VOREPPE

 

(Canton de Voiron)

Forme ancienne : Vorapio, Vorappia au XIe siècle.

Gentilé : Voreppins.

Héraldique : écartelé aux premier et quatrième d’or au loup ravissant d’azur armé et lampassé de gueules, aux deuxième et troisième d’or au monde d’azur cintré et croiseté de champ surmonté de sept étoiles d’azur ordonnées en demi-cercle ; sur le tout d’or au dauphin d’azur barbé, crêté, oreillé, peaultré et lorré de gueules.   

 

Carte IGN au 1/25000ème 3233 SB

 

Superficie : 2865 hectares.

 

Population (2015) : 9441 habitants.

 

Pour P. GIRARD le nom de Voreppe (Vorappia dans le cartulaire de Domène de la fin du XIe siècle) est formé de deux mots préceltiques : vor (le rocher) et appia l'eau.

 

Hagiographie : Vincent, diacre de Saragosse, martyr en 304 sous Dioclétien. Patron des vignerons.

Didier, évêque de Vienne, lapidé en 607 sur l’ordre de Brunehaut à Saint Didier de Chalaronne.

Catherine, d’Alexandrie, qui eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée. Martyre vers 305 sous Maximin Daïa. Patronne des filles à marier.

Jean, l’Evangéliste ou l’Apôtre, disciple préféré de Jésus. Martyr sous Domitien à Rome devant la Porte Latine.

Michel, l’Archange, chef de la milice céleste dans l’Ancien Testament où il triomphe du dragon de l’Apocalypse. Patron de l’église romaine et des hauteurs.

Jean-Baptiste, cousin de Jésus à qui il donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Il est représenté avec un agneau pascal.

Marie Madeleine, pêcheresse convertie par Jésus. Selon la légende du 12ème siècle, elle aurait fini ses jours dans une grotte de la Sainte Baume. Elle est vénérée à Vézelay.

Antoine, anachorète de Thébaïde au IVe siècle dont les reliques furent ramenées à la Motte-Saint-Didier devenue Saint-Antoine.

Anne, mère de la Vierge. Elle est représentée avec sa fille Marie dans les bras. Elle est vénérée en Bretagne à Auray.

Nizier, évêque de Besançon au VIIe siècle.

Joseph, père nourricier du Christ. Patron de l’église universelle et des menuisiers.

 

Les structures tectoniques de l’ancienne carrière et cimenterie du Chevalon sont un site géologique classé 3 étoiles à l’inventaire du patrimoine géologique de l’Isère et les sables éocènes de l’ancienne carrière de Malossane, un site classé une étoile au même inventaire. 

 

Préhistoire : le Trou au Loup, cavité de 28 mètres de longueur sur 10 mètres de largeur qui s’enfonce dans la montagne du Raz, a livré des traces d’occupation néolithique.

La Grotte de l’Ermitage dite aussi Grotte à Bibi, en forme de voûte surbaissée de 60 mètres d’ouverture, située à 20 mètres au-dessus de la plaine, a livré un important matériel dans lequel toutes les époques préhistoriques depuis le néolithique sont représentées.

La Grotte de Fontabert, sur la limite avec la Buisse a livré un ossuaire collectif néolithique.

Vers les Balmes, on a découvert une lame en silex d’époque néolithique (au Musée Dauphinois n° 67.3.13).

A l'oppidum des Buissières (infra), un fragment de pierre marqué de profondes stries a été identifié par un spécialiste comme un aiguisoir de la période néolithique.

Un gros bloc erratique porteur de quelques cupules a été découvert en 1920 et photographié par H. MULLER.

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  on a découvert dans la Grotte de Fontabert une hache spatule du Bronze ancien (M. D. 67.3.22).

Ø  En septembre 1909, au lieudit la Tuilerie, au pied des Balmes, on a trouvé une sépulture gauloise à incinération en fosse, orientée nord sud, avec des tessons de céramique, du mobilier funéraire, une épée fragmentée à soie de section carrée avec son fourreau (M. D. 34.120), une autre épée (M. D. 34.127), deux pointes de lances (M. D. 34.121 et 125), un anneau en fer (M. D. 34.126), une bouterolle de lance avec deux fibules (M. D. 34.122 et 123) et un baudrier (M. 34.124).

Ø  En 1910, à 50 mètres de là, on a mis au jour une autre tombe gauloise ne contenant qu’une épée.

