VINAY

 

(Canton Sud-Grésivaudan, ex canton de Vinay).

Formes anciennes : Viennatico au VIIIe siècle, villa Vinaico au Xe siècle.

Gentilé : Vinois.

Héraldique : de gueules à une tour d’argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, senestrée d’un avant mur aussi d’argent au chef d’or à un dauphin d’azur.   

 

Cartes IGN au 1/25000ème : 3134 SB

 

Superficie de la commune : 1601 hectares.

 

Population (2015) : 4200 habitants.

 

Hagiographie : Genis ou Genès, martyr à Rome en 303, patron des comédiens.

Barthélemy, l’apôtre, martyr au moyen Orient. Patron des bouchers, il est représenté avec un couteau.

Joseph, père nourricier du Christ. Déclaré patron de l’église universelle par Pie IX en 1870. Patron des menuisiers et des charpentiers.

Clément, troisième successeur de Saint Pierre, martyr à Rome. Patron des bateliers.

Roch, mendiant et pèlerin à Rome au début du XIVe siècle qui se vouait à soigner les lépreux. Très populaire au moyen âge, il était invoqué contre les épidémies et les maladies contagieuses.

Pierre, premier des apôtres et premier pape. Crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui porte son nom.

Paul de Tarse qui eut la vision du Christ en 34 sur le chemin de Damas. Considéré comme le treizième apôtre.

Sébastien, martyr à Rome en 288. Patron des archers, il est représenté le corps criblé de flèches.

Marguerite, martyre en Turquie vers 290. Ce fut une des voies que Jeanne d’Arc entendit.

Marie-Madeleine, pêcheresse convertie par Jésus. Selon la légende du XIIe siècle, elle aurait fini sa vie dans une grotte de la Sainte-Baume. Elle est vénérée à Vézelay.

 

Préhistoire : dans les produits d’une moraine altérée, on a retrouvé en 1966, au lieudit Mayoussière quelques outils en silex (racloirs et grattoirs) grossièrement attribués à la troisième phase glaciaire Rissienne. Cette industrie pré moustérienne est datable de – 150 000 ans (paléolithique inférieur). C’est l’une des plus anciennes traces humaines retrouvées dans le département de l’Isère (Musée Dauphinois 67.4.1, 2 et 3).

 

Protohistoire : certains auteurs anciens, notamment A. de VALOIS, d’ANVILLE et Dom J. MARTIN, identifiaient Vinay avec l’oppidum gaulois de Ventia, oppidum gaulois mentionné uniquement par Dion CASSIUS qui dit « Manius Lentinus marcha sur la ville de Ventia » (en 61 avant notre ère après la révolte des Allobroges). Cette thèse est aujourd’hui écartée, Ventia n’ayant pas de ressemblance toponymique avec le Viennatico du testament d’Abbon.

Aimé BOCQUET voit passer Hannibal à Vinay en 218 avant notre ère.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive droite de l’Isère. Trois trésors romains ont été trouvés le long de cette voie :

 

Ø  Le 10 janvier 1856, au lieudit les Gallissières, on a mis au jour un trésor composé de 148 monnaies en bronze et 8 en argent dont les plus récentes étaient à l’effigie de Philippe II et d’un ensemble de bijoux comprenant 3 pendeloques en métal jaune, 2 bracelets en argent, 3 bagues et une paire de boucles d’oreilles en or (cédé en partie au Musée de Lyon puis perdu),

Ø  Le 24 mars 1882, au lieudit les Cordières (ou l’Allegrerie selon H. MULLER) on a découvert, lors d’un éboulement dans une carrière de sable environ 3 kg de monnaies romaines,

Ø  trois jours plus tard, on découvrit un autre trésor de près de 30 000 antoniniani des empereurs gaulois de Valérien à Aurélien,

Ø  en 1895, au lieudit Buissonières on a trouvé un vase contenant 1350 antoniniani de Julia Domma à Gallien. Le Musée Dauphinois conserve quelques pièces (2009.28.1 à 12),

Ø  au même endroit des traces de construction ont été relevées par H. MULLER et il a récupéré également un sesterce d’Antonin le Pieux.

 

L’importance de ces trésors, leur correspondance chronologique et la zone restreinte d’enfouissement ont laissé à penser à G. VALLIER qu’ils pouvaient provenir de la caisse d’un payeur de corps d’armée et qu’ils auraient été enfouis à la hâte à un moment de très grande insécurité.

 

Lors de la construction du château de Montvinay en 1875 on aurait mis au jour des sépultures.

