Canton de Vienne 1, ex canton
de Vienne-Nord.
Formes anciennes : Septinum, époque gallo-romaine, Septimo villa au XIe siècle.
Gentilé : Septèmois.
Cartes IGN au 1/25000ème :
3032 et 3033 est
Superficie : 2155
hectares.
Population (2015) : 2004
habitants.
Hagiographie :
Etienne, premier martyr
chrétien, lapidé en 35 sous les murs de Jérusalem. Il est représenté avec une
pierre.
Blaise, évêque de Sébaste en
Arménie, martyr en 316. Patron des musiciens.
Symphorien, martyr à Autun en
179
Julien de Brioude, né à
Vienne, martyrisé en 304.
Jean, apôtre, disciple
préféré de Jésus. Martyrisé sous Domitien à Rome devant la Porte Latine. Patron
de l’Asie mineure et de près de 200 communes en France.
Préhistoire : on a découvert en septembre 1941, au lieudit le
Chapelet une hache en pierre polie verte d'époque néolithique.
En
1961, une seconde hache, identique a été trouvée.
Protohistoire : au Péage, tumulus protohistorique à la base
du coteau dominant la D 75.
Epoque
gallo-romaine : Septème occupe
l'emplacement du 7ème milliaire depuis Vienne sur la voie de Vienne
à Milan : Ad Septinum lapidem.
On connaît divers vestiges :
Ø au Péage de Septème, vers la rivière, il subsiste des
vestiges de cette voie,
Ø non loin de la
voie des constructions ruinées, paraissant antiques, ont été découvertes en
1904,
Ø le château de Septème passe pour avoir été édifié sur
l'emplacement d'un castrum antique. Il est de fait que les remparts ceinturant
l'ancien bourg médiéval dit "la Ville" présentent des blocs de
calcaire de choin qui passent pour être romains et qui proviendraient, selon la
tradition, de la "villa du Piaget",
Ø au lieudit Piaget, tradition de bourgade antique
nommée Pagey (pagus ?)
s'étendant du Péage de Septème au lieudit Bilois sur Oytier Saint Oblas,
Ø de nombreuses trouvailles de tegulae et de monnaies (dont une de Vespasien) sont citées en
divers points de la commune,
Ø la construction d'un groupe scolaire, en
Ø dans les remblais, par-dessus cette mosaïque, on a
recueilli des fragments d’amphores, de la céramique rouge et jaune et un
fragment de tube en fer,
Ø également en 1952, bien au-delà de l’école, vers le
stade une seconde mosaïque aurait été découverte,
Ø lors des travaux d'aménagement du lotissement "le
Village", on aurait aperçu le rebord d'une piscine romaine,
Ø des débris de tuileaux ont été découverts à la scierie
et au cimetière de Septème,
Ø la cheminée de l’ancienne salle des gardes est
encadrée par deux colonnes romaines qui ne sont toutefois pas de provenance
locale.
Haut
Moyen Âge : à Subtuer,
emplacement d'une ancienne église disparue, dédiée à Saint Etienne, qui pouvait
remonter au Haut Moyen Âge.
Selon
la tradition locale, le nom du Palais proviendrait d'un "palais
qu'aurait fait construire Charlemagne avec une chapelle dédiée à Saint Blaise ».
Selon
G. ALLARD, en 778 Charlemagne y aurait poursuivi un cerf jusque dans la cellule
d’un anachorète et aurait fait élever en ce lieu une chapelle.
Par
un acte de septembre 964, le roi Conrad et la reine Mathilde donnent au
monastère Saint André de Vienne, l’église Saint Symphorien avec sa dotation et
ses dîmes.
Le
lieudit le Genevrey est mentionné au Xe siècle : Genebretum villa.
Edifices religieux :
L’ancienne
église de Subtuer fut paroissiale jusqu’en 1475.
Eglise
Saint Symphorien : elle avait
été donnée en 964 à Saint André de Vienne (supra).
Prieuré
Saint Symphorien : ancien
prieuré Bénédictin, connu dès avant 1075, qui dépendait de l'abbaye Saint
Pierre de Vienne. Il fut rendu par Rodolphe en 1079.
A
Vermons, hameau de Septème, une église est citée en 1147.
Ancienne
église paroissiale Saint Julien :
elle était située "vers la Ville". Elle devint simple chapelle rurale
à la construction de l'église en 1496. Elle est alors mentionnée comme capella Sancti Juliani. Elle fut
désaffectée à la révolution et seul le lieu de son emplacement porte encore le
nom de Terre de Saint Julien.
Chapelle
Saint Jean du Péage : elle
aurait été élevée par un seigneur du Péage, en revenant de Terre Sainte, à la
suite d'un vœu. Ensuite, elle appartint aux chevaliers de Saint Jean de Malte
puis aux chevaliers de Malte.
La
porte de la chapelle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments
historiques en 1954.
Hospice
cité en 1273.
