TECHE
(Canton
Sud-Grésivaudan, ex canton de Saint-Marcellin).
Ex
commune de Tèche-et-Beaulieu supprimée en 1881 au profit de deux communes
distinctes.
Forme
ancienne : Tescha au XIe siècle.
Gentilé :
Techois.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3134 SB
Superficie
de la commune : 503 hectares.
Population
(2015) : 578 habitants.
Hagiographie : Martin, évangélisateur des
Gaules, évêque de Tours au IVe siècle. Près de 300 communes françaises portent
son nom.
Pierre,
premier des apôtres et premier pape, crucifié en 67 à Rome, à l’emplacement de
la basilique qui porte son nom.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence par la rive droite de l’Isère
(Via Valentinia).
A
proximité d’un ancien gué (lieudit le Gua), les vestiges d’un habitat
antique sont signalés.
Haut
Moyen Âge : à
l’ancien lieudit Vourey, emplacement d’une très ancienne église sous le
vocable de Saint Martin, citée dans le cartulaire de Saint André le Bas de
Vienne en 998, époque où elle fut donnée à Saint Maurice.
Edifices religieux :
Eglise
de l’Assomption Notre Dame :
elle est citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia Sancte Marie de Tescha, dans la
charte du XIVe siècle des cartulaires : cappelanus de Thethia et dans le pouillé du diocèse de Grenoble de
1497 : ecclesia Beate Marie de
Teshia dépendant de l’abbaye de Cruas en Vivarais. Reconstruite au XIXe siècle,
elle conserve :
Ø
une
cloche de 1659 classée monument historique au titre des objets mobiliers en
1963,
Ø
un
chemin de croix du XIXe siècle,
Ø
un
tableau de la Sainte Famille du XIXe siècle,
inscrits
à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en
2001.
Eglise
de Marino : elle
est également citée dans le même cartulaire : ecclesia de Marino. J.
MARION la situe au lieudit les Marions.
Eglise
Saint Martin de Vourey :
cette troisième église, sans doute la plus ancienne (supra) est également citée
dans le cartulaire : ecclesia sancti
Martini de Volvredo (au lieudit Vourey).
Le
pouillé de 1497 cite également une capella
Sancti Petri et la capella Beate
Marie de Serralis prope Sanctum Marcellinum.
Croix en fonte moulée avec inscription PAX 1919.
Châteaux :
Château
de Barnetière.
Lieudit
le Châtelard.
Lieux anciens :
Chastaignius, XIIIe siècle, la Chaignière.
Chastellar, XIIIe siècle, le Châtelard.
La Chattegneyre, XVIIIe siècle, la Châtaignière.
Serra Luys, XIIIe siècle, Serreloup.
Autres indications :
Auguste
FAVOT a recensé 5 cadrans solaires :
- deux de 1669 dont l’inscription a
disparu,
- un de Pascalis de 1787 avec inscription
« il est plus tard que tu ne penses »,
- un de 1835 avec devise aspice ut
aspiciar (regarde moi afin que je sois vu),
- un à l’église avec devise :
« prie de crainte que l’heure ne te trahisse ».
ZNIEFF
de la zone fonctionnelle de l’Isère à l’aval de Meylan.
Bibliographie :
C.
LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, page 357
J.
MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires
de Saint Hugues, 1869, cartulaire C page 183, charte du XIVe siècle page 276 et
pouillé de 1497, pages 289, 330 et 396
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Saint Marcellin,
1870, page 8
G.
VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876
Abbé
FILLET : colonies dauphinoises de l’abbaye de Montmajour, 1891, pages 30
et 31
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, pages 84, 85, 88 et 333
A.
FAVOT : les cadrans solaires dans le Bas Grésivaudan, BSSI, 1920, page
432
P.
COURTIEU : si Saint-Marcellin nous était conté, 1959 à 1961, réédité en
2009, pages 70 et 77
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930, page 114
J.
GODEL : le cardinal des montagnes, Etienne Le Camus, 1974, pages 183, 188,
191, 193 et 195
J.
C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 165
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 148
Patrimoine
en Isère ; Chambaran, 1999, pages 191 et 192
Carte
archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, page 336