LE GUA

 

 

Canton de Pont-de-Claix, ex canton de Vif.

Formes anciennes : Vadum et Guado au XIe siècle.

Gentilés : Saillandous et Palenchous.  

 

Cartes IGN au 1/25 000ème : 3235, 3236 E et 3236 OT  

 

Superficie : 2840 hectares.

 

Population (2015) : 1812 habitants.  

 

Toponymie : le nom du Gua pose un problème complexe. En effet au XIe siècle on parle de la capella de Guado mais aussi de l’église Saint Barthélémy de Vadum. Au XIVe siècle de Guare et du village de Vadi et au XVe siècle du mandement de Vado.

Vadum signifie gué et vado ou le Gua c’est le gué sur le torrent du Jonier (et non de la Gresse). Le V s’est changé semble-t-il en « G » et le « D » est tombé. La « A » de vadum a subsisté dans Ga ou le Gua et le um parait être tombé rapidement.

 

Hagiographie :

 

Barthélemy, l’Apôtre, martyr au moyen Orient, écorché vif, la tête en bas. Patron des bouchers, il est représenté sous les traits d’un vieillard avec un couteau et une peau humaine.

André, l’Apôtre, crucifié en 64 à Patras sur une croix en X qui porte son nom. Patron de la Russie.

Antoine, anachorète de Thébaïde au IVe siècle dont les reliques furent ramenées à la Motte-Saint-Didier, devenue Saint-Antoine.

Claude, évêque de Besançon au VIIe siècle, fondateur de l’abbaye de Condat.

Nicolas, archevêque de Myre en Lycie, mort en 350. Très populaire au Moyen Âge pour avoir ressuscité trois enfants qu’un boucher avait égorgés et placés dans un saloir. Patron des enfants sages.

Michel, l’Archange, chef de la milice céleste dans l’Ancien Testament. Patron de la France et des hauteurs.

Blaise, évêque de Sébaste en Arménie, martyr en 316, très populaire au Moyen Âge dans les campagnes. C’est le patron des musiciens.

Georges, prince de Cappadoce, martyr en 303 à Lydda. Son culte remonte à 368 et fut embellit par la légende du dragon. Patron de l’Angleterre dès 800 et patron des cavaliers.

Pierre d’Alcantara, franciscain, fondateur de l’ordre des franciscains déchaussés au début du XVIe siècle.

François de Sales, fondateur avec Jeanne de Chantal de la communauté de la Visitation en 1610. Docteur de l’église en 1877, le seul français.

 

Epoque gallo-romaine :

 

Au XVIIe siècle est mentionné un autel portant une dédicace à Vulcain : « L(ucius) MATERNVS OPTATVS / VULVANO AUG(usto) / SACRVM / POSVIT » : Lucius Matenus Optatus. Consacré à Vulcain auguste. Lucius Maternus Optatus a érigé (ce monument) ». L’authenticité de l’inscription n’est pas certaine. Elle est perdue.

En 1930, dans un champ près de la limite communale avec Miribel Lanchâtre, au lieudit Bayanne a été signalé un site à tegulae. La tradition en fait une agglomération antique disparue.

La voie romaine principale du Trièves la voie, après le franchissement de la Gresse, devait traverser la commune et passer à Jaillère, Riveteyre, Chaudemeyre, le Groin, Girivel, la Pierre (milliaire ?) et Cassoulet.

 

La Fontaine Ardente : cette « fontaine » est un petit cratère sur une poche de gaz hydrocarbure où le feu se créait sur un diamètre de deux mètres environ. Les flammes, bleuâtres et fort vives s’élevaient pour former une colonne de trois mètres de hauteur. Par période de pluie, les eaux s’y accumulaient et au contact du feu bouillonnaient avec force et se mélangeaient avec les flammes qui tourbillonnaient autour d’elles. C’est à cette singulière alliance que le phénomène devait son nom de Fontaine Ardente ou Fontaine qui brûle.

