaise : elle remonte au 16ème siècle et elle conserve une peinture sur toile de Saint Charles Borromée du 19ème siècle et un ostensoir ci métal doré de même époque. Elle possède également une cloche de 1459 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Croix dite de Madagascar de 1890.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

POMMIER DE BEAUREPAIRE

 

Chapelle Notre Dame de Tournin : vers le cimetière, chapelle du 16ème siècle (mentionnée originellement dès 1056)  avec une porte en plein cintre flanquée de colonnettes sans chapiteaux.

Elle conserve une Vierge à l’Enfant du 18ème siècle.

 

Ancienne église Saint Genis : il en subsiste un chapiteau très mutilé au presbytère.

 

Ancienne église Saint Barthélemy : construite vers 1490. Elle a été démolie en 1841

 

Eglise Saint Romain et Saint Antoine : édifiée en 1843 dans le style néo roman. Elle conserve une statue en bois de Saint Antoine du 18ème siècle et un confessionnal de même époque.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

PRIMARETTE

 

Ermitage mentionné en 1633.

 

Eglise Saint Pierre et Saint Paul : édifice néo gothique de 1839 avec un maître autel de 1860.

 

Croix des Caves du 19ème siècle.

 

REVEL TOURDAN

 

Au site archéologique de Tourdan, on a mis au jour trois inscriptions paléochrétiennes du 6ème siècle (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1975).

Un cimetière existait donc là au 6ème siècle près de l’église primitive dédiée à Saint Martin qui serait passé en ce lieu en 386 en se rendant de Vienne à Milan. Le lieudit porte encore le nom de « Champ Martin ».

 

Eglise Notre Dame de Tourdan : elle existait dès l’an 900. Elle fut remaniée au 16ème siècle par le prieur Jean d’Ancezune. Elle conserve, dans la chapelle dite de la Vierge, des peintures murales du 16ème siècle, un vitrail de même époque, un maître autel et quatre statues en bois polychrome et doré du 18ème siècle (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1965), des peintures sur toile du 18ème siècle, une cloche de 1738, un Christ en croix de 1770, un confessionnal de 1776 et un vitrail des 16ème et 19ème siècles (Inventaire Général).

 

Prieuré de Tourdan : il est accolé à l’église primitive et fut établi en l’an mille comme dépendance de Saint Pierre de Vienne. Les bâtiments ont été restaurés au cours des siècles, en particulier à l’époque gothique. Trois grandes salles conservent une cheminée de pierre et des plafonds à la française. Le portail, aujourd’hui entrée du jardin de la cure, date du 17ème siècle.

 

Eglise Saint Jean Baptiste de Revel : d’origine romane, elle a été fortement remaniée. Elle possède un Christ en croix du 18ème siècle et une toile représentant le baptême du Christ de même époque. Elle conserve également un maître autel de 1770 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1991).

 

Hôpital : au lieudit l’ « Hôpital », emplacement d’un hôpital cité en 1474 qui possédait une chapelle dédiée à Notre Dame.

 

Couvent de Revel : fondé le 6 octobre 1629 sous le vocable de Notre Dame des Grâces par Jean Buffevent de Murinais, vicaire général des états du Dauphiné. Il ne subsista pas longtemps.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

SAINT BARTHELEMY DE BEAUREPAIRE

 

Une église paléochrétienne est supposée.

 

Ancienne église Saint Genis : aujourd’hui disparue. En 1910, un chapiteau mutilé provenant de cet édifice était conservé en remploi dans une ferme dite de l’Hôpital au « Mas des Freux ».

 

Eglise Saint Genis : construite de 1841 à 1845.

 

Croix du cimetière en fonte et fer forgé du 18ème siècle.

 

SAINT JULIEN DE L’HERMS

 

Prieuré Notre Dame et Saint Julien de Lepis : une première mention en serait faite dans un diplôme de Conrad du 1er janvier 969. Il est ensuite cité en 1095 comme dépendance de l’abbaye Saint Pierre de Vienne. En 1328, il dépendait de Saint Maurice de Vienne. Il fut supprimé à la révolution. Il en subsiste des colonnes à l’entrée du cimetière et quelques vestiges incorporés dans une maison voisine.

 

Eglise Saint Julien : elle a été reconstruite en 1887 dans le style néo roman. Elle conserve l’une des plus anciennes cloches du département qui remonterait au 14ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963). Jusqu’au début du 19ème siècle, l’église conservait une seconde cloche de même époque.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       N. CHORIER : histoire du Dauphiné, 1661

-       A. MACE : guide itinéraire, 1860

-       J. MINJOLLAT : essai historique sur Beaurepaire, 1867

-       L. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870  

-       Abbé TURC : notes historiques, 1910-1914

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 368, 373, 374, 407, 893

-       A. LAMOTHE : Beaurepaire à travers les âges, 1935

-       C. VILLOZ : la chapelle de Buis, 1935

-       M. PIOTROWSKI : histoire de Montseveroux, 1969-1970

-       P. MALLET : gens de Beaurepaire et la Valloire, 1974

-       P. MALET : Beaurepaire et sa région, 1980

-       Patrimoine du canton de Beaurepaire, catalogue de l’exposition, 1986

-       VINCENDON : notice historique et géographique sur Primarette, 1987, manuscrit BMG R 7718

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       SRA : bilan scientifique 2002, pages 99 et 100 et 2003, page 104

-       E. PILOT de THOREY : géographie ecclésiastique, manuscrit sd

 

 

CANTON DE LA COTE SAINT ANDRE

 

ARZAY

 

Eglise Saint Laurent : une première église est mentionnée dès 1172. C’était alors une dépendance de l’abbaye de Saint Chef. L’église actuelle a été reconstruite en 1880 dans le style néo roman. Elle conserve un retable du 15ème siècle qui provient du couvent des Augustins de Morestel.

 

Au Château Avril, chapelle de 1880.

 

BALBINS

 

Chapelle Saint Michel du cimetière du 16ème siècle.

 

Eglise du 19ème siècle construite avec les matériaux de l’ancienne église d’Ornacieux.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

BOSSIEU

 

Eglise Saint Thiers : édifiée au 19ème siècle en remplacement d’un édifice plus ancien dédié à Saint Pierre qui dépendait de l’abbaye de Bonnevaux.

 

CHAMPIER

 

Eglise Saint Nicet ou Saint Nizier : édifiée en 1641. Elle fut abandonnée à la révolution.

 

Chapelle Saint Marcellin de Flevin : une tradition locale veut qu’elle ait été édifiée sur un « sanctuaire dédié à une divinité des fontaines ». Son origine n’est pas connue. Elle a été restaurée dans son état actuel vers 1733.

 

Eglise provisoire de 1804 : c’est aujourd’hui une maison d’habitation.

 

Chapelle Notre Dame : édifiée en 1877 sur la colline du calvaire à l’emplacement de l’ancienne église Notre Dame mentionnée en 1172.

 

Eglise Notre Dame ou Saint Nizier : édifiée en 1852 par Berruyer. Elle conserve une cloche de 1718.

 

Chapelle du Cordier du 19ème siècle.

 

COMMELLE

 

Prieuré : prieuré d’Augustins qui dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Ancienne église Saint Romain : élevée sans doute au 18ème siècle sur l’emplacement de l’église paroissiale et prieurale Saint Romain. Elle fut démolie lors de la construction de l’église actuelle.

 

Eglise Saint Romain : édifiée en 1882.

 

Lieudit « la Chapelle ».

Lieudit « la Grande Croix ».

 

LA COTE SAINT ANDRE

 

Une inscription paléochrétienne du 5ème siècle découverte au 19ème siècle laisse présumer un édifice cultuel paléochrétien.

 

Ancienne église Saint André : le cartulaire de Saint André le Bas indique qu’un sanctuaire, dédié à saint André, existait déjà au début du 11ème siècle. L’édifice conserve une structure romane comme l’attestent les arcs de l’ancien chœur compris entre quatre piliers sur lesquels repose le clocher. De la même époque datent la coupole octogonale, la nef dans la partie qui tient lieu de vestibule et la première travée à droite ainsi que le clocher bâti en briques à deux étages, sensiblement en retrait l’un sur l’autre et percé sur ses grands cotés de deux baies à l’étage inférieur et de trois baies à l’étage supérieur. Les fonts baptismaux datent du 15ème siècle, époque de remaniements et d’agrandissements de l’église. Il subsiste de cette époque deux chapelles gothiques dont l’une, dite de Notre Dame de Pitié de 1518, avec un arc fleuri ainsi que la nef latérale avec de grandes croisées ogivales. L’intérieur conserve un magnifique Christ de jubé du 17ème siècle, de grandeur naturelle, qui échappa à la révolution grâce à un habitant qui le mit en sécurité (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1982).

 

Prieuré : ancien prieuré d’augustins qui dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Maladrerie : elle est citée au moyen âge. Il en subsiste le lieudit « la Magdeleine ».

 

Ancien couvent des Cordeliers et des Récollets : fondé par les frères minimes ou cordeliers conventuels le 22 février 1520. Le monastère fut élevé aux frais de François 1er qui voulut que son fils Henri II, prince du Dauphiné, portât le titre de fondateur. Il fut dévasté en 1548. En 1612, à la demande populaire, des récollets vinrent s’installer dans le couvent restauré et en firent une maison de retraite qui subsista jusqu’à la révolution.

 

Couvent des Ursulines : fondé en 1623 et confirmé par lettre patentes royales en 1626. Il était situé à l’emplacement de l’actuelle rue Saint Ursule.

 

Couvent des Bernardines : l’abbaye de Laval Bressieux fut transférée au début du 17ème siècle par l’abbesse Françoise de Bocsoel, petite fille de Bayard, à la Côte Saint André qui offrait un lieu de refuge plus sur. Elle construisit dans l’actuelle rue laval une maison qui subsista jusqu’en 1795. Le logement de l’abbesse subsiste toujours dans l’hôtel dit d’Agoult, aujourd’hui hôpital.

 

Séminaire : initialement installé dans l’ancien couvent des cordeliers, il fut transféré à la fin du 19ème siècle dans les bâtiments actuels du collège.

 

Eglise Saint Camille : édifiée au milieu du 19ème siècle. Elle conserve un calice en argent ciselé du milieu du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1975).

 

Chapelle Notre Dame de Sciez : édifiée au 19ème siècle sur une éminence comme lieu de pèlerinage.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

FARAMANS

 

Eglise saint Clair : édifiée en 1830

 

Croix en fer forgé du 19ème siècle place de l’église.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

GILLONAY

 

Eglise Saint Maurice : c’est le seul vestige du prieuré. Le clocher parait remonter à l’époque romane. Une porte latérale conserve une inscription gothique et un blason. Le reste de l’édifice a été reconstruit en 1842. L’église conserverait une cloche de 1578.

 

Chapelle Notre Dame du Mont : au dessus de la colline surplombant l’église, chapelle remontant au 12ème siècle remaniée au 19ème siècle. Elle aurait été fondée, suivant al tradition, par un seigneur de Bressieux à la suite des dangers qu’il avait courus en terre sainte. Elle conserve certaines sculptures de son premier état et une voûte romano gothique.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, aujourd’hui GR 65 (tronçon de Genève au Puy). A Gillonay, le chemin se dédoublait pour joindre Arles par Saint Antoine.

 

LE MOTTIER

 

Eglise Saint Blaise : l’église prieurale et paroissiale du Mottier remontait au 11ème siècle. Les remarquables chapiteaux romans qu’elle contenait sont aujourd’hui conservés au Musée Dauphinois. On doit à A. MACE une description de ces chapiteaux à l’époque où ils étaient encore en place dans l’église : « ces chapiteaux sont tous plus ou moins cubiques et les deux du fond affectent surtout cette forme. Je serais bien tenté de croire que ceux-ci appartiennent à une construction plus ancienne et ce qui me le ferait croire ce sont les dessins en losanges entrecroisés des six autres colonnes, représentant des fleurs, des serpents enlacés, des figures, des personnages entiers, des sujets historiés infiniment variés et sculptés par des artistes beaucoup plus habiles, plus imaginatifs… L’ensemble de ce chœur présente, dans tous les cas, le caractère le plus nettement accusé de l’architecture du 11ème siècle ».

Les quatre chapiteaux conservés au Musée Dauphinois représentent Daniel entre les lions, des serpents enlaçant des personnages, trois équidés dont deux munis de collier et la pesée des âmes.

L’abside actuelle parait également dater de l’état premier de l’édifice.

 

Prieuré Saint Nicolas : il a disparu mais il subsiste toujours un hameau nommé « le prieuré ».

 

Eglise moderne.

 

NANTOIN

 

Eglise Saint Martin du 19ème siècle en remplacement d’une plus ancienne.

 

ORNACIEUX

 

Commanderie de Saint Jean de Jérusalem : elle fut réunie ultérieurement à celle de Valencin. Une maison subsiste toujours sous le nom de « Maison des Templiers » avec les restes d’une chapelle voûtée.

 

Prieuré Saint Didier : prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef. Il existait encore en 1474.

 

Maladrerie Sainte Madeleine : fondée en en 1450 par le seigneur du lieu, Gabriel de Roussillon. Le lieudit « Mas de Malatra » en rappelle l’emplacement.

 

Eglise Saint Didier : de 1844.

 

Croix de mission devant l’église.

 

Croix dite de Saint Béatrix érigée ne 1903 pour le sixième centenaire anniversaire de la naissance de Béatrix d’Ornacieux.

 

Lieudit « la Chapelle ».

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

PAJAY

 

Eglise Sainte Catherine : édifiée en 1860 en remplacement d’une chapelle. Elle conserve une cloche de 1769.

 

Chapelle Notre Dame de la Salette ou Notre Dame d’Espérance : érigée en 1870.

 

Statue de la Vierge de 1877.

 

Lieudit « les Abbayes » sur la limite communale avec Penol.

 

PENOL

 

Eglise et prieuré Saint Théobald et Saint Loup : de l’ancien prieuré de Penol, qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef, subsiste seule l’église des 11ème et 12ème siècles. Celle-ci a été construite sur l’emplacement d’une villa gallo romaine dont une partie des pierres de taille ont été remployées dans le chevet et le chœur. Le portail, fortement en saillie, est remarquable : il se compose de deux colonnes cylindriques avec chapiteaux à feuilles d’acanthe et volutes, accompagnées de masques grimaçants supportant une arcade à plein cintre.

A l’intérieur, une belle abside laisse voir ses assises en molasse et cailloux roulés ; sa voûte en cul de four repose sur des arcades en plein cintre, de largeur inégale, séparées par des colonnes. Trois baies éclairent le chœur : leurs colonnes cylindriques, moins importantes que celles du portail, présentent les mêmes caractéristiques et des chapiteaux avec fleurs et figures. Le chœur roman conserve des peintures murales du 17ème siècle. L’abside est classée monument historique (1980). Le portail, la nef et les parties basses du clocher sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

 

Lieudit « la Maladière », emplacement probable de maladrerie.

 

SAINT HILAIRE DE LA COTE

 

Eglise Saint Hilaire : elle a été édifiée au 19ème siècle sur des bases anciennes.

Elle possède une cloche de 1667 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

SARDIEU

 

Prieuré bénédictin : il est cité en 1282 comme dépendance de l’abbaye de Laval Bressieux. Il n’en subsiste plus que le lieudit « Domaine de Laval ».

 

Une commanderie templière est évoquée.

 

Maladrerie citée au 16ème siècle.

 

Eglise Sainte Marie Madeleine : édifiée en 1866.

 

SEMONS

 

Ancienne église Saint Didier : elle est citée dès 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle était située près du cimetière.