Ø  Pour G. De GALBERT, ces deux tombes sont celles de « chefs gaulois enterrés au pied de l’oppidum »,  

Ø  Au lieudit l’Herbe, en 1992 on a découvert un fragment d’écuelle à haut col divergent du Bronze moyen.

Ø  Cinq monnaies gauloises au cavalier ont été trouvées à Saint Vincent et une à l’Achard

Ø  Entre le hameau de la Tencon et celui des Combes (sur la Buisse), emplacement d’une voie, parfois grossièrement empierrée dans laquelle G. de GALBERT voit le chemin suivi par Hannibal en 218 avant notre ère. Il y voit « le chemin étroit bordé de précipices » site de la première attaque gauloise et également « deux bastions en pierres sèches dont l’un est monumental (près de 4 mètres de hauteur) avec d’énormes blocs sur une dizaine de mètres ». Pour lui, il y eut au Bourget un oppidum (dit des Buissières) de 300 mètres sur 150 mètres, protégé dans la partie inférieure par deux rangées de falaises naturelles complétées par des murs en pierre sèche. Une excavation dans le roc, de forme rectangulaire, pourrait être une tombe. Il semblerait qu’il y en ait d’autres. G. de GALBERT mentionne aussi un tumulus et des « pierres fichées alignées » et « au pied des pentes raides un ensemble carré (3 mètres de côté et 1 mètre de hauteur) qui pourrait être un puits funéraire ». Pour lui, c'est « le bourg fortifié capitale de la région et des hameaux dispersés tout autour » de TITE LIVE. Le récent « Patrimoine en Isère » consacré au Voironnais (qui désigne le site comme étant aux Buissières) pense que l’on peut s’interroger : oppidum, fortification préhistorique ou du Haut Moyen Âge ?

Ø  Pour sa part, A. BOCQUET fait aussi passer Hannibal à Voreppe.   

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Vienne. Elle est encore bien matérialisée dans certaines sections. Venant de Valetière, la voie franchissait le contrefort de la Roche et redescendait de l’autre coté par un tracé encore net. De là, jusqu’à Saint Vincent du Plâtre, la voie reste nettement indiquée. La présence, en différents points, de traces et de vestiges de murs de soutènement d’âge incertain elle présente une forte inclinaison conduisant à l’église du Chevallon. De là, elle descend vers le lieudit l’Herbe par le Chemin Vieux. Au-delà, la voie se confond avec la déviation moderne puis s’en détache en demeurant bien visible entre deux hauts murs jusqu’à la digue de la Roize. Interrompu au passage du torrent, le chemin reparaît de l’autre coté sous l’aspect d’un modeste tracé d’une centaine de mètres qui disparaît ensuite sous la route moderne. Au quartier de la Poste, une petite voie se détache au nord et rejoint le pied des escarpements des Balmes. Elle portait là au moyen âge le nom de Chemin des Chevaliers. Après la fabrique de matériaux, elle se confond un moment avec la route moderne puis se retrouve sous la forme d’un chemin nettement tracé se dirigeant sur la Buisse.

P. CHANARON et G. de GALBERT pensent que la « voie gauloise » de la Tencon aurait pu être utilisée à l’époque romaine en temps de forte crue de l’Isère.

 

Divers vestiges romains sont connus :

 

Ø  en 1908, sur un site non précisé, H. MULLER a découvert une amphorette (M. D. 27.2.20).

Ø  Non loin de la seconde sépulture gauloise existait un site gallo romain : tegulae, meules, antoniniani de Claude II, vase en sigillée (M. D. 34.2321).

Ø  La grotte du Trou au Loup a livré de la céramique, des fragments de pots, de plats, de gobelets et 8 monnaies de Théodose.

Ø  En 1992, à l’occasion du forage d’un puits dans les usines de ciment, on a découvert, à 8 mètres de profondeur, des murs, des briques, du charbon de bois, de la céramique sigillée estampillée SITA, 6 ou 8 vases de sigillée claire, des fragments d’amphores (M. D. 34.2321, 2377 et 2920), un manche de patère (M. D. 34.2377), un peson en terre cuite (M. D. 34.2920), un as de Marc Aurèle et un antoniniani de Victorin. Il s’agissait d’un site d’habitat ou d’un site artisanal, abandonné vers la fin du IVe siècle. A cette époque, les digues de la Roize auraient pu céder, faute d’entretien, et donner place aux flots et aux alluvions d’une force importante puisque l’accroissement de terrain atteint près de 8 mètres.