Elle semble être citée pour la première fois dans des vers de Saint Hilaire d’Arles vers 350-358, partiellement conservés : sivere exurunt ignes car bibilis undas…   

Saint Augustin dans son ouvrage de civitate Dei écrit entre 412 et 429 parle, sans l’avoir vu, de ce feu étrange : « je n’ay pas trouvé gens qui dient avoir veu la fontaine en Epire laquelle on dict que les torches allumées sont esteinctes et ceulx qui ne sont pas alumées se alument mais bien une telle avons ouy par certains estre en Gaule auprès d’une citée nommée Gratianopolis. Ceste fontaine à la toucher est foide et si on boute dedans de la paille ou chandelle elle se allume comme si c’estait flambe de feu » (traduction S. CHAMPIER au XVIe siècle).

« au sujet des autres phénomènes dont j’ai parlé et que je n’ai pas éprouvés mais seulement lus, exception à propos de cette fontaine où les flambeaux allumés s’éteignent et où ceux qui sont allumés se rallument… Pour cette fontaine je n’ai trouvé personne qui m’ait dit l’avoir vue en Epire mais j’en sais qui m’ont dit avoir vu une toute semblable en Gaule, près de Grenoble… » (traduction selon MARROU, 1937).   

Ceci pourrait expliquer le retentissement qu’il avait alors.

Mais, préalablement, l’inscription de Vif consacrée par Iulis Placidianus en 271 aux feux éternels pourrait se rapporter à la Fontaine.

Au Moyen Âge le renom de la Fontaine était encore tel qu’en 1318 Guillaume IV de Royn, évêque de Grenoble, aurait demandé que Jacques de Molay, grand maître des templiers soit brûlé sur ces flammes « venant tout droit de l’enfer ».

La fontaine est encore citée dans le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 : inter dicta parrochiam (de Lanchatre) et parrochial Sancti Bartholomei de Gronio est fons ardens.

En 1525, Symphorien Champier, dans un ouvrage sur la vie de Bayard la cite comme étant l’une des quatre choses singulières du Dauphiné et un siècle plus tard, c’est Nicolas Chorier qui la décrit longuement dans son histoire générale du Dauphiné.

Mgr le Camus lui rend visite en 1672 et constate que la flamme n’est pas si violente que ce que l’on en dit.  

Des travaux de captation et des sondages de recherches de couches pétrolifère au début du XIXe siècle ont totalement bouleversé le site.

 

Sur le site de la Fontaine on aurait découvert vers 1914 des monnaies (non décrites) et un vase en marbre blanc à godrons torses disparu mais il existe un dessin.

 

Haut Moyen Âge : traces de motte castrale sur le site de l’ancien château delphinal avec basse-cour encore bien marquée. Le premier château qui la couronnait devait être en bois.

Seconde motte possible au Châtelard vers l’Arzelier, à 1080 mètres d’altitude. Sa situation au-dessus de l’ancien chemin reliant Prélenfrey à Château Bernard et le toponyme qui lui est associé inclinent à situer là aussi une fortification en bois du Xe ou du XIe siècle.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Barthélemy : elle est citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia sancti Bartholomei, dans la charte supplémentaire du XIVe siècle : capellanus Sancti Bartholomei et dans le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 : capellanus Sancti Bartholomei et ecclesia Sancti Bartholomei de Gronyo comme dépendance du prieuré de Vif. Partiellement détruite par un incendie en 1827, elle a été reconstruite en 1891 en conservant semble-t-il les piliers du porche actuel et possède un très bel ensemble de vitraux de 1923 à 1927 représentant les Saints Apôtres.

 

Eglise Saint André de Prélenfrey : elle est citée par le même cartulaire : ecclesia de Prato Lanfredo et dans le pouillé de 1497 : ecclesia Sancti Andree Prati Lanfredi, dépendance du prieuré de Vif. Elle a été reconstruite au XIXe siècle. Elle possède deux cloches de 1819 et 1833.

