VOREPPE
(Canton
de Voiron)
Forme
ancienne : Vorapio, Vorappia au XIe
siècle.
Gentilé :
Voreppins.
Héraldique :
écartelé aux premier et quatrième d’or au loup ravissant d’azur armé et
lampassé de gueules, aux deuxième et troisième d’or au monde d’azur cintré et
croiseté de champ surmonté de sept étoiles d’azur ordonnées en demi-cercle ;
sur le tout d’or au dauphin d’azur barbé, crêté, oreillé, peaultré et lorré de
gueules.
Carte
IGN au 1/25000ème 3233 SB
Superficie :
2865 hectares.
Population
(2015) : 9441 habitants.
Pour
P. GIRARD le nom de Voreppe (Vorappia dans
le cartulaire de Domène de la fin du XIe siècle) est formé de deux mots
préceltiques : vor (le rocher) et appia l'eau.
Hagiographie : Vincent, diacre de Saragosse,
martyr en 304 sous Dioclétien. Patron des vignerons.
Didier,
évêque de Vienne, lapidé en 607 sur l’ordre de Brunehaut à Saint Didier de
Chalaronne.
Catherine,
d’Alexandrie, qui eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée.
Martyre vers 305 sous Maximin Daïa. Patronne des filles à marier.
Jean,
l’Evangéliste ou l’Apôtre, disciple préféré de Jésus. Martyr sous Domitien à
Rome devant la Porte Latine.
Michel,
l’Archange, chef de la milice céleste dans l’Ancien Testament où il triomphe du
dragon de l’Apocalypse. Patron de l’église romaine et des hauteurs.
Jean-Baptiste,
cousin de Jésus à qui il donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Il
est représenté avec un agneau pascal.
Marie
Madeleine, pêcheresse convertie par Jésus. Selon la légende du 12ème
siècle, elle aurait fini ses jours dans une grotte de la Sainte Baume. Elle est
vénérée à Vézelay.
Antoine,
anachorète de Thébaïde au IVe siècle dont les reliques furent ramenées à la
Motte-Saint-Didier devenue Saint-Antoine.
Anne,
mère de la Vierge. Elle est représentée avec sa fille Marie dans les bras. Elle
est vénérée en Bretagne à Auray.
Nizier,
évêque de Besançon au VIIe siècle.
Joseph,
père nourricier du Christ. Patron de l’église universelle et des menuisiers.
Les
structures tectoniques de l’ancienne carrière et cimenterie du Chevalon sont un
site géologique classé 3 étoiles à l’inventaire du patrimoine géologique de
l’Isère et les sables éocènes de l’ancienne carrière de Malossane, un site
classé une étoile au même inventaire.
Préhistoire : le Trou au Loup, cavité
de
La
Grotte de l’Ermitage dite aussi Grotte à Bibi, en forme de voûte
surbaissée de
La
Grotte de Fontabert, sur la limite avec la Buisse a livré un ossuaire
collectif néolithique.
Vers
les Balmes, on a découvert une lame en silex d’époque néolithique (au
Musée Dauphinois n° 67.3.13).
A
l'oppidum des Buissières (infra), un fragment de pierre marqué de
profondes stries a été identifié par un spécialiste comme un aiguisoir de la
période néolithique.
Un
gros bloc erratique porteur de quelques cupules a été découvert en 1920 et
photographié par H. MULLER.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
on
a découvert dans la Grotte de Fontabert une hache spatule du Bronze
ancien (M. D. 67.3.22).
Ø
En
septembre 1909, au lieudit la Tuilerie, au pied des Balmes, on a trouvé
une sépulture gauloise à incinération en fosse, orientée nord sud, avec des
tessons de céramique, du mobilier funéraire, une épée fragmentée à soie de
section carrée avec son fourreau (M. D. 34.120), une autre épée (M. D. 34.127),
deux pointes de lances (M. D. 34.121 et 125), un anneau en fer (M. D. 34.126),
une bouterolle de lance avec deux fibules (M. D. 34.122 et 123) et un baudrier
(M. 34.124).
Ø
En
1910, à
Ø
Pour
G. De GALBERT, ces deux tombes sont celles de « chefs
gaulois enterrés au pied de l’oppidum »,
Ø
Au
lieudit l’Herbe, en 1992 on a découvert un fragment d’écuelle à haut col
divergent du Bronze moyen.
Ø
Cinq
monnaies gauloises au cavalier ont été trouvées à Saint Vincent et une à
l’Achard
Ø
Entre
le hameau de la Tencon et celui des Combes (sur la Buisse),
emplacement d’une voie, parfois grossièrement empierrée dans laquelle G. de
GALBERT voit le chemin suivi par Hannibal en 218 avant notre ère. Il y voit
« le chemin étroit bordé de précipices » site de la première attaque
gauloise et également « deux bastions en pierres sèches dont l’un est
monumental (près de
Ø
Pour
sa part, A. BOCQUET fait aussi passer Hannibal à Voreppe.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Vienne. Elle est encore bien
matérialisée dans certaines sections. Venant de Valetière, la voie
franchissait le contrefort de la Roche et redescendait de l’autre coté par un
tracé encore net. De là, jusqu’à Saint Vincent du Plâtre, la voie reste
nettement indiquée. La présence, en différents points, de traces et de vestiges
de murs de soutènement d’âge incertain elle présente une forte inclinaison
conduisant à l’église du Chevallon. De là, elle descend vers le lieudit l’Herbe
par le Chemin Vieux. Au-delà, la voie se confond avec la déviation
moderne puis s’en détache en demeurant bien visible entre deux hauts murs
jusqu’à la digue de la Roize. Interrompu au passage du torrent, le chemin
reparaît de l’autre coté sous l’aspect d’un modeste tracé d’une centaine de
mètres qui disparaît ensuite sous la route moderne. Au quartier de la Poste,
une petite voie se détache au nord et rejoint le pied des escarpements des
Balmes. Elle portait là au moyen âge le nom de Chemin des Chevaliers.