Ø  L’autel des frères MANSVETVS, parfois attribué à Voreppe, doit être rapporté à la commune de Pommiers la Placette.

Ø  E. BARLET dans un ouvrage écrit vers 1621, attribue à l’église de Voreppe une inscription signalée au même siècle… à Vienne ! « C(aius) VIBIO TIT(ulus) L(ucius) F(ilius) VOL(tinia) / TITVLLO FRATRI » : à Caïus Vibius Titulus, fils de Lucius, de la tribu Voltinia, son frère (perdue). On notera que, toujours au XVIIe siècle, une inscription d’un membre de cette même famille est signalée à Grenoble par E. CLAVIERE (également perdue) : « C(aius) TITIO VETTII / FIL(ius) VO(ltinia) TITVLO : à Caïus Titus Titulus, fils de Vettius, de la tribu Voltinia (CIL XII, 2292).

Ø  A l’Achard, un site a livré deux monnaies d’Antonin et de Salonine.

Ø  A Saint Vincent, un site a livré deux statuettes en bronze miniatures (mouton et chien), une clé en bronze, de la céramique sigillée, des pendentifs, une cloche, sept aes de Nîmes et des monnaies d’Antonin le Pieux, de Plautille, Sévère Alexandre, Julia Mammea, Gordien III, Philippe l’Arabe, Constantin.

Ø  Aux lieudits Thivolière, l’Achard et Saint Vincent, P. GIRARD a repéré des sites à tegulae qui ont livré des objets en bronze, des tegulae et des monnaies (Nerva, Faustine Mère, Marc Aurèle).

Ø  A Saint Vincent du Platre, au Champ de la Cour et près des Balmes, emplacements vraisemblables de villae.

Ø  On notera la présence de 4 lieudits le Grand Champ et de 2 lieudits le Grand Pré.  

 

Haut Moyen Âge : à l’emplacement de l’ancienne église Saint Vincent, détruite en 1825, emplacement supposée d’une nécropole du Haut Moyen Âge et d’un domaine mérovingien avec chapelle privée.

Vers 965, l’armée de reconquête levée par l’évêque Isarn aurait battu les Hongres devant Voreppe.

Aux lieudits le Peuil et à Gachetière, emplacements présumés de mottes castrales.

Dans la propriété Givord, à Chassolières, une colonne pré romane est remployée dans le sous-sol, près d’une source.

Domaine carolingien possible à la Tivolière où P. Girard a trouvé, entre autres, une clé en bronze, un denier de Charlemagne et un denier de Louis le Pieux.

E. Tasset pense à une motte à l’emplacement du château delphinal.

 

Edifices religieux ;

 

Abbaye de Chalais : elle fut fondée vers 1100, peu après la Grande Chartreuse. Selon un acte datant de l’été 1100 la chapelle aurait été élevée à ce moment-là. Ce fut d’abord un prieuré bénédictin puis une abbaye chef d’ordre, que les moines quittèrent au XIIIe siècle pour le climat plus doux de Boscodon dans les Hautes Alpes. Les chartreux acquirent alors Chalais pour en faire une maison de retraite, le climat étant moins rude qu’en Chartreuse et l’ensoleillement plus important. Au XIVe siècle, elle est mentionnée comme simple prieuré : prior de Chalesio. Le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 indique : domus prioratus Beate Marie Chaleysii ordinis cartusie. En 1844, le père Lacordaire l’acheta pour y placer le noviciat du tiers ordre des dominicains qu’il venait de fonder.

De l’ancienne abbaye demeure seulement la chapelle, restaurée en 1971. Une restauration étonnante a rendu à l’édifice son visage de monument pré roman en forme de croix. L’intérieur renferme deux piliers sculptés, situés de part et d’autre du chœur. La clé de voûte – sculpture polychrome du XIe siècle – est à elle seule un chef d’œuvre exceptionnel.

Un bâtiment d’allure conventuelle présente à l’intérieur et au sommet du grand escalier une inscription commémorant la restauration faite sous Dom le Masson en 1640. Depuis 1961, une communauté de moniales dominicaines gère l’ancienne abbaye.

Chalais reste l’un des rares édifices subsistants de l’ancien ordre du même nom avec Boscodon, Valbonne (Alpes Maritimes), Notre Dame de Lure (Alpes de Haute Provence) et Pierredon dans les Alpilles.

L’église abbatiale en totalité et les façades et toitures du bâtiment ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1974.

