VIZILLE
Ex-communauté
les Forains de Vizille, supprimé en 1637 pour former les Forains de Vizille à
la Morte et les Forains de Vizille à Montchaboud et à Montjean. Communautés
supprimées à la Révolution).
Canton
Oisans-Romanche, ex canton de Vizille.
Formes
anciennes : Viceria au VIIIe siècle ?
Visilie au Xe siècle.
Gentilé :
Vizillois.
Héraldique :
d’argent au château couvert de gueules (moderne).
Carte
IGN au 1/25000ème : 3335 O
Superficie
de la commune : 1051 hectares.
Population
(2015) : 7468 hectares.
Hagiographie : Jean, l’Evangéliste, disciple
préféré de Jésus. Martyr à Rome sous Domitien devant la Porte Latine.
Nicolas,
archevêque de Myre en Lycie au IVe siècle, très populaire au Moyen Âge pour
avoir, selon sa légende, ressuscité trois enfants qu’un boucher avait égorgés
et placés dans un saloir. Patron des enfants sages.
Protohistoire : on a découvert une hache de
l’époque du Bronze. Elle est signalée par G. de Manteyer sans autre précision.
Epoque
gallo-romaine : on
a dit beaucoup de choses sur les origines de Vizille. Aymar du Rivail en fait
« une ville forte Allobroge du nom d’Oppidum Antiqum » (sic).
Puis on a fait dériver son nom de Castra
Vigiliae (le camp des veilles), allant même jusqu’à préciser que cette
appellation « datait du règne de Brétomar, roi des Allobroges vers 120
avant J. C. ». On a aussi dit que c’était une « station
militaire » de la voie de Vienne à Milan. La commission du dictionnaire
archéologique de la Gaule y plaçait Catorissium. Or, en réalité les
termes de Castrum Visiliae, castellum, Castellania Visiliae datent de l’époque delphinale et se
réfèrent certes à un nom de lieu existant mais dont la plus ancienne mention
connue n’est pas antérieure au VIIIe siècle (infra). D’autres auteurs se sont
néanmoins écartés de l’explication traditionnelle. Ainsi PILOT proposait-il une
étymologie ingénieuse : Visilia aurait dérivé de uscire, petite porte, c'est-à-dire
l’entrée de la Romanche mais il y voit aussi peut-être une référence à Isis. MOLMERET
et BRUANT, pour leur part faisaient provenir le nom de la localité du patronyme
romain Vitellius. Plus récemment, A. FRANCES y voit le « pays des
eaux » et J. C. BOUVIER le patronyme Visellius.
Quoiqu’il
en soit, on connaît peu de découvertes de cette époque :
Ø
un
chapiteau sculpté en marbre blanc qui aurait été trouvé dans le cimetière
(aujourd’hui à l’agence des bâtiments de France à Grenoble, classé monument
historique au titre des objets mobiliers en 1911) ; bien que qualifié de romain par l’arrêté de classement, ce
chapiteau semble, en fait, être roman (infra),
Ø
des
« restes romains », sans précision, mentionnés par PILOT,
Ø
des
restes de la voie romaine de l’Oisans, encore visibles notamment entre la Croix
de la Vue et le château du Cornage où elle encore bien marquée. Au-delà du
Cornage, elle passait à la Grande Vigne puis vers l’église Sainte Marie
et se dirigeait en direction du château médiéval puis traversait du nord au sud
le domaine de Lesdiguières jusqu’aux sources de la Dhuy,
Ø
une
tradition locale qui fait de la source de la Dhuy un site connu dès
l’époque romaine. A proximité, on aurait vu anciennement les restes d’un
« édifice romain ». Pour B. REMY il s’agirait d’une source sacrée
dont le nom est très proche de celui de la source sacrée de Mérignat dans
l’Ain.
Mais,
il a fallu attendre 1992 pour découvrir au lieudit la Grande Vigne, en
haut du quartier des Mattons, dans la pente bien exposée en contrebas de
Montchaboud, un site d’habitat occupé de l’époque augustéenne jusqu’au Ve siècle,
qui a livré des vases (Musée Dauphinois 67.3.21), des épingles en os, de la
céramique commune sombre, de la céramique Allobroge, des sigillées claires et
luisantes et 18 empreintes de poteaux en bois. Trois secteurs ont été
identifiés : un talus en bordure de route, des tranchées d’adduction et
d’évacuation et l’emplacement d’une maison de
En
1994, ce site a livré de nouvelles traces d’habitat sous la forme de 26 trous
de poteaux accompagnés de 7 fosses, peut-être à vocation artisanale, avec de la
céramique des IIe et IIIe siècles.
