QUINCIEU
(Canton
Sud-Grésivaudan, ex canton de Tullins).
Formes
anciennes : Quintiaco, Quinciaco
au VIIIe siècle, Quinceu au XIe siècle.
Gentilé :
Quincerots.
Cartes
IGN au 1/25000ème : 3234 O et 3134 E
Superficie
de la commune : 475 hectares.
Population
(2015) : 103 habitants.
Epoque
gallo-romaine : le
sommet de la colline, à
A
Tivollet à
En
1991, on a pressenti une aire de fabrication de tuiles antiques.
Selon
P. H. BILLY, le nom de la commune viendrait du patronyme Quintius
(domaine de) et le chanoine LANFREY proposait le mot quintus correspondant au 1/5ème des produits fournis par
un domaine.
Haut
Moyen Âge :
Quincieu est cité en 739 dans le testament d’Abbon : Quinciaco et dans la confirmation du
testament en 805 par Charlemagne, celui-ci précisant dans le préambule que la villa Quintiacum in pago Salmoriacensi est
dans le diocèse de Grenoble.
Edifices religieux :
Eglise
Sainte Marie :
elle est citée dès mars 1069 puis dans le cartulaire de Saint Hugues : ecclesia de Quinceu. La charte du XIVe siècle
des cartulaires la cite : capellanus
de Quintef. Le pouillé du diocèse de Grenoble la mentionne également :
ecclesia Beate Marie de Quincevo. Cette
église fut donnée au prieuré Saint Pierre de Moirans. Bien qu’en partie
reconstruite en 1863, elle conserve des éléments du XIIIe siècle dont une
façade et le portail principal de l’église ainsi qu’une cloche du XVe siècle classée
monument historique au titre des objets mobiliers en 1963.
Lieudit
la Croix du Fau.
Châteaux :
Manoir
dit la Grande Maison :
situé à l’ouest du village, il est déjà représenté sur la carte de Cassini du XVIIIe
siècle. La première époque de construction parait remonter au XVIIe siècle
voire même un peu plus tôt.
Autres indications :
Lieudit
Manossole cité dès le XIVe siècle : Mallisola.
Lieudit le Bourg également mentionné dès le XIVe
siècle : Borgio.
Lieudit la Grande Maison.
Cadran
solaire de 1857 avec inscription : « l’heure que vous ne pensez
pas ».
Second
cadran solaire avec inscription : « c’est l’heure d’aimer
Dieu ».
ZNIEFF
des ruisseaux du moulin de la Combe Noire et de Rival.
Bibliographie :
Regeste
dauphinois n° 2045, 10888,
Testament
d’Abbon dans les cartulaires de Saint Hugues, charte XXII A pages 33 et 37
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ALLARD : Dictionnaire historique du Dauphiné, ms 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 2, page 448
G.
de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, page 374
J.
MARION : cartulaires de la cathédrale de Grenoble dits cartulaires de
Saint Hugues, 1869, testament d’Abbon XXII A, page 37 et confirmation de 805,
page 33 cartulaire C page 184, charte du XIVe siècle, page 277 pouillé de 1497,
pages 333 et 334
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Tullins, 1870, page
9
G.
VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876
O.
CHENAVAZ : les lieudits ou noms de lieux des communes, sections de
communes, hameaux, mas BSDEA 1894
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NEGRE : toponymie générale de la France, 1900, page 533
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PILOT de THOREY : dictionnaire topographique du département de l’Isère
publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 41, 211 et 288
A.
FAVOT : les cadrans solaires à Grenoble et dans le Bas Grésivaudan, BSSI,
1920, page 433
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B. LANFREY : les noms anciens des paroisses du diocèse de Grenoble et des
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J.
CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations octobre
1959, page 8
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GODEL : le cardinal des montagnes, Etienne Le Camus, 1974, pages 190, 195
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 238
J.
C. MICHEL : Isère gallo romaine, I, 1985, page 207
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 270
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NEGRE : toponymie générale de la France, 1990, page 533
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MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-romaine,
inventaire d’archéologie rurale, 1992, pages 79 et 80
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BARRUOL : Dauphiné roman, 1992, page 102
Carte
archéologique de la Gaule : l’Isère 38/1, 1994, page 139
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VEYRET : Quincieu, un petit village mais une longue histoire, revue
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TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 413 et 414
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archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, page 246