 

Eglise et prieuré Saint Didier : elle est citée dans le cartulaire de Saint Hugues : ecclesia Sancti Desiderri, dans la charte des cartulaires du      XIVe siècle : prior de de Vorapio et dans le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 : ecclesia prioratus et cure Sancti Desiderii de Vorappii, alors dépendance de Saint Pierre de Vienne. Le clocher de l’église est l’un des plus beaux témoignages de l’époque romane des environs de Grenoble. Sur toute sa hauteur, ce campanile st orné de baies cintrées qui se superposent su quatre étages. En bas, une seule baie s’ouvre sur chaque face, encadrée de quatre arcades aveugles plus petites. La tour s’allège ensuite de la base au sommet suivant le principe des campaniles italiens. Il s’agit d’une composition savante, soigneusement calculée. Comme il s’agissait d’un prieuré relevant de Saint Pierre de Vienne, peut-être faut-il y voir l’action de l’abbaye mère.

Le prieuré est cité pour la première fois dans un acte du 7 septembre 1109. Vers la fin du XIIIe siècle, il fut uni à l’abbaye de Chalais. Il fut supprimé et vendu en avril 1791. Seule subsiste l’église au milieu du cimetière. Elle est classée monument historique depuis 1908.

 

Eglise Saint Vincent : elle est également citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia Sancti Vincentii et dans le pouillé de 1497 : ecclesia Sancti Vincencii de Plastris, du patronage du prieuré Saint Robert. L’église a été détruite en 1825.  Deux modillons sculptés de la fin du XIIe siècle proviennent de cet édifice.

Trois chapelles sont citées pour cette paroisse :

-      capella Sancti Anthonii, unie à la cure,

-      capella Sancti Johannis Baptiste,

-      capella Beate Anne.

 

Chapelle castrale : elle est également citée dans le même cartulaire : capella de castro Vurapio.

 

J. MARION pense que la capella de Balma citée dans le cartulaire pouvait être située à Voreppe vers le chemin des Balmes. Mais on s’accorde plutôt à la situer à la Buisse.

 

Prieuré et hôpital des Plantées : il fut fondé par le chevalier Ismidon de la Paute avant de partir pour la Terre Sainte au milieu du XIIe siècle. : domus elemosiname que plantat vocatur en 1190 et domus de Plantatis en 1228. Plusieurs papes, et notamment Clément III, Célestin III et Innocent III, placèrent le prieuré sous la protection du Saint Siège. En 1300, il fut rattaché au prieuré Saint Pierre de Cornillon. De nos jours le souvenir même du lieu où se trouvait le prieuré a disparu. On pense qu’il pouvait être situé au lieudit Pugnières.

 

Maladrerie : elle est connue dès 1187 dans le cartulaire de Chalais (maladeria Vorapis), date à laquelle elle fut édifiée par Berlion Canneti qui en fit don à l’abbaye. Elle était située à l’emplacement actuel du collège André Malraux. Le pouillé de 1497 la nomme leproseria Vorappi. Il en subsiste le lieudit la Maladière.

 

Confrérie du Saint Esprit connue par un acte du Ier novembre 1230.

 

Hôpital des Pauvres : hospitale pauperium au XIVe siècle. Il était situé à l’extrémité de la commune près du Fontanil. Appartenant à la Grande Chartreuse, il avait été cédé au prieuré de Parménie sous Humbert Ier qui le céda ensuite au prieuré de Saint Robert.

 

Hôpital de Voreppe, fondé par un nommé Claude Charrière au début du XVe siècle. Il est mentionné dans le pouillé de 1497 : hospitale Vorappii.

 

Le même pouillé mentionne trois chapelles :

-      capella Sancte Catherine,

-      capella Sancti Michaelis,

-      capella Sancti Johannis

ainsi que la capella Beate Marie Magdalenes prope Vorappium.

 

Ferme des chartreux : il s’agit d’un ancien dépôt des chartreux. On reconnaît encore leur trace par le maintien de la chapelle. La grange conserve une remarquable ogive.

 

Hospice fondé en 1684 par Catherine Barde (actuelle résidence Catherine Barde dans la rue du même nom). Il possédait une chapelle.  

 

Dans une maison du Bourg, niche gothique finement sculptée avec le monogramme IHS et une statuette de Vierge à l’Enfant.

 

Ancien presbytère : rue de Charnècle, demeure bourgeoise du XVIIe siècle achetée par le prieur de Saint Chef pour y résider lorsqu’il venait à Voreppe. C’est aujourd’hui la « Villa des Arts ».  