 

Eglise de la Trinité : également citée par le cartulaire (ecclesia Sancte Trinitatis), elle fut réunie à celle du Genevrey avant le XIVe siècle.

 

Chapelle de Saint Nicolas : fondée par les seigneurs du Gua non loin de leur château elle est citée dans le cartulaire C : capella de Guado. La charte supplémentaire aux cartulaires du XIVe siècle la mentionne :

Eglise de l’Echaillon ? : le cartulaire C 2 de Saint Hugues mentionne l’ecclesia que vocatur Ecclesiolis que MARION situe à l’Echaillon.

 

Prieuré Saint Michel et Saint Blaise de Roche : il fut fondé sans doute au cours de la première moitié du XIIIe siècle au-dessus du hameau de Champrond sous les rochers qui le dominaient. Il était composé d’une maison pour les moines, de dépendances, de toilettes et d’une chapelle. Le premier prieur connu est Pierre Margailz en 1266. La charte supplémentaire des cartulaires du XIVe siècle le mentionne : prior de Ruppe.  Mgr Siboud Alleman le visite le 16 juin 1473 de même que Laurent Alleman en 1488. Le dernier prieur est Pierre Marc en 1532 En 1541, le prieuré est uni au chapitre cathédral de Grenoble. Mgr Le Camus mentionne encore en mai 1685 ce qu’il nomme l’ancienne chapelle de Saint Michel et Saint Blaise de Champrond. Ce qui subsistait du prieuré fut vendu en 1792 au titre des biens nationaux.

 

Chapelle Saint Antoine et Saint Claude : elle fut fondée en 1403 à cent pas au sud de la maison forte de la Ferrière par Jean Bérenger du Gua, époux de Josserande de Bardonnanche. Elle est citée dans le pouillé de 1497 : prope castrum de Vado est capella Sancti Nicolay de fundacione et patronatu domini dicti loci de Vado.

Certains restes de cette chapelle se voient encore dans la petite porte de l’église des Saillants.  

 

Chapelle saint Georges : elle est mentionnée par le pouillé de 1497 comme étant unie à la cure de Saint Barthélemy : capella Sancti Georgii.  

 

Eglise de la Ferrière : la Ferrière fit partie jusqu’au milieu du XVIIe siècle de la paroisse du Genevrey de Vif. L’église fut fondée sous le titre de Saint Pierre d’Alcantara et de Saint François de Sales. Commencée en 1674 sur l’emplacement de la chapelle Saint Antoine et Saint Claude, elle ne fut consacrée qu’en 1710. Elle conservait une cloche de 1670 qui a été détruite en 1876. Elle conserve trois autres cloches de 1842, 1854 et 1876.

 

Ancienne cure de la Ferrière du XVIIe siècle : elle figure sur le parcellaire de 1642 comme maison particulière. La maison sera achetée en 1727 par la communauté du Gua pour en faire la cure qui ne sera occupée par le curé Champrond qu’en 1732, les travaux de rénovation ayant été très longs.

 

A Prélenfrey, croix devant l’église et croix de mission de 1857.

Croix de Saint Barthélemy.

Croix de jubilé de 1873 aux Saillants.

 

Châteaux :

 

Château delphinal du Gua : il y a une famille noble et ancienne au nom du Gua de laquelle Guy Allard dit avoir vu des titres de 1160 d’un Rodolphe du Gua dont les armes étaient de gueules à quatre ocelles d’argent mises en sautoir. Le dauphin en devient possesseur Au XIIe ou au XIIIe siècle. Le 2 août 1288, Rodolphe IV du Gua rachète à Humbert Dauphin et son épouse Anne la forteresse et le mandement de ses ancêtres et en passe immédiatement reconnaissance, selon l’usage. La fille de Rodolphe, Catherine, amène peu après la terre et le château du Gua en dot à son époux, Pierre Bérenger, seigneur de Morges. Ils seront dorénavant tenus en fief des Dauphins par la famille Bérenger.