 

Prieuré Notre Dame de Symone : cité au 14ème siècle. Il relevait de l’ordre de la Rédemption des Captifs dit aussi Notre Dame de Merci.

 

Eglise Saint Julien ou Saint Didier : construite en cailloux roulés à la fin du 19ème siècle en remplacement de l’ancienne église.

Elle conserve une cloche de 1660 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       N. CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1622

-       V. BERTHIN : essai historique sur la Cote Saint André, 1839

-       Abbé CLERC JACQUIER : recherches historiques sur la Cote Saint André, 1853

-       A. MACE : guide itinéraire, T 3,1860

-       L. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       GIROUD : notes sur Sardieu, 1887

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 1008

-       P. BALLAGUY : petite histoire de Gillonay, 1928

-       G. LETONNELIER : les chapiteaux romans du Mottier au Musée Dauphinois, BSDEA n° 21, 1929

-       F. BADIN : Nantoin et Villarnoud, 1936  

-       J. IMBERT : histoire de la Cote Saint André, 1944

-       P. BISCH : rétrospective sur la plaine de Bièvre, 1961

-       Trésors du Musée Dauphinois, 1968

-       GRAFF : histoire de Champier, 1969

-       P. CAVARD : les origines du prieuré de la Cote Saint André, Evocations, 1969  

-       A. LUYAT : l’église de Penol, 1977

-       R. MOYROUD : Notre Dame du Mont à Gillonay et sa légende, Evocations, 1979

-       G. LAURENCIN : histoire de Champier et de sa région, 1980

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998  

-       F. BADIN : le Mottier de Bocsozel, notes manuscrites sd, BMG R 7912

-       F. BADIN : documents sur Ornacieux, manuscrit sd, BMG R 7917

-       P. HAMON : églises de l’Isère, sd

 

 

CANTON D’HEYRIEUX

 

CHARANTONNAY

 

Eglise Saint Blaise ou Saint Roch : édifiée en 1874 dans le style néo roman sur l’emplacement d’une plus ancienne dont la porte gothique a été conservée. L’église possède une cloche du 17ème siècle.

 

Ancienne dépendance de l’abbaye de Bonnevaux, aujourd’hui grange, avec des baies géminées et une porte gothique.

 

DIEMOZ

 

Chapelle Notre Dame de Lestras : sobre édifice de style romano gothique construit sur un édifice carolingien lui-même édifié sur l’emplacement d’une construction gallo romaine. On voit encore aux clés de voûte les armes de la famille d’Oncieu qui possédait la seigneurie de Diémoz.

Une dizaine de sépultures du 12ème siècle ont été fouillées en 1989

 

Eglise Saint Roch : construite en 1533 par Louise d’Arces veuve de noble Robin d’Oncieu. C’est une très belle construction (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1980) qui a conservé plusieurs œuvres d’art :

 

-       une cloche en bronze de 1534 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1980),

-       un bénitier en marbre du 16ème siècle orné sur l’un des cotés des armoiries de Louise d’Arces,

-       un groupe sculpté sur pierre de la Sainte Trinité de 1521,

-       une piscine ou lavracum en pierre du 16ème siècle,

-       une Vierge de Pitié du 16ème siècle,

monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1947.

 

Croix de Saint Pierre de Lepieu : croix du 19ème siècle  érigée sur un bloc erratique à l’emplacement de l’ancienne église Saint Pierre.

 

GRENAY

 

Ancienne église Sain Pierre : citée en 1153 comme possession de l’abbaye d’Ainay.

 

Eglise Saint Pierre : du 19ème siècle, avec une cloche du 18ème siècle et un chemin de croix offert par l’impératrice Eugénie.

 

HEYRIEUX

 

Prieuré Notre Dame : fondé par des bénédictins dépendant du monastère d’Ambournay en Bugey.

Il fut détruit par un incendie et il n’en subsiste que le lieudit « le Cloître ».

 

Maladrerie : citée dans un terrier de Saint la Balme d’ Heyrieux.

 

Chapelle Saint Jacques.

 

Chapelle Notre Dame de la Salette de 1868.

 

Eglise Notre Dame moderne avec cloche de 1789.

 

OYTIER SAINT OBLAS

 

Haut moyen âge : en 830, Lemptéus et sa femme Agilois fondent, auprès de leur villa, une église dédiée à Saint Pierre et Saint Paul. Une nécropole a été retrouvée sur le site ; elle était de très grandes dimensions. Aujourd’hui, une simple croix marque l’emplacement du sanctuaire.

 

Eglise Saint Symphorien : mentionnée au 10ème siècle.

 

Prieuré : de l’ordre de Saint Benoît, il est cité en 1169 comme dépendance de l’abbaye Saint Pierre de Vienne à laquelle il fut uni au début du 14ème siècle.

 

Chapelle Saint Jean Baptiste : elle aurait été élevée par suite d’un vœu par un seigneur du Péage revenant de Terre Sainte. Elle appartint ensuite aux chevaliers de Saint de Jérusalem puis de Malte. Dans son aspect actuel c’est un édifice des 13ème, 14ème siècles. La porte de la chapelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1954).

 

Ancien hôpital : édifié par les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem. Il relevait de la commanderie de Bellecombe.

 

Grand Maison : édifice disparu, possession en 1250 de l’abbaye de Bonnevaux. 

 

Couvent des Oblas : le bourg doit une partie de son nom à l’important couvent des Oblas dont une partie des bâtiments est encore debout.

 

Chapelle dite des Potiers : elle semble remonter au 17ème siècle. Elle est située dans l’enclos de la maison forte des Danthon.

 

Eglise Saint Barthélemy d’Oytier : édifice du 19ème siècle.

 

Statue de la Vierge de Notre Dame de Rapillard.

 

SAINT GEORGES D’ESPERANCHE

 

Chapelle Saint Just : édifice romano gothique proche du cimetière.

 

Eglise Saint Georges : moderne.

 

Chapelle Saint Théobald.

 

SAINT JUST CHALEYSIN

 

Chapelle Saint Just : ancienne église paroissiale qui devint simple chapelle au Concordat. Citée dès 1249, elle se compose d’une nef rectangulaire et d’une abside en hémicycle. Sur sa façade, au fronton triangulaire, on remarque un oculus et une porte refaite en plein cintre. L’ensemble, de style roman, a été remanié aux 17ème et 18ème siècles. Le clocher primitif a été remplacé par un clocheton en bois couvert d’ardoises. A l’intérieur, dans la chapelle dite de la Vierge, une litre du 16ème siècle représentant Claude du Bourg, seigneur de Chaleysin apparaît sous un badigeon ainsi que des peintures murales datables du 14ème ou du début du 15ème siècles. Le maître autel parait plus ancien que la chapelle : en effet, sur sa surface est taillée une croix qui semble d’origine clunisienne.

La chapelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1991) et le maître autel est classé monument historique au titre des objets mobiliers (1972).

 

Prieuré Saint Pierre : ancien prieuré bénédictin qui dépendait de celui de Saint Pierre de Chandieu. Il est cité au 15ème siècle.

 

Eglise Saint Pierre : elle date du 19ème siècle mais pourrait être de souche ancienne. Elle conserve une cloche de 1733.

 

VALENCIN

 

Commanderie de Bellecombe : l’ordre de Malte possédait en pays viennois de nombreux biens répartis en deux commanderies : celle de Saint Georges de Lyon et celle de Bellecombe. Celle-ci comportait un château et une chapelle dédiée à Saint Jean Baptiste, patron de l’ordre, et à Saint Hugues.

Dans les ruines de cette chapelle subsistent des tombeaux de commandeurs de l’ordre.

 

Chapelle Saint Vincent : détruite au cours des guerres de religion.

 

Eglise Saint Vincent : elle a été reconstruite au 18ème siècle près de l’emplacement de l’église primitive avec les matériaux de la commanderie. Elle conserve deux chapiteaux en pierre sculptée du 11ème siècle (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1934) et une cloche de 1634 qui proviendrait de l’ancienne chapelle de Bellecombe.

 

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       N. CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1661, 1, 668

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       BOURDIN : notice sur Heyrieux, 1887

-       J. MAYOUD : notice sur Saint Georges d’Espéranche, 1889

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 646, 1078

-       A. CHAGNY : un pays aimé des peintres, sites et monuments de la région de Crémieu, 1929

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       J. B. LANFREY : cantons du département de l’Isère, 1936

-       J. SAUNIER et J. PELLETIER : Grenay, 1970

-       J. SAUNIER : la chapelle Saint Just, Evocations, octobre 1972

-       A. CHARVET : aspects historiques du pays de Velin, Evocations, 1983

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       H. CHARLIN : héraldique funéraire et litres seigneuriales de l’ancien Viennois, la Pierre et l’Ecrit, 1994-95 

-       P. HAMON : églises de l’Isère, sd

 

 

CANTON DE PONT DE CHERUY

 

ANTHON

 

Eglise Saint Maurice : son origine remonte à 1100. L’édifice actuel a été reconstruit au 19ème siècle.

 

Prieuré Saint Maurice : son église était l’église paroissiale. Le prieuré dépendait de l’abbaye d’Ainay. Il disparut en 1316.

 

Madone dite de la Fourvière d’Anthon de 1864.

Statue de Notre Dame de la Salette de 1880.

 

CHARVIEU CHAVAGNEUX

 

Commanderie de Charvieu : elle est connue dès le 12ème siècle. Il n’en subsiste plus rien aujourd’hui.

 

Chapelle Saint Martin de Chavagneux : d’origine romane, elle a été très remaniée. Elle conserve une clôture de chœur en fer forgé du 18ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1997).

 

Eglise Saint Martin : édifice du 19ème siècle sur l’emplacement d’une église primitive. L’église possède une cloche de 1758.

 

CHAVANOZ

 

Une inscription paléochrétienne découverte en 1876 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1952) lors de la restauration de l’église existante laisse penser à une possible église du haut moyen âge.

 

Prieuré : fondé au 11ème siècle par les bénédictins de l’Ile Barbe de Lyon. Les bâtiments de ce prieuré furent reconstruits au 15ème siècle. La porte d’entrée de la maison est moulurée dans le style gothique ainsi que la fenêtre latérale qui l’accompagne. Elle s’ouvre sur une galerie en forme de cloître qui est supportée par des piliers remarquables par leur forme prismatique. A l’intérieur, une porte de style flamboyant a conservé ses panneaux de boiserie en feuille de parchemin. Le prieuré est partiellement inscrit : façade occidentale et graffitis du grenier (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1990).

Le prieuré conserve également une mesure à grains du 16ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1952).

 

Eglise Notre Dame : c’est l’ancienne chapelle du prieuré, agrandie et transformée en 1876. Les travaux de cette époque ont complètement transformé l’aspect extérieur de l’édifice. L’abside est voûtée en cul de four et ornée d’une série de colonnes supportant cinq arcatures.

Elle conserve un bas relief paraissant provenir du tympan de l’église du 11ème siècle représentant un personnage assis accolé de deux autres en relief (monument historique au titre des objets mobiliers, 1938).

 

JANNEYRIAS

 

Chapelle Saint Ours : son existence est attestée dès le 10ème siècle dans une charte de l’abbaye de Cluny dont elle constituait une fondation. Elle est aujourd’hui très banalement restaurée.

 

Ancienne église Saint Grégoire de Malatrait : elle est citée au 13ème siècle. Elle était déjà ruinée en 1694.

 

Eglise Saint Pierre et Saint Paul : édifiée dans le style néo roman en 1857 en remplacement d’un édifice plus ancien.

 

PONT DE CHERUY

 

Hôpital des chevaliers de Malte : fondé au 14ème siècle. La demeure a été restaurée en 1878. La façade orientale est flanquée de deux tourelles carrées et à l’intérieur existe toujours une croix de Malte taillée sous une ogive dans le linteau de la porte ouvrant dans le salon actuel.

 

Eglise Saint Jean Baptiste et Saint Roch : construite en 1882 sur l’emplacement d’un édifice plus ancien dont elle conserve une porte ogivale et une fenêtre médiévale.

 

Chapelle Saint Jean Baptiste du 19ème siècle.

 

VILLETTE D’ANTHON

 

Eglise Saint Martin d’Asnières : elle est citée dès le 10ème siècle.

 

Prieuré de Charvaz : il dépendait de l’abbaye de Bonnevaux. Il n’en subsiste plus que le lieudit « l’Abbaye ».

 

Eglise Saint Martin (ou Saint Maurice) : reconstruite en grande partie en 1852 sur l’emplacement d’un édifice antérieur. Le clocher a été édifié en 1884.

 

Chapelle de Mons : elle est mentionnée dès le 12ème siècle. Elle a été détruite en 1924.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       Abbé PONCET : essai historique sur la baronnie d’Anthon, 1882

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       MOLMERET : Pont de Cheruy, 1940

-       J. SAUNIER : l’église et le prieuré de Chavanoz, Evocations, janvier 1960

-       J. CHETAIL : l’église de Charvieu au 17ème siècle, Evocations, octobre 1975

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

 

 

CANTON DE ROUSSILLON

 

AGNIN

 

Eglise Saint Martin : elle aurait été édifiée vers le 12ème siècle par les templiers. Plusieurs fois remaniée, elle n’offre plus aujourd’hui que quelques traces de son premier état. Cependant au bas coté de droite on voit quelques ogives naissantes et au chœur, sui est sans abside, des nervures reposent sur des colonnes sans chapiteaux. Il subsiste également trois fenêtres ogivales dont deux ont été bouchées et un auvent rustique. Le clocher a été ajouté en 1839 et l’abside avec une belle fenêtre monumentale date de 1862.

L’église conserve également une série de chapelles privées semblant remonter au 16ème siècle.

 

Commanderie : les templiers auraient édifiée une commanderie à Agnin. La tour de la Bâtie en serait un reste (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1979). Près de l’église, autre tour avec grande salle qui aurait été le cuisine de la commanderie.

 

ANJOU

 

Ancienne église Saint Sauveur : dans le village, clocher de l’église primitive qui pouvait remonter au 11ème siècle.

 

Chapelle Notre Dame de Pitié : c’était la chapelle d’un hôpital mentionné en 1347. La chapelle a été partiellement reconstruite au 19ème siècle mais elle conserve la porte d’entrée de 1729 et une cloche de 1754.

 

Chapelle castrale Saint Georges : c’était la chapelle du château d’Anjou. Citée au 15ème siècle, elle est aujourd’hui détruite.

 

Eglise Saint Sauveur : construite au 19ème siècle en remplacement de l’église primitive dont elle conserve une plaque de fondation obituaire de 1274 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1992) et une cloche de 1758.

 

ASSIEU

 

Eglise Saint Martin : elle est citée en 1075.

 

Prieuré Saint Pierre : prieuré bénédictin, également cité en 1075, qui dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne avant de lui être uni.

 

Eglise Saint Pierre : construite au 19ème siècle en appareil de galets sur l’emplacement de l’ancienne église prieurale. Elle possède une cloche de 1707.

 

Chartreuse de Sainte Croix : il en subsiste des bâtiments remaniés.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

AUBERIVES SUR VAREZE

 

Chapelle Saint Paul et Sainte Marie : citée à la fin du 13ème siècle comme dépendance de l’église de Cheyssieu.

 

Hôpital : fondé en 1347 par Humbert II. Il fut réuni à l’hôpital de Vienne en 1696. Le lieudit « la Maladrerie » pourrait rappeler son souvenir.

 

Eglise Notre Dame : élevée au 19ème siècle en remplacement d’une plus ancienne qui dépendait de Saint Maurice de Vienne. Elle conserve une cloche de 1707.