 

Haut Moyen Âge : Vinay est cité en 739 dans le testament d’Abbon sous la forme Viennatico.

Le castrum Vinnaco est mentionné dans la charte XXII du cartulaire de Saint Hugues, dans laquelle Charlemagne confirme le testament d’Abbon et décide, en préambule, que le castrum de Vinnaco in pago Salmoriacensi relève de l’évêché de Grenoble.

Un prêtre nommé Folcard est mentionné vers 990.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Genis : elle est citée dans un acte du 28 décembre 978. Le 3 mai 1050, le pape Léon IX ordonne à l’archevêque de Lyon de faire restituer cette église avec son presbytère et ses dîmes à l’abbaye de Romans. Puis, elle est citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia Sancti Genessii. Un chapelain est mentionné dans la charte non datée du XIVe siècle des cartulaires : capellanus de Vinayco. MARION la signale détruite.

 

Le même cartulaire cité deux autres édifices religieux sur le territoire de Vinay :

 

-       l’église de Verz : ecclesia de Verz, sans doute au Vert, parfois aussi située à l’Albenc, toujours citée dans le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 : ecclesia Sancti Clementis de Vers,

-       la chapelle castrale : capella de Vinaico.

 

Abbaye d’Aubevaux : l’existence de l’abbaye d’Aubevaux (ou Albeval) est révélée par deux bulles des papes Alexandre III et Luce III des 28 mars 1179 et 11 mai 1182 qui en confirment la possession à l’ordre bénédictin de Chalais. Ce n’était alors qu’un prieuré car son érection en abbaye ne parait remonter qu’aux premières années du XIIIe siècle. Son existence fut de courte durée puisque en 1219 elle fut sinistrée par la crue de l’Isère provoquée par la rupture du lac naturel de l’Oisans.

Ces détails sont donnés par une charte confirmant la donation du seigneur de Vinay, Berlion de la Tour, qui permit aux religieux de s’établir dans un domaine plus spacieux à Beaulieu où, dès 1230 ils construisirent une nouvelle abbaye.

Le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 constate qu’il ne reste rien de l’ancienne abbaye d’Aubevaux qu’une ancienne chapelle. En 1678, l’abbé de Saint Ruf les Valence déclare que le prieuré de Beaulieu possède à Trellins de Vinay une terre sur laquelle se voient les masures d’une ancienne chapelle, dernier reste de l’abbaye d’Aubevaux.

L’abbaye chalaisienne était située au bord de l’Isère, sur une étroite bande de terrain dominant la rivière. Il n’en subsiste sous le pont de Trellins près du pilier de la rive droite divers vestiges. Le glissement du terrain permet une vue assez inattendue sur divers pans de murailles reconnaissables à l’épaisseur et au parement en tuf bien appareillé, ainsi que les fondations de l’ancienne église abbatiale.

 

Hôpital : un hôpital est mentionné dès 1219. En 1497 il est dénommé Hospitale de Vinayci.

Il s’agit peut-être du même édifice qui est mentionné comme maladrerie dans un acte de 1266.  

 

Eglise Saint Barthélemy : elle est mentionnée dans le pouillé de 1497 : ecclesia Sancti Bartholomei de Vinaico qui la déclare unie à l’église de Vinay.  À première vue on dirait une église romane eu égard aux fenêtres à plein cintre caractérisant cette époque. Pourtant, l’intérieur est gothique. L’église appartient au style ogival de la première période (premier tiers du XVIe siècle). Elle comportait une chapelle vouée à Saint Joseph et elle possède une cloche de 1723. L’église a été profondément modifiée en 1906.

 

Le même pouillé mentionne la capella Sancte Crucis sur la tribune de l’église et cinq autres chapelles sans que l’on sache si elles étaient dans l’église paroissiale ou à l’extérieur :

 

-       capella Sancti Petri et capella Sancti Pauli, unies à la cure,

-       capella Sancti Spiritus, fondée par noble Claude Petinocti,

-       capella Sancti Sebastaiani,

-       capella Sancte Margarite, fondée par noble de Castro alias Barrinnon,

ainsi que la capella Beate Marie Magdalenes, dépendant de l’abbaye de Saint Chaffre (peut être la chapelle de l’hôpital).

 

Chapelle Saint Clément : elle est citée au XVIe siècle. Elle fut détruite au XVIIIe siècle.

 

Chapelle des Ayes au cimetière : édifice du XVIe siècle qui est le chœur de l’ancienne église gothique de Vinay. Elle comporte en son chevet des éléments gothiques. Sa façade en maçonnerie de pierres calcaires dessine un arc ogival autour de la porte, remarquable pour ses vantaux sculptés du XVIIIe siècle.