Après la fabrique de matériaux, elle se confond un moment avec la route moderne
puis se retrouve sous la forme d’un chemin nettement tracé se dirigeant sur la
Buisse.
P.
CHANARON et G. de GALBERT pensent que la « voie gauloise » de la Tencon
aurait pu être utilisée à l’époque romaine en temps de forte crue de l’Isère.
Divers
vestiges romains sont connus :
Ø
en
1908, sur un site non précisé, H. MULLER a découvert une amphorette (M. D.
27.2.20).
Ø
Non
loin de la seconde sépulture gauloise existait un site gallo romain : tegulae, meules, antoniniani de Claude II, vase en sigillée (M. D. 34.2321).
Ø
La
grotte du Trou au Loup a livré de la céramique, des fragments de pots,
de plats, de gobelets et 8 monnaies de Théodose.
Ø
En
1992, à l’occasion du forage d’un puits dans les usines de ciment, on a
découvert, à
Ø
L’autel
des frères MANSVETVS, parfois attribué à Voreppe, doit être rapporté à la
commune de Pommiers la Placette.
Ø
E.
BARLET dans un ouvrage écrit vers 1621, attribue à l’église de Voreppe une
inscription signalée au même siècle… à Vienne ! « C(aius) VIBIO
TIT(ulus) L(ucius) F(ilius) VOL(tinia) / TITVLLO FRATRI » : à Caïus
Vibius Titulus, fils de Lucius, de la tribu Voltinia, son frère (perdue). On
notera que, toujours au XVIIe siècle, une inscription d’un membre de cette même
famille est signalée à Grenoble par E. CLAVIERE (également perdue) :
« C(aius) TITIO VETTII / FIL(ius) VO(ltinia) TITVLO : à Caïus Titus
Titulus, fils de Vettius, de la tribu Voltinia (CIL XII, 2292).
Ø
A
l’Achard, un site a livré deux monnaies d’Antonin et de Salonine.
Ø
A
Saint Vincent, un site a livré deux statuettes en bronze miniatures (mouton et
chien), une clé en bronze, de la céramique sigillée, des pendentifs, une
cloche, sept aes de Nîmes et des monnaies d’Antonin le Pieux, de
Plautille, Sévère Alexandre, Julia Mammea, Gordien III, Philippe l’Arabe,
Constantin.
Ø
Aux
lieudits Thivolière, l’Achard et Saint Vincent, P. GIRARD a
repéré des sites à tegulae qui ont
livré des objets en bronze, des tegulae et des monnaies (Nerva, Faustine
Mère, Marc Aurèle).
Ø
A
Saint Vincent du Platre, au Champ de la Cour et près des Balmes,
emplacements vraisemblables de villae.
Ø
On
notera la présence de 4 lieudits le Grand Champ et de 2 lieudits le
Grand Pré.
Haut
Moyen Âge : à
l’emplacement de l’ancienne église Saint Vincent, détruite en 1825, emplacement
supposée d’une nécropole du Haut Moyen Âge et d’un domaine mérovingien avec
chapelle privée.
Vers
965, l’armée de reconquête levée par l’évêque Isarn aurait battu les Hongres
devant Voreppe.
Aux
lieudits le Peuil et à Gachetière, emplacements présumés de
mottes castrales.
Dans
la propriété Givord, à Chassolières, une colonne pré romane est
remployée dans le sous-sol, près d’une source.
Domaine
carolingien possible à la Tivolière où P. Girard a trouvé, entre autres,
une clé en bronze, un denier de Charlemagne et un denier de Louis le Pieux.
E.
Tasset pense à une motte à l’emplacement du château delphinal.
Edifices religieux ;
Abbaye
de Chalais : elle
fut fondée vers 1100, peu après la Grande Chartreuse. Selon un acte datant de
l’été 1100 la chapelle aurait été élevée à ce moment-là. Ce fut d’abord un
prieuré bénédictin puis une abbaye chef d’ordre, que les moines quittèrent au XIIIe
siècle pour le climat plus doux de Boscodon dans les Hautes Alpes. Les
chartreux acquirent alors Chalais pour en faire une maison de retraite, le
climat étant moins rude qu’en Chartreuse et l’ensoleillement plus important. Au
XIVe siècle, elle est mentionnée comme simple prieuré : prior de Chalesio. Le pouillé du diocèse
de Grenoble de 1497 indique : domus
prioratus Beate Marie Chaleysii ordinis cartusie. En 1844, le père
Lacordaire l’acheta pour y placer le noviciat du tiers ordre des dominicains
qu’il venait de fonder.
De
l’ancienne abbaye demeure seulement la chapelle, restaurée en 1971. Une
restauration étonnante a rendu à l’édifice son visage de monument pré roman en
forme de croix. L’intérieur renferme deux piliers sculptés, situés de part et
d’autre du chœur. La clé de voûte – sculpture polychrome du XIe siècle – est à
elle seule un chef d’œuvre exceptionnel.