 

Ancien couvent.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

BOUGE CHAMBALUD

 

Eglise Notre Dame de l’Assomption de Bougé : c’est l’ancienne église prieurale et paroissiale. C’est un monument roman (peut être même en partie pré roman) avec une porte très simple et une façade terminée par un fronton triangulaire. La nef est resserrée et deux chapelles latérales indiquent la forme de la croix latine.

A l’extérieur est encastrée une belle pierre en marbre blanc du haut moyen âge (monument historique au titre des objets mobiliers, 1965).

 

Prieuré Sainte Marie de Bougé : il dépendait de Saint Pierre de Vienne.

 

Eglise Saint Ennemond de Chambalud : église en partie romane (portail et abside).

 

Prieuré Saint Ennemond de Chambalud : comme celui de Bougé, il dépendait de Saint Pierre de Vienne et son église était prieurale et paroissiale.

 

Commanderie Saint Jean Baptiste : selon PILOT de THOREY il existait au lieudit « Lachal » une commanderie de l’ordre du Temple qui passa ensuite à celui de Saint Jean de Jérusalem de la « langue d’Auvergne » avant d’être réunie à celle de Bellecombe le 13 janvier 1480.

 

Maladrerie citée au 15ème siècle. Il en subsiste le lieudit « les Maladières ».

 

CHANAS

 

Prieuré bénédictin cité dès le 12ème siècle comme dépendance du prieuré de Salaise.

 

Eglise Saint Laurent : construite en 1847 dans le style romano classique en remplacement d’un édifice plus ancien.

 

LA CHAPELLE DE SURIEU

 

Prieuré Saint Theobald de Gillon : selon PILOT de THOREY, il y avait à l’actuel hameau de le Gilly un prieuré cité en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.

 

Chapelle Sainte Marie Madeleine : elle est citée en 1449 et 1479. Elle aurait la chapelle d’une maladrerie.

 

Eglise Saint Jacques : construite en 1836 sur l’emplacement de l’ancienne chapelle Sainte Marie Madeleine et agrandie en 1868 et 1903.

 

Elle a été reconstruite partiellement au 19ème siècle sous le vocable de Saint Jacques.  

 

CHEYSSIEU

 

Ancienne paroisse Saint Eusèbe : elle est citée vers 921 comme dépendance du chapitre cathédral de Vienne puis en 979 dans le cartulaire de Cluny.

 

Eglise Saint Maurice (ou Notre Dame) : édifice ancien de plan simple constitué d’une nef et d’un transept profondément remanié en appareil de galets au 19ème siècle avec un clocher à pyramidions. Il possède une cloche de 1718.

 

Lieudit « l’Hôpital ».

 

CLONAS SUR VAREZE

 

Eglise Saint André : église moderne qui conserve une cloche de 1718.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

LE PEAGE DE ROUSSILLON

 

Commanderie des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.

 

Eglise Saint Jean Baptiste : édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne chapelle de la commanderie.

 

Chapelle Notre Dame des Cités : édifice de 1937 avec des fonts baptismaux en marbre.

 

ROUSSILLON

 

Prieuré qui fut uni au collège des Jésuites de Vienne.

 

Ancienne église Notre Dame d’Alentiacum ou d’Alenchies : elle est citée en 1184 dans un diplôme de l’empereur Frédéric 1er. Elle devint ensuite simple chapelle au 14ème siècle. Ses restes sont aujourd’hui contenus dans les bâtiments du couvent des Minimes auquel elle fut donnée au début du 17ème siècle.

 

Hôpital : il est attesté en 1365.

 

Chapelle castrale Sainte Catherine : attestée en 1366, elle fut détruite au 18ème siècle.

 

Eglise Saint Jacques le Majeur : elle est située à coté de l’ancienne motte castrale. Elle est citée dès la fin du 14ème siècle. Elle conserve dans son portail principal et dans sa porte latérale un beau témoignage du style gothique flamboyant. Le clocher est d’époque moderne.

 

Le château de Roussillon conserve, à l’extrémité d’une galerie, une chapelle.

 

Ancien couvent des Minimes : fondé en 1608. Il présente la sobriété des édifices de la contre réforme. Il comprenait un petit cloître dont les galeries voûtées et les arcades en plein cintre sont préservées. L’aile située au nord du cloître conserve les vestiges de Notre Dame d’Allenches (supra). Le couvent subsista jusqu’à la révolution. Le cloître et son décor intérieur du début du 17ème siècle sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1997).

 

Chapelle des Pénitents : elle fut fondée le 15 mai 1644 dans l’église paroissiale.

 

Congrégation de la Nativité de Notre Seigneur : fondée en 1816 dans le couvent des Minimes. Une chapelle y fut aménagée vers 1847.

 

SABLONS

 

Ancienne église Saint Ferréol : elle est mentionnée en 895 dans le cartulaire de Saint André le Bas de Vienne.

 

Prieuré de bénédictins qui dépendait du monastère de l’Ile Barbe de Lyon.

 

Eglise Saint Ferréol : elle a été construite au 19ème dans le style des églises forteresses, en remplacement de l’église primitive. Elle conserve une cloche de 1650.

 

Croix des Mariniers en bois sculpté et polychrome du 19ème siècle.

 

SAINT ALBAN DU RHONE

 

Prieuré Saint Alban : il remonte à la fin du 12ème siècle. Au siècle suivant il relevait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne. L’ensemble conserve aujourd’hui beaucoup plus l’aspect d’une maison forte que d’un édifice religieux. A plus forte raison devait-il en être autrefois, à l’époque où la haute tour carrée étalait à son sommet l’appareil tout militaire de ses créneaux en lieu et place de la toiture et de la croix qui la surmonte maintenant. La dévastation du prieuré remonte aux guerres de religion.

La Salle du premier étage, ancienne salle abbatiale, renferme une cheminée monumentale du 15ème siècle.

Actuellement, dans le vaste quadrilatère qui comprenait jadis le monastère ont trouvé place la mairie, l’école, le presbytère et une partie de l’église.

Un fragment de bas relief représentant un personnage barbu, debout, les jambes légèrement écartées et les mains levées en signe de prière provient sans doute du prieuré. Il est aujourd’hui enchâssé dans une maison particulière (monument historique au titre des objets mobiliers, 1933).

 

Eglise Saint Alban : reconstruite à l’époque moderne, hormis son clocher. Elle possède, au dessus de sa porte, un beau tympan des 11ème ou 12ème siècles qui provient de l’ancienne église du prieuré dont il décorait la porte principale.

Cette œuvre, très archaïque, sculptée dans un marbre blanc jaunâtre provient sans doute d’un monument antique et a pour sujet l’Adoration des Mages. Par bien des aspects, il n’est pas sans rappeler le portail de l’église de Moissac (monument historique au titre des objets mobiliers, 1912).

 

Maladrerie : au lieudit « la Maladière », emplacement d’une maladrerie connue au 15ème siècle.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

SAINT CLAIR DU RHONE

 

Ancienne église Saint Genis : elle remontait au 10ème siècle. Elle aurait reçu le chef de Saint Clair dans un reliquaire provenant du monastère Sainte Blandine de Vienne où il était précédemment conservé.

 

Eglise Saint Clair : l’église primitive avait été détruite en 1332. Une nouvelle église, édifiée en 1530, fut également détruite pendant les guerres de religion en 1562.

La troisième église fut édifiée en 1612 et consacrée par le révérendissime évêque d’Ephèse, coadjuteur de l’église de Vienne en 1617. Elle a été en partie réédifiée entre 1842 et 1846 selon le plan du 17ème siècle avant d’être détruite en 1975, époque à laquelle on a construit la nouvelle église.

 

Statue de la Madone : érigée en 1875 en ex voto des soldats de la guerre de 1870. Elle est aussi nommée Notre Dame du Bon Secours.

 

Chapelle de Glay : édifiée en 1970.

 

SAINT MAURICE L’EXIL

 

Prieuré Saint Martin du Bosc : édifié peut être dès le 9ème siècle par les bénédictins de Saint André le Bas. Modifiée au cours des siècles, l’église offre encore quelques ruines.

 

Eglise Saint Genis : ancienne église paroissiale citée en 1056. Il en subite le lieudit « Sangeny » à l’ouest du village.

 

Eglise Saint Maurice : elle apparaît à la fin du 12ème siècle et aurait pu être édifiée par Saint Pierre, évêque de Tarentaise, natif de cette localité. Elle conserve un clocher roman. Le reste de l’édifice a été modifié et agrandi en 1842.

 

Eglise Saint Barthélemy de Givray : bâtie au pied du coteau de Sivert, à proximité de l’emplacement du château du même nom. Jusqu’en 1789 elle fut église paroissiale. Elle conserve une cloche de 1708.

 

Lieudit « la Maladière ».

 

Eglise du Christ Sauveur.

 

Chapelle Saint Luc de 1967.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

SAINT PRIM

 

Une basilique aurait été élevée en 430 par le prêtre Sévère.

 

Eglise Saint Prim : elle est mentionnée dès le 30 avril 867, époque où elle est cédée à Saint Pierre de Vienne. Elle conserve une partie romane. Le reste a été reconstruit en 1854. Le clocher date de 1866.  Contre le mur du chœur, inscription du 10ème siècle. Dans l’église, cloche du 18ème siècle.

 

Oratoire de Notre Dame de la Salette.

 

SAINT ROMAIN DE SURIEU

 

Eglise Notre Dame : c’est dans cette vénérable église, consacrée en l’an 908 et plusieurs fois remaniée au cours des siècles, que les reliques de Saint Lazare auraient séjourné quand on les transporta d’Autun lors des invasions sarrasines.

Elle est construite en cailloux roulés avec des assises en briques. L’église conserve un beau portail dont le linteau s’orne de sculptures, d’entrelacs, d’arabesques de faible relief avec, au centre, une croix grecque surmontée d’une tête d’animal. Le chœur, plus récent, est en molasse avec de solides contreforts ; il est percé de fenêtres en plein cintre accompagné de colonnettes à chapiteaux et il est séparé de la nef par un arc ogival du 13ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1927).

La nef, l’abside et le clocher ont été reconstruits au 19ème siècle.

A l’intérieur de l’église et à droite de la porte d’entrée, cuve circulaire en marbre blanc du 10ème siècle servant de bénitier (monument historique au titre des objets mobiliers, 1948).

 

Dans la façade d’une maison du village, fragment de sculpture pré romane remployé. La provenance es inconnue mais la pierre est la même que celle du linteau de la chapelle Notre Dame. La dalle a été brisée et elle est encastrée en oblique par rapport à sa position initiale. On distingue sur la droite une partie des arceaux qui en constituaient la bordure. Au dessus, un pan de mur reconnaissable à son aigrette court vers une grande fleur de lys. Cette sculpture parait remonter au 10ème siècle.

 

Ancienne fontaine dite de Saint Lazare : elle rappelle le souvenir du saint évêque de Marseille dont l’église de Surieu abrita un temps les reliques en 908. Cette fontaine fut longtemps un lieu de pèlerinage. Une croix est édifiée sur son emplacement.

 

Chapelle castrale Sainte Marie : elle est citée en 1075. C’était l’ancienne église Notre Dame (supra).

 

Prieuré Saint Romain : il fut fondé à la fin du 11ème siècle par les moines de Saint Pierre de Vienne. Il en subsiste la chapelle, située à l’entrée du cimetière. Elle est désaffectée depuis la révolution. Cette chapelle, de style roman primitif, comporte une nef unique, un chœur légèrement débordant et une abside en demi cercle. Le clocher est immédiatement situé sur le chœur.

D’après le classement établi par un pouillé du 14ème siècle, Saint Romain n’occupait que le sixième rang de la hiérarchie des prieurés de Saint Pierre, taxés à rôle de la décime pontificale en fonction de leurs revenus.

 

Couvent des Carmélites de 1984.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

SALAISE SUR SANNE

 

Un fragment de sarcophage des 6ème ou 7ème siècles a été trouvé au chevet de l’église. Une nécropole et un édifice paléochrétien devaient exister sur le site.

Les fouilles de 1990 à 1993 ont confirmé l’existence d’une cella carolingienne antérieure au prieuré médiéval.

 

Prieuré Saint Claude : l’église de Salaise était celle d’un prieuré qui appartenait, dès 847, à l’abbaye de Condat dans le Jura. Elle était placée sous le vocable de Saint Just, moine de Condat au 6ème siècle, dont elle possédait les reliques. Celles-ci, composées du fémur, du tibia et du pied droit du saint ont été transportées dans la nouvelle église paroissiale.

L’église prieurale comporte trois parties distinctes :

 

-       une nef du 18ème siècle et deux constructions carrées épaulant l’abside,

-       un chœur très surélevé avec une abside semi circulaire en cul de fou du 12ème siècle,

-       une crypte qui est la partie la plus curieuse de l’édifice : elle est de dimensions modestes (6,30 mètres de long sur 3,70 mètres de large) divisée par deux rangées de colonnes qui la divisent en trois vaisseaux. Celui du milieu est terminé par une petite abside. Elle renferme de curieux chapiteaux d’imitation ionique, comparables à ceux du porche de Santa Maria de Foliglio en Italie du nord. Dans l’antiquité, le chapiteau ionique est conçu pour être toujours vu de face. Or, à Salaise, on est arrivé à un résultat assez inattendu : de quelque coté que l’on soit placé on a toujours la vison d’un chapiteau ionique dont les volutes sont a des hauteurs différentes. De quelle inspiration a pu procéder cette forme insolite ? On peut penser que les environs de Salaise devaient être couverts au moyen âge de monuments antiques encore debout et certains d’entre eux ont pu servir de modèle.

Mais, quelle que soit l’inspiration de Salaise, elle ne semble pas avoir été suivie dans la région proche ni même ailleurs en France.

Jadis daté du 9ème ou du 10ème siècles, le prieuré ne parait pas aujourd’hui antérieur au 12ème siècle, nonobstant les fouilles de 1989 à 1995 qui ont révélé les traces d’une cella carolingienne du milieu du 9ème siècle.

Les murs de la nef, le clocher et les toitures des bâtiments ouest sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1967). L’église a été classée monument historique (1987). La nef et les fresques ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1996).

 

L’ancien logis prieural subsiste à proximité. Il conserve d’importants vestiges de décors peints du 15ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1996).

 

Croix du carrefour des Vauvres de 1742.

 

Eglise Saint Just et Saint Claude : elle a été construite au 19ème siècle et conserve une cloche de 1719.

 

SONNAY

 

Ancienne paroisse Saint Sulpice : elle est citée de 1260 à 1450. Elle fut ensuite unie à la paroisse de Sonnay. Il n’en subsiste plus que le  nom du lieudit.

 

Prieuré Saint Blaise : ses revenus étaient joints à ceux du prieuré d’Andance et il dépendait, comme lui, de l’abbaye de la Chaise Dieu. Il assurait le service de l’église Saint Sulpice. En 1687, il était déjà uni à l’archevêché de Vienne.

 

Eglise Saint Clair : reconstruite au 19ème siècle. Elle conserve une cloche du 18ème siècle.

 

Oratoire Sainte Catherine : édifié sur l’emplacement d’une source peut être connue dès l’époque gallo romaine.

 

VERNIOZ

 

Ancienne église Saint Alban : elle est citée en avril 870.

 

Ancienne église Saint Pierre de Vitrieu : elle dépendait à la fn du 10ème siècle de l’abbaye Saint André le Bas de Vienne.

 

Eglise Saint Pierre de Vernioz : édifiée en 1860. Elle conserve :

 

-       un ciboire en argent avec des parties dorées du début du 19ème siècle,

-       une statue de la Vierge à l’enfant en bois doré avec le visage et les mains polychromes,

-       une statue en bois de Saint Joseph du 19ème siècle,

-       deux statues de Saint Pierre et de Saint Paul en carton bouilli doré et polychrome du 19ème siècle (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1975).