 

Couvent des Carmes Déchaussés fondé en 1638.

 

Confrérie des Pénitents : elle est citée en 1673. Elle possède une chapelle édifiée vers 1845.

 

Rue de Trellins, croix de carrefour de 1717.

 

Ancien temple qui a conservé sa porte de style classique.

 

Chapelle Saint Roch de l’Allegrerie : elle fut fondée en 1725 par dame Angélique de Rabot. L’oratoire venait à peine d’être achevé que la peste de Marseille éclata (1720). La tradition dit qu’elle s’arrêta aux portes de Vinay et qu’elle exerça ses ravages à Saint Marcellin. Le pape Pie VI, emmené captif à Valence, s’y arrêta le 11 juillet 1789.

 

Eglise : construite en 1835 à l’emplacement et avec les matériaux de l’ancienne église des Augustins de Vinay. Elle possède un tympan néo gothique en haut-relief représentant le Christ entouré de femmes et d’enfants.

 

Hôpital construit en 1835 avec les matériaux de l’ancienne église des Augustins.

 

Châteaux :

 

Castrum Vinniacum :il est mentionné dans la bulle de Pascal II du 29 janvier 1107 partageant le comté de Salmorenc et attribuant le château, sa paroisse et son mandement à l’église de Grenoble. On ne sait pas où était situé ce château, vraisemblablement en bois (peut être sur le site de Montvinay). En effet la maison forte détruite en 1874 passait pour être construite sur un château delphinal.

G. ALLARD dit qu’Ainard de la Tour, seigneur de Vinay fut récompensé en 1350 d’une pension de 300 livres pour avoir bien servi contre les anglais.

 

Bourg médiéval qui comportait une enceinte percée de quatre portes dont une dite « des Trois Rois ». Elle a été démolie au XIXe siècle.

 

Château de Montvinay : sur l’emplacement de l’ancien château féodal de Vinay a été élevée une maison forte démolie en 1864 pour laisser place au château actuel de style Louis XIII élevé en 1869. Il conserve un portail renaissance de l’ancien château.

 

Château Bravin.

 

Mas et lieux anciens :

 

Mans de Alegreria, XVe siècle, l’Allegrerie.

Mans de Blonaf, XVe siècle, Blonce.

Charroy, XVe siècle, Charroi.

Molendinum supra Trieriam, XIe siècle, les Moulins.

 

Autres indications :

 

Charte de liberté octroyée par Henri de la Tour, seigneur de Vinay en 1315.

G. ALLARD mentionne la présence d’un péage.

30 rue Gabriel Péri, porte avec vantail du XVIIe siècle.

Meulière de Trellins attestée en 1633 (ADI 3E 2672).

Vantail du XVIIIe siècle, 2 place du Vercors

A l’Allegrerie, maisons anciennes.

Auguste Favot a recensé 8 cadrans solaires :

-       deux de 1768 aux Ayes avec devises soli soli soli,

-       deux de 1768 à la Blache avec, au levant : « bonjour » et au couchant : « bonsoir »,

-       un autre de 1776 à la Blache,

-       un de 1841 à l’Allegrerie portant l’inscription soli, soli, soli (au seul soleil),

-       un à Trellins,

-       un à Paca.  

Musée du Grand Séchoir.

Pont de Trellins de 1886, premier pont en arc en béton armé construit en France.

Lieudit les Quatre Vies.

ZNIEFF de la zone fonctionnelle de l’Isère à l’aval de Meylan.

ZNIEFF du ruisseau le Tréry.

 

Bibliographie :

 

Regeste Dauphinois n° 587, 1397, 1445, 1807, 1882, 1894, 2019, 2290, 2808, 2960, 7375, 7484, 10284, 10395, 13579, 14163, 17210, 23165, 26778, 29565, 34654

Regeste supplémentaire n° 1534 et 2809

Adrien de VALOIS : Notitia Galliarum, 16, 1520, page 529

N. CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, 1661-1672, T 1, page 596 et T II, pages 320 et 355

G. ALLARD : Dictionnaire historique du Dauphiné, ms 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, pages 37 et 86 et T 2, pages 321 et 776

De VALBONNAIS : Histoire de Dauphiné, 1721-1722, T I, pages 172, 174, 204 et 207

Dom BOUQUET : Rerum Galliacum, 1738, pages 366 et 487

Dom J. MARTIN : histoire des Gaules et des conquêtes des gaulois, T 2, 1754, page 410

