SAINT-JULIEN-DE-L’HERMS

 

Canton de Roussillon, ex canton de Beaurepaire.

Forme ancienne : Lepis au Xe siècle.

Gentilé : Juliennois.

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3133 SB

 

Superficie : 917 hectares.

 

Population (2015) : 144 habitants.

 

 

Hagiographie : Julien de Brioude, officier romain, martyr en 304.

 

 

Epoque gallo-romaine : la voie extrapolée entre la Cote-Saint-André et Vienne par Ornacieux pouvait traverser la commune.

GASPARD et PIOLAT dans leurs « recherches historiques sur les communes du canton de Saint- Jean-de-Bournay en Dauphiné » (1889) disent que « certains auteurs (innomés) ont assimilé Saint-Julien à la station de Turedonno » (!).

 

Edifices religieux :

 

Prieuré Notre Dame et Saint Julien de Lepis : une première mention de l’église en est faite dans un diplôme du roi Conrad du 1er janvier 969 : loca et ecclesia Sancte Marie et Sancti Julianii monasterium. L’église était à la fois prieurale et paroissiale. Le prieuré est ensuite cité comme dépendance de l’abbaye Saint Pierre de Vienne. En 1328, il dépendait de Saint Maurice de Vienne. Il fut supprimé à la révolution. Il en subsiste des colonnes à l’entrée du cimetière et quelques vestiges incorporés dans une maison voisine.

 

Eglise Saint Julien : elle a été reconstruite en 1887 dans le style néo roman. Elle conserve l’une des plus anciennes cloches du département qui remonterait au XIVe siècle et qui a été classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1963. Jusqu’au début du XIXe siècle l’église aurait possédé une seconde cloche de même époque. La cloche conservée porte l’inscription, en lettres gothiques + MALVCEPVSSEINCELLIGINORADOD9MDESCOPARCHABNDCOEMEME qu’ALLMER a proposé de traduire comme suite : « A me malum tempus nives calligines grando et mundus sancto patriarcha et benedictione domini Ame » : « loin de moi le mauvais temps, les neiges et les brouillards, la grêle et le monde, par la protection du saint patriarche, patron de cette église et par la bénédiction de Dieu, Amen ».

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

Lieux anciens :

 

En Bordono, XVe siècle, Bourdenoud.

Molendinum, XVe siècle, le Moulin.

En Montibert, XVe siècle, Montvibert.

Verzeu, XIIIe siècle, Varzay.

 

Autres indications :

 

Cadran solaire avec inscription : « je viens à toute heure et n’en indique aucune ».

ZNIEFF de l’ensemble fonctionnel formé par la Varèze et ses affluents.

ZNIEFF des étangs de Bonnevaux.

ZNIEFF de la forêt de Bonnevaux.  

 

Bibliographie :

 

Regeste Dauphinois n° 1310, 1916

G. ALLARD : dictionnaire du Dauphiné, ms 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T II, page 416

ALLMER (A) et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1875-1876, T VI

G. VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1870

G. VALLIER : inscriptions campanaires, 1886, pages 3 à 8

Dom BESSE : abbayes et prieurés de l’ancienne France, 1912, IX, 42

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 41, 231, 239, 240, 318, 322 et 365

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, page 176

Dom L. H. COTTINEAU : répertoire topo-bibliographique des abbayes et des prieurés, T II, 1939, page 2750

J. B. LANFREY les noms anciens des paroisses du diocèse de Grenoble et des communes du département de l’Isère, 1940, page 106

Patrimoine du canton de Beaurepaire, catalogue de l’exposition, 1986, pages 49 et 50

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II, 1987, page 98

Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 205 et 206

J. FILLEAU : dictionnaire topographique des communes de l’Isère, 2002, page 93