 

Eglise Saint Alban de Varèze : édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne église. Elle conserve :

 

-       une croix de procession en laiton argenté du début du 19ème siècle,

-       un christ en bois polychrome sur croix en bois du début du 19ème siècle (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1975),

-       une croix de 1768.

 

Lieudit « les Aumônes » à Saint Alban de Varèze : ancienne aumônerie ?

 

VILLE SOUS ANJOU

 

Chapelle castrale Saint Georges.

 

Hôpital médiéval dont ne subsiste que le lieudit « Pré de l’Hôpital ».

 

Ancienne église Saint Paul : sa paroisse, dite « de Sone » est citée en 1460. Il n’en subsiste que le lieudit « Saone ».

 

Ancienne église Saint Didier : elle est aujourd’hui réduite à ses murs et à son clocher. La grande fenêtre de façade, au dessus du portail flamboyant, frappe par le luxe quelque peu immodéré de son décor : des séraphins, logés dans l’archivolte, entourent le Christ en croix. La façade, le clocher et le mur sud sont classés monuments historiques (1927 et 1937).

Le clocher conserve une cloche de 1507 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1911).

 

Eglise Saint Didier : édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne.

 

Notre Dame de Terrebasse : petite chapelle édifiée en 1912.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       N. CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1661, 1, 36 et 233

-       U. TESTE : note sur la crypte de Salaise, BM, VI, 1859

-       A. MACE : guide itinéraire, 1860 

-       U. CHEVALLIER : cartulaire de Saint André le Bas, 1869

-       F. CROZET : description topographique, historique et statistique des cantons formant le département de l’Isère et des communes qui en dépendent, canton de Roussillon, 1870

-       E. PILOT de THOREY : les prieurés de l’ancien diocèse de Grenoble compris dans les limites du Dauphiné, BSSI, 3ème série, T XII, 1883

-       F. PEROUSE : histoire de Saint Alban du Rhône, 1900

-       F. PEROUSE : aperçu historique sur le prieuré de Saint Alban du Rhône en Dauphiné, 1902  

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913

-       L. DUGAS : notice historique sur Saint Maurice l’Exil, 1924

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930  

-       Abbé GRANGIER : Roussillon et son canton, 1949

-       E. CHATEL : église et crypte du prieuré de Salaise, BM 1953-1954   

-       P. CAVARD : notice sur Saint Romain de Surieu, 1958

-       M. COSTE : Roussillon en Dauphiné, Evocations mars avril 1965

-       G. MAGNAT : Anjou et sa région, 1974

-       M. COSTE : Roussillon en Dauphiné, 1977

-       B. BLIGNY : le diocèse de Grenoble, 1979

-       M. GUIRONNET : Saint Clair du Rhône, son histoire, 1980

-       A. BUISSON : Salaise sur Sanne notre village, 1981-1982

-       J. F. REYNAUD et R. RONCO : le prieuré de Salaise sur Sanne, archéologie médiévale en Rhône Alpes, n° 1, 1983

-       Des Burgondes à Bayard, 1000 ans de moyen âge, 1984, pages 232 et 233

-       C. GONTIER : Clonas, village du bas Dauphiné, 1985   

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       J. F. REYNAUD : le prieuré de Salaise sur Sanne, la Pierre et l’Ecrit, 1992-1993

-       La Pierre et l’Ecrit 1993-1994, pages 216 et 217

-       R. MORAND : Ville sous Anjou des origines à nos jours, 1997   

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998

-       A. COLLION : Saint Prim, 2001

-       Patrimoine en Isère, pays de Roussillon, 2003   

-       E. PILOT de THOREY : le prieuré de Sonnay, ms BMG, sd

-       H. de TERREBASSE : Roussillon et son canton, sd  

-       P. CAVARD : note sur le prieuré Saint Claude à Salaise, ms sd

-       P. HAMON : églises de l’Isère, sd

 

 

CANTON DE SAINT JEAN DE BOURNAY

 

ARTAS

 

Eglise et prieuré Saint Pierre : l’église, de type classique clunisien, était celle d’un prieuré bénédictin édifié au 11ème siècle. De cette époque il subsiste une abside en cul de four et deux absidioles sur les bras du transept et le clocher établi à la croisée du transept. L’église possède la particularité d’avoir deux clochers : le clocher roman et un autre moderne.

 

Chapelle.

 

BEAUVOIR DE MARC

 

Eglise Notre Dame : elle se dresse à l’extrémité du plateau sur lequel était construite la ville médiévale. Sa construction remonte sans doute à la fin du 11ème siècle, époque à laquelle elle aurait remplacé un édifice plus ancien remontant au 9ème siècle. L’église était le siège d’un important archiprêtré dont dépendaient la plupart des églises des environs. Son plan a la forme classique d’une croix latine. L’abside est rectangulaire, forme assez fréquente dans le Viennois. Le porche est du 15ème siècle. Les deux tympans surmontant les portes d’entrée du transept sont classés monuments historiques (1958).

Dans l’église, inscription sur marbre relatant une fondation pieuse (monument historique au titre des objets mobiliers, 1934).

En 1972, lors de travaux de restauration on a découvert une statue de Vierge à l’enfant sans doute enfouie dans la muraille au moment des guerres de religion. Cette très belle vierge qui, contrairement à la généralité des statues semblables, tient l’enfant sur le bras droit a été authentifiée par le musée du Louvre comme appartenant à l’école Florentine. L’auteur qui l’a ciselée dans le bois et peint serait Alesso Badovinelli, artiste florentin (1424-1499).

L’église conserve également une statuette du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1988).

 

Statue de la Vierge édifiée au 19ème siècle sur l’emplacement de l’ancien château.

 

Croix du cimetière : devant l’église, au centre du cimetière, croix du 11ème siècle établie sur une voûte sépulcrale de même époque.

 

CHATONNAY

 

Chapelle castrale : une donation datée de 1057 de Nantelme de Chatonnay à l’abbaye Saint Pierre de Vienne fait état d’une « capellianam de supradicto castello » dont les fondations sont encore visibles sur la motte castrale de Châteauvieux.

 

Chapelle Saint Hugon : ancienne chapelle dédiée à Saint Hugon (1120-1194) abbé de Léoncel puis de Bonnevaux qui venait prier dans le silence sur ce mont minuscule. Son sarcophage, conservé, fut amené de Bonnevaux en 1747. Il contient une partie du chef du saint. Autour, subsistent quelques fragments de l’ancien édifice. La chapelle commémorative élevée sur le site est d’époque moderne.

 

Prieuré Saint Christophe : cité dès 1230. En 1334 il était uni à Saint Pierre de Vienne.

 

Chapelle Saint Christophe : au hameau du même nom, vieille chapelle convertie en grange. Elle porte au fronton de ce qui subsiste du portail la date de 1704.

 

Chapelle ruinée du Haut Mollard.

 

Eglise Saint Christophe et Sainte Catherine : édifiée au 19ème siècle. Elle présente la particularité de reposer sur 12 colonnes rappelant les 12 apôtres, fondement de l’église.

 

Calvaire avec tour byzantine à créneaux élevée au 19ème siècle sur l’emplacement de l’ancien château.

 

CULIN

 

Eglise Saint Didier : édifice composite conservant quelques parties anciennes.

 

ECLOSE

 

Prieuré qui dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Mas des Chapelles, où devait être située une chapelle ou un oratoire, cité au 14ème siècle.

 

Eglise Saint Julien : édifiée en 1828.

 

LIEUDIEU

 

La tradition veut que Saint Theudère ait bâti, vers le milieu du 6ème siècle, une église sous le vocable de Saint Symphorien. Cette « celle » ou petit monastère ne survécut pas aux diverses invasions. L’église fut définitivement délaissée en 1164 lorsque Dodon de Beauvoir, archevêque de Lyon, transféra les habitants de la paroisse dans un nouveau bourg à franchises à Villeneuve de Marc. Le site perdure dans le lieudit « San Saaphorin ».

 

Au lieudit « Saint Martin » des sépultures de type indéterminé ont été découvertes parmi des traces de murs.

 

Abbaye de Bonnevaux : elle fut fondée en 1117 par Guy de Bourgogne, archevêque de Vienne, qui allait devenir pape sous le nom de Calixte II.

Le lieu, fort désert et entouré de vastes forêts, fut choisi par Etienne, abbé de Cîteaux et nommé « Bonas Vallis ». Le monastère reçut des dons de tous les seigneurs voisins : Aimon de Beauvoir, Garin de Pinet et Guillaume de Chatonnay. Les premiers abbés furent Jean (1119-1141), Gocewinn (1141-1151), Guigues (1152-1160) et Pierre (1160-1166). En 1166, avec l’agrément de l’abbé de Cîteaux, Hugues de Châteauneuf, neveu de Saint Hugues, évêque de Grenoble, qui allait devenir le plus illustre des abbés de Bonnevaux, fut élu à la tête de l’abbaye. Celle-ci atteindra son apogée sous sa crosse durant 28 ans.

L’abbaye, après avoir été dévastée par les Protestants en 1576, fut détruite sous la révolution. Ensuite, ce qui en restait fut cédé par les propriétaires à tous ceux qui avaient à bâtir une maison ou une grange et, en 1848, les derniers matériaux servirent pour l’édification de l’église de Villeneuve de Marc de telle sorte qu’il n’en subsiste plus rien aujourd’hui.

Bonnevaux avait eu huit « filles » : Mazan en Vivarais (1119), Tamié en Savoie (1132), Montpeyroux en Auvergne (1134), Léoncel (1138), Valmagne d’Agde (1155), Saulve Réal d’Arles (1173), Valbenoîte au diocèse de Lyon (1184) et Valcroissant (1188). Seule survivante des filles de Bonnevaux, l’abbaye de Tamié éleva en 1933 une croix sur l’emplacement de l’ancienne abbaye.

 

Grange cistercienne du Cholley.

 

Commanderie : une commanderie aurait existé à peu de distance de l’abbaye, sur un site aujourd’hui occupé par un château moderne.

 

Eglise Notre Dame : élevée au 19ème siècle dans le style néo gothique.

 

MEYRIEU LES ETANGS

 

A « Bourcharin », emplacement possible d’un oratoire paléochrétien.

 

Eglise Saint Clair de Bourcharin : la première église connue remontait au 12ème siècle. Elle fut remaniée et agrandie vers 1450 puis en 1684. En 1879 on la modifia pour lui donner son aspect actuel. Le clocher conserve une inscription de 1684.

 

Presbytère de Bourcharin : édifié en 1830. Il conserve un fronton de porte du 15ème siècle provenant de l’ancienne maison curiale.

 

Eglise Saint Martin : moderne, vers l’étang de la Roche.

 

MEYSSIES

 

Hôpital d’origine inconnue qui fut uni à celui de Vienne en 1696. Il était peut être situé au lieudit « les Malletières ».

 

Eglise Saint André : moderne.

 

ROYAS

 

Eglise Saint Clair : édifiée au 19ème siècle sur l’emplacement d’un édifice plus ancien dont elle conserve une cloche de 1686 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1983).

 

SAINT AGNIN SUR BION

 

Guy Allard rapporte que Saint Agnin était autrefois appelé « Fort de Vaux » et qu’il prit le nom de Saint Agnin (ou Aignan) évêque d’Orléans et originaire de ce lieu au 5ème siècle.

 

Ermitage Saint Aignan : il était peut situé au lieu appelé « le Vieux Château ». En 1839, on a démoli, à l’emplacement d’une grange, un petit hangar dont un coté paraissait antique. Selon la tradition, c’est dans cet ermitage que Saint Aignan aurait vécu en reclus durant cinq ans.

 

Ancienne chapelle Saint Aignan : elle était située au lieudit « la Chapelle » à peu de distance du lieu présumé de la naissance de Saint Aignan. Elle fut un lieu de pèlerinage très fréquenté avant de disparaître vers le 17ème siècle.

 

Eglise Saint Agnin : construite en 1839 dans le style néo roman en remplacement d’un édifice plus ancien qui était situé au milieu du cimetière.

 

SAINTE ANNE SUR GERVONDE

 

Eglise Sainte Anne, moderne.

 

Croix de chemin en pierre du 19ème siècle.

 

Croix de Saint Marc de 1898 avec tous les instruments de la Passion.

 

SAINT JEAN DE BOURNAY

 

Une église paléochrétienne est pressentie par la découverte de deux inscriptions du 6ème siècle dont l’une est conservée dans le mur extérieur de l’église paroissiale (monument historique au titre des objets mobiliers, 1911).

 

Prieuré Saint Jean : son église était à la fois paroissiale et prieurale.

 

Prieuré Saint Pierre : il en subsiste l’église, restaurée à l’époque moderne. Le prieuré fut confirmé au diocèse de Savoie par le pape Eugène III en 1192.

 

Ancien couvent des Ursulines du 17ème siècle.

 

Statue de la Vierge dite Notre Dame des Lumières du 19ème siècle.

 

Eglise Saint Jean : du 19ème siècle.  

 

SAVAS MEPIN

 

Prieuré Saint Romain de Savas : ancien prieuré bénédictin, dépendance de l’abbaye Saint Pierre de Vienne à laquelle il fut réuni.

 

Eglise Saint Romain de Savas : construite au 19ème siècle sur l’emplacement de l’ancienne église prieurale dont elle conserve une cloche du 15ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Chapelle du 19ème siècle au bas de la colline de Savas édifiée en remplacement d’un édifice plus ancien qui était situé un peu au dessus.

 

Eglise moderne Saint Bonnet de Mépin.

 

TRAMOLE

 

Tradition de commanderie.

 

Prieuré de l’ordre des Augustins cité en 1317 comme dépendance de l’abbaye de Saint Ruf. Il subsista jusqu’à la révolution.

 

Confrérie des Pénitents Blancs citée au 18ème siècle.

 

Eglise Saint Maurice moderne avec cloche de 1676 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

VILLENEUVE DE MARC

 

Eglise Saint Symphorien : édifiée en 1848 dans le style néo roman avec des matériaux provenant de l’ancienne abbaye de Bonnevaux. Elle conserve une cloche de 1775.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       N. CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1661

-       L. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       J. B. LAMBERT : notice sur Saint Agnin près de Bourgoin, 1889

-       F. GASPARD : Saint Jean de Bournay en Dauphiné, 1889

-       F. GASPARD et A. PIOLLAT : recherches historiques sur les communes du canton de Saint Jean de Bournay, 1889

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, n° 976, 1913

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       J. BADIN : recueil de notes historiques et archives sur Meyzieu, BSDEA T 29, 1936 

-       J. COTTAZ : Beauvoir de Marc, son histoire, la ville et le château, 1963

-       M. PEJU : à propos de l’ancienne église Saint Jean, Evocations, novembre 1963

-       J. CHETAIL : ou est né Saint Aignan, Evocations, novembre décembre 1973 

-       J. PELLET : Saint Jean de Bournay, 1979

-       Chanoine CAVARD : Saint Hugues de Bonnevaux, sa chapelle, son culte, Evocations janvier mars 1979 

-       J. MOREL et P. CHAUVIN : Artas, village du bas Dauphiné, 1983

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       SRA : bilan scientifique 2003, page 113

 

 

VIENNE (canton de Vienne)

 

Eglise Saint Pierre : les fondations remontent au 4ème siècle sur lesquelles s’édifia au 5ème ou au 6ème siècles le rectangle de l’édifice actuel avec son abside à l’orient. La construction de Saint Pierre est attribuée à Saint Léonien vers la fin du 5ème ou au début du 6ème siècles. La forme générale est celle d’une basilique de type romain, comparable à Sainte Sabine de Rome ou à la basilique de Constantin de Trêves. Des circonstances inconnues et des abandons ruinèrent l’église. A chaque fois, des travaux s’accomplirent qui ont amené le monument dans un état que sa restauration a voulu restituer.