Un
bâtiment d’allure conventuelle présente à l’intérieur et au sommet du grand
escalier une inscription commémorant la restauration faite sous Dom le Masson
en 1640. Depuis 1961, une communauté de moniales dominicaines gère l’ancienne
abbaye.
Chalais
reste l’un des rares édifices subsistants de l’ancien ordre du même nom avec
Boscodon, Valbonne (Alpes Maritimes), Notre Dame de Lure (Alpes de Haute
Provence) et Pierredon dans les Alpilles.
L’église
abbatiale en totalité et les façades et toitures du bâtiment ont été inscrits à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1974.
Eglise
et prieuré Saint Didier :
elle est citée dans le cartulaire de Saint Hugues : ecclesia Sancti Desiderri, dans la charte des cartulaires du XIVe siècle : prior de de Vorapio et dans le pouillé du diocèse de Grenoble de
1497 : ecclesia prioratus et cure
Sancti Desiderii de Vorappii, alors dépendance de Saint Pierre de Vienne.
Le clocher de l’église est l’un des plus beaux témoignages de l’époque romane
des environs de Grenoble. Sur toute sa hauteur, ce campanile st orné de baies
cintrées qui se superposent su quatre étages. En bas, une seule baie s’ouvre
sur chaque face, encadrée de quatre arcades aveugles plus petites. La tour
s’allège ensuite de la base au sommet suivant le principe des campaniles
italiens. Il s’agit d’une composition savante, soigneusement calculée. Comme il
s’agissait d’un prieuré relevant de Saint Pierre de Vienne, peut-être faut-il y
voir l’action de l’abbaye mère.
Le
prieuré est cité pour la première fois dans un acte du 7 septembre 1109. Vers
la fin du XIIIe siècle, il fut uni à l’abbaye de Chalais. Il fut supprimé et
vendu en avril 1791. Seule subsiste l’église au milieu du cimetière. Elle est
classée monument historique depuis 1908.
Eglise
Saint Vincent :
elle est également citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia Sancti Vincentii et dans le
pouillé de 1497 : ecclesia Sancti
Vincencii de Plastris, du
patronage du prieuré Saint Robert. L’église a été détruite en 1825. Deux modillons sculptés de la fin du XIIe siècle
proviennent de cet édifice.
Trois
chapelles sont citées pour cette paroisse :
- capella
Sancti Anthonii, unie à
la cure,
- capella
Sancti Johannis Baptiste,
- capella
Beate Anne.
Chapelle
castrale : elle
est également citée dans le même cartulaire : capella de castro Vurapio.
J.
MARION pense que la capella de Balma
citée dans le cartulaire pouvait être située à Voreppe vers le chemin des
Balmes. Mais on s’accorde plutôt à la situer à la Buisse.
Prieuré
et hôpital des Plantées :
il fut fondé par le chevalier Ismidon de la Paute avant de partir pour la Terre
Sainte au milieu du XIIe siècle. : domus
elemosiname que plantat vocatur en 1190 et domus de Plantatis en 1228. Plusieurs papes, et notamment Clément
III, Célestin III et Innocent III, placèrent le prieuré sous la protection du
Saint Siège. En 1300, il fut rattaché au prieuré Saint Pierre de Cornillon. De
nos jours le souvenir même du lieu où se trouvait le prieuré a disparu. On
pense qu’il pouvait être situé au lieudit Pugnières.
Maladrerie : elle est connue dès 1187 dans le
cartulaire de Chalais (maladeria Vorapis),
date à laquelle elle fut édifiée par Berlion Canneti qui en fit don à l’abbaye.
Elle était située à l’emplacement actuel du collège André Malraux. Le pouillé
de 1497 la nomme leproseria Vorappi.
Il en subsiste le lieudit la Maladière.
Confrérie
du Saint Esprit connue par un acte du Ier novembre 1230.
Hôpital
des Pauvres : hospitale pauperium au XIVe siècle. Il
était situé à l’extrémité de la commune près du Fontanil. Appartenant à la
Grande Chartreuse, il avait été cédé au prieuré de Parménie sous Humbert Ier
qui le céda ensuite au prieuré de Saint Robert.
Hôpital
de Voreppe, fondé par un nommé Claude Charrière au début du XVe siècle. Il est
mentionné dans le pouillé de 1497 : hospitale
Vorappii.
Le
même pouillé mentionne trois chapelles :
- capella
Sancte Catherine,
- capella
Sancti Michaelis,
- capella
Sancti Johannis
ainsi
que la capella Beate Marie Magdalenes
prope Vorappium.
Ferme
des chartreux : il
s’agit d’un ancien dépôt des chartreux. On reconnaît encore leur trace par le
maintien de la chapelle. La grange conserve une remarquable ogive.
Hospice
fondé en 1684 par Catherine Barde (actuelle résidence Catherine Barde dans la
rue du même nom). Il possédait une chapelle.
Dans
une maison du Bourg, niche gothique finement sculptée avec le monogramme IHS et
une statuette de Vierge à l’Enfant.
Ancien
presbytère : rue
de Charnècle, demeure bourgeoise du XVIIe siècle achetée par le prieur de Saint
Chef pour y résider lorsqu’il venait à Voreppe. C’est aujourd’hui la
« Villa des Arts ».
Chapelle
du Rosaire fondée vers 1645 au quartier de la Guillonnnière.
Confrérie
de Saint Joseph citée en 1628. Elle existait toujours en 1911.
Chapelle
de l’hospice fondée en 1689 par Catherine Barde et désaffectée en 1878.