L’ancien château delphinal était situé au Gua, près de Prélenfrey, à l’altitude de 880 mètres, sur un mamelon qui parait être une ancienne motte castrale (supra) à côté du ruisseau de Jonier et commandait tout le pays par sa situation topographique. L’enquête delphinale de 1339 en donne la description sibylline suivante : « donjon carré entouré d’un mur fortifié dont est seigneur Rodolphe de Bérenger, chevalier. En dépendent la paroisse de Prélenfrey et parties de celle de Saint Barthélemy, le Désert (aujourd’hui commune de Château Bernard) et le Genevrey. Il y a 13 nobles résidents dont Humbert de Commiers seigneur de Groin et quatre non-résidents. Les revenus de ce château sont de 300 florins d’or et ceux des dépendances de 312 florins. Dans le ressort du mandement habitent les enfants de Guigues de la Tour avec maison forte ».

L’enquête pontificale de la même année attribue 121 feux au mandement.  

Le château du Gua se composait vraisemblablement d’un donjon, de quelques salles basses en contrebas de celui-ci et de la chapelle Saint Nicolas, le tout entouré de murailles sur une longueur d’environ 110 mètres de périmètre.

L’inventaire établi par Alix de l’Hère, veuve de Gaspard I de Bérenger de tout ce qu’elle donne à son fils décrit le château vers 1580 : il est composé d’une grande salle, de la chambre du seigneur, de la chambre du protonotaire, une troisième chambre, une cuisine, un cellier, un grenier et un galetas.

Lorsque Alexandre Bérenger du Gua, l’un des descendants connus de la famille du Gua ? dénombra en 1682 ses biens, le château féodal était depuis longtemps totalement ruiné son abandon datant du XVIe siècle. En 1631, Isabeau d’Aragon fiat l’inventaire des biens de son époux Gaspard II de Bérenger du Gua et déclare que le château est entièrement ruiné.  

On peut encore aisément reconnaitre sur le petit sommet boisé, l’emplacement de la tour, des remparts, de l’entrée principale et d’une poterne présumée près de laquelle subsiste un curieux socle en pierre taillée qui correspond peut-être à un ancien évier.

Quant au replat situé en contrebas du château c’était vraisemblablement une basse-cour où se tenaient quelques masures protégées sans doute par une palissade.

 

Louis de Bérenger : seigneur du Gua, favori, sinon « mignon » du roi Henri 3, dit brave Gua combattit au siège de la Rochelle en 1573, fut colonel général des troupes françaises en Pologne, mestre de camp des Gardes du Roi et périt assassiné le 2 novembre 1575 par Guillaume du Prat, seigneur de Viteaux.

On possède de lui un beau portrait de François Clouet de cette époque.

Ses armes étaient gironné d’or et de gueules.

 

Château ou maison forte du Groin : au XIIIe siècle, on trouve les appellations de château fort de Gronz, Gronyium, Groyn. Au XIVe siècle celles de paroisse de Groyn, village de Grognieum et, au XVe siècle, Grogny. En rapprochant Guado, Guare, de Gronz, Grognium, on entrevoit comment le vadum primitif a pu former Gua et Groin.

On ne connait pas l’origine exacte de cette construction médiévale mais la présence à très peu de distance d’une église attestée dès le XIe siècle laisse entrevoir une assez haute époque d’autant qu’il n’est pas improbable que le château ait été édifié sur une motte.