L’intérieur est surprenant : douze piles rectangulaires à pierres cubiques, sans décoration, supportent deux murs qui allègent la portée de 16 mètres de charpente. Les deux murs sont rendus agréables par les bases qui les percent et diminuent l’impression pesante. Les murs latéraux ont été renforcés au 9ème siècle de deux étages d’arcades dont les colonnettes de marbre proviennent de monuments romains. L clocher remonte au 12ème siècle.

L’édifice fut aussi une basilique des Saints Apôtres. A l’entréé, les colonnes imposantes qui soutiennent l’arc triomphal et leurs chapiteaux gallo romains sont des remplois. Dans l’abside, à droite, sarcophage de Saint Mamert. L’arcade qui surmonte le tombeau est un aménagement du haut moyen âge. De l’autre coté, se trouve le très beau sarcophage en marbre de Saint Léonien du 6ème siècle avec une inscription du 10ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1903). La fouille du chevet a apporté des éclaircissements sur les origines de la plus prestigieuse basilique funéraire de Vienne. Le dégagement de l’abside, à l’extérieur, a permis de proposer une seule campagne de construction au 5ème siècle (monument historique, liste de 1862).

 

Eglise Saint Pierre entre Juifs : fondée au 6ème siècle, elle était située à l’ouest de l’actuelle place Emile Zola. Elle disparut en 1587.

 

Eglise Saint Sévère : elle fut bâtie au 5ème siècle par Sévère sur la rive droite de la Gère, à l’emplacement présumé du panthéon et placée alors sous l’invocation de Saint Etienne, patronage qu’elle devait perdre ensuite au profit de son fondateur. Elle était longue de 44 mètres pour une largeur de 16 mètres et se composait d’un atrium, d’une nef flanquée de bas cotés, d’un transept et d’une abside entourée d’un déambulatoire sur lequel s’ouvraient trois chapelles rayonnantes. Elle fut sans doute reconstruite au 12ème siècle sur le même plan. Des vestiges sont encore visibles, encastrés dans un immeuble, 5 place Saint Sévère. La crypte, encore impressionnante, remonte sans doute à l’origine de la construction. Elle a livré sept inscriptions funéraires chrétiennes : quatre du 5ème siècle et trois du 6ème siècle. L’église existait encore au début du 18ème siècle. Elle fut ensuite abandonnée et ce qui en subsistait détruit par un incendie en 1836.

 

Eglise des Macchabées : dédiée au sept frères Macchabées, elle se situait à l’emplacement de la cathédrale Saint Maurice. Ses origines sont inconnues mais l’on pense qu’elle remontait au bas empire. On sait qu’elle fut reconstruite à l’époque de Saint Avit (6ème siècle). C’était un édifice rectangulaire de petites dimensions (23 mètres sur 16 mètres), divisé en trois nefs accompagnées d’un baptistère.

 

Groupe cathédral : il est mentionné dès 361. Il était situé à l’emplacement de la cathédrale et se composait de deux églises : au nord, une église dédiée à la Vierge et au sud, l’église des Macchabées avec un baptistère connu par des descriptions de l’évêque Avit.

 

Eglise Saint Symphorien d’Arpod ou de la Reclusière : construite vers 560 par Saint Theudère à Charavel sur la rive droite de la Sevenne et dédiée au martyr Saint Symphorien. Elle fut brûlée en 1426. Ses pierres furent récupérées en 1562 par Maugiron pour construire une digue au bord du Rhône.

 

Eglise des Saints Gervais et Protais : elle se trouvait dans le quartier actuel de Saint Gervais et est connue par l’épitaphe de Foedula « enterrée auprès des saints Gervais et Protais ». D’après Grégoire de Tours, Saint Martin aurait rapporté d’Italie les reliques des deux saints Milanais et les auraient confiées à l’évêque de Vienne qui construire u martyrium pour l’occasion. Les derniers vestiges de cette église (emplacement actuel de la gare) disparurent en 1710.

 

Eglise Saint Martin : vers 392, l’évêque Niceta (Nizier) fit construire une église dédiée à Saint Martin, martyrisé en 120 sous Hadrien. Il y fut plus tard adjoint un monastère dans lequel vécurent 150 moines jusqu’au 7ème siècle. Ruinée dans doute au 8ème siècle, elle fut relevée en 1152 par les prieurs de Saint Ruf. L’église actuelle a succédé à celle des religieux de Saint Ruf en 1779. En 1843, elle fut agrandie d’un tiers, sa voûte surélevée et son clocher déplacé du nord au levant.

Elle conserve :

 

-       un tableau de la Vierge du 17ème siècle,

-       un tableau de Saint Joseph du 18ème siècle

-       un tableau du couronnement de l’église du 19ème siècle,

-       un tableau du baptême du Christ du 19ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1988)

-       une peinture du 20ème siècle,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1989).

 

Eglise Saint Georges : elle se trouvait encore au 18ème siècle près de l’église Saint Pierre. Des bâtiments administratifs qui ont succédé à une école comportent toujours, au pignon est, la trace d’un vitrail ogival obstrué depuis longtemps. Elle fut vendue en 1789 comme bien national. L’actuelle rue Saint Georges marque son emplacement. On y a découvert un sarcophage un sarcophage à cannelures avec une inscription du 4ème siècle. En 1926, lors de la construction d’un immeuble, on a mis au jour de nombreux sarcophages paléochrétiens. Saint Georges ne peut être séparé de sa voisine, Saint Pierre. Toutes deux ont formé un groupe de sanctuaires doubles comme à Alba, Aix en Provence, Fréjus ou Trêves. Les vestiges subsistant d’édifices gallo romains et paléochrétiens, 6 rue Saint Georges, sont classés monuments historiques (1964).

 

Eglise Notre Dame d’Outre Gère : son origine remonte au 5ème siècle. Une nécropole paléochrétienne a été découverte à proximité, place Saint Louis.

 

Eglise Saint Vincent : son origine pouvait remonter au 6ème siècle, date d’une épitaphe dite de Juvénal trouvée sur son site. Elle devait se situer en contrebas des « Turpinières » au dessous de Saint Gervais et Saint Protais. L’église a complètement disparu au moment des guerres de religion.

 

Abbaye de Saint André le Bas : fondée en 542 par le duc Ansemond, elle fut ravagée par les Sarrasins et reconstruite à la fin du 9ème siècle. Les restes de l’édifice primitif se reconnaissent à la régularité des moellons taillés et aux lits de briques (monument historique, liste de 1840). L’église actuelle et le cloître conservent des vestiges d’époque paléochrétienne :

 

-       un sarcophage du 4ème siècle provenant de Saint Pierre,

-       l’épitaphe dite d’Urianus de 491,

-       l’épitaphe de Iovenalis,

-       l’épitaphe de Lupicinus,

-       l’épitaphe de Peleger,

-       l’épitaphe de Foedula : « Foedula qui, par ma miséricorde de Dieu, a quitté le monde, repose dans ce tombeau que lui a valu la foi qui l’a nourrie : elle a été baignée sous la main du noble Martin ; elle s’est dépouillée de ses fautes une fois régénérée par la source divine ; et maintenant que les martyrs lui attribuent un séjour approprié, elle vit auprès des nobles Gervais et Protais. Elle a gagné un repos mérité en sépulture chrétienne : elle a confessé (sa foi) elle qui gît en la compagnie des saints (5ème siècle),

-       un autel en marbre blanc provenant de Saint Pierre (6ème siècle ?).

 

Abbaye des dames de Saint André le Haut : édifiée au début du 6ème siècle sur le bord nord de l’actuelle Place Jouvenet. Il subsiste de ce premier édifice quelques murs au nord est et au sud. La construction est encore de style gallo romain. Le monastère fut détruit par les Sarrasins au 8ème siècle. Relevé peu après, il fut ruiné d nouveau par le baron des Adrets entre 1562 et 1567. Depuis la révolution, il sert d’entrepôt.

 

Ancienne abbaye Saint Ferréol : elle est située 6 place Saint Ferréol et rue des Templiers. Une première basilique destinée à abriter les reliques de Saint Ferréol, évêque de Vienne, martyr en 290 sous Dioclétien, et de Saint Julien fut construite à Saint Romain en Gal au bord du Rhône. Détruite deux fois, elle fut rebâtie à la hâte par l’archevêque Willicaire (740-742) pour y mettre les reliques sauvées du pillage des Sarrasins en 732. L’église nouvelle prit le titre d’abbaye. Le 4 mars 1066, il est fait état de la donation à l’abbaye Saint Ferréol de l’église Saint Symphorien. L’abbaye fut pillée et à moitié détruite en 1597 lors des guerres de religion. Rebâtie, elle fut réunie en 1600 à l’église métropolitaine de Vienne. Elle fut encore reconstruite au 18ème siècle et, jusqu’en 1783, elle fut église paroissiale. A la révolution, les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. On peut encore apercevoir des restes de voûtes et d’arceaux dans les cours des maisons bordant la place Saint Ferréol et dans le sous sol du numéro 14, une cave voûtée qui fut peut être la crypte abritant les tombeaux des saints martyrs (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1967).

 

Monastère de Sait André le Haut : construit au 6ème siècle, il comptait cent vierges. Il était situé sur le bord nord de l’actuelle place Jouvenet.

 

Monastère Sainte Blandine : sa fondation est attribuée a Saint Léonien, abbé de Saint Marcel. Il était situé sur la colline de Sainte Blandine à l’est de Pipet. Confirmation est donnée du monastère au 7ème siècle. Il fut rasé en 1562.

 

Monastère de Saint Just, Saint Marcel, Saint Laurent et Saint Nizier : la très haute antiquité de ces édifices n’est pas vérifiée, leur emplacement exact n’ayant pas été retrouvé. Quelques épitaphes anciennes peuvent s’y rapporter et l’on sait que Saint Léonien fut abbé de Saint Marcel au début du 6ème siècle. Ce monastère devait se situer entre le mont Saint Just et Pipet. D’après l’abbé CAVARD, le monastère de Saint Nzier était sur le mont Saint Just. D’autres auteurs le situent près du quartier de la Boucherie. Saint Laurent devait être emplacé à Sainte Blandine et Saint Just un peu au dessus de Saint Nizier.

 

Monastère Saint Pierre : fondé au 6ème siècle.

 

Monastère Saint Vincent : il est connu par l’auteur de la « Vie de Saint Clair ». Au 7ème siècle, il aurait comporté une cinquantaine de moines.

 

Basilique Saint Etienne (Saint Sévère) : la tradition veut qu’elle ait succédé à un temple païen « des Cent Dieux » dans les ruines duquel Saint Sévère aurait découvert un trésor lui permettant de construire son église au milieu du 5ème siècle.

 

Basilique Saint Romain : elle est signalée dans la « Vie de Theudère » « au-delà de la Gère.

 

Basilique Saint Ferréol à Saint Romain en Gal : vers 460, Saint Mamert fit construire un peu plus loin que l’édifice primitif une deuxième basilique pour recueillir de tombeau de Saint Ferréol. Autour de cette basilique fut formé le monastère de Saint Ferréol qui, durant deux siècles, fut le pus important du diocèse de Vienne. Pillé et incendié par les Sarrasins, il n’en subsiste que quelques restes, chemin de la Plaine.

 

Eglise Saint André le Bas : l’abside actuelle semble avoir été construite au 9ème siècle sous Boson. Elle s’ouvre par un arc en plein cintre soutenu par deux colonnes romaines en marbre. Elle est greffée sur une nef unique ce qui montre que les adjonctions apportées au 9ème siècle n’ont pas modifié le plan primitif de l’édifice. Mais la plus grande partie des murs de la nef et de toute l’abside sont bâtis en matériaux irréguliers : ce sont les moellons et les briques de la première époque, cassés et remployés dans la restauration du 9ème siècle. Au 12ème siècle pour voûter la nef qui, jusque là, était construite en charpente, on renforça les murs en adossant à l’intérieur des pilastres cannelés et des grandes arcades. L’intérieur révèle des chapiteaux historiés. A droite de la nef s’ouvre la chapelle de la Vierge d’où l’on peut accéder au baptistère dont les fonts sont formés d’un ancien chapiteau romain. Elle conserve également trois chapiteaux historiés du milieu du 12ème siècle : Samson déchirant la gueule du lion, Job raclant ses ulcères tandis que sa femme se bouche le nez. La troisième scène est énigmatique. Deux de ces compositions, déjà traitées à la cathédrale, n’étaient que des ébauches. Ici, la largeur du geste, la violence du mouvement, l’équilibre de la composition, la puissance du relief montrent le style à son apogée (monument historique, liste de 1840).

Le clocher a été édifié en 1152 hormis l’étage supérieur du 13ème siècle. Le nom du maître d’œuvre, Willelmus Martini, est visible à la base d’un pilier (monument historique au titre des objets mobiliers, 1948).

L’église conserve également un panneau peint de 1543 représentant l’adoration des bergers (monument historique au titre des objets mobiliers, 1908), des stalles gothiques et deux chandeliers du 18ème siècle (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1911).

 

Cloître de Saint André le Bas : c’est un véritable bijou d’art roman, construit en forme de trapèze irrégulier sur des murs romains. Le plafond en bois des galeries a été reconstruit sauf dans l’angle nord est où il est authentique (15ème siècle). Le cloître est classé monument historique (1924).

Il conserve des fragments de sculptures et d’architecture : 32 pièces d’époques romaine, romane et gothique comprenant 10 chapiteaux, 7 bases de colonnes, 7 colonnes, 4 tailloirs, 1 console, 2 gargouilles et une inscription (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1924 et 1954) ainsi que des chancels du 9ème siècle et deux panneaux de vitraux du 16ème siècle provenant de la cathédrale (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1948 et 1975. Au centre du cloître, croix a double face d’époque carolingienne.

Le cloître conserve également une collection d’inscriptions paléochrétiennes provenant de Vienne ou d’autres localités.

 

Eglise de Saint Romain (Saint Romain en Gal) : remaniée au 16ème siècle, elle conserve encore dans les façades des fenêtres de style carolingien (monument historique, 1972).

 

Eglise Saint Pierre : le clocher de l’ancienne basilique a été élevé au 12ème siècle. Il présente une ornementation de pierre et de terre cuite découpées – une croix entre deux chevrons – particularité des églises de Vienne et de Lyon (monument historique, liste de 1862). Musée lapidaire de Vienne depuis le milieu du 19ème siècle, il conserve de très nombreuses œuvres romaines ainsi que les sarcophages de Saint Leonien du 10ème siècle et d’Aymar du 13ème siècle (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1903).

 

Eglise Saint Blaise : probablement d’origine paléochrétienne, elle existait dans les parages du palais des empereurs romains. Au 15ème siècle, elle devint monastère sous l’appellation de monastère de Saint Pierre entre Vignes, de la règle de Saint Benoît. Les bâtiments furent ruinés durant les guerres de religion. Sur une partie des ruines on édifia en 1679 la maison des Dames de la Miséricorde.

 

Eglise de Notre Dame d’Outre Gère : place Saint Louis. Son origine remonte au 10ème siècle.

 

Eglise Notre Dame de l’Isle : le portail roman rhodanien du 12ème siècle ouvrant sur un cloître est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1965). A droite du portail, figure à la base d’un contrefort l’épitaphe du premier prieur (1181). Le cloître a été détruit par incendie en 1820.