Chapelle
Notre Dame de Pitié fondée au XVIIe siècle.
Confrérie
des bouviers citée en 1685.
Nouvelle
église Saint Didier :
elle a été construite au XIXe siècle par Berruyer dans le style ogival. A
l’intérieur, fresques et chemin de croix sont l’œuvre du peintre Alexandre
Debelle natif de Voreppe. Elle possède des vitraux de 1866 à 1870 et, dans
l’une des chapelles, une statue en pierre de la Vierge du XVIIe siècle qui
passe pour miraculeuse. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques depuis 1994. Elle conserve :
-
un
Christ en croix du XVIIe siècle inscrit à l’inventaire supplémentaire des
objets mobiliers des monuments historiques en 1986,
-
un
calice et une patène de 1819 (même inscription),
-
un
ciboire de 1838 (même inscription),
-
une
croix reliquaire de 1825 (même inscription),
-
la
chaire à prêcher de 1869 (même inscription),
-
deux
verrières de 1868-1870 au nord et au sud du transept représentant le
couronnement de la Vierge et la mort de Saint Joseph (même inscription),
-
sept
verrières du chœur représentant un
groupe de saints (même inscription),
-
l’ensemble
des peintures monumentales de Debelle de 1870 à 1878 (même inscription),
-
une
statue de la Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle (même inscription en 1989),
-
un
calice de 1744, classé monument historique au titre des objets mobiliers en
1990.
-
Un
calice avec patènes, burettes, plateau à burettes du XIXe siècle (même
classement).
Chapelle
de Francon de 1829.
Au
Clos de Saint Nizier (cité dès 1693), collège catholique fondé en 1874.
Orphelinat
des Sœurs de la Providence de 1876 au Chavalon.
Monastère
des Clarisses, moderne.
Eglise
du Chevallon de 1844.
Chapelle
de la Jacquinière de 1934.
Chemin
de croix de l’ancien cimetière de 1853.
Oratoire
des Etroits.
Oratoire
de la Croix du Moulin sur le chemin de Chalais.
Grotte
de Lourdes à Saint Nizier.
Petit
séminaire :
construit en 1932-1933. Son clocher s’élève à
Statue
de la Vierge à l’Enfant du Chevalon de 1940.
Croix
du cimetière de Chalais.
Croix
de la rue Stravinski.
Croix
du Chevallon.
Croix
de la Rochette.
Croix
du Moulin.
Croix
Verte.
Lieudit
Saint Nizier.
Châteaux :
Château
delphinal dit Château Vieux :
il avait été élevé sur un monticule escarpé, d’accès difficile, à l’est du
bourg actuel au hameau de Gachetière. Il est mentionné dès 1095 dans le
cartulaire de Domène à propos de la donation d’une métairie : in mandamento castrum Vorappia. Lors du partage du comté de Salmorenc le 2 août
1107 il est attribué à l’évêché de Grenoble. En 1384, il est qualifié de castrum vetus. Il a dû être abandonné
avant la fin du XIVe siècle. Il en subsiste quelques ruines au dessus du hameau
de Gachetière : une cave dont la voûte est partiellement effondrée,
un pan de muraille, un angle de tour et une citerne maçonnée.
P.
Girard a recueilli sur le site un denier en argent de l'archevêque de Vienne
(vers 1032).
Maison
forte de la Bridoire fondée au XIIIe siècle (aujourd’hui, la Pisciculture).
Enceinte
médiévale de la villeneuve du début du XIVe siècle qui comprenait quatre
portes : porte Saint Laurent, porte des Pallaches et au nord et au sud de
la Grande Rue. Il en reste quelques vestiges à la Véronnière.
A
Bourg Vieux, vestiges d’une tour médiévale.
Ancienne
châtellenie de Voreppe, en retrait de la Grande Rue. Créée au moment de
l’établissement de la ville franche pour servir de résidence au châtelain, elle
fut reconstruite en 1475 puis devint par la suite propriété des chartreux et maison
commune de 1790 à 1952 et dans les années 1980 école de musique. Des vestiges
des XVe et XVIe siècles sont conservés en façade est.
Tour
de Montgardin, citée en 1540 mais disparue.
G.
ALLARD mentionne la présence d’une mistralie.
Château
de Saint Vincent :
il est situé au lieudit Saint Vincent du Plâtre au Chevallon. C’est un
très bel édifice pourvu de tourelles et de nombreuses fenêtres à meneaux. C’est
l’ancienne propriété de la famille Calignon qui possédait la seigneurie de
Voreppe et de Saint Vincent. En 1676 il devint propriété de la famille Dupuy de
Saint Vincent dont les armes sont sculptées au-dessus de l’une des portes. Il
fut vendu comme bien national à la Révolution.
Château
de la Thivolière ayant conservé une énorme tour ronde d’origine médiévale.
Tour
de Montgardin citée en 1540.
Tour
dite de la pisciculture, restes d’un pigeonnier de maison forte.
Maison
forte de Chamoussière, propriété en 1759 de Dumoutet, chevalier de l’ordre de
Saint Louis.
Château
de Sieyès :
construit au XVIIe siècle par Leonard Cuchet, conseiller au Parlement du
Dauphiné, sans aucun souci de purisme. Il doit son agrément à ses hautes
toitures pointues, aujourd’hui percées de lucarnes à frontons. L’entrée est
resserrée entre deux pavillons que relie une simple grille en fer forgé. Cette
demeure fut édifiée vers 1610 par les Cuchet, membres du Parlement du Dauphiné.