Eglise
Saint Symphorien : sa
reconstruction au XIXe siècle a conservé le portail gothique flamboyant du
précédent édifice. Sur la façade, inscription de la consécration de 1946,
classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1967.
Chapelle
Notre Dame de Viennois :
chapelle érigée sans doute par la famille de Viennois qui possédait la
seigneurie de Septème avant la Révolution.
Croix
des pèlerins citée au XIe siècle.
Châteaux :
Le
"Vieux Fort" : il forme une
puissante saillie sur le front méridional de l'enceinte médiévale et se
présente sous la forme d'un rectangle d'environ
L’édifice
a été classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1942.
Château
Gaillard : il était situé à
l'Ouest du château du Layet. Il n'en subsiste plus qu'un lieudit.
Château : à l'origine, Septème fut une véritable place de
guerre renfermant à l'intérieur de ses murailles le château seigneurial et une
ville, aujourd'hui disparue. La tour maîtresse du XIIe siècle fut reliée à une
tour ronde au XIVe siècle pour constituer un château à cour fermée. L'enceinte,
longue d’un kilomètre, montre encore toutes ses meurtrières et l'ancien chemin
de ronde subsiste par endroits. Son tracé épouse la forme même de l'éperon qui
la porte. L'épaisseur moyenne des murailles est de
Le
château offre un aspect imposant avec ses tours et ses hautes toitures.
L'ensemble des bâtiments est composite : donjon du XIIe siècle, tour du XIVe
siècle et corps de logis du XVIe siècle.
La
cour intérieure est bordée d'arcades en anse de panier sur un coté et, en face,
d'une loggia de deux étages d'arcades en plein cintre du XVIe siècle.
L'intérieur révèle, dans le donjon, une belle salle romane dite "salle des
gardes", des cuisines avec une grande cheminée et un puits antique. Dans
l'étage supérieur sont conservées deux cheminées monumentales du XIVe siècle,
provenant de l'ancien château de Saint Georges d'Espéranche. Charles IX et
Catherine de Médicis passèrent la nuit du 16 au 17 juillet 1564 au château.
La
seigneurie de Septème, après avoir appartenu à de nombreuses familles nobles du
Dauphiné, a fait retour, au XIXe siècle, à la famille d'Albon.
Les
remparts et le chemin de ronde ont été classés monuments historiques en1942.
Le
château, la conciergerie et le parc ont été inscrits à l'inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1947.
Les
peintures monumentales sur voûtes et sur murs, les lambris de revêtement et les
boiseries et placards de 1560 de l'ancienne "salle des Archives" ont
été classés monuments historiques au titre des objets mobiliers en1971.
Le
parc du château figure au pré inventaire des jardins remarquables.
Conciergerie : c'est la seule construction qui subsiste de
l'ensemble du village médiéval qui existait dans l'enceinte fortifiée. Le
bâtiment conserve des portes gothiques et des baies à meneaux ainsi que des
traces de peintures murales dans le vestibule.
Le
bâtiment a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
en1947.
Maison
forte du Palais : elle fut
construite au début du XVe siècle par Jehan du Palais.
Château
de Laye ou du Layet : ce n'est
plus qu'une simple ferme conservant encore, dans quelques ouvertures et
quelques planchers, l'empreinte du moyen âge. Objet d'un fief depuis le XIIe siècle,
le château commandait les deux vallées de Septème et Estrablin. L'édifice
actuel fut sans doute construit par Antoine de Rachais qui combattit à la
bataille d'Anthon, en 1430.
Maison
forte de l'Ange : elle est ainsi
appelée parce que, à chaque angle de la maison était placé un ange. Cette
maison forte remonte probablement au XVIe siècle. Elle était habitée, il y a
trois siècles, par Jean Reynod et, pendant la révolution, par Jean Terray qui
la fit réparer.
Château
de Bavre.
Château
Meysson.
Lieux anciens :
Les Badonieres, XVIe siècle, Ballonnière.
Clouz, XVe siècle, la Cloutaz.
En Devics, XIIIe siècle, le Deveys.
De
Jaino, Jainum villa, XIIe siècle,
Vermons.
In Macheum, XIe siècle, la Mange.
Palatio,
XIIe siècle, Palacio XIIIe
siècle, le Palais.
Playni,
XIIIe siècle, la Plagne.
Pratum delphini, XVe siècle, le Delphin.
Preneria Septimi, XVe siècle, les Prairies.
Subtuers, XVe siècle, Subtuer.
Subtus Costay, XVe siècle, Sous Côte.
Trolardi Septimi, XVIe siècle, le Thiolet.
Versenam, XIVe siècle, la Veyzin.
Autres indications :
L’Atelier
Tournesol a recensé deux cadrans solaires.
Demeure
de 1800 au Péage.
ZNIEFF
des pelouses et vergers du ruisseau de Charentage.
Bibliographie :
Regeste
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17652
Regeste
complémentaire n° 657, 712, 739, 740, 1844, 3093
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