MONTAGNE
(Canton
Sud-Grésivaudan, ex canton de Saint-Marcellin).
Forme
ancienne : Montagna au Xe siècle.
Gentilé :
Montagnards.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3135 SB
Superficie
de la commune : 878 hectares.
Population
(2015) : 226 habitants.
Hagiographie : Etienne, premier martyr
chrétien, lapidé en 35 sous les murs de Jérusalem. Patron des paveurs, il est
représenté avec une pierre.
Come
et Damien, martyrs vers 287 sous Dioclétien. Patrons des professions médicales.
Pierre,
premier des apôtres et premier pape. Crucifié en 67 à Rome, à l’emplacement de
la basilique qui porte son nom.
Il
n’y a pas de vestiges archéologiques connus.
Haut
Moyen Âge : la Villa Montagna est citée au Xe siècle,
de même que la Terra Sancta Maria.
Edifices religieux :
Ancienne
église Sainte Marie de Carron :
elle est citée en 1083 comme possession de l’abbaye de Montmajour. Désaffectée
au XIXe siècle, il en subsiste des restes importants labellisés « Patrimoine
en Isère ».
Eglise
Saint Etienne :
elle est citée en 1138 dans le cartulaire de Saint Barnard et elle conserve un
portail roman et un autel du XVIIIe siècle. Le confessionnal de 1791 et le
chemin de croix du XIXe siècle ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire
des objets mobiliers en 2001.
Eglise
des Saints Côme et Damien, disparue. Elle relevait de la collégiale de Romans.
Prieuré
Saint Pierre :
prieuré de l’ordre des Augustins cité en 1138. Il dépendait initialement de
Saint Barnard de Romans avant d’être uni à cette abbaye.
Hôpital
qui dépendait de celui de Saint-Antoine.
Lieudit
la Sainte-Croix.
Lieudit
la Croix-de-la-Cave.
Châteaux :
Château
de Montagne : cité
dès le XIIIe siècle, il est situé en contrebas des ruines de l’ancienne église.
Il est aujourd’hui très composite et conserve surtout des marques des XVIe et
XVIIe siècles.
Maison
forte de la Tourne :
elle s’élève sur un tertre. Les fenêtres à meneaux attestent son ancienneté.
Une partie de la demeure a été malhabilement restaurée. L’autre forme
aujourd’hui une habitation distincte. Cependant, on peut encore voir à
l’intérieur deux très belles cheminées en pierre datant vraisemblablement du XVe
siècle.
Lieux anciens :
L’Almosna, XIIe siècle,
l’Aumône.
Balant, XVIIIe siècle, Balan.
Ad Bruienias, XIIIe siècle, la Bruyère.
Chaob, XIIe siècle, Chaix.
La Comba, XIIe siècle, les Combes.
Graveto, XIIe siècle, le Champ des Gourres.
Les Ruptes, XVe siècle, les Routes.
Autres indications :
Moulin
de la Route mentionné au XIIIe siècle : molendenum de Rota.
ZNIEFF
des collines drômoises.
ZNIEFF
des Chambarans.
ZNIEFF
de la pelouse sèche du Charron.
Bibliographie :
Regeste
Dauphinois n° 2366, 3590, 14122, 14161
G.
ALLARD : Dictionnaire historique du Dauphiné, ms 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 2, pages 162 et 163
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Saint Marcellin,
1870, page 6
Abbé
FILLET : colonies dauphinoises de l’abbaye de Montmajour, 1891, pages 11 à
14 et 27
E.
PILOT de THOREY : catalogue des actes du dauphin Louis II devenu le roi
Louis XI, 1899, page 37
Abbé
L. MAILLET-GUY : les paroisses antoniennes de l’ancien diocèse de Vienne,
bulletin de l’Académie Delphinale 1909, pages 228 à 230, 245, 247, 279, 284 à
287
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, pages 5, 17, 52, 76, 105, 121, 165, 303, 304, 316 et 318
P.
COURTIEU : si Saint-Marcellin nous était conté, 1959 à 1961, réédité en
2009, pages 223 et 224
Perspectives
sur Saint-Antoine en Dauphiné, 1986, page 5
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 118
Patrimoine
en Isère : Chambaran, 1999, pages 59, 60, 80 et 81