 

Eglise Saint Laurent du Cloître : elle fut fondée vers 1260 par Jean de Bernin au 36 de l’actuelle rue de Bourgogne. Cette église était réservée aux hommes habitant le grand cloître de Saint Maurice. Ruinée lors des guerres de religion, elle fut rétablie comme simple chapelle jusqu’en 1791.

 

Eglise Saint Barthélemy et Saint Antoine : elle était située entre la porte de Lyon et la place de Mauconseil. D’origine très ancienne, elle avait été détruite par les Sarrasins puis rebâtie ultérieurement.

 

Eglise Saint André le Haut : elle a succédé au 16ème siècle à un édifice d’époque paléochrétienne (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1927). L’église, le cloître et la cour d’honneur sont classés monuments historiques (1998).

Elle conserve un tableau de Poorderone de 1540 représentant l’adoration des mages (monument historique au titre des objets mobiliers, 1904) et une statue de la Vierge à l’Enfant du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1948).

 

Cathédrale Saint Maurice : les sept travées de la nef ont été construites de 1107 à 1140. Le clocher est du à l’archevêque Jean de Bernin au début du 13ème siècle. La consécration fut célébrée le 21 avril 1251 par le pape Innocent IV mais l’édifice était loin d’être achevé. Les sept travées de la nef ne furent achevées et voûtées qu’au 14ème siècle en même temps qu’on construisait les chapelles latérales. Les quatre travées occidentales ne furent bâties qu’au 15ème siècle, ainsi que la façade dont la partie supérieure ne fut achevée qu’en 1532. Cette façade, haute de 30 mètres, large de 38 mètres, offre au rez de chaussée trois beaux portails surmontés de galbes et peuplés de figurent malheureusement mutilées en 1561 par les Huguenots. L’ensemble a néanmoins conservé toute la délicatesse de sa décoration gothique. Le portail le plus ancien (fin du 14ème siècle), à droite, est décoré de figures de prophètes et d’anges musiciens. Le portail central (deuxième moitié du 15ème siècle) offre dans ses trois voussures, à chaque rang, une scène de la vie du Christ. L’intérieur à trois nefs avec chapelles latérales mais sans transept ni déambulatoire est long de 90 mètres, large de 33 mètres et haut de 25 mètres sous voûtes. Les piliers décorés de pilastres cannelés et les grandes arcades ornées de billettes retombant sur des colonnes engagées sont de style roman. Mais les fenêtres intérieures et les voûtes de ces travées anciennes ont été construites au 14ème siècle (monument historique, liste de 1840).

La porte latérale, place Saint Paul, conserve un linteau romain en remploi. Les cloîtres ont été démolis au début du 19ème siècle.

 

L’intérieur conserve une très riche décoration et, notamment :

 

-       des verrières du 16ème siècle,

-       61 chapiteaux romans de trois genres particuliers : représentations végétales, fantaisies et représentations symboliques et scènes historiées

(monuments historiques, 1840),

-       des tapisseries du 17ème siècle représentant des scènes de la vie de Saint Maurice,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1901)

-       9 tapisseries d’Aubusson du 17ème siècle représentant les batailles d’Alexandre et des sujets divers,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1908)

-       l’adoration des mages, haut relief en pierre du 12ème siècle,

-       la chaire épiscopale en marbre du 12ème siècle,

-       deux statues de saints en pierre du 12ème siècle,

-       un vase en faïence du 18ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1911),

-       les signes du Zodiaque : sculptures romanes à figures sculptées du milieu du 12ème siècle. Le sculpteur a parfois composé une petite scène : les poissons semblent sortis de l’eau que répand une amphore. La Vierge tient la balance, le Sagittaire tire sa flèche dans le flanc de la chèvre. La disposition des signes a été remaniée vers la fin du 16ème siècle pour faire commencer le Zodiaque avec le verseau (janvier) et non plus avec le Bélier (mars),

-       l’épitaphe d’Humbert II de 1147,

-       l’épitaphe de Robert de la Tour du Pin du 12ème siècle,

-       une plaque de fondation de 1193,

-       une plaque de fondation de 1197,

-       Hérode et les rois mages, haut relief du 12ème siècle,

-       Les disciples d’Emmaüs et le Christ et deux apôtres, bas reliefs du 12ème siècle,

-       des plaques de fondation de 1215, 1218, 1224, 1234, 1235, 1239 et 1274,

-       l’épitaphe de Gerbert de Venosc du 13ème siècle,

-       la plaque de fondation de Guillaume de Romestang du 14ème  siècle,

-       une inscription funéraire de 1439,

-       le monument funéraire de Guy de Maugiron et de sa femme du 16ème siècle,

-       l’épitaphe de Benoît Court de 1571,

-       deux bénitiers de 1584,

-       le monument funéraire de Jean de Villars de 1626,

-       le monument funéraire d’Arnaud de Montmorin de 1747,

-       le maître autel en marbre du 18ème siècle,

-       une chaire à prêcher de 1833,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1948),

-       une Vierge à l’Enfant du 16ème siècle,

-       un plat de quête du 16ème siècle,

-       un ostensoir du 17ème siècle,

-       un tableau du 17ème siècle,

-       une Vierge à l’Enfant du 17ème siècle,

-       un ostensoir du 19ème siècle,

-       un tableau de mise au tombeau de 1832,

-       un tableau de Saint Maurice de 1859,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1992).

 

Chapelle Saint Théodore dite aussi de Virieu : elle fut fondée dans le cloître de la cathédrale par Claude de Virieu vers 1495. Le portail est de style flamboyant avec une riche décoration gothique. A l’intérieur, rosace de même style et travée du chœur ornée de lierres et de tiercerons. Les trois belles voûtes sur croisées d’ogives sont peintes d’étoiles d’or sur fond bleu (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1927).

A l’intérieur, épitaphes de Guillaume Dodon de 1193, d’Aymon de Virieu du 12ème siècle, de Guillaume de la Motte de 1213 et de Guy de Cuvière de 1215 (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1928).

 

Couvent des Dominicains : édifié en 1383 dans le quartier Saint Sévère sous le nom de « monastère de Saint Dominique ». Il avait pour église Notre Dame d’Outre Gère.

 

Chapelle de Poisieu : elle s’ouvre à l’extrémité du collatéral sud de Saint Pierre. Elle fut édifiée au 12ème siècle et agrandie au 15ème siècle par Antoine de Poisieu, abbé de Saint Pierre. Elle est en forme de croix avec une coupole sur trompes épaulée de voûtes en berceau (monument historique, liste de 1862).

 

Monastère des Grands Carmes : construit en 1394 dans le quartier de la Chêvrerie à Saint André le Haut. Depuis la révolution il n’en reste comme trace que sa chapelle, au bout de l’actuelle place des Carmes et, dans une cour intérieure, des restes de voûtes d’un petit cloître.

 

Statue de la Vierge d’époque renaissance, maison 13 rue de Bourgogne (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1981).

 

Statue de la Vierge du 16ème siècle avec sa niche 32, 34 rue des Clercs (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1981).

 

3 synagogues juives médiévales sont connues : une au bas de l’ancienne rue Saint Claude (actuelle Montée Timon), une à la Table Ronde et la troisième dans l’actuelle rue de la Chaîne.

 

Monastère des Capucins : fondé en 1601. Il subsista jusqu’à la révolution. On situe son emplacement sur le site du palais des empereurs.

 

Monastère des Ursulines : fondé en 1615 sur l’emplacement du couvent des Dames de Saint André.

 

Monastère des Bernardines : fondé en 1631 dans le quartier de Cuvière. Les consuls de Vienne ne l’avaient autorisé qu’à la condition que les moniales ne mendient pas et qu’elles instruisent les filles pauvres.

 

Monastère des Minimes : fondé en 1633 et transféré en 1679 à Roussillon. D’après CHORIER, il aurait été situé entre le cloître Saint Maurice et la porte d’Avignon.

 

Monastère de la Visitation : fondé en 1642. Sa localisation est inconnue.

 

Monastère des Célestes : fondé en 1646 à Saint André le Haut.

 

Monastère Notre Dame des Colonnes : abbaye royale établie au 17ème siècle pour les religieuses chassées du couvent de Sainte Colombe par les guerres de religion, au pied du Mont Salomon, place de Charnève.

 

Monastère Saint Joseph : élevé en 1668 près de l’actuelle place des Capucins. Il recevait des filles repenties.

 

Monastère de la Miséricorde : fondé en 1679, il était réservé aux veuves et était situé entre les rues Mermet et Marchande, peut être sur l’emplacement de l’ancienne église Saint Blaise.

 

Monastère des Augustins : il était situé derrière l’hôtel de ville. Les restes d’encadrement d’une grande porte au bout du passage de la rue Marchande semblent avoir fait partie de ce couvent.

 

Palais archiépiscopal : édifié au 17ème siècle et détruit à la révolution. Il n’en subsiste qu’un pilier à pilastre.

 

Chapelle Notre Dame de la Salette et Vierge de Pipet : édifiées en 1877 (site inscrit, 1944).

 

Bibliographie partielle :

 

-       N. CHORIER : recherches sur les antiquités de la ville de Vienne, 1658, 1659

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-       C. CHARVET : Fastes de la ville de Vienne, 1869

-       A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du moyen âge de Vienne, 6 volumes et atlas, 1875-1876

-       A. PRUDHOMME : le trésor de Saint Pierre de Vienne, 1885 

-       E. LE BLANT : les sarcophages chrétiens de la Gaule, 1886

-       E. LE BLANT : nouveau recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au 8ème siècle, 1892 

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-       M. JEANNET VALLAT : le site de Saint Georges, bulletin de la société des amis de Vienne, 77,1, 1981, pages 45 à 59

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-       P. CAVARD : l’abbaye de Saint Ferréol, 1983

-       Dossiers histoire et archéologie, n° 78, novembre 1983

-       Des Burgondes à Bayard, 1000 ans de moyen âge, 1984

-       M. JANNET VALLAT : le site de Saint Georges, bulletin de la société des amis de Vienne, 77, 1, 1982

-       M. JEANNET VALLAT : Vienne (Isère), de l’oratoire mérovingien à l’église paroissiale, les dossiers de l’archéologie n° 78, 1983

-       Des Burgondes à Bayard, 1000 ans de moyen âge, pages 59 à 61, 63, 64, 145, 153 et 154  

-       I. BIANNE et alii : topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du 8ème siècle, III, Provinces ecclésiastiques de Vienne et d’Arles, 1986

-       F. DESCOMBES : topographie chrétienne des cités de la Gaule, III, 1986, pages 17 à 36

-       Vienne aux premiers temps chrétiens, GAF, 11, 1986

-       Premiers temps romains en Gaule méridionale, antiquité tardive et haut moyen âge, 1986 

-       Histoire des communes de l’Isère, 1987, pages 43 à 80

-       Architecture et urbanisme en Gaule romaine, 2, 1988

-       N. DUVAL et alii : atlas des monuments paléochrétiens de la France, 1991

-       De Lascaux au Grand Louvre, 1991

-       La Pierre et l’Ecrit, 1991, pages 243 et 244

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998

-       SRA : bilan scientifique 1999, pages 108 à 110  

-       A. PELLETIER : Vienna, Vienne, 2001 

-       R. BEDON : atlas des villes, 2001, pages 324 à 331

-       SRA : bilan scientifique 2003, page 115 et 2004, pages 100 et 101

-       P. HAMON : églises de l’Isère, sd 

 

 

CANTON DE VIENNE NORD

 

CHASSE SUR RHONE 

 

Ancienne paroisse Notre Dame de Cuet.

 

Eglise Saint Martin : reconstruite au 20ème siècle. Elle conserve une chapelle pouvant remonter au 15ème ou au 16ème siècles avec des nervures de voûte s’appuyant sur des écussons. En 1926, une américaine Gertrude de Hill Gaum acheta l’église en ruine, fit déposer les pierres et les expédia par bateau de Marseille aux USA où elles furent utilisées dans la construction d’une chapelle à Jéricho, dans le Long Island. En 1964, cette chapelle fut de nouveau démontée et rebâtie sur le campus de l’Université Marquette à Milwaukee dans le Visconsin.

 

CHUZELLES

 

Chapelle Saint Maxime : elle fut édifiée à l’époque romane par les moines de Saint André le Bas de Vienne. Elle est terminée par une abside circulaire voûtée plein cintre de la fin du 10ème siècle. Ce fut un lieu de pèlerinage très fréquenté au moyen âge. Elle possédait une cloche de 1692, aujourd’hui volée.

 

Chapelle Saint Maurice : il n’en subsiste plus que le nom d’un lieudit.

 

Chapelle de la maison forte de la Blanchonnière de 1510.

 

Eglise Saint Hippolyte ou Saint Maurice : construite en 1846 sur l’emplacement d’un édifice du 12ème siècle dont il subsiste la partie nord et une chapelle vouée à Saint Joseph. Elle possède une cloche de 1584 provenant de Saint Maurice de Vienne (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

LUZINAY

 

Ancienne chapelle Saint Germain : sans doute d’origine paléochrétienne. Elle a livré une inscription de 605-606 aujourd’hui conservée au cloître de Saint André le Bas de Vienne.

 

Ancienne église paroissiale Notre Dame de Mons disparue.

 

Chapelle Saint Jean Baptiste d’Illins : les premières mentions de la chapelle dateraient de 889. L’édifice est entouré d’un cimetière ceinturé par un mur de clôture et présente une nef rectangulaire et un chœur carré. Le clocher peigne avec pignon rectangulaire est percé de deux baies et prend appui sur deux contreforts. A l’intérieur, un arc triomphal sépare les deux entités. La voûte du chœur est sur croisée d’ogives et les arcs retombent sur des culots. En 2204, des sondages ont révélé un décor historié peint datable du 13ème siècle. La nef appartiendrait à la phase de construction la plus ancienne de la chapelle et révèle une édification en deux temps. Le mur gouttereau nord pourrait appartenir aux 11ème, 12ème siècles. Le chevet, dont une première version a été réalisée au 13ème siècle a été remplacé par une seconde au cours du même siècle. La chapelle, le cimetière et la parcelle qui l’entoure sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (2005). Elle conserve une inscription : « ci gît Viennois décédé le 14 octobre 1538 qui a fondé neuf messes toutes les années ».

 

Prieuré d’Illins : son église était à la fois prieurale et paroissiale. Le prieuré fut ultérieurement uni au collège de Tournon.

 

Eglise Saint Nizier ou Sainte Marie : construite en 1823 en remplacement de l’ancienne église désaffectée.

 

Croix de la passion du 19ème siècle.

 

PONT EVEQUE

 

Ancienne église Saint Romain : elle semble avoir été construite sous Saint Pancrasse en l’honneur de Saint Romain qui subit le martyre à Antioche en 303. Elle servit de sépulture dans la première moitié du 5ème siècle à trois martyrs viennois : Severin, Exupère et Félicien. L’évêque Barnard les fit transporter à Romans en 841 dans l’église du monastère qu’il avait fait édifier. L’église fut ruinée par les Protestants en 1562.

 

Eglise Saint Hilaire : fondée en 920 comme dépendance de l’abbaye de Saint André le Bas. Il en subsiste toujours un lieudit « Saint Hilaire », au nord de la commune.

 

Eglise Saint Romain : elle parait remonter au 18ème siècle.

 

Lieudit « l’Hôpital ».

 

SEPTEME

 

A Subtuer, emplacement d’une ancienne église disparue dédiée à Saint Etienne qui pouvait remonter au haut moyen âge. Jusqu’en 1475 elle fut église paroissiale.

 

Prieuré Saint Symphorien : prieuré bénédictin connu dès avant 1075 qui dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne.