Dom J. MARTIN : histoire des Gaules, T 2, 1754, page 410

D’ANVILLE : notice de l’ancienne Gaule, 1760, page 668

COMARMOND (A) : descriptions des antiquités et objets d’arts contenus au palais des arts de Lyon, 1855, pages 524 et 525

C. de MONTEYNARD : Cartulare monastorii beatorum Petri et Pauli de Domina, 1859, chartes n° 42, 188-9, 233-107

E. LACOUR : Ventia et Solonion, Revue archéologique, 1860

A. MACE : mémoire sur quelques points controversés de la géographie des pays qui ont constitué le Dauphiné et la Savoie avant et pendant la domination romaine, 1863

C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 345 et 357

COURBASSIER : Ventia, BSAD II, 1867, page 200

G. de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, page 425

J. MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, testament d’Abbon de 739, page 37, Charte XXII de confirmation de 805 du testament d’Abbon, page 33, cartulaire A, pages 1 à 3, cartulaire C, pages 183 et 196, charte du XIVe siècle, page 276, pouillé de 1497, pages 289, 296, 331, 336, 386 et 394

F. CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Vinay, 1870, pages 4 et 5

U. CHEVALIER : Inventaire des archives des dauphins à Saint André de Grenoble en 1277, 1871, n° 64 et 89

G. VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876

G. VALLIER : découverte d’un nouveau dépôt de monnaies dans le département de l’Isère : le trésor de l’Albenc (en fait de Vinay), RBN 1882, pages 529 à 538

Annuaire de la société de numismatique, T 6, 1882, page 269

E. PILOT de THOREY : les prieurés de l’ancien diocèse de Grenoble compris dans les limites du Dauphiné, BSSI 1883

G. VALLIER : trouvailles monétaires en Dauphiné et en Savoie, RBN, 1886, page 45

Abbé FILLET : colonies dauphinoises de l’abbaye de Montmajour, 1891, pages 14 et 27

H. MULLER : notes sur quelques monnaies impériales trouvées à Vinay en 1895, BSDEA T 2, 1896, pages 198 à 214

A. BLANCHET : les trésors de monnaies romaines et les invasions germaniques en Gaule, 1900, n° 202, page 152 et 203, page 153

H. MULLER : un trésor de petits bronzes gallo-romains découvert à l’Allegrerie, BSDEA T 19, 1912, pages 51 à 54

Abbé L. MAILLET-GUY : les paroisses antoniennes de l’ancien diocèse de Vienne, bulletin de l’Académie Delphinale 1909, pages 236, 245, 247, 278, 279, 283, 284 et 287

J. ROMAN : description des sceaux des familles seigneuriales du Dauphiné, 1913, pages 33, 35, 383 à 385

A. FAVOT : essai historique sur Vinay, 1914

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 4, 36, 81, 135, 231, 320 et 371

A. FAVOT : les cadrans solaires à Grenoble et dans le Bas Grésivaudan, BSSI, 1920, pages 433 et 434

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 142 et 144

A. BOCQUET et M. MALENFANT : un gisement pré moustérien près de Vinay, travaux du laboratoire de géologie de Grenoble, 1966, pages 77 à 82

Trésors du Musée Dauphinois, 1969, n° 3, 4 et 5 pages 11 et 12

A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 375 à 377

A. BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du Musée Dauphinois, 1969, n° 1 à 3, pages 19 et 20

J. GODEL : le cardinal des montagnes, Etienne Le Camus, 1974, pages 181-184, 188, 191, 194 et 221

X. LORIOT et B. HUVELIN : les trésors de monnaies romaines découverts dans le département de l’Isère, BSFN 1976, n° 17, 18, 19, page 69

GALLIA Préhistoire, 1977, T 20-2, page 641

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 241

Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 280 à 285

X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, T V 2, 1988, page 57 et 58

W. MEYER : l’ancien canton de Saint-Marcellin à l’époque gallo-romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 90 à 92

L. et A. BRUCELLE : l’Isère, terre de châteaux, 1996, pages 114 à 117

Carte archéologique de la Gaule, l’Isère 38/1, 1994, page 159

N. PARISOT : la circulation monétaire dans les sites ruraux du sud de l’Isère, 2004

A. BOCQUET : la grande traversée des Alpes par Hannibal, 218 avant J. C. 2004, page 62

E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 716

A. BELMONT : la Pierre à Pain, T II, 2006, page 290

A. BOQUET : Inventaire… en ligne

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, pages 354 et 355