On
indiquera que pour ESPERANDIEU la pierre sculptée de la façade du château était
gallo-romaine (BSDEA séance du 24 février 1926, page 27).
Haut
moyen âge : divers
indices sont également cités :
Ø
de
la céramique DSP au site de la Grande Vigne,
Ø
le
monastère de Viceria (infra),
Ø
une
motte castrale à l’emplacement le plus haut du château delphinal,
Ø
une
seconde motte à l’Aup Morel à
Monastère
de Viceria : si l’on doit maintenant
accueillir avec la plus grande prudence la thèse de G. de MANTEYER qui situait
l’origine possible de Notre Dame de Vizille vers 461-468, on accordera plus de
crédit à B. BLIGNY qui pense que Sainte Marie de Vizille aurait été une
fondation de moines avant 700 et probablement la première a avoir fait sienne
dans le sud est de la Gaule la règle bénédictine. Toujours est-il que lorsque
Abbon, recteur de Maurienne et de Suse fonda le 30 janvier 726, peu après avoir
perdu son fils unique en bas âge, le monastère de Novalaise, un monastère
existait déjà à Vizille, si l’on admet que le lieu de Viceria in pago Gracinopoletano
correspond bien à Vizille. Mais l’on ne connaît pas d’autre Viceria dans le pagus de Grenoble. Il apparaît ainsi
dans l’acte de fondation de la Novalaise : « ainsi qu’il a été
convenu entre nous d’une part et d’autre part le seigneur Eoaldus, évêque, et
ses moines du monastère de Viceria
construit dans le pagus de Grenoble en l’honneur de la bienheureuse et
glorieuse Marie, j’ai pris soin d’enjoindre que le sentiment de charité et
l’affection seraient toujours observés entre les moines des deux monastères de
la Novalaise et de Viceria, en raison
des païens qui infestent le pays, pour refuge et secours de fraternité, ces
monastères doivent être liés l’un à l’autre… Voici donc ce qui a été
convenu : quand dans l’un de ces monastères l’abbé aura quitté ce monde,
qu’on élise un abbé comme je l’ai enjoint plus haut. Si en raison de la
fragilité des temps on ne pouvait trouver dans ce monastère aucun sujet digne
de remplacer l’abbé défunt, alors si l’on trouve quelqu’un qui soit digne dans
cet autre monastère, qu’on institue l’abbé par le commun consentement de l’abbé
survivant et des moines à la place du défunt. Si dans l’un des monastères un
frère a souffert scandale et qu’il ne puisse plus y rester alors qu’on l’envoie
pour correction dans cet autre monastère. S’il fait une excellente pénitence et
que cela plaise à son abbé, qu’il revienne à son couvent du consentement des
frères. Et la même chose a été insérée de semblable manière dans le privilège
du susdit monastère de Viceria ».
Ainsi
donc Abbon ne revendique aucune part dans la fondation du monastère de Viceria
puisqu’il le trouve déjà existant et négocie avec l’évêque Eoaldus cette œuvre
de charité. Il n’est du reste pas improbable que les premiers moines de la
Novalaise ne soient provenus de Sainte Marie de Viceria. Certains auteurs transalpins inclinent en effet nettement
pour cette hypothèse. La topographie semble également plaider en faveur de
cette parenté : Vizille et le Val de Suse sont en effet situés de part et
d’autre des Alpes et sont joints par une voie romaine.
Edifices religieux :
Ancienne
église Notre Dame :
elle apparaît comme existante en 996 lors de la donation consentie par Humbert,
évêque de Grenoble, à l’abbaye de Cluny.
Prieuré
Notre Dame : il
fut construit par les bénédictins de Cluny à une date antérieure à 1100 puisque le cartulaire de Saint Hugues
le mentionne : monasterium del
prioratus Visiliae, de même que le pouillé du diocèse de Grenoble de
1497 : ecclesia prioratus et cure
Beate Marie de Visilia. Son église était l’église Notre Dame. Il fut
reconstruit durant la première moitié du XIIe siècle. A la fin du XVe siècle,
il ne comprenait qu’un prieur et deux religieux. Il fut ravagé au cours des
guerres de religion. L’église s’écroula ensuite à l’exception du chœur et de la
façade principale. Son emplacement fut alors converti en cimetière.