 

Chapelle du Rosaire fondée vers 1645 au quartier de la Guillonnnière.

 

Confrérie de Saint Joseph citée en 1628. Elle existait toujours en 1911.

 

Chapelle de l’hospice fondée en 1689 par Catherine Barde et désaffectée en 1878.

Chapelle Notre Dame de Pitié fondée au XVIIe siècle.

 

Confrérie des bouviers citée en 1685.

 

Nouvelle église Saint Didier : elle a été construite au XIXe siècle par Berruyer dans le style ogival. A l’intérieur, fresques et chemin de croix sont l’œuvre du peintre Alexandre Debelle natif de Voreppe. Elle possède des vitraux de 1866 à 1870 et, dans l’une des chapelles, une statue en pierre de la Vierge du XVIIe siècle qui passe pour miraculeuse. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1994. Elle conserve :

-       un Christ en croix du XVIIe siècle inscrit à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 1986,

-       un calice et une patène de 1819 (même inscription),

-       un ciboire de 1838 (même inscription),

-       une croix reliquaire de 1825 (même inscription),

-       la chaire à prêcher de 1869 (même inscription),

-       deux verrières de 1868-1870 au nord et au sud du transept représentant le couronnement de la Vierge et la mort de Saint Joseph (même inscription),

-       sept verrières  du chœur représentant un groupe de saints (même inscription),

-       l’ensemble des peintures monumentales de Debelle de 1870 à 1878 (même inscription),

-       une statue de la Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle (même inscription en 1989),

-       un calice de 1744, classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1990.

-       Un calice avec patènes, burettes, plateau à burettes du XIXe siècle (même classement).

 

Chapelle de Francon de 1829.

 

Au Clos de Saint Nizier (cité dès 1693), collège catholique fondé en 1874.

 

Orphelinat des Sœurs de la Providence de 1876 au Chavalon.

 

Monastère des Clarisses, moderne.

Eglise du Chevallon de 1844.

Chapelle de la Jacquinière de 1934.

 

Chemin de croix de l’ancien cimetière de 1853.

Oratoire des Etroits.

Oratoire de la Croix du Moulin sur le chemin de Chalais.

Grotte de Lourdes à Saint Nizier.

 

Petit séminaire : construit en 1932-1933. Son clocher s’élève à 50 mètres de hauteur. Depuis 1970, il a fait place à l’institution du Sacré Cœur. Il est labellisé « Patrimoine du XXe siècle ».

 

Statue de la Vierge à l’Enfant du Chevalon de 1940.

Croix du cimetière de Chalais.

Croix de la rue Stravinski.

Croix du Chevallon.

Croix de la Rochette.

Croix du Moulin.

Croix Verte.  

Lieudit Saint Nizier.

 

Châteaux :

 

Château delphinal dit Château Vieux : il avait été élevé sur un monticule escarpé, d’accès difficile, à l’est du bourg actuel au hameau de Gachetière. Il est mentionné dès 1095 dans le cartulaire de Domène à propos de la donation d’une métairie : in mandamento castrum Vorappia. Lors du partage du comté de Salmorenc le 2 août 1107 il est attribué à l’évêché de Grenoble. En 1384, il est qualifié de castrum vetus. Il a dû être abandonné avant la fin du XIVe siècle. Il en subsiste quelques ruines au dessus du hameau de Gachetière : une cave dont la voûte est partiellement effondrée, un pan de muraille, un angle de tour et une citerne maçonnée.

P. Girard a recueilli sur le site un denier en argent de l'archevêque de Vienne (vers 1032).

 

Maison forte de la Bridoire fondée au XIIIe siècle (aujourd’hui, la Pisciculture).  

 

Enceinte médiévale de la villeneuve du début du XIVe siècle qui comprenait quatre portes : porte Saint Laurent, porte des Pallaches et au nord et au sud de la Grande Rue. Il en reste quelques vestiges à la Véronnière.

 

A Bourg Vieux, vestiges d’une tour médiévale.

 

Ancienne châtellenie de Voreppe, en retrait de la Grande Rue. Créée au moment de l’établissement de la ville franche pour servir de résidence au châtelain, elle fut reconstruite en 1475 puis devint par la suite propriété des chartreux et maison commune de 1790 à 1952 et dans les années 1980 école de musique. Des vestiges des XVe et XVIe siècles sont conservés en façade est.