La première mention qui le concerne est un hommage du 29 avril 1297 rendu à Guigues Alleman par Jacquemet de Commiers alors dénommé « seigneur de Gronz » qui reconnait tenir en fief la maison forte et le bourg attenant. Lui seul avait juridiction, à l’exception de la haute justice dévolue audit Guigues. L’enquête de 1339 montre Hugues de Commiers possesseur de la maison forte : Hugo de Comeriis domicellus de Groyno quoddam molaris forti et pulcro. En 1405 le possesseur en est Jean de Commiers. On ne dispose pas d’autres mentions sur cette maison forte et on ne trouve plus de trace de la famille de Commiers au château du Groin après la restitution de dot (1414) de Guigonne de Commiers, qui avait épousé Fromond de Bérenger en premières noces.

Ce château, l’un des plus importants du sud de l’Isère, était mis à la disposition des Berenger en cas de guerre.  

Il reste de ce château, une belle tour de huit mètres de côté de près de 15 mètres d’élévation, en petit appareil régulier, commandant un large point de vue. Selon toute apparence, ce donjon dominait un corps de logis et une haute cour au sud dont subsiste encore en partie le mur est. L’ensemble devait originellement être enclos de remparts dont seules quelques substructions demeurent discernables.

 

Maison forte du Châtelard ? : à l’emplacement de la motte castrale (supra), traces d’un bâtiment rectangulaire au sommet du relief ainsi que celui, plus hypothétique, d’une tour au sud de ce dernier qui semblent indiquer qu’une maison forte succéda à la fortification initiale.

 

Maison forte de la Colombière : elle est mentionnée dans l’enquête delphinale de 1339.

 

Maison forte du Mollard de Champrond : certainement édifiée au XIVe siècle par les Alleman de Champrond, elle est occupée successivement par la famille Henry au XVe siècle, les Ricoz aux XVIe et XVIIe siècles, les du Vivier, les Roches et Sébastien Bourguignon Dumolard, ministre de la police en 1799.

Elle remonte, dans son état actuel au XVIe siècle et conserve encore une fenêtre à meneaux.

 

Château de Bérenger ou de la Ferrière :

 

« Ancienne maison forte citée dès 1379 comme appartenant à François de Clermont, dit « la Ferrière ». Barrachin de Lusson, seigneur de Theys et de Thorane, épouse Isabeau de Bérenger en 1418 et occupe la maison forte. François de Bonne de Lesdiguières épouse Claudine de Bérenger du Gua en 1506 dans la chambre dite « de la Garenne » au château de la Ferrière. En 1631, Isabeau d’Aragon fait l’inventaire des biens de Gaspard II de Bérenger, son mari décédé : la maison est alors composée d’une cuisine, salle basse, cave et au-dessus trois chambres à plan pied et d’encore au-dessus d’icelle une salle et une chambre avec les greniers et galetas au-dessus, ladite maison accompagnée d’une grange, grenier et colombier et d’une tour carrée, dans laquelle tour carrée il y a deux petites chambres avec leurs cheminées et vingtain tout autour le jardin, le tout entouré de murailles ».

En 1641, de gros travaux sont réalisées à la Ferrière à la demande de Françoise Coste, son époux, Alexandre de Bérenger étant le plus souvent en Italie au service du roi de France. Le toit est très abîmé, les plafonds menacent ruine !

En 1658, Alexandre de Berenger fonde la chapelle de la Sainte Trinité dans les communs en face du château. Dans ces derniers se trouve l’orangerie. Le jardin est bien entretenu avec une fontaine au centre. Jacques de Bérenger fera agrandir la maison forte de la Ferrière en 1681 par Jean Grignon, dit « la Rose », à la hauteur « de son ancien logis ». Jacques est enterré en 1726 dans l’église de la Ferrière. Le fils de Jacques, Pierre de Bérenger, viendra très peu au château de La Ferrière qui sera loué à des fermiers. A l’époque de son fils, Raymond Pierre, les fermiers de La Ferrière devront faire à leurs frais des travaux aux fenêtres en 1770 et au toit en 1784. Raymond Pierre de Bérenger vit le plus souvent à Versailles ou au château de Sassenage. Il doit payer les dettes de sa belle-mère et vend beaucoup de ses biens. Son fils Charles Ismidon vend la terre et le château de La Ferrière en 1816 à M. Miège, notaire à Bourgoin. Le château appartient actuellement à la société Vicat. Il aurait grandement besoin d’être restauré » (texte de Mme Andrée Barras-Tixier pour le site de la mairie du Gua).

