VENON
Canton
de Saint-Martin-d’Hères, ex canton d’Eybens.
Forme
ancienne : Venone au XIe siècle.
Gentilé :
Venonais.
Carte
IGN au 1/25000ème 3234 Grenoble est
Superficie :
434 hectares.
Population
(2015) : 923 habitants.
Hagiographie :
Christophe,
de Lycie, martyrisé en Lycie sous Dèce vers 250. Il est représenté portant
Jésus sur son dos pour lui faire traverser une rivière. Selon la légende, il
s’engagea avec un enfant qui se révéla de plus en plus lourd, symbolisant le
Christ et le poids des péchés du monde. Il est vénéré depuis le Ve siècle en
Asie mineure. C’est le patron des voyageurs.
Brigitte :
l’hagiographie connait deux bienheureuses de ce nom :
- Brigitte la Thaumaturge, vierge et abbesse
du monastère de Kildare qu’elle avait fondé en Irlande au début du VIe siècle,
- Brigitte, patronne de la Suède,
fondatrice de l’ordre du Saint Sauveur.
Protohistoire : selon J. BRUNO, le lieudit Galatin
pourrait indiquer l’emplacement d’un domaine gaulois : domaine de Galatus.
Selon le même auteur, le nom du lieudit Champ Duret résulterait d’une
zone gauloise fortifiée (douros) et
le lieudit les Diaux indiquerait un lieu sacré gaulois.
Epoque
gallo-romaine :
emplacement de petite ferme gallo-romaine aux lieudits la Ville, le Grand
Champ et la Rivoire.
Le
nom de la commune vient-il du patronyme Vennus (domaine de) ?
Edifices religieux :
Eglise
Saint Christophe :
elle est citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia de Venona, dans la charte additive aux cartulaires du XIXe
siècle : ecclesia de Vennone et dans le pouillé du diocèse de
Grenoble de 1497 : ecclesia Sancti
Christofori Venonis, dépendance du
chapitre cathédral.
Elle
a été reconstruite au XIXe siècle sur le même emplacement mais sous le vocable
Saint Christophe et Sainte Brigitte. L’église a été labellisée « Patrimoine
en Isère » en 2010.
Le
pouillé de 1497 mentionne également la mistralie de Venon : Mistralia Vennonis.
Châteaux :
Château
épiscopal : il y
eut dès le XIIIe siècle un château possédé par les évêques de Grenoble,
seigneurs temporels de Venon, dans lequel en 1329 Jacques de Die, conseiller du
dauphin, fit donation d’une maison et d’un jardin aux pauvres de Grenoble, rue
du pont Saint Jaime.
De
ce château il ne restait plus déjà au XVIIe siècle que « des masures et un
petit bout de logement ».
L’enquête
pontificale de 1339 attribue 40 feux à la localité.
Maison
forte de la Tour attestée en 1339. Elle devait être située au lieudit la
Tour de Pelloux. A cette date, cinq familles nobles tiennent fortalicium
(maison forte).
Manoir
de la Ville dit aussi château de Venon :
constitué sans doute sur l’emplacement du château primitif, il comporte des
éléments renaissance, notamment des fenêtres à meneaux.
Lieudit
le Châtelard.
Autres indications :
Lieudit
le Chalp (chab. De Chapan au XIIe
siècle).
Lieudit le
Chapon (Chapano au XIIe siècle).
Mistralie
mentionnée en 1281.
Lieudit
le Mollard (Mollarium villa en
1339).
Lieudit
la Sarralière (mans Straheri au
XIIe siècle).
En
limite de Murianette, pierre dite « qui virouille ».
Chêne
centenaire dit de Pressembois : il a été labellisé « arbre
remarquable de France » en mars 2017.
ZNIEFF
des contreforts occidentaux de la chaine de Belledonne.
ZNIEFF
des prairies sèches de Venon.
Bibliographie :
Regeste
dauphinois n° 1858, 3633, 9001, 11482, 12248, 12449, 14050, 16475, 18839, 31504,
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Site
Internet : borner.fapisere
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