 

A Vermons, église citée en 1147.

 

Ancienne église paroissiale Saint Julien : elle était située vers « la Ville ». Elle devint simple chapelle rurale à la construction de l’église en 1496. Dévastée à la révolution, il n’en subsiste plus que le lieudit « Terre Saint Julien ».

 

Chapelle Saint Jean du Péage : elle avait été élevée par un seigneur du Péage par suite d’un vœu en revenant de Terre Sainte. Elle appartint aux chevaliers de Saint Jean de Jérusalem puis aux chevaliers de Malte. La porte de la chapelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1954).

 

Hospice cité en 1273.

 

Eglise Saint Symphorien : sa reconstruction au 19ème siècle a conservé le portail gothique flamboyant du précèdent édifice. Sur la façade, inscription de la consécration de 1496 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1967).  

 

Chapelle Notre Dame de Viennois : chapelle érigée sans doute par la famille de Viennois qui possédait la seigneurie de Septème avant la révolution.

 

SERPAIZE

 

Eglise Saint Pierre : édifiée en 1842 en remplacement d’une plus ancienne dont elle conserve une cloche de 1543.

 

Devant l’église, croix de 1726

 

SEYSSUEL

 

Maladrerie citée en 1696.

 

Eglise Saint Martin ou Notre Dame du 19ème siècle.

 

VILLETTE DE VIENNE

 

Pour la chapelle d’Illins voir supra LUZINAY.

 

Maladrerie établie en 1270 lors de la peste noire.

 

Eglise : édifiée en 1830 sur l’emplacement de l’ancienne église remontant au 11ème siècle dont il subsiste deux pierres ouvragées. Elle a été rénovée en 1960.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       L. CROZET : description topographique, historique et statistique des cantons de l’Isère et des communes qui en dépendent, 1870

-       J. B. BARDIN : étude historique sur le pays de Septeme depuis ses origines jusqu’à nos jours, 1888

-       J. MAYOUD : notice sur Septème et Saint Georges d’Espéranche, 1889

-       J. MAYOUD : notice sur Chuzelles, Villette, Serpaize, 1891

-       J. MAYOUD : nos villages, Villette, Serpaize, 1892 

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 908

-       E. COLOMBIER : Villette de Vienne, 1977

-       A. PELLETIER : histoire de Vienne et sa région, 1980

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998

-       SRA : bilan scientifique 2004, page 90  

 

 

CANTON DE VIENNE SUD

 

CHONAS L’AMBALLAN

 

Ancienne église Saint Laurent : connue dès le 5ème siècle. Elle aurait été fondée par le prêtre Sévère. Son emplacement probable est situé au lieudit « la Combe de Saint Laurent.

 

Eglise Saint Sévère : en partie romane. Elle dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne. Elle conserve une cloche de 1718.

 

 

LES COTES D’AREY

 

Au lieudit « Saint Martin », emplacement présumé d’une basilique construite en 857 par un nommé Mauring. Une église subsista jusqu’au 17ème siècle.

 

Chapelle Saint Mamert : elle est citée pour la première fois dans un texte de l’an 998. Le plan de la chapelle est celui d’une basilique de petites dimensions : 13 mètres sur 5 mètres. La nef est couverte d’un plafond en caissons de bois du 17ème siècle. Les murs ont un mètre d’épaisseur et sont montés en moellons de pierre de molasse taillés en moyen appareil. L’ensemble est de style roman primitif. Le clocher est évidé par deux arcatures. La chapelle renferme des reliques de Saint Mamert.

La chapelle et le mur de soutènement de la plate forme sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1974).

Elle conserve des objets d’art :

-       une cloche en bronze de 1684,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1963),

-       une plaque de cuivre du 14ème siècle,

-       quatre chandeliers du 18ème siècle,

-       un bahut de sacristie du 18ème siècle,

(inventaire supplémentaire des objets mobiliers monuments historiques, 1975),

-       un tableau de la crucifixion de 1578,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1992)

-       un vitrail de la première moitié du 16ème siècle (Inventaire Général).

 

Prieuré Saint Jean Baptiste et Saint Martin : prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne à laquelle il fut ensuite uni.

 

Eglise Saint Martin : édifiée au 19ème siècle. Elle renferme de nombreuses œuvres d’art :

 

-       un tronc du 17ème siècle

-       2 ostensoirs du 18ème siècle,

-       un Christ en bois du 18ème siècle,

-       une croix pédiculée du 18ème siècle,

-       une paire de chandeliers du 18ème siècle,

-       deux statuettes du 18èe siècle,

-       une statue de Saint Mamert du 18ème siècle,

-       une Vierge en bois du 18ème siècle,

-       un reliquaire du 18ème siècle,

-       quatre sièges d’enfants de chœur de style  Louis XV,

-       un Christ en croix du 19ème siècle,

-       une toile représentant le Christ en croix du 19ème siècle, donnée par la reine Amélie en 1837,

-       Sainte Marie Madeleine, toile du 19ème siècle, donnée par Napoléon III en 1869

-       l’adoration des Bergers, toile du 19ème siècle,

-       un chemin de croix du 19ème siècle,

-       deux calices de 1840,

-       un reliquaire du 19ème siècle,

-       une croix pédiculée du 19ème siècle,

-       une croix reliquaire du 19ème siècle,  

-       quatre chandeliers du 19ème siècle,

-       une toile de la Cène du 19ème siècle, copie de Léonard de Vinci,

-       une toile de l’Annonciation du 19ème siècle,

-       deux chaises Directoire,

-       une chaise restauration

(inventaire supplémentaire des objets mobiliers, 1975).

 

ESTRABLIN

 

Ancienne paroisse de Massonee : elle s’étendait « vers Estrablin ». Ce territoire avait été annexé par Hugues de Châteauneuf, abbé de Bonnevaux, au 12ème siècle. La paroisse, qui était antérieure à cette époque, survécut jusqu’au 13ème siècle. Il subsisterait au lieudit actuel « les Marsonnées » un amas de pierres qui, d’après la tradition, marquerait l’emplacement de l’ancienne église.

 

Ancienne église Notre Dame : érigée en 1272 par l’abbé Adam de Bonnevaux. Elle devint peu à peu paroissiale en absorbant l’ancienne paroisse de Massonee.

 

Ancienne église Saint Martin de Gemens : son origine n’est pas connue.

 

A la limite communale d’Estrablin et de Pont Evêque, ferme dite « l’Abbaye » qui doit sans doute ce nom à une grange possédée en ce lieu au 12ème siècle par l’abbaye de Bonnevaux.

 

Eglise Saint Pierre : du 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1765.

 

Chapelle du cimetière.

 

EYZIN PINET

 

L’ancienne chapelle Saint Marcel pouvait être d’origine paléochrétienne. On a découvert lors de sa démolition deux fragments d’inscription du 6ème siècle.

 

Prieuré : prieuré bénédictin qui remontait peut être au 10ème siècle et qui dépendait de Saint Pierre de Vienne à laquelle il fut ultérieurement uni.

 

Couvent des Carmes : fondé en 1329 par Guigues de Beauvoir. Il fut désaffecté sous la révolution. Il n’en subsiste plus que le lieudit « les Carmes ».

 

Eglise Saint Marcel de Pinet : édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne église paroissiale et prieurale.

 

Eglise Notre Dame ou Saint Barthélemy de Chaumont : elle possède une cloche du 15ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Eglise d’Eyzin : moderne. Elle conserve une cloche de 1680 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Chapelle de la Combe de Vau. 

 

JARDIN

 

Maladrerie attestée au 14ème siècle.

 

A « Saint Ignace », portail de ferme avec écusson portant le monogramme du Christ et la date de 1612.

 

Ancienne église de style roman au lieudit « la Cure ».  

 

Eglise Saint Théodore : érigée en 1887.

 

MOIDIEU DETOURBE

 

Prieuré Saint Maximin : il remontait au 12ème siècle et était rattaché à l’abbaye de Saint André le Bas de Vienne suivant une transaction de 1246 intervenue entre Siboud, seigneur de Beauvoir de Marc et l’abbé de Saint André. Il en subsiste une tour octogonale.

 

Eglise Saint Jean et Saint Maximin : édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une plus ancienne qui dépendait de Saint André le Bas de Vienne. L’abside semble remonter à l’époque romane. Elle conserve :

 

-       un tableau de la Sainte Famille du 17ème siècle,

-       une toile de Sainte Marguerite du 18ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1963),

-       une peinture monumentale des douze apôtres du 14ème siècle,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1988).

 

Lieudit « la Maladière », emplacement probable d’une maladrerie disparue.

 

REVENTIN VAUGRIS

 

Ancien oratoire de Saint Christophe à Vaugris qui passait pour avoir été édifié au 5ème siècle par le prêtre Sévère. Il n’en subsiste plus que le lieudit « Saint Christophe ».

 

Chapelle Saint Alban des Vignes : elle est mentionnée dès le 11ème siècle. Elle a été rebâtie en 1631.

 

Eglise Saint Saturnin : du 17ème siècle avec une cloche de cette époque.

 

LES ROCHES DE CONDRIEU

 

Eglise Saint Nicolas : construite en 1784 dans le style roman. Elle conserve une croix de mariniers du 19ème siècle.

 

Lieudit « la Maladière ».

 

SAINT SORLIN DE VIENNE

 

Maladrerie connue au moyen âge. Il en subsiste le lieudit « Malatra ».

 

Eglise Saint Saturnin : elle est citée dès le 12ème siècle. Elle a été reconstruite au 19ème siècle au même emplacement.

 

Pensionnat du Sacré Cœur : fondé en 1862.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       A. MACE : guide itinéraire, 1861

-       J. P. MAYOUD : Establin et ses environs, 1893

-       Baron de LENOZE : monographie des Cotes d’Arey, 1925

-       Baron de LEUSSE : monographie du mandement des Cotes d’Arey avant 1789, 1947

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998 

-       J. et A. LEVET : Estrablin, histoire d’une commune, 1999

 

 

CANTON DE MEYZIEU

 

Ex canton de Vienne rattaché au Rhône en 1967

 

CHASSIEU

 

Eglise Saint Galmier : de style composite, elle a été remaniée jusqu’au 18ème siècle. Son clocher est roman, le bénitier du 15ème siècle et les boiseries du 16ème siècle. Elle possède plusieurs autels des 17ème et 18ème siècles.  Elle conserve une statue de Christ en bois sculpté et polychrome du 16ème (monument historique au titre des objets mobiliers, inventaire supplémentaire,1977), une litre seigneuriale de la famille Castaing de Pusignan, peint à la détrempe en 1690 (monument historique au titre des objets mobiliers, inventaire supplémentaire, 1977) et différents autels des 17ème et 18ème siècles.

 

Prieuré bénédictin : il dépendait de Saint Pierre de Lyon.

 

Chapelle moderne de Notre Dame de la Paix.

 

COLOMBIER SAUGNIEU

 

Eglise de l’Assomption de Colombier : élevée au 19ème siècle au centre de l’ancien castrum, sans doute sur l’emplacement de l’église primitive.

 

Eglise Saint Roch de Saugnieu : du 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1629.

 

DECINES CHARPIEU

 

Prieuré bénédictin de Décines : il dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Lyon.

 

Prieuré bénédictin de Charpieu : il dépendait également de Saint Pierre de Lyon à laquelle il fut ultérieurement uni.

 

Eglise Saint Pierre aux Liens ou Sainte Marie : moderne.

 

GENAS

 

Eglise Saint Barthélemy : elle remontait au 13ème siècle. Sa reconstruction en 1881 a laissé subsister le portail de l’ancienne église.

 

Eglise Saint Gervais et Saint Protais d’Azieu : construite de 1876 à 1881 en remplacement d’un édifice plus ancien.

 

JONAGE

 

Eglise Saint Jean Baptiste : citée dès le 11ème siècle, elle a été reconstruite au 19ème siècle.

 

JONS

 

Commanderie Saint Georges de Pommiers : commanderie de templiers connue dès le 12ème siècle. Elle passa ensuite à l’ordre de Malte. Elle était peut être située au lieudit « Saint Georges ».

 

Eglise Notre Dame : c’est sans doute l’ancienne chapelle castrale. Le soubassement des murs semble remonter à l’époque romane. Le reste est moderne. L’église conserve une cloche de 1575.

 

MEYZIEU

 

Eglise Saint André : c’était à l’origine la chapelle castrale de la Poype. Elle a subi de nombreux aménagements.

 

Eglise Saint Sébastien : son clocher est du 17ème siècle.

 

Chapelle de la Jacquière.

Chapelle des Plantées.

Chapelle Le Carreau.

 

PUSIGNAN

 

Chapelle castrale : il en subsiste la voûte de la crypte du 12ème siècle.

 

Chapelle de Moifond : ancienne église paroissiale contemporaine du château. Elle s’élève encore au milieu du cimetière. Elle comporte une nef romane et un clocher du 15ème siècle, époque de la reconstruction du chœur. Le plafond à caissons date du 17ème siècle. Une tribune en bois, également du 17ème siècle, préside au déroulement d’une litre funéraire peinte en l’honneur du Marquis Claude de Costaing de Pusignan mort en Irlande sous le règne de Louis XIV. Le motif héraldique est semblable à celui de la litre de Chassieu. La chapelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1982). La litre est classée monument historique au titre des objets mobiliers (1965).

 

Croix en pierre près du château avec inscription dégradée et date de 1761.

 

Eglise Notre Dame : édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’église primitive de la Sainte Vierge. Elle conserve une inscription paléochrétienne des 5ème ou 6ème siècles (monument historique au titre des objets mobiliers, 1983).

 

SAINT BONNET DE MURE

 

Prieuré de bénédictins de Serves qui dépendait de l’abbaye d’Ainay.

 

Eglise Saint Bonnet : élevée en 1861. Une première église est mentionnée en 1153 dans la bulle du pape Eugène III en confirmant la possession à l’abbaye d’Ainay. Les anciens chapiteaux supportant les retombées de la croisée d’ogive du chœur ont été intégrés dans l’édifice actuel qui conserve un certain nombre d’objets provenant de l’église du 15ème siècle. . Elle conserve :

 

-       une cloche de 1638,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1963)

-       un lavacrum du 15ème ou du 16ème siècles,

-       une statue en bois de Saint Bonnet de la fin du 15ème siècle,

 (inventaire supplémentaire des objets mobiliers monuments historiques, 1978),

-       le tombeau des Sires de Mure de 1599,

-       la plaque funéraire de Jehan de Bourrelon de la fin du 16ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1982),

-       un Christ en bois du 16ème siècle,

-       une auge baptismale du 12ème siècle,

-       un bas relief archaïque figurant Saint Michel terrassant le dragon, provenant de la chapelle des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem de Saint Laurent de Mure,

-       des chapiteaux du 14ème siècle qui ont été intégrés dans l’édifice moderne ; ils symbolisent les quatre évangélistes : l’ange pour Saint Mathieu, l’aigle pour Saint Jean, le bœuf pour Saint Luc et le lion pour Saint Marc.

 

Chapelle du 17ème siècle ?

 

Couvent de Visitandines au château du 18ème siècle.

 

SAINT LAURENT DE MURE

 

Eglise primitive : elle était vraisemblablement d’origine paléochrétienne comme en témoignent les inscriptions qu’elle a livrées.

 

Prieuré Notre Dame de Paolleu ou Poulieu : ancien prieuré bénédictin, fondation de l’abbaye d’Ainay, qui conserve une apparence de forteresse médiévale pourvue de douves et de tours rondes. Le prieuré avait pour dépendances les églises de Saint Bonnet, de Saint Laurent et de Grenay dès le 12ème siècle. A proximité du prieuré, qui offrait un lieu d’asile en cas de danger, un petit village se groupa au pied de la chapelle « Sancta Maria de Paolleu ». Cette chapelle, détruite par un incendie au 19ème siècle, n’offre plus qu’un pan de mur.