Balzac, qui passa de nombreuses soirées au château, y trouva le modèle de son
médecin de campagne et Choderlos de Laclos, alors officier d’artillerie à
Grenoble, y rencontra dans son salon les types des principaux personnages de
ses « liaisons dangereuses ». Le comte François Xavier de Plan de
Sieyès le possédait en dernier ressort jusqu’à son décès survenu le 25 janvier
2018.
Les
salons conservent de riches décors au style exubérant de la première moitié du XVIIe
siècle (classés OM 1980).
La
bibliothèque, le grand salon, le petit salon d’angle au rez-de-chaussée avec
leur décor, la grande chambre au sud, la chambre jaune, la chambre d’angle du 1er
étage et leurs décors ont été classés monument historique en 1980. La
décoration intérieure des XVIIe et XVIIIe siècles est également classée
monument historique au titre des objets mobiliers (1980). Les façades et les
toitures du château ainsi que ses deux pavillons sont inscrits à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques depuis 1980. Le château et son parc
sont également classés au titre des sites depuis 1957 et « jardin
remarquable de l’Isère ».
Château
de Beauplan :
propriété en 1642 de la famille de Calignon puis de la famille d’Agoult. Elle
comportait une chapelle aujourd’hui détruite.
Château
d’Agaux (Agoult) : la demeure avait été achetée en 1642 par le fils de
Soffrey de Calignon et transmis à la famille d’Agoult par mariage en 1650.
Château
de la Grande Rue du XVIIe siècle.
Château
de Chassolière de la fin du XVIIIe siècle avec chapelle et orangerie.
Château
Mourral du XVIIIe siècle, maison Boccacio de redressement au début du XXe siècle.
Château
Gaillard mentionné au XVIIIe siècle.
Château
des Buissières des XVIIIe et XIXe siècles.
Château
du Bélier au Chavalon, disparu.
Architecture civile :
12
place Saint Nizier, maison du XVe siècle avec un escalier en vis, une tour
octogonale et une porte avec linteau en accolade.
166
rue de Charnècles, demeure médiévale du XVe siècle, dite « la Vigie »
avec fenêtres à meneaux, escalier en vis et pigeonnier.
Maison
Debelle, 32 rue des Moulins : demeure du XVIe siècle qui fut la propriété
d’Alexandre Debelle au XIXe siècle.
27
rue Lambournay, maison du XVIe siècle.
Rue
des Pallaches, maison du XVIe siècle avec une belle fenêtre à meneau.
14
Grande Rue, porte avec linteau en accolade.
Maison
seigneuriale de Chamoussière, propriété en 1759 de Dumoutet, chevalier de
l’ordre de Saint Louis, avec deux fenêtres à meneaux.
Maison
seigneuriale de Malossane, très remaniée mais qui conserve une belle porte en
plein cintre à bossage du XVIIe siècle et une tour au toit polygonal.
Ancien
hôtel Mounier avec une porte cloutée et des plafonds à la française du XVIIe
siècle.
Hötel
particulier de Léonard Cochet du XVIIe siècle.
Portes
du XVIIe siècle à l’Herbe et à Malossane.
Porte
et baie de boutique avec étal en pierre du XVIIe siècle à Veronnière.
Ancienne
demeure bourgeoise du XVIIe siècle achetée par le prieur de Saint Didier pour y
résider lors de ses séjours. Elle servit ensuite de cure de 1785 à 1976. C’est
aujourd’hui la « Villa des Arts ».
Ancienne
glacière du château de Sieyès, disparue.
Ancienne
propriété Mourral du XVIIIe siècle, aujourd’hui collège de Beauregard.
Pont
dit des chartreux du XVIIIe siècle sur le Palluel.
Borne
de corvée de l’ancienne route royale, avenue de Chapays.
Maison
Charvet à Brandegaudière.
Pigeonniers
de la Vigie, du château Sieyès et de l’obédience des chartreux de l’Ile du
Pont.
Ancienne
maison du docteur Romme du XVIIIe siècle.
Deux
bornes du XVIIIe siècle de la voie royale.
Au
cimetière, tombe du Dr Romme de 1850 dont Balzac se serait inspiré dans son
« médecin de campagne ».
Ancienne
taillanderie de Saint Nizier.
Villa
de la Véronière dans laquelle le musicien Igor Stravinski aurait vécu quelques
temps (aujourd’hui médiathèque).
Blockhaus
du Vorzaret au bord de la Roize construits par les Italiens en 1943.
Hameaux, mas et
lieudits anciens :
Balma, XIVe siècle, les Balmes.
Chaban de la Bouzoneyri, XIIIe siècle, Bouzonnière.
La Bregueereyri, XIIIe siècle, Brandegaudière.
Burquin castri Vurapii, XIVe siècle, le Bourg Vieux.
Buxeria,
XIIe siècle, les
Buissières.
Los Charvenos, XIIIe siècle, Charvet.
Elz Chastagnereys, XIIIe siècle, Isle Chastagnon, XVIIe siècle, l’Ile Chatagnon.
Cracheteria, XIVe siècle, Gachetière.
In Castagnerey, XIIIe siècle, l’Ile Chatagnon.
Chaban des Esparroneyri, XIIIe siècle, l’Esparonière ?
In Espinasiis, XVe siècle, les Espinasses.
Les Gachets, XVIIe siècle, Gachetière.
Gotilauderris, XIVe siècle, Cote Laudière.
Insula de Grangiatorum, XVe siècle, les Granges.
