SAINT-HILAIRE-DU-ROSIER
(Canton
Sud-Grésivaudan, ex canton de Saint-Marcellin).
Formes
anciennes : Sancti Ylarii au XIe
siècle puis, ultérieurement Saint Hilaire
de la Sone jusqu’en 1790.
Gentilé :
Saint-Hilarois.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3135 SB
Superficie
de la commune : 1642 hectares.
Population
(2015) : 1921 habitants.
Hagiographie : Hilaire, évêque de Poitiers vers
350. Docteur de l’église en 1851 et père de l’église sous Pie IX.
Préhistoire : au lieudit les Lots on a
mis au jour un site occupé du mésolithique à l’âge de Bronze qui a livré 700
silex taillés et de nombreux outils néolithiques : burins, perçoirs,
racloirs, grattoirs…
Protohistoire : oppidum des Etroits dominant
l’Isère qui aurait vu passer Hannibal en 218 avant notre ère selon A. BOCQUET.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de Grenoble à Valence (Via Valentinia).
Divers vestiges sont connus :
Ø
en
1863, au hameau du Croix, à l’occasion de travaux, on a découvert trois
sarcophages en tuf,
Ø
peu
avant 1888, sur un site imprécis, on a découvert un dépôt constituée des objets
suivants : une statuette de Mercure, un lot de bijoux en or comprenant
deux colliers en or à trois rangs de chaînes, chacun avec garniture ornée de
pierres noirâtres, une paire de boucles d’oreilles en or, une paire de pendants
en or et deux aurei de Vespasien et
de Titus (au musée de Vienne). Il s’agit, selon toutes probabilités, d’une
riche sépulture,
Ø
aux
lieudits Paillette et Girard, les travaux de l’établissement de
l’A 49 ont révélé des établissements du haut empire,
Ø
aux
lieudits au Tondu et le Sibert, emplacements de sites à tegulae,
Ø
au
lieudit le Creux, des substructions antiques ont été repérées,
Ø
au
lieudit le Petit Arnage, emplacement d’un site gallo-romain,
Ø
au
lieudit les Carrières, on a découvert une nécropole du Bas -Empire,
Ø
au
quartier des Guillots, une photo aérienne de 2003, apparaissent deux
bâtiments à grandes cours,
Ø
on
notera un lieudit Grand Champ.
Edifices religieux :
Eglise
Saint Hilaire :
elle est citée dès 1065. Elle a été reconstruite en 1872 dans le style néo
gothique sur l’emplacement de l’église primitive dont elle conserve une cloche
de 1515 classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1963.
Oratoire
Notre-Dame-du-Bon-Secours :
c’est un petit monument formé d’un élégant et mince pilier en pierres taillées
régulièrement, percé d’une petite niche cintrée abritant une statue en bois de
la Vierge.
Châteaux :
Maison
forte de Montrond :
il ne reste de cette maison forte citée au XIIIe siècle, qu’un terre-plein sur
un coteau dominant la route qui va de Grenoble à Valence. Le nom même s’est
déformé puisque la ferme qui s’élève sur son emplacement s’appelle maintenant le
Morand.
Maison
forte du Périer :
plusieurs fois remaniée au cours des siècles, elle présente maintenant peu de
vestiges hormis une tour percée de fenêtres à meneaux.
Château
du Balan :
ancienne maison de plaisance des abbés de Saint Antoine. Elle conserve un tour
du XVe siècle avec son escalier tournant et surtout des peintures polychromes
de la fin du XVIe siècle.
Maison
forte de Savel :au
lieudit le Savey se trouve encore une ferme assez délabrée, jadis maison
forte qui a donné son nom à une branche des seigneurs de Savel, les d’Arzac. La
demeure conserve une très belle cheminée en pierre du XVIe siècle avec une
plaque de foyer de 1671.
Château
Court.
Mas et lieux anciens :
Mans Arguert, XIIIe siècle, Argaud.
Balaone, XIVe siècle, Balan.
Bolonia, XIIIe siècle, Boulogne.
Buxeria, XIIIe siècle, la Buissière.
Les Chaposseries, XIIIe siècle, les Charrossières.
Charbonnet, XIIIe siècle, les Charboneaux.
Lo Crueys, XVe siècle, les Creux.
Doyon, XVe siècle, les Doyons.
Al Golet, XIIIe siècle, les Goulets.
Mans del Perer, XIIIe siècle, le Périer.
Mons Rotundus, XIIIe siècle, Montrond.
Vacheria villa, XIVe les Vachères.
Autres indications :
Auguste
FAVOT a relevé 9 cadrans solaires :
- un de 1728 à la maison Doyon avec
inscription « bon jour »,
- un de 1770 à la maison Vie avec devise utere
non numera (sers-toi sans les compter)
- un de 1780 à la maison Joubert,
- un de Chapouiller de 1824 à la maison
Brun avec devise benedicamus domino vivet religio (bénissons le
Seigneur, vive la religion),
- deux à la maison Vie avec devise amicis
quaelibet hora,
- un à la maison Tignel avec devise hora
bibendi (c’est l’heure de boire),
- un au Guillot,
- un à la maison Chatin.
A
Chapoulier autre cadran solaire de 1824 avec inscription vivet religio
benedicamus domino (vive la religion, bénissons le Seigneur).
A
la mairie, drapeau de la société de bienfaisance de 1879 et drapeaux des
sapeurs pompiers de la fin du XIXe siècle, inscrits comme monuments historiques
au titre des objets mobiliers des monuments historiques en 2001.
Lavoir
de la fin du XIXe siècle.
ZNIEFF
de la zone fonctionnelle de l’Isère à l’aval de Meylan.
ZNIEFF
du ruisseau du Merdaret.
ZNIEFF
de l’Isère du pont d’Izeron à la confluence de la Bourne.
ZNIEFF
de l’étang de Charray.
ZNIEFF
de la pelouse et boisement thermophile de Balaize.
Bibliographie :
Regeste
Dauphinois : n° 2010
G.
ALLARD : dictionnaire du Dauphiné, ms 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T
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F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Saint Marcellin,
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G.
VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876
NUGUES :
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1888, page 345
E.
CHAPER : bulletin de l’Académie Delphinale, 3, 1889, page XXVI
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, pages 10, 17, 39, 79, 81, 86, 123, 132, 156, 170, 174, 236,
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A.
FAVOT : les cadrans solaires à Grenoble et dans le Bas Grésivaudan, BSSI, 1920,
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DOYON : le mandement de Saint Lattier et ses maisons fortes, 1938
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SAUTEL : carte archéologique de la Gaule romaine, fascicule XI (Drôme),
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P.
COURTIEU : si Saint-Marcellin nous était conté, 1959 à 1961, 2009, réédité
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J.
C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, pages 163 et 164
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 131 à 134
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LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, T
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MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-romaine,
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Carte
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Patrimoine
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