 

Tour de Montgardin, citée en 1540 mais disparue.

 

G. ALLARD mentionne la présence d’une mistralie.  

 

Château de Saint Vincent : il est situé au lieudit Saint Vincent du Plâtre au Chevallon. C’est un très bel édifice pourvu de tourelles et de nombreuses fenêtres à meneaux. C’est l’ancienne propriété de la famille Calignon qui possédait la seigneurie de Voreppe et de Saint Vincent. En 1676 il devint propriété de la famille Dupuy de Saint Vincent dont les armes sont sculptées au-dessus de l’une des portes. Il fut vendu comme bien national à la Révolution.

 

Château de la Thivolière ayant conservé une énorme tour ronde d’origine médiévale.

 

Tour de Montgardin citée en 1540.

 

Tour dite de la pisciculture, restes d’un pigeonnier de maison forte.

 

Maison forte de Chamoussière, propriété en 1759 de Dumoutet, chevalier de l’ordre de Saint Louis.

 

Château de Sieyès : construit au XVIIe siècle par Leonard Cuchet, conseiller au Parlement du Dauphiné, sans aucun souci de purisme. Il doit son agrément à ses hautes toitures pointues, aujourd’hui percées de lucarnes à frontons. L’entrée est resserrée entre deux pavillons que relie une simple grille en fer forgé. Cette demeure fut édifiée vers 1610 par les Cuchet, membres du Parlement du Dauphiné. Balzac, qui passa de nombreuses soirées au château, y trouva le modèle de son médecin de campagne et Choderlos de Laclos, alors officier d’artillerie à Grenoble, y rencontra dans son salon les types des principaux personnages de ses « liaisons dangereuses ». Le comte François Xavier de Plan de Sieyès le possédait en dernier ressort jusqu’à son décès survenu le 25 janvier 2018.

Les salons conservent de riches décors au style exubérant de la première moitié du XVIIe siècle (classés OM 1980).

La bibliothèque, le grand salon, le petit salon d’angle au rez-de-chaussée avec leur décor, la grande chambre au sud, la chambre jaune, la chambre d’angle du 1er étage et leurs décors ont été classés monument historique en 1980. La décoration intérieure des XVIIe et XVIIIe siècles est également classée monument historique au titre des objets mobiliers (1980). Les façades et les toitures du château ainsi que ses deux pavillons sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1980. Le château et son parc sont également classés au titre des sites depuis 1957 et « jardin remarquable de l’Isère ».

 

Château de Beauplan : propriété en 1642 de la famille de Calignon puis de la famille d’Agoult. Elle comportait une chapelle aujourd’hui détruite.

 

Château d’Agaux (Agoult) : la demeure avait été achetée en 1642 par le fils de Soffrey de Calignon et transmis à la famille d’Agoult par mariage en 1650.

 

Château de la Grande Rue du XVIIe siècle.

 

Château de Chassolière de la fin du XVIIIe siècle avec chapelle et orangerie.

 

Château Mourral du XVIIIe siècle, maison Boccacio de redressement au début du XXe siècle.

Château Gaillard mentionné au XVIIIe siècle.

Château des Buissières des XVIIIe et XIXe siècles.

Château du Bélier au Chavalon, disparu.

 

Architecture civile :

 

12 place Saint Nizier, maison du XVe siècle avec un escalier en vis, une tour octogonale et une porte avec linteau en accolade.

166 rue de Charnècles, demeure médiévale du XVe siècle, dite « la Vigie » avec fenêtres à meneaux, escalier en vis et pigeonnier.

Maison Debelle, 32 rue des Moulins : demeure du XVIe siècle qui fut la propriété d’Alexandre Debelle au XIXe siècle.

27 rue Lambournay, maison du XVIe siècle.

Rue des Pallaches, maison du XVIe siècle avec une belle fenêtre à meneau.

14 Grande Rue, porte avec linteau en accolade.

Maison seigneuriale de Chamoussière, propriété en 1759 de Dumoutet, chevalier de l’ordre de Saint Louis, avec deux fenêtres à meneaux.

Maison seigneuriale de Malossane, très remaniée mais qui conserve une belle porte en plein cintre à bossage du XVIIe siècle et une tour au toit polygonal.

Ancien hôtel Mounier avec une porte cloutée et des plafonds à la française du XVIIe siècle.

Hötel particulier de Léonard Cochet du XVIIe siècle.

Portes du XVIIe siècle à l’Herbe et à Malossane.