Insula, XIVe siècle, les Iles.
Insula Glerie et Sablerie, XVIe siècle, l’Ile Gabourd.
Insula Magneri, XIVe siècle, l’Ile Magne.
Insula Moscheti, XIVe siècle, l’Ile du Mouchet.
In Jauberteria, XIVe siècle, Joubertières ?
Campus del Rosey, XIVe siècle, Isle de Rose, XVIIe siècle, l’Ile Rose.
Campus in Laschalms, XIIe siècle, Lachard
Campus del Maginz, XIIIe siècle, l’Ile Magnin.
Mans Barruellis, XVe siècle, Barvoils ?
Mans de Cressuta, XIVe siècle, la Crue de Moirans.
Planestel juxta Volusiam, XIIIe siècle, Beauplan.
Playsencia, XIVe siècle, le Plançon.
Podio Nigro, XIIIe siècle, le Peuil.
Mass de Pongaderiis, XIVe siècle, Pontgardières.
Nemus de Bosolonchiis, XIVe siècle, les Bozolenches.
Nemus Ravinos, XIIIe siècle, Ravinoux.
Solet, XIIe siècle, le Sollier.
Traversani costa super, XIVe siècle, la Traverse.
Varayneria, XIIIe siècle, la Vironnière.
Via extrictos, XIIe siècle, les Etroits.
Autres indications :
Mistralie
mentionnée dans un acte du 12 avril 1310.
Chartes
de franchises de 1314, 1320, 1465 et novembre 1495. L’une de ces chartes,
restaurée en 1992, est exposée au musée de l’Ancien Evêché de Grenoble.
G.
ALLARD mentionne la présence d’un péage.
Bataille
de Voreppe de début 1844 : le 2 avril, les troupes autrichiennes mirent
Voreppe à sec. L’abdication de Napoléon le 6 avril 1815 mit un terme aux
combats.
La
Grotte de l’Ermitage tire son nom de « Grotte à Bibi » du fait qu’au XIXe
siècle, elle était habitée par un personnage original de la commune, Antoine
Frédéric Genève (1819-1889) dit « Bibi », sculpteur de pierres et
inventeur d’une perceuse pour forer la pierre, qui réalisa le chemin de croix
du cimetière, les escaliers et les tourelles de l’église Saint Didier.
Borne
de corvée du XVIIIe siècle.
Auguste
FAVOT a recensé 12 cadrans solaires :
-
à
Rassin, un cadran solaire de 1766 avec devise amicis qualibet hora (à
toute heure pour les amis).
-
un
cadran de 1767 au Chevalon à la ferme Burille avec devise tacitis senescimus
horis (nous vieillissons dans le silence des heures),
-
à
la Rigonière, un cadran de 1853 avec devise : « l’heure que vous ne
pensez pas »,
-
à
Malossane, avec devise vulnerant omnes ultima necat (toutes blessent, la
dernière tue),
-
deux
cadrans à la maison Buisson de Malossane,
-
au
presbytère un cadran aquatorial en bronze avec courbe de temps moyen fait par
un dominicain,
-
a
Rassin, à la maison Hebert avec devise : « l’heure que vous ne pense
pas » (sic),
-
également
à Rassin, 3 autres cadrans solaires,
-
à
la maison Grattier avec devise speculum vitae (miroir de la vie).
Personnages
célèbres de Voreppe :
-
Alexandre
Debelle (1805-1897), peintre dauphinois, qui décora gracieusement toute
l’église
-
Jean
Achard (1807-1884), peintre paysager,
-
Choderlos
de Laclos, écrivain et militaire qui s’inspira des lieux pour ses
« liaisons dangereuses »,
-
Balzac
qui y séjourna et s’en inspira pour son « médecin de campagne »,
-
Chateaubriand
qui y fit un séjour en 1804 avec son épouse avant de se rendre à la Grande
Chartreuse,
-
Stendhal
qui venait au château de Saint Vincent pour y voir sa cousine,
-
Igor
Stravinski qui vécut de 1931 à 1933 dans la villa de la Véronière, aujourd’hui
médiathèque Stravinski.
L’hôtel
de ville conserve :
-
54
dessins de Debelle de 1870 à 1878 inscrits à l’inventaire supplémentaire des
objets mobiliers des monuments historiques en 1986,
-
un
tableau de la République de 1882 de Debelle, (même inscription en 1989), une croix de la passion dite des Mariniers du
XIXe siècle (même inscription en 1990),
-
un
buste de Marianne de 1911 (même inscription en 2005).
L’ancienne
ferme de la Tençon, isolée au pied du Grand Ratz, fut un repaire des
maquisards au printemps 1943. A proximité, belvédère dit « des
Maquisards ».
Mémorial
dit « l’Homme de douleur » de Gilioli : la statue est placée
devant un mur matérialisant l’arrêt des troupes allemandes en 1940 sur lequel
est gravée la dédicace : « à cette porte des Alpes que les armées
d’invasion n’ont pu franchir en juin MCMXL les armées allemandes d’occupation
harcelées par le maquis de Chartreuse ont torturé et tué d’innocents otages au
mépris de tout droit humain. Vous qui passez souvenez-vous ».
Commune
du Parc Naturel Régional de Chartreuse.
Grotte
de Lourdes.
Iles
Chatagnon et Mayoussard.
ZNIEFF
de la Grande Sure.
ZNIEFF
des rochers du Cuchet.
ZNIEFF
du torrent du Référon et du torrent de la Roize.