L’édifice, de deux étages en L avec une porte d’entrée voûtée décorée de sculptures et surmontée d’un fronton triangulaire au blason martelé et comportant des fenêtres à meneaux tombe en ruines et est partiellement abandonné.

 

Hameaux anciens :

 

Le Plantier : villa de Plentrueres au XIVe siècle.

Revoleyres : villa de Revolières au XIVe siècle.

Riperdeyre : villa Ruperdeyriis au XIVe siècle.

Les Sagnes : villa de Sagniis au XIVe siècle.  

Le Groin : villa de Groyno au XIVe siècle.

Sarrandières : villa de Saranderiis au XIVe siècle.

L’Arzelier : villa de Arselerio au XIVe siècle.

Champrond : campus Rotondus au XIVe siècle.

Escaloneyre, Canonaire au XVIIIe siècle.

Les Faures : Correarderes villa au XIVe siècle.

Fontrousseyre : villa de Fonte Orseri au XIVe siècle.

Garneyres : villa de Garneris au XIVe siècle.

Giroudeyre : villa de Girarderiis au XIVe siècle.

Joigné : villa de Johanneriis au XIVe siècle.

Lanceteyre : villa de Lanceteire au XIVe siècle.

Chaudemeyre : villa de Chaudumeres au XIVe siècle.  

Hameau de l’Echaillon :  ses granges sont déjà citées dans un texte du 10 juillet 1440 : in manso de Eschallone.

Les Jacoones : in Jancolleriis au XVe siècle.

Lecarel, XVIIIe siècle, les Escarelles.  

 

Lieudits disparus :

 

Nolleres au XIVe siècle, Nollières ?

Villa de Pelladeriis au XIVe siècle, Peillardeyres ?

Arenerio villa au XIVe siècle.

Bertoudières villa au XIVe siècle.

Villa de Brichères au XIVe siècle.

Villa de Garoderiis au XIVe siècle.  

Villa de Chanta Merlo au XIVe siècle, Chantemerle ?

Villa de Chastagneriis au XIVe siècle, les Châtaneyres ?

Vuernenis villa au XIVe siècle, les Veneys ?

Gaberteriis villa au XIVe siècle, les Galberteyres ?

Villa de Guilleteriis au XIVe siècle, les Guilleteyres ? 

Coyneteres villa au XIVe siècle.

 

Autres indications :

 

La Fontaine Ardente est un site géologique classé 2* à l’inventaire des sites géologiques de l’Isère de 2014.

Borne du XVe siècle à l’Arzelier portant les armes des Miribel sur une face et des Bérenger du Gua sur l’autre face.

Au pied des Deux Sœurs, rocher gravé au XVIIe siècle pour marquer la limite des propriétés des Bérenger et des Miribel.

Bornes anciennes du XVIIe siècle à Chapoteyre et au Pleynet.

A l’Echaillon, borne de 1761.

Foire aux escargots créée par ordonnance royale en 1844.

Méridienne de la Ferrière de Chavin (XIXe siècle) sur un mur de l’église. Elle a été rénovée en 2002.  

Cimenterie Berthelot de 1882 au Champa.

FOURS DE LA Charri7re et des Faures.

M. André Guidi et M. et Mme Ruelle, pour leur conduite héroïque à l’égard des Juifs durant la dernière guerre mondiale, ont reçu la médaille des « Justes parmi les Nations ».

Mémorial Lionel Terray à Prélenfrey.

Centre de sauvegarde de la faune sauvage.