Porte et baie de boutique avec étal en pierre du XVIIe siècle à Veronnière.

Ancienne demeure bourgeoise du XVIIe siècle achetée par le prieur de Saint Didier pour y résider lors de ses séjours. Elle servit ensuite de cure de 1785 à 1976. C’est aujourd’hui la « Villa des Arts ».

Ancienne glacière du château de Sieyès, disparue.  

Ancienne propriété Mourral du XVIIIe siècle, aujourd’hui collège de Beauregard.

Pont dit des chartreux du XVIIIe siècle sur le Palluel.

Borne de corvée de l’ancienne route royale, avenue de Chapays.

Maison Charvet à Brandegaudière.

Pigeonniers de la Vigie, du château Sieyès et de l’obédience des chartreux de l’Ile du Pont.

Ancienne maison du docteur Romme du XVIIIe siècle.

Deux bornes du XVIIIe siècle de la voie royale.

Au cimetière, tombe du Dr Romme de 1850 dont Balzac se serait inspiré dans son « médecin de campagne ».

Ancienne taillanderie de Saint Nizier.

Villa de la Véronière dans laquelle le musicien Igor Stravinski aurait vécu quelques temps (aujourd’hui médiathèque).

Blockhaus du Vorzaret au bord de la Roize construits par les Italiens en 1943.

 

Hameaux, mas et lieudits anciens :

 

Balma, XIVe siècle, les Balmes.

Chaban de la Bouzoneyri, XIIIe siècle, Bouzonnière.

La Bregueereyri, XIIIe siècle, Brandegaudière.

Burquin castri Vurapii, XIVe siècle, le Bourg Vieux.

Buxeria, XIIe siècle, les Buissières.

Los Charvenos, XIIIe siècle, Charvet.

Elz Chastagnereys, XIIIe siècle, Isle Chastagnon, XVIIe siècle, l’Ile Chatagnon.

Cracheteria, XIVe siècle, Gachetière.

In Castagnerey, XIIIe siècle, l’Ile Chatagnon.

Chaban des Esparroneyri, XIIIe siècle, l’Esparonière ?

In Espinasiis, XVe siècle, les Espinasses.

Les Gachets, XVIIe siècle, Gachetière.

Gotilauderris, XIVe siècle, Cote Laudière.

Insula de Grangiatorum, XVe siècle, les Granges.

Insula, XIVe siècle, les Iles.

Insula Glerie et Sablerie, XVIe siècle, l’Ile Gabourd.

Insula Magneri, XIVe siècle, l’Ile Magne.

Insula Moscheti, XIVe siècle, l’Ile du Mouchet.

In Jauberteria, XIVe siècle, Joubertières ?

Campus del Rosey, XIVe siècle, Isle de Rose, XVIIe siècle, l’Ile Rose.

Campus in Laschalms, XIIe siècle, Lachard

Campus del Maginz, XIIIe siècle, l’Ile Magnin.

Mans Barruellis, XVe siècle, Barvoils ?

Mans de Cressuta, XIVe siècle, la Crue de Moirans.

Planestel juxta Volusiam, XIIIe siècle, Beauplan.

Playsencia, XIVe siècle, le Plançon.

Podio Nigro, XIIIe siècle, le Peuil.

Mass de Pongaderiis, XIVe siècle, Pontgardières.

Nemus de Bosolonchiis, XIVe siècle, les Bozolenches.

Nemus Ravinos, XIIIe siècle, Ravinoux.

Solet, XIIe siècle, le Sollier.

Traversani costa super, XIVe siècle, la Traverse.

Varayneria, XIIIe siècle, la Vironnière.

Via extrictos, XIIe siècle, les Etroits.

 

Autres indications :

 

Mistralie mentionnée dans un acte du 12 avril 1310.

Chartes de franchises de 1314, 1320, 1465 et novembre 1495. L’une de ces chartes, restaurée en 1992, est exposée au musée de l’Ancien Evêché de Grenoble.

G. ALLARD mentionne la présence d’un péage.

Bataille de Voreppe de début 1844 : le 2 avril, les troupes autrichiennes mirent Voreppe à sec. L’abdication de Napoléon le 6 avril 1815 mit un terme aux combats.

La Grotte de l’Ermitage tire son nom de « Grotte à Bibi » du fait qu’au XIXe siècle, elle était habitée par un personnage original de la commune, Antoine Frédéric Genève (1819-1889) dit « Bibi », sculpteur de pierres et inventeur d’une perceuse pour forer la pierre, qui réalisa le chemin de croix du cimetière, les escaliers et les tourelles de l’église Saint Didier.