ZNIEFF
des rochers de Bellevue.
ZNIEFF
des Balmes.
ZNIEFF
de Roche Brune.
ZNIEFF
du massif de la Chartreuse.
ZNIEFF
des rochers du Ratz.
ZNIEFF
des rochers du Cuchet.
ZNIEFF
des gorges de la Roize, de Gaboudière et du Réferon.
ZNIEFF
du marais de l’Echaillon et bords de l’Isère.
ZNIEFF
des Balmes de Voreppe.
ZNIEFF
de la zone fonctionnelle de l’Isère à l’aval de Meylan.
ZNIEFF
des versants méridionaux de la Chartreuse.
ZNIEFF
de la montagne de la Grande Sure.
Arrêté
de biotope du bois de la Pramiane et ruisseau de l’Egala du 24 janvier 2013
Bibliographie :
Archives
départementales de l’Isère : B 2628 f° 6, 2662 f° 11, B 2950 f° 762B, 2955
Probus
(1250-1260) f° 7
Regeste
Dauphinois : n° 2284, 2960, 7175, 9169, 9762, 15215, 17732, 18413, 18660,
18883, 24355, 25936, 28026, 30918
Regeste
complémentaire n° 138, 169, 170, 178, 179, 180, 194, 195, 196, 200, 206, 208,
209, 210, 211, 216, 220, 224, 226, 227, 228, 242, 265, 292, 317, 333, 390,
2656, 2798
E.
BARLET : Allobrogis … manuscrit vers 1547-1559, page 225
E.
de CLAVIERE : Floridum liber singularis, 1621, chapitre 37
N. CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, 1661-1672, T 1,
pages 596 et 637 et T II, pages 17 et 50
G.
ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 2, pages 144, 321, 421, 574 et 790
De
VALBONNAIS : Histoire de Dauphiné, 1721-1722, T I, page 317 et T II, pages
375 à 378
Album
du Dauphiné T IV, 1839, pages 25 à 33
M.
COQUAND : observations sur les exploitations de molasse des environs de
Voreppe, BSSI 1841-1842, pages 53 à 56
J.
J. A. PILOT : notice sur l’ancien couvent de Chalais, BSSI, 1844
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
BSSI 1843, page 123
A.
BOURNE : description pittoresque de la Grande-Chartreuse, souvenirs
historiques de ses montagnes et de son couvent, 1853, pages 47 à 50
C.
de MONTEYNARD : Cartulare monastorii beatorum Petri et Pauli de Domina,
1859, chartes n° 32, 33, 34 et 233-95
A.
MACE : guide itinéraire, 1860, pages 64 à 69
Baron
A. RAVERAT : à travers le Dauphiné, voyage pittoresque et artistique,
1861, pages 250 et 251
C.
LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 1, 148 à 150,
154, 158, 159, 221, 162, 182, 202, 204, 215 à 219, 223, 226, 227, 343 et 368
G.
de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, page 251
J.
MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires
de Saint Hugues, 1869, cartulaire C page185, charte du XIVe siècle, page 276,
pouillé de 1497, pages 288, 295, 342
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Voiron, 1870
E.
PILOT de THOREY : abbaye Notre Dame et Saint Jean-Baptiste de Chalais,
chef d’ordre, Le Dauphiné X, 1873, pages 307 à 309
G.
VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876
A.
JOANNE : géographie du département de l’Isère, 1876, page 70
F.
VALLENTIN : découvertes archéologiques faites en Dauphiné pendant l’année
1879, bulletin de l’Académie Delphinale 1879, pages 41 et 42
E.
PILOT de THOREY : notes pour servir à l’histoire de Grenoble, 1880, pages
156, 180 et 181
J.
J. A. PILOT de THOREY : usages, fêtes et coutumes existant ou ayant existé
en Dauphiné, 1882, pages 12, 65 et 81
E.
PILOT de THOREY : les prieurés de l’ancien diocèse de Grenoble compris
dans les limites du Dauphiné, BSSI, 3ème série, 1883, pages 216 à
219
O.
HIRSCHFELD : Corpus Inscritones Latinarum, XII, 1888, inscriptions fausses
n° 182
E.
PILOT de THOREY : catalogue des actes du dauphin Louis II devenu le roi
Louis XI, 1899, pages 85, 103, 169, 203, 258, 264 et 312
U.
CHEVALIER : cartulaire de Bonnevaux, 1889, chartes n° 429 et 431
J.
H. ALBANES : Gallia Christiana novissima, 1898, XVI, 263
H.
MULLER : station néolithique du Trou au Loup, AFAS 36ème
session, 1907, pages 293 et 294
Dom
BESSE : abbaye et prieurés de l’ancienne France, 1912, IX, 102 et 105
H.
MULLER : tombes gauloises de la Tène II découvertes au pied des Balmes de
Voreppe, BSDEA, T 20, 1913, pages 105 à 113
J.
ROMAN : description des sceaux des familles seigneuriales du Dauphiné,
1913, pages 263 et 264
C.
BERLIERE : la congrégation de Chalais, revue bénédictine 1914-1919, pages
402 à 419
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, pages 17, 21, 42, 48, 55, 56, 57, 63, 82, 84, 89, 119, 138, 139,
141, 161, 172, 178, 187, 188, 189, 191, 197, 207, 209, 272, 274, 276, 290, 303,
337, 349, 359 et 373
A.
FAVOT : les cadrans solaires à Grenoble et dans le Bas Grésivaudan, BSSI,
1920, pages 438 et 439
Une
pierre à cupule de la Tençon, BSDEA 1920, page 6
H.