 

Grotte des Deux Sœurs.

Col des Deux Sœurs à 2056 mètres d’altitude entre « Agathe » et « Sophie ».  

Pas de l’Oeille à 1960 mètres d’altitude.

Pas de l’Echalier.

Pierre Grosse sur les limites de Saint Paul de Varces : c’est un énorme rocher de 5 à 6 mètres de hauteur, posé en plein champ présentant une surface supérieure plane de 20 m2 qui servait de « piste de danse » à la vogue des Muguets avant la première guerre mondiale.

Peu avant cette pierre sur le bord droit du chemin montant de Saint Paul de Varces, curieuse pierre creusée en forme de bassin inachevé.

Commune du Parc Naturel Régional du Vercors.

Maison du parc à Prélenfrey.

ZNIEFF des hauts plateaux du Vercors.

ZNIEFF des crêtes orientales du massif du Vercors.

ZNIEFF de la chaîne de l’Eperimont.

ZNIEFF de la montagne d’Uriol.

ZNIEFF des lapiaz et éboulis de la Moucherolle et des Deux Sœurs.

ZNIEFF des crêtes entre le Pic Saint Michel et les arêtes du Gerbier.

 

Bibliographie :

 

Archives départementales de l’ISERE : B 3008, B 3120 f° 130, B 4025, B 4215, B 4443 f° 69 et B 4449 f° 9 et 105, 4 G 272

Regeste dauphinois : n° 28, 2061, 2478, 4719, 8378, 8648, 8720, 12644, 14887 (Groin), 15791, 16841, 17701, 17224, 21290, 29530, 29532, 29703, 29704, 29743, 29773, 33580

Regeste complémentaire n° 2470 et 3040

P. de BOURDEILLE de BRANTOME : œuvres complètes (fin XVIe, début XVIIe siècle), volume 6 page 93 et volume 12, pages 118 et 122

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C. JORDAN : voyages historiques de l’Europe, 1643

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B. TIXIER : la rénovation de la Méridienne des Saillants du Gua, revue des AVG n° 55, 2005, pages 38 à 42

A. BELMONT : les moulins de la vallée de la Gresse, quelques fragments d’histoire, revue des AVG n° 56, décembre 2005, pages 7 à 14

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E. TASSET : châteaux forts de l’’Isère, 2005, pages 313 à 316

A. BARRAS TIXIER : les années noires de Saint Barthélemy, revue des AVG n° 57, 2006, pages 58 à 6

M. PISTONE : Laurence Bérenger épouse Claude Grinde, revue des AVG n° 58, 2006, pages 12 à 161

B TIXIER : un poilu du Gua, Eugène Allard, revue des AVG n° 58, décembre 2006, pages 17 à 23

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J. P. JOSPIN : ex-voto en plomb des environs de Grenoble, cultes à Vulcain ? Espaces et pouvoirs dans l’antiquité de l’Anatolie à la Gaule, 2007, pages 358 et 359

Y. ARMAND : Anatole Berthelot, le cimentier du Gua et l’homme politique, 2007

A. BARRAS TIXIER : le canal des artifices et le Champa, revue des AVG n° 60, 2007, pages 31 à 36

B. TIXIER : le Gua en 1789, revue des AVG n° 60, 2007, pages 72 à 74

A. BARRAS TIXIER : différents établissements industriels et artisanaux sur le ruisseau Bérenger ou Champa, revue des AVG n° 61, 2008, pages 35 à 38