Borne de corvée du XVIIIe siècle.

Auguste FAVOT a recensé 12 cadrans solaires :

-       à Rassin, un cadran solaire de 1766 avec devise amicis qualibet hora (à toute heure pour les amis).

-       un cadran de 1767 au Chevalon à la ferme Burille avec devise tacitis senescimus horis (nous vieillissons dans le silence des heures),

-       à la Rigonière, un cadran de 1853 avec devise : « l’heure que vous ne pensez pas »,

-       à Malossane, avec devise vulnerant omnes ultima necat (toutes blessent, la dernière tue),

-       deux cadrans à la maison Buisson de Malossane,

-       au presbytère un cadran aquatorial en bronze avec courbe de temps moyen fait par un dominicain,

-       a Rassin, à la maison Hebert avec devise : « l’heure que vous ne pense pas » (sic),

-       également à Rassin, 3 autres cadrans solaires,

-       à la maison Grattier avec devise speculum vitae (miroir de la vie).  

 

Personnages célèbres de Voreppe :

-       Alexandre Debelle (1805-1897), peintre dauphinois, qui décora gracieusement toute l’église

-       Jean Achard (1807-1884), peintre paysager,

-       Choderlos de Laclos, écrivain et militaire qui s’inspira des lieux pour ses « liaisons dangereuses »,

-       Balzac qui y séjourna et s’en inspira pour son « médecin de campagne »,

-       Chateaubriand qui y fit un séjour en 1804 avec son épouse avant de se rendre à la Grande Chartreuse,

-       Stendhal qui venait au château de Saint Vincent pour y voir sa cousine,

-       Igor Stravinski qui vécut de 1931 à 1933 dans la villa de la Véronière, aujourd’hui médiathèque Stravinski.

 

L’hôtel de ville conserve :

 

-       54 dessins de Debelle de 1870 à 1878 inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 1986,

-       un tableau de la République de 1882 de Debelle, (même inscription en 1989),  une croix de la passion dite des Mariniers du XIXe siècle (même inscription en 1990),

-       un buste de Marianne de 1911 (même inscription en 2005).

L’ancienne ferme de la Tençon, isolée au pied du Grand Ratz, fut un repaire des maquisards au printemps 1943. A proximité, belvédère dit « des Maquisards ».

Mémorial dit « l’Homme de douleur » de Gilioli : la statue est placée devant un mur matérialisant l’arrêt des troupes allemandes en 1940 sur lequel est gravée la dédicace : « à cette porte des Alpes que les armées d’invasion n’ont pu franchir en juin MCMXL les armées allemandes d’occupation harcelées par le maquis de Chartreuse ont torturé et tué d’innocents otages au mépris de tout droit humain. Vous qui passez souvenez-vous ».

Commune du Parc Naturel Régional de Chartreuse.

Grotte de Lourdes.

Iles Chatagnon et Mayoussard.

ZNIEFF de la Grande Sure.

ZNIEFF des rochers du Cuchet.

ZNIEFF du torrent du Référon et du torrent de la Roize.

ZNIEFF des rochers de Bellevue.

ZNIEFF des Balmes.

ZNIEFF de Roche Brune.

ZNIEFF du massif de la Chartreuse.

ZNIEFF des rochers du Ratz.

ZNIEFF des rochers du Cuchet.

ZNIEFF des gorges de la Roize, de Gaboudière et du Réferon.

ZNIEFF du marais de l’Echaillon et bords de l’Isère.

ZNIEFF des Balmes de Voreppe.

ZNIEFF de la zone fonctionnelle de l’Isère à l’aval de Meylan.

ZNIEFF des versants méridionaux de la Chartreuse.  

ZNIEFF de la montagne de la Grande Sure.

Arrêté de biotope du bois de la Pramiane et ruisseau de l’Egala du 24 janvier 2013

 

Bibliographie :

 

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Regeste Dauphinois : n° 2284, 2960, 7175, 9169, 9762, 15215, 17732, 18413, 18660, 18883, 24355, 25936, 28026, 30918

Regeste complémentaire n° 138, 169, 170, 178, 179, 180, 194, 195, 196, 200, 206, 208, 209, 210, 211, 216, 220, 224, 226, 227, 228, 242, 265, 292, 317, 333, 390, 2656, 2798

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