MULLER : documents gallo-romains découverts dans les usines Allard et
Nicolet à Voreppe, BSDEA, T 22, 1922, pages 19 et 42 à 46
J.
ROMAN : les chartes de Notre Dame de Chalais, 1923
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 107 et 108
P.
POURADIER DUTEIL : le séminaire de Voreppe, l’Art sacré n° 5, novembre
1935
Dom
L. H. COTTINEAU : répertoire topo-bibliographique des abbayes et des
prieurés, T I, 1935-1936, pages 670 et 671 et T II, pages 2296 et 3420
M.
PONSARD et Général MER : Voreppe, gardienne des Alpes, Mélanges d’histoire
dauphinoise, IV, 1946, page 6
P.
COURTIEU : si Saint-Marcellin nous était conté, 1959 à 1961, réédité en
2009, pages 85 à 87
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 378 et 379
A.
BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois 1969, n° 28, page 25, n° 206, page 46, n° 891 à 898 pages 172
à 174
P.
HAMON : églises de l’Isère, 1970, pages 30et 30
Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972, pages 144 à 147
R.
TRUC : la voie romaine entre Grenoble et Vienne, Information régionale n°
16, 1974, pages 7 et 8
J.
GODEL : le cardinal des montagnes, Etienne Le Camus, 1974, pages 133, 199,
221 et 233
P.
HAMON : églises de l’Isère, 1977, pages 3 et 29
Anonyme :
abbayes sœurs de l’ordre de Chalais, 1980, pages 2 à 13 et 47 à 49
P.
CHANARON : Charnècle à travers les siècles, 1980, page 20
Antiquité
et moyen âge en pays voironnais, Archéologie chez vous n° 1, 1982, notices n°
8, page 5, n° 120, page 18, n° 202, page 39, n° 206 à 211 pages 40 à 43, n° 220
et 221, page 46
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 233
J.
C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, pages 264 et 265
R.
L. LACHAT : la vallée aux 100 châteaux, 1985, pages 114 à 116
M.
BARD : Voreppe et le Chevallon, 1986
Cavaliers
et guerriers des origines au Moyen Âge, 1989, page 18
A.
BOCQUET : les Alpes à l’âge du fer, 1991, pages 108 à 112
G.
BARRUOL : Dauphiné roman, 1992, pages 107 à 109
Carte
archéologique de la Gaule, l’Isère 38/1, 1994, pages 165 et 166
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 457 et 458
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, pages 198 et 199
BRUCELLE
(A. et L.) : l’Isère, terre de châteaux, 1996, page 191
SAMIVEL
et S. NORANDE : monastères de montagne, 1996, pages 131 à 142
S.
EXCOFFON : une abbaye en Dauphiné aux XIIe et XIIIe siècles, Chalais, 1997
P.
GIRARD : Voreppe, Pommiers et Saint Julien de Raz, histoire et traditions
à travers la toponymie, 1999
J.
C. MICHEL : Grenoble antique, 1999, pages 14, 84, 93 et 187
Parc
Naturel Régional de Chartreuse, guide Gallimard, 1999, pages 106, 111 à 114 et
116
P.
GIRARD : 2000 ans d’histoire de Voreppe, COREPHAE 2000
P.
GIRARD : Voreppe, Pommiers et Saint-Julien-de-Raz, histoire et tradition à
travers la toponymie, 2000
A.
CANDIAGO : l’occupation en grotte autour de Grenoble, Ier siècle avant J.
C. Ve siècle après J. C. 2001, pages 64 à 67
Les
Allobroges, Musée Dauphinois, 2002, page 32
DARA :
espaces monastiques ruraux en Rhône Alpes, 2002, pages 48, 92, 113, 138 et 158
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 651 à 659
G.
de GALBERT : Hannibal en Gaule, nouvelle hypothèse, 2005, pages 11 à 13,
92 à 106 et 173 à 176
Correspondance
avec M. de GALBERT du 12 décembre 2006
G.
de GALBERT : Hannibal et César dans les Alpes, 2008, pages 10, 11, 28, 29,
98, 114, 115, 149, 150, 158 à 168 et 174 à 176
A.
BOCQUET : la grande traversée des Alpes par Hannibal, 218 avant J. C.
2009, page 64
Etat
des lieux patrimonial, CPI 2011-2012
BOCQUET
(A) : Inventaire 0 en ligne
C.
BOURRILLON : 10 000 lieux en
pays voironnais, T 1, 2016, pages 232 à 247 et T 2, lexique, 2017
Carte
archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, pages 363 à 365
Patrimoine
en Isère : le voironnais, 2017, pages 15 à 18, 21 à 24, 30à 32, 35 à 38,
47, 49 à 51, 53, 55, 56, 62, 123, 125, 153 à 156, 160, 161 et 165
P.
GIRARD : l’oppidum des Buissières, vidéo.
Site
Internet : bornes.fapisere, page 108
C.
BOURRILLON : à la recherche des chemins perdus, 2019
C.
BOURRILLON : les mémoires d’un arbre en pays Voironnais, 2020
Mémoires
de vignes en pays Voironnais, COREPHA 2020
Voreppe,
sentinelle des Alpes, COREPHA, 2021
Voreppe,
mémoires des hommes, COREPHA, 2022
Site
Internet : les croix et petits monuments de Chartreuse
E.
TASSET : châteaux forts du Dauphiné, 2023, pages 244 et 245