L’église
prieurale avait une longueur de
Le
portail a été classé monument historique en 1906. Les autres vestiges de
l’église et la parcelle du cimetière qui les entoure sont également classés
depuis 1996. Un chapiteau du XIIe siècle a été classé monument historique au
titre des objets mobiliers en 1914 (en dépôt à Grenoble à l’agence des
bâtiments de France).
Deux
cruches du XIIe siècle proviennent du cimetière (au Musée Dauphinois 27.2.87).
Chapelles
castrales : la
plus ancienne de ces chapelles est citée dans le cartulaire de Saint
Hugues : capella Visilie.
L’enquête delphinale de 1339 mentionne trois chapelles castrales : Sainte
Marie dans l’enceinte inférieure du château, Sainte Catherine au château
lui-même et Saint Michel au dessus du château. Le pouillé de 1497 se borne à
indiquer : capella castri dicti
loci.
Aumônerie
citée en 1228 dans le testament de la dauphine Béatrix.
Hôpital
Saint Jean (dit aussi aumônerie) :
il fut établi au XIIIe siècle par les hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem
dans la plaine de Vizille. En décembre 1228, Béatrix lui fait également un
legs. En1488, il était pourvu de 3 lits pour les pauvres et 1 lit pour les
malades. Le pouillé de 1497 le cite sous l’appellation hospitalia de Visilie. Il
n’en subsiste rien.
Chapelle
Sainte Marie du château :
au milieu du XVe siècle elle tenait lieu d’église paroissiale comme en témoigne
le compte rendu de visite de Siboud Alleman du 8 juillet 1455.
Le
pouillé de 1497 mentionne deux chapelles :
Ø
capella Sancti Nicolai,
Ø
capella Sancti Johannis.
Chapelle
de la Confrérie des Pénitents :
d’origine imprécise, elle servait d’église paroissiale au XVIIe siècle.
Chapelle
de Cornage : elle
aurait été fondée entre 1707 et 1738 sous le vocable de la Sainte Famille.
Eglise
Notre Dame : elle
a été construite de 1780 à 1788 dans le style jésuite. Elle conserve un calice
du XVIIe siècle classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1990.
Vierge
de la Croix du Mottet érigée en mai 1856. Pour obtenir la pluie ou le beau
temps.
Une
procession y était organisée
Mosquée
Masjid.
Châteaux :
Château
delphinal dit du roi :
il est situé sur l’éminence dominant Vizille. Il fut édifié antérieurement à
991. C’était peut-être à l’origine une fortification en bois sur motte. En 991,
il fut cédé par moitié à l’abbaye de Cluny ainsi que le bourg et l’église. L’ensemble castral était composé de deux
enceintes contiguës, la plus vaste de
Deux
maisons fortes sont attestées dans l’enceinte du château en 1339 : celle
de Guigues Pellissier et celle de Jacelme (ou Jacchimeti) Bertand ainsi qu’une
maison forte à Cornage également mentionnée en 1411.
G.
ALLARD y ajoute un certain nombre d’autres : celles de Roche, d’Hugues
d’Avalon, de Macheral d’Avalon, de François d’Avalon, de Pierre d’Avalon, de
Jean de Giere, de Jean des Angonnes, de Lantelme de Commiers, de Guelix de S.
Juers, et de Guigues de Vauroges.
Château
de Lesdiguières :
c’est une magnifique construction élevée de 1611 à 1619 par le connétable de
Lesdiguières. Toute la main d’œuvre locale fut réquisitionnée pour cette œuvre.
Aux récalcitrants, Lesdiguières envoyait, dit-on, ce billet laconique :
« viendrez ou brûlerez ».
La
façade sud est formée de deux hauts corps de logis en retour d’équerre entre
lesquels le maréchal de Créqui construisit postérieurement un monumental perron
à rampes et paliers bordés de balustres. En décembre 1622, Louis XIII fut
accueilli au château et fut profondément offusqué par tant de luxe et par le
vaste arsenal contenant de l’équipement pour 10 000 hommes. A la mort de
Lesdiguières, le château passa aux Créqui.