 

Hospice de Mure : fondé au 12ème siècle par les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem cet hôpital, tout à la fois hospice et hôtellerie, avait pour fonction d’accueillir les pèlerins à l’arrivée de la première étape de Lyon en direction de Rome. Le temple de Vaulx, relevant du même ordre, en était la seconde étape. L’hospice de Mure dépendait de la commanderie Saint Georges de Lyon. De nos jours, une épaisse muraille, de plus de deux mètres d’épaisseur et une belle salle voûtée, dite des chevaliers, sont les seuls vestiges de cet établissement.

 

A proximité de l’ancien prieuré une petite chapelle vouée à Notre Dame des Anges de Poulieu a été érigée au 19ème siècle. Elle conserve un bas relief d’anges musiciens et chanteurs du 18ème siècle provenant de l’ancien édifice (monument historique au titre des objets mobiliers, 1995).

 

Monastère de la Visitation Sainte Marie de Romans au château.

 

Eglise Saint Laurent : élevée en 1863 dans le style néo gothique. Elle conserve :

 

-       un tableau de l’apparition à Madeleine de 1888

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1991),

-       un tableau de la vie de Saint François de Sales du 17ème siècle,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1995).

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       L. CROZET : description topographique, historique et statistique des cantons formant le département de l’Isère et des communes qui en dépendent, canton de Meyzieu, 1869

-       F. METRAL : histoire de Genas Azieu, 1974

-       Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 1981

-       H. CHAINTRON et G. IBERAY : histoire de Genas, 1982  

-       H. CHARLIN : héraldique funéraire et litres seigneuriales de l’ancien viennois, la Pierre et l’Ecrit, 1994-1995

-       J. MONTCHAL : le prieuré de Poulieu du 12ème au 17ème siècles, la Pierre et l’Ecrit, 1996-1997

 

 

CANTON DE SAINT SYMPHORIEN D’OZON

 

Ex canton de Vienne rattaché au Rhône en 1967

 

CHAPONAY

 

Il y avait quatre paroisses distinctes :

 

-       l’église Saint Barthélemy du Bourg, mentionnée dès 954, avec une chapelle à Sainte Claire,

-       la paroisse de Flassieu et la chapelle de la Vierge des Tuilières,

-       la paroisse de Leyrieu et la chapelle Saint Maurice,

-       la paroisse de la Grange d’Aillon, dite Sainte Marie du Velin, détruite lors des guerres de religion et rebâtie en 1750 sous le vocable de Notre Dame des Vignes dont il ne subsiste que des ruines.

 

Eglise Saint Barthélemy : édifiée au début du 19ème siècle. Elle conserve deux chapiteaux romans (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1988).

 

COMMUNAY

 

En 925, un acte de donation de Constantin, petit fils de Boson roi de Bourgogne, fait état de deux édifices religieux à Communay : Saint Pierre et Saint Lazare. S’il ne reste de Saint Lazare qu’un lieudit, Saint Pierre domine toujours avec ses voûtes romanes le village actuel. Ses parties les plus anciennes remontent aux 11ème et 12ème siècles. Restauré en 1800, l’édifice devait subir vingt ans plus tard de profondes transformations : la partie antérieure et les tribunes furent démolies ainsi que les murs au sud et au couchant. L’ensemble fut agrandi de 7 mètres cependant que la toiture était totalement refaite. L’église conserve une statue de la Vierge à l’Enfant en bois doré et peint du début du 19ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments historiques objets mobiliers, 1974).

 

Oratoire Notre Dame montée de l’église.

 

CORBAS

 

Ancien prieuré qui fut uni à l’abbaye Saint Pierre de Lyon.

 

Ancienne église, aujourd’hui chapelle du cimetière.

 

Eglise Saint Jacques : édifiée en 1870.

 

Croix de la passion en fer forgé.

 

FEYZIN

 

Le territoire de Feyzin constituait à l’époque mérovingienne les terres patrimoniales de Saint Didier, évêque martyr assassiné sur ordre de Brunehaut en 611. Il avait testé de sorte que ses terres reviennent à sa mort aux Saints Macchabées et à Saint Maurice, les subsides que l’église de Vienne en tirerait devant servir à l’entretien des pauvres.

 

Commanderie de Charrière : commanderie templière citée au 12ème siècle.

 

Ancien prieuré des Vignettes : fondé en 1210 comme dépendance de celui de Solaize.

 

Ancien prieuré de la Tour : fondé en 1252 par Jean de Bernin, archevêque de Vienne. Sur ses restes, on a construit une ferme.

 

Eglise de l’Assomption : édifie au 19ème siècle. Elle conserve une staue de la Vierge en bois doré et peint du début du 19ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments historiques objets mobiliers, 1974).

 

MARENNES

 

Ancienne église Saint Julien : mentionnée dès 1178, elle dépendait du chapitre de Lyon. Elle fut démolie à la fin du 19ème siècle.

 

Eglise Saint Julien : édifiée en 1867-1868 en remplacement de l’ancien édifice dont elle conserve une cloche de 1738.

 

MIONS

 

Ancienne église Saint Michel : elle est citée en 963. Son emplacement n’est pas connu.

 

Eglise Sainte Madeleine : elle semble d’origine romane. Elle a été à plusieurs reprises, en particulier en 1661, date à laquelle François de Neuville fit entreprendre des travaux de rénovation et dédia une cloche encore conservée.

Elle conserve une Vierge à l’Enfant en bois peint du 18ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1979).

 

SAINT PIERRE DE CHANDIEU

 

Ancien prieuré Saint Pierre : il en subsiste une croix érigée sur l’autel au lieudit « les Chapelles » dans le cimetière de la chapelle dédiée aux 10 000 martyrs d’Agaune. Sur son emplacement on a découvert des sépultures de tradition brgonde.

 

Chapelle castrale : dédiée aux 10 000 martyrs. C’est une belle chapelle romane fortifiée, malheureusement informe extérieurement qui conserve de très belles fenêtres appareillées (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1948).

 

Prieuré clunisien Saint Pierre aux Liens : fondé en 970. Son église était prieurale et paroissiale.

 

Chapelle Saint Thomas : bâtie en 1654 par François de l’Aigue en remplacement d’une ancienne chapelle dédiée à Saint Clair. Elle conserve une cloche de 1624 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Lieudit « la Maladière », emplacement d’une ancienne maladrerie.

 

Eglise Saint Pierre : reconstruite au 19ème siècle dans le style néo roman.

 

SAINT PRIEST

 

La rénovation du château de Saint Priest entreprise à compter de 1994 a révélé les fondations d’une église à nef unique avec une abside circulaire antérieure au 11ème siècle.

 

Prieuré Saint Matin d’Alo : son origine n’est pas connue. L’existence de ce prieuré est attestée de 1408 à 1786. Il dépendait alors de l’abbaye Saint Pierre de Lyon.

 

Eglise Saint Praejectus aujourd’hui Saint Vincent de Paul : la reconstruction de l’église en 1883 a conservé comme nef l’ancienne église qui pouvait remonter au 14ème siècle.

 

Eglise Sainte Marguerite de Manissieux de 1843.

 

Chapelle moderne de Notre Dame de la Paix.

 

SAINT SYMPHORIEN D’OZON

 

Eglise Saint Symphorien : elle est mentionnée en 1153 comme possession de l’église d’Ainay. Le clocher à la forme de vieille tour ajourée pourrait remonter au 9ème siècle et devait servir à l’origine de tour de garde. Il a été surbaissé de 5 mètres au 17ème siècle.  L’abside remonte au 11ème ou au 12ème siècles. L’église fut en partie détruite lors des guerres de religion.  La nef a été refaite au 17ème siècle à la suite d’un incendie (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 2001).

Elle conserve :

 

-       un retable de 1677,

-       un tableau représentant le martyre de Saint Symphorien de la fin du 17ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1982).

 

Prieuré Saint Martin : prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye d’Ainay.

 

Maison hospitalière : près de l’ancienne porte de Lyon, une fenêtre de style ogival de type flamboyant décèle la présence en ces lieux d’une ancienne chapelle accolée aux remparts, qui desservait à l’entrée de la ville un hôpital pour les pèlerins.

 

Chapelle Notre Dame des Mariniers : située près du cimetière, chapelle remontant au 15ème siècle avec une massive porte d’entrée de style ogival. Une inscription gothique est encastrée dans le mur : « vous qui entrez, priez pour les trépassés ». Elle conserve une piéta de 1550 et un tableau représentant une barque de mariniers sur le Rhône et l’apparition de la Vierge au dessus du coteau de la chapelle.

 

Léproserie : elle est mentionnée en 1523 au « Mas de Marignier. Sa chapelle est aujourd’hui celle des Mariniers (supra).

 

SEREZIN DU RHONE

 

Une chapelle est mentionnée en 994 dans la charte de dénombrement des possessions de l’église métropolitaine de Lyon.

 

Ancienne église Saint Maurice : elle dépendait du prieuré clunisien de Ternay. Elle conserve un chœur et des fenêtres gothiques.

 

Eglise Saint Alban : édifiée en 1871 à 300 mètres de l’ancienne église.

 

Lieudit « la Maladrerie ».

 

SIMANDRES

 

L’origine du nom de la commune pourrait venir du grec « mandra » qui, chez les historiens de l’église d’Orient, désignait un ermitage. Il y aurait eu ainsi six ermitages (sex mandres) dont on a essayé de localiser l’emplacement en fonction de la topographie, de la tradition ou de la présence de vestiges anciens : à « Limon », à « Saint Jean », aux « Galandières », à « Grange Basse », à « Rancollière » et aux  « Fachottes ».

Quoiqu’il en soit, la chapelle Notre Dame de Limon est une très ancienne fondation monastique du 5ème siècle, établie en bordure d’une via strata selon les Vies de Saint Clair et de Saint Maxime. Selon la tradition, Saint Maxime aurait été le premier abbé connu de Limon. Après sa destruction au 8ème siècle par les Sarrasins, le monastère fut relevé et sa chapelle dédiée à Notre Dame. Une croix pattée de 1008 subsiste au dessus d’une porte de l’ancien jardin.

L’église d’Archiacum (Saint Jean d’Arche) est mentionnée en 994 dans la charte de dénombrement des possessions de l’église métropolitaine de Lyon.

 

Notre Dame de Limon : le monastère passe pour avoir été fondé au 5ème siècle ou au début du 7ème siècle par Saint Maxime, premier abbé connu de Limon. Après sa destruction au 8ème siècle par les Sarrasins, le monastère est relevé et sa chapelle est dédiée à Notre Dame. Une croix pattée de 1008, au dessus d’une porte de l’ancien jardin, témoigne de cette époque. Les frères de Limon gardèrent le monastère jusqu’en 1198. A cette date, Saint Jean de Matha fonda l’ordre des Trinitaires et Limon leur fut confié. L’originalité des Trinitaires était dans le fait qu’ils consacraient le tiers de leur budget au rachat des captifs emmenés en esclavage en Afrique et, parfois même prenaient leur place. On voit encore sur les murs deux croix trinitaires gravées dans la pierre.

L’édifice conservé est de style roman mais, au midi et à l’ouest de la nef, se trouvent de rustiques bancs de pierre paraissant faire partie de la construction primitive. L’édifice, de style byzantin, est terminé par une abside circulaire (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1954).

Elle conserve :

 

-       une statue de Saint Roch du début du 19ème siècle,

-       une statue de Saint Jacques du début du 19ème siècle,

-       une statue de Saint Joseph du début du 19ème siècle,

-       une statue de la Vierge à l’Enfant du 17ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1988).

 

Eglise du 19ème siècle.

 

SOLAIZE

 

Eglise Saint Sylvestre : l’entrée est romane et le reste gothique, notamment la nef centrale. Le reste de l’édifice a été reconstruit aux 17ème et 19ème siècles.

Elle conserve une cloche de 1668 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Prieuré Saint André des Vignettes : fondé en 1210.

 

TERNAY

 

D’après l’abbé BARNAUD, les moines de Grigny auraient édifié à Ternay, vers le 5ème siècle, un monastère. Celui-ci, dit d’Agaune, pouvait se situer à l’emplacement de l’actuelle place publique. Certains chapiteaux du cloître, qui paraissent antérieurs au 10ème siècle, pourraient provenir de ce monastère.

 

Prieuré : il fut fondé au début du 10ème siècle par les bénédictins de Cluny et subsista jusqu’à la révolution. En 983, le prieuré, très célèbre, reçut la visite de Saint Mayol. Son importance ne cessa ensuite de décroître. Les bâtiments du prieuré, remaniés et modifiés, abritent aujourd’hui le bureau de poste. Ils conservent une cheminée écussonnée du 15ème ou du 16ème siècles (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1978).

 

Eglise Saint Mayol : perchée sur le rebord du coteau dominant le Rhône, c’est un intéressant témoin de l’école romane rhodanienne. A l’intérieur, la partie la plus intéressante est l’abside principale avec son arcature à pilastres. L’ensemble conserve également de beaux chapiteaux romans et un cloître de même époque (monument historique, 1950).

Dans la chapelle gauche de l’église est conservée une statue de la Vierge, dite de Bérillon, du 13ème siècle dont il manque la tête (inventaire supplémentaire des monuments historiques, objets mobiliers, 1974) et une statue en bois peint du Christ en croix du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1975).

 

Chapelle de Flévieu : elle conserve une statue de Saint Nicolas en bois peint de la fin du 18ème siècle dont il manque la tête (inventaire supplémentaire des monuments historiques, objets mobiliers, 1974).

 

TOUSSIEU

 

Prieuré bénédictin : il dépendait de Cluny et est attesté au début du 11ème siècle. Il subsista jusqu’à la révolution ?

 

Maladrerie : elle est citée au 16ème siècle. Il n’en subsiste plus que le lieudit « la Maladière ».

 

Eglise Notre Dame : du 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1738.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       Abbé NAQUIN : les rives de l’Ozon, 1867

-       C. NAQUIN : notice sur Chaponnay, 1867

-       F. CROZET : description topographique, historique et statistique des cantons formant le département de l’Isère et des communes qui en dépendent, canton de Saint Symphorien d’Ozon, 1869

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 604

-       A. GARRAL de SEREZIN : le prieuré de Notre Dame de Limon en Dauphiné, 1924

-       F. BERGER : essai de monographie historique de la commune de Communay, 1925

-       J. SAUNIER : quelques notes d’histoire sur Feyzin, Evocations octobre 1967

-       L. MOREL : quelques notes d’histoire sur Ternay, Evocations, 1967

-       L. MOREL : les prieurs de Ternay, Evocations, 1970

-       J. SAUNIER : simples notes sur l’histoire de Saint Symphorien d’Ozon, Evocations, 1970 

-       M. BORDEL : quelques notes d’histoire sur le passé de Corbas, Evocations, 1970

-       G. SAUNIER : Mions, village d’hier, Evocations, 1973

-       C. TALON : petite histoire de Saint Priest, 1974

-       J. SAUNIER : Saint Symphorien d’Ozon, 1975  

-       G. SAUNIER : Feyzin au passé simple, 1, 1977, 2, 1986, 3, 1990

-       L. MOREL : histoire de Ternay, 1979

-       Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 1981

-       M. BORDEL : la petite histoire de Serezin, 1982

-       R. VAYER : l’église Saint Pierre de Communay, 1993

-       A. CHARVET : aspects historiques du pays de Velin, Evocations, 1983

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992