J. C. MICHEL : les châteaux delphinaux de la vallée de la Gresse (I), revue des AVG n° 62, 2008, pages 63 à 65

A. BARRAS TIXIER : les installations sur le Champa, revue des AVG n° 63, 2009, pages 5 à 9

M. MERCIER : Jean Pierre Guingat, cimentier à Vif et au Gua, revue des AVG n° 63, 2009, pages 9 et 10

A. BARRAS TIXIER : les artifices du Champa, martinets et martinette, forge, revue des AVG n° 64, 2009, pages 7 à 12

A. BARRAS TIXIER et B. TIXIER : les enfants Girard à Saint Barthélemy du Gua, revue des AVG n° 65, 2010, pages 47 à 56

A. BARRAS TIXIER : le fourneau de la Ferrière en 1770, revue des AVG n° 67, 2011, pages 47 à 52

M. PISTONE : le fourneau de la Ferrière, revue des AVG n° 66, décembre 2010, pages 40 à 46

B. TIXIER : la cure de la Ferrière : 350 ans de la vie d’un bâtiment, revue des AVG n° 68, 2011 pages 4 à 10 et n° 69, 2012, pages 4 à 10

Y. ARMAND : un inventaire après succession ou la vie quotidienne d’un paysan de Prelenfrey du Gua à la fin du XIXe siècle, revue des AVG n° 68, décembre 2011, pages 11 à 15 et n° 69, 2012, pages 19 à 24

M. PISTONE : Martianne Bérenger, revue des AVG n° 69, 2012, pages 34 à 38 et n° 70, 2012, page 52

A. BARRAS TIXIER : cambriolage à Saint Barthélemy en 1764, revue des AVG n° 70, 2012, pages 36 à 38

A. BARRAS TIXIER : Françoise Josserand, une maîtresse femme au Gua au XVIIe siècle, revue des AVG n° 72, 2013, pages 24 à 27

A. BARRAS TIXIER : le Gua 1914-1918, revue des AVG n° 73, 2014, pages 30 à 33

B. TIXIER : une fille de Louis du Gua dans le lit du roi de France, revue des AVG n° 75, 2015, pages 13 à 18

F. BONIER : le consul et le recouvrement des impôts royaux d’après les archives de la communauté du Gua, revue des AVG n° 76, 2015, pages 19 à 22

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, pages 201 et 202

B. TIXIER : les ciments de Combe Noire, revue des AVG n° 78, décembre 2016, pages 7 à 18

M. PISTONE : les tailles royales au Gua entre 1610 et 1630, revue des AVG n° 79, 2017, pages 9 à 13

M. PISTONE : des bois, des insoumis, un procès, une supplique au Gua, revue des AVG n° 80, 2017, pages 14 et 15

A. BARRAS TIXIER : Claudine de Bérenger du Gua et François de Bonne de Lesdiguières, revue des AVG n° 80, 2017, pages 39 à 48

A. BARRAS TIXIER : des nouvelles de Claudine Bérenger du Gua, revue des AVG n° 81, 2018, pages 16 à 19

M. PISTONE : comment un consul du Gua échappa à la prison, revue des AVG n° 81, 2018, pages 23 à 25

B. TIXIER : l’église de Saint Barthélemy du Gua, revue des AVG n° 81, 2018, pages 36 à 39

M. PISTONE : un procès, une procédure exceptionnelle, revue des AVG n° 82, 2018, pages 52 à 57

J. C. MICHEL : les ZNIEFF de la vallée de la Gresse, revue des AVG n° 83, juin 2019, pages 58 à 62

D. CHANCEL et A. CAYOL GERIN : borner et indiquer, 2019, pages 26 et 27

Site Internet bornes.fapisere

BARRAS TIXIER (A) : des Berenger du Gua à la Principauté de Monaco, revue des AVG n° 88, décembre 2021, pages 30 à 33

B. VARENNES : la violence en question, l’exemple de l’incendie du château du Gua en Dauphiné, revue des AVG n° 88, décembre 2021, pages 41 à 48

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BOLLIER (A) : la sociéte de Secours Mutuel de Prélenfrey, revue des AVG n° 91, juin 2023, pages 6 à 15

J. C. MICHEL : retour sur Placidianus : revue des AVG n° 92, décembre 2023 (à paraitre)