Le
21 juillet 1788, la municipalité de Vizille et les représentants de toutes les
communes du Dauphiné s’y réunirent dans la salle dite du « Jeu de
Paume », sans distinction de rang entre la noblesse, le clergé et le tiers
état. L’assemblée était présidée par le comte de Morges et les débats animés
par Mounier et Barnave.
De
1900 à 1904, le château fut exploité comme hôtel. Acheté par les Beaux Arts en
1924 (3 millions de F), il a pris rang de résidence présidentielle d’été
jusqu’en février 1974. Ont séjourné à Vizille les présidents suivants :
Ø
Gaston
Doumergue en août 1925,
Ø
Albert
Lebrun en 1936 et en 1938,
Ø
Vincent
Auriol en 1947,
Ø
René
Coty, six fois entre 1954 et 1958
Ø
Le
Général de Gaulle, une seule nuit du 6 au 7 octobre 1960.
Par
acte administratif, l’Etat a cédé le domaine de Vizille pour un franc
symbolique au département de l’Isère.
La
bibliothèque, qui comprend 4000 volumes, conserve des boiseries régence. La
chambre à coucher possède un lit Henri II, une armoire et un bahut renaissance,
une table et des sièges Louis XIII. La salle à manger conserve une cheminée en
grès surmontée d’un buste de Lesdiguières par Jacob Richier et est encadrée de
deux toiles de Dom Boulogne. La table, le buffet et les lustres sont d’époque
Louis XIII.
Nombre
d’objets conservés au château ont été classés ou inscrits monuments historiques
au titre des objets mobiliers :
En
1989, ont été inscrits :
Ø
Un
fauteuil de célébrant du XVIe siècle
Ø
2
tableaux représentant des bergeries du XVIIe siècle
Ø
Un
secrétaire en pente de Hache du XVIIIe siècle
Ø
Une
table à écrire du XVIe siècle
Ø
Un
fauteuil du XVIIe siècle et un autre du XVIIIe siècle
Ø
Deux
tableaux du XVIIe siècle représentant le débarquement d’Enée
En
1990, ont été classés :
Ø
Quatre
coffres du XVIe siècle,
Ø
2
paires de canons du XVIIe siècle
Ø
Un cartel
du XVIIIe siècle,
Ø
Une
chaire à prêcher du XVIe siècle,
Ø
Une
banquette du XVIIe siècle,
Ø
Une
table à jeu du XVIIIe siècle,
Ø
Un
bureau Hache du XVIIIe siècle,
Ø
Un
cabinet du XVIIe siècle,
Ø
Un
tableau du repas chez Zachée du XVIIIe siècle,
Ø
2
tableaux de caprices du XVIIe siècle,
Ø
Un
tableau de marché italien du XVIIe siècle,
Ø
2
tableaux du siège et de la prise de Cavour de 1611,
Ø
4
pièces murales d’Antoine et de Cléopâtre du XVIIe siècle,
Ø
1
pièce murale de Joseph et Rachel du XVIe siècle,
Ø
1
secrétaire Hache du XVIIIe siècle,
Ø
2
fauteuils du XVIIe siècle,
Ø
1
coffre du XVIIe siècle,
Ø
2
tableaux d’Enée du XVIIe siècle,
Ø
1
fauteuil du XVIIIe siècle,
Ø
1
table à écrire du XVIe siècle,
Ø
1
portrait de Marie Vignon du XVIIe siècle (classé en 1911).
Le
portail d’entrée est l’œuvre de Jacob Richier (1616). Un bas-relief en bronze à
demi bosse, placé dans un encadrement au dessus du tympan, représente
Lesdiguières à cheval. Vers l’entrée subsiste le logement de l’intendant édifié
en appui de la tour médiévale. A l’extrémité du parc existait une belle ferme
du XVIIe siècle, détruite récemment.
Le
château et l’ensemble du domaine ont été classés monument historique dès 1862.
La
cour d’honneur et le parc ont été classés monuments historiques en 1991.
La
maison et le moulin situés près du château et le mur clôturant l’ensemble du
domaine ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
en 1989.
Le
parc du château est classé « jardin remarquable ».
En
1998, des sondages ont eu lieu sur l’emplacement du bâtiment dit du « Jeu
de Paume » totalement détruit par un incendie ; son emplacement et
une partie de son plan ont été dégagés, présentant des vestiges très arasés de
fondations maçonnées selon le principe de l’entrecroisement de madriers
horizontaux. L’angle sud du bâtiment du XVIIe siècle recoupait un édifice plus
ancien dont la datation et la fonction n’ont pu être établies.
