SAINT CASSIEN

 

Canton de Voiron, ex canton de Rives.

Forme ancienne : Sancti Cassini de Malossa au XVe siècle.

Gentilé : Saint-Cassinois.

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3233 OT

 

Superficie : 567 hectares.

 

Population : 1143 hectares.

 

Hagiographie : Saint Cassien fondateur de l’abbaye de Lérins au début du Ve siècle ou Cassien, moine d’Imola, martyr en 250, patron des maîtres d’école.

 

Epoque gallo romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Vienne.

Selon P. CHANARON le hameau de Maloza passe pour avoir été le centre d’un domaine gallo-romain.

On notera un lieudit Grand Champ.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Cassien : la paroisse est citée au XVe siècle : parrochia Sancti Cassini de Malossa. Cette église a été détruite en 1867 pour faire place à l’église actuelle en 1868.

 

Croix Pingeon.

Croix Pagnon.

Croix Rousse.

Croix du Carlin.  

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus hormis le domaine de la Bollardière acquis par Pierre Paris au début du XVIIIe siècle.  

 

Lieux anciens :

 

Nemus en Beczer, XIVe siècle, le Bessey.

Charosset, XIVe siècle, Charouse.

Chasseignini, XIVe siècle, le Chassage.

Costa de de Gayerlis, XIVe siècle, les Gayères.

Crestum, XIVe siècle, le Crêt.

Mas de la Combalovery, XIVe siècle, le Laucasset.

Fay du Temple, XIVe siècle.  

Nantuyn, XIVe siècle, Nantin.

 

Autres indications :

 

A Maloza, à la maison Rajon, trois cadrans solaires avec devises ad umbras veritas (de l’ombre nait la vérité et hora agendi (l’heure d’agir).

Également à Maloza, à la maison Exertier, cadran solaire avec devise memor ultima (souviens-toi de la dernière).

Site géologique de la vallée morte de Réaumont, classée 2* à l’inventaire du patrimoine géologique de 2014.

Espaces Naturels Sensibles du marais du Puits d’Enfer, de l’étang de Charauze et du marais des Portières.

Séchoir de 1901.

 

Bibliographie :

 

F. CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Rives, 1870, page 6

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 27, 83, 89, 119, 146, 165, 204, 252, 319 et 320

A. FAVOT : les cadrans solaires à Grenoble et dans le Bas Grésivaudan, BSSI, 1920, page 437

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, page 128

P. CHANARON : Charnècle à travers les siècles, 1980

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 117

Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 43

G. FAUCHON, H. COUTIS, P. COMMEAUX : histoire de Voiron et du pays voironnais, 1991, pages 259 à 264

A. PLANK : l’origine des noms des communes du département de l’Isère, 1995, page 106

E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 437

C. BOURRILLON :  10 000 lieux en pays voironnais, T 1, 2016, pages 157 à 159 et T 2, lexique, 2017

Patrimoine en Isère : le pays voironnais, 2017, pages 13 et 142

C. BOURRILLON : à la recherche des chemins perdus, 2019

C. BOURRILLON : les mémoires d’un arbre en pays Voironnais, 2020