Le
marquisat de Vizille appartenait vers 1680 à François de Neuville, duc de
Villeroy, pair de France, lieutenant général des armées du roi. Ses armes
étaient d’azur au chevron d’or accompagné de trois croix armées de même.
Château
du Cornage : En
1707, le domaine est acheté par Joseph Nicolas Desguers. Racheté en 1814 par
Alexis Sapia, commissaire des guerres, le domaine de 31 ha est porté à 57 ha en
1858. En 1832 le domaine passe à Louis Gratet du Bouchage puis à la famille de
Grémion et enfin aux Grefié de Bellecombe en 1880. Le
château est une belle construction du XVIIIe siècle, entourée d’un parc qui
pourrait avoir remplacé l’ancienne maison forte (supra). En 1832, le domaine
comprenait une maison de maître, une chapelle, des bâtiments ruraux et 54
hectares de terre. De nos jours, le château a été aménagé en hôtel.
Hameaux, mas et
lieudits anciens :
Agnost, XIIIe siècle, le Paln d’Agneau.
Alardi villa, XIVe siècle, les Allards.
Berto, XIVe siècle, les Berthets.
De Bocoyron, XIIIe siècle, Bouqueron.
Chavan dels Chamars, XIIIe siècle, les Chamards ?
Charbonerie, XIVe siècle, la Charbonnière.
Mans de Chataors, XIIIe siècle.
Lo Clodiz, XIIIe siècle, Clodis.
Mass de Cornagio, XIIIe siècle, Cornage.
Mans Cornu, XIIIe siècle, les Corniers.
Mons
Johannis, XIIIe siècle,
Montjean.
Monte
Sicho et de Morta (homines), XIVe
siècle : les forains de Vizille, ancienne communauté élective supprimée en
1637 pour former jusqu’à la Révolution les forains de Vizille à la Morte et les
forains de Vizille à Montchaboud et à Montjean.
Draya villa, XIVe siècle, les Bajallas.
Chavan del Latyers, XIVe siècle, les Lattiers.
De Massus, XIIIe siècle, le Mas.
Mans de Masterii, XIVe siècle, les Mattons.
Planagnoux, XVIIe siècle, le Plan d’Agneau.
Rocheta, XIVe siècle, la Rochette.
Autres indications :
Pont
mentionné dans le testament de Béatrix du 14 février 1228 et dans un autre acte
de mai 1229.
Mistralie
mentionnée dans un acte du 12 juillet 1306.
Libertés
et franchises accordées aux habitants par le dauphin Jean le 24 septembre 1310.
Moulins
mentionnés dans un acte du 31 octobre 1315.
Mistralie
mentionnée dans un acte du 10 décembre 1321.
Carrières
de marbre citées en 1337.
Les
péages de Vizille :
le péage du premier pont sur la Romanche est mentionné dès au moins 1351 où il
rapportait 14 florins d’or.
Le
second péage, à l’emplacement du hameau actuel éponyme, a été imposé par
Lesdiguières en direction de Séchilienne et de l’Oisans, en raison semble-t-il
des travaux effectués pour l’aménagement du chemin.
Pont
de l’Evier (de la via ?) au dessus du Cornage.
Mines
d’acier citées en 1463.
En
face de la mairie, tourelle d’époque renaissance.
Carrières
de pierre (gisements de gypse anhydrite exploité comme marbre) ouvertes du XVIIe
siècle à 1870.
Pont
sur la Romanche de 1753 formé d’une seule arche à plein cintre.
Bornes
de corvée du XVIIIe siècle.
Roche
gravée de l’Aup Morel.
Fontaine
de 1784 place du château.
Hôtel
de Ville de 1790 avec les armoiries de la ville de 1788.
Mines
de fer : mines de
Pierre Plate entre Montjean et les Corniers dont la découverte remonterait à
l’époque delphinale.
Mine
de fer spathique concédée entre 1848 et 1925 pour 74 hectares.
Mine
du Parc.
Fonderie
Saint Joseph construite en 1852 route de Jarrie, destinée au traitement des
minerais de plomb argentifère et des minerais cuivreux.
Statue
de la Liberté dite « Marianne de Vizille » a été érigée en juillet
1888 pour commémorer le centenaire de l’assemblée de Vizille.
Méridienne
de Chavin de 1839 sur une façade vers l’église, indiquant non pas l’heure mais
la période de l’année en fonction du soleil.
Sculpture
du Faune de Dardé de 1920.
Musée
de la Révolution Française.
ZNIEFF
du massif de Belledonne.
ZNIEFF
de la zone humide du Grand Plan.
Bibliographie :
Archives
départementales de l’Isère : B 3006, B 3120 f° 14, B 3220, B 3224, B 3225
f° 70, B 3329, B 3372, B 3986, B 4216, B 4297, B 4355, B 4361,
Regeste
Dauphinois n° 536, 543, 805, 1513, 2060, 2688, 2897, 3460, 4141, 4862, 6837, 6840,
6975, 6995, 7560, 9591, 9592, 9939, 10598, 11806, 11963, 12793, 12797, 12876,
13685, 14064, 14572, 14673, 15146, 15265, 16347, 16883, 17814, 17953, 18335,
18336, 18659, 18805, 18830, 19095, 19144, 19181, 19188, 19191, 19218, 19225,
19621, 19657, 20809, 21007, 21257, 23060, 23752, 24538, 25869, 25871, 26390,
26850, 26964, 27750, 27602, 27606, 29467, 30861, 30871, 31004, 31049, 31153,
31381, 31864, 32295, 33068 (hôpital), 36086, 33203, 33204, 33415, 33704, 34873,
35639, 35887, 35959, 36562
Regeste
complémentaire n° 648, 1552, 2684, 2686 (bannière), 2698, 2722, 2766, 2912,
2994, 3328, 3336, 3750
AYMAR
du RIVAIL : histoire des Allobroges, vers 1540
Aymar
du RIVAIL : description du Dauphiné, de la Savoie… au XVIe siècle, 1551
publié en 1852 avec notes d’A. MACE, page 70
N. CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, T I, 1661, page
614 et T II, pages 591 et 678
G.
ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 1, page 79 et T 2, pages 28, 421, 785 et 786
De VALBONNAIS : Histoire de Dauphiné, 1721-1722, T I pages
260, 269 et 275 et T II pages 145, 160 et 161
J.
J. A. PILOT : recherches sur les antiquités dauphinoises, T I, 1833, page
33
MARIGNY :
notice sur Vizille dans l’album du Dauphiné, T 3, 1836, page 173
M.
ITIER : observations faites sur les carrières de gypse de Champ et de
Vizille et sur les gisements d’anthracite de la Mure, BSSI 1841-1842, pages 42
à 47
J.
J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1842
V.
BALLY : eaux thermales de la Motte-les-Bains, 1844, pages 34 et 35
A.
BOURNE : description pittoresque de la Grande-Chartreuse, souvenirs
historiques de ses montagnes et de son couvent, suivi de Notice sur Grenoble et
ses environs 1853, page 143
MOUFFLET :
notice sur le portail de la chapelle du cimetière de Vizille, Congrès
scientifique de France, 1858, pages 549 à 563
C.
de MONTEYNARD : Cartulare monastorii beatorum Petri et Pauli de Domina,
1859, chartes n° 23, 113 et 144
Aug.
BOURNE : Vizille et ses environs, 1860, page 7
Baron
A. RAVERAT : à travers le Dauphiné, voyage pittoresque et artistique,
1861, pages 189 à 191
G.
ALLARD : description historique de la ville de Grenoble et de la province
de Dauphiné, manuscrit de 1680 publié par H. GARIEL en 1864, page 62
C.
LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 26, 50, 54,
58, 59, 65 à 67, 87, 89, 102, 104, 106, 236, 301 et 375
H.
PALLIAS : souvenirs des Alpes : Uriage et Vizille, 1866, page 27
G.
de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, pages 466, 511, 512
J.
MARION : cartulaires de l’église cathédrale Notre Dame de Grenoble dits
cartulaires de Saint Hugues, 1869, cartulaire C page 189 et pouillé de 1497,
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U.
CHEVALIER : cartulaire d’Aymon de Chissé, 1869, chartes n° 24 et 106
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Vizille, I, 1870,
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U.
CHEVALIER : Inventaire des archives des dauphins à Saint André de Grenoble
en 1277, 1871, n° 166
U.
CHEVALIER : choix de documents historiques inédits sur le Dauphiné, 1874,
pages 69, 232 et 278
E. ARNAUD : histoire des protestants du Dauphiné aux XVIe,
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