VIZILLE

 

Ex-communauté les Forains de Vizille, supprimé en 1637 pour former les Forains de Vizille à la Morte et les Forains de Vizille à Montchaboud et à Montjean. Communautés supprimées à la Révolution).

Canton Oisans-Romanche, ex canton de Vizille.

Formes anciennes : Viceria au VIIIe siècle ? Visilie au Xe siècle.

Gentilé : Vizillois.

Héraldique : d’argent au château couvert de gueules (moderne).

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3335 O

 

Superficie de la commune : 1051 hectares.

 

Population (2015) : 7468 hectares.

 

Hagiographie : Jean, l’Evangéliste, disciple préféré de Jésus. Martyr à Rome sous Domitien devant la Porte Latine.

Nicolas, archevêque de Myre en Lycie au IVe siècle, très populaire au Moyen Âge pour avoir, selon sa légende, ressuscité trois enfants qu’un boucher avait égorgés et placés dans un saloir. Patron des enfants sages.

 

Protohistoire : on a découvert une hache de l’époque du Bronze. Elle est signalée par G. de Manteyer sans autre précision.

 

Epoque gallo-romaine : on a dit beaucoup de choses sur les origines de Vizille. Aymar du Rivail en fait « une ville forte Allobroge du nom d’Oppidum Antiqum » (sic). Puis on a fait dériver son nom de Castra Vigiliae (le camp des veilles), allant même jusqu’à préciser que cette appellation « datait du règne de Brétomar, roi des Allobroges vers 120 avant J. C. ». On a aussi dit que c’était une « station militaire » de la voie de Vienne à Milan. La commission du dictionnaire archéologique de la Gaule y plaçait Catorissium. Or, en réalité les termes de Castrum Visiliae, castellum, Castellania Visiliae datent de l’époque delphinale et se réfèrent certes à un nom de lieu existant mais dont la plus ancienne mention connue n’est pas antérieure au VIIIe siècle (infra). D’autres auteurs se sont néanmoins écartés de l’explication traditionnelle. Ainsi PILOT proposait-il une étymologie ingénieuse : Visilia aurait dérivé de uscire, petite porte, c'est-à-dire l’entrée de la Romanche mais il y voit aussi peut-être une référence à Isis. MOLMERET et BRUANT, pour leur part faisaient provenir le nom de la localité du patronyme romain Vitellius. Plus récemment, A. FRANCES y voit le « pays des eaux » et J. C. BOUVIER le patronyme Visellius.

Quoiqu’il en soit, on connaît peu de découvertes de cette époque :

 

Ø  un chapiteau sculpté en marbre blanc qui aurait été trouvé dans le cimetière (aujourd’hui à l’agence des bâtiments de France à Grenoble, classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1911) ; bien que qualifié de romain par l’arrêté de classement, ce chapiteau semble, en fait, être roman (infra),

Ø  des « restes romains », sans précision, mentionnés par PILOT,

Ø  des restes de la voie romaine de l’Oisans, encore visibles notamment entre la Croix de la Vue et le château du Cornage où elle encore bien marquée. Au-delà du Cornage, elle passait à la Grande Vigne puis vers l’église Sainte Marie et se dirigeait en direction du château médiéval puis traversait du nord au sud le domaine de Lesdiguières jusqu’aux sources de la Dhuy,

Ø  une tradition locale qui fait de la source de la Dhuy un site connu dès l’époque romaine. A proximité, on aurait vu anciennement les restes d’un « édifice romain ». Pour B. REMY il s’agirait d’une source sacrée dont le nom est très proche de celui de la source sacrée de Mérignat dans l’Ain.

Mais, il a fallu attendre 1992 pour découvrir au lieudit la Grande Vigne, en haut du quartier des Mattons, dans la pente bien exposée en contrebas de Montchaboud, un site d’habitat occupé de l’époque augustéenne jusqu’au Ve siècle, qui a livré des vases (Musée Dauphinois 67.3.21), des épingles en os, de la céramique commune sombre, de la céramique Allobroge, des sigillées claires et luisantes et 18 empreintes de poteaux en bois. Trois secteurs ont été identifiés : un talus en bordure de route, des tranchées d’adduction et d’évacuation et l’emplacement d’une maison de 6 mètres sur 3 mètres.

En 1994, ce site a livré de nouvelles traces d’habitat sous la forme de 26 trous de poteaux accompagnés de 7 fosses, peut-être à vocation artisanale, avec de la céramique des IIe et IIIe siècles.

On indiquera que pour ESPERANDIEU la pierre sculptée de la façade du château était gallo-romaine (BSDEA séance du 24 février 1926, page 27).

 

Haut moyen âge : divers indices sont également cités :

 

Ø  de la céramique DSP au site de la Grande Vigne,

Ø  le monastère de Viceria (infra),

Ø  une motte castrale à l’emplacement le plus haut du château delphinal,

Ø  une seconde motte à l’Aup Morel à 494 mètres d’altitude de 50 mètres de circonférence sur 8 mètres de hauteur dominant une basse-cour en demi-lune.

 

Monastère de Viceria : si l’on doit maintenant accueillir avec la plus grande prudence la thèse de G. de MANTEYER qui situait l’origine possible de Notre Dame de Vizille vers 461-468, on accordera plus de crédit à B. BLIGNY qui pense que Sainte Marie de Vizille aurait été une fondation de moines avant 700 et probablement la première a avoir fait sienne dans le sud est de la Gaule la règle bénédictine. Toujours est-il que lorsque Abbon, recteur de Maurienne et de Suse fonda le 30 janvier 726, peu après avoir perdu son fils unique en bas âge, le monastère de Novalaise, un monastère existait déjà à Vizille, si l’on admet que le lieu de Viceria in pago Gracinopoletano correspond bien à Vizille. Mais l’on ne connaît pas d’autre Viceria dans le pagus de Grenoble. Il apparaît ainsi dans l’acte de fondation de la Novalaise : « ainsi qu’il a été convenu entre nous d’une part et d’autre part le seigneur Eoaldus, évêque, et ses moines du monastère de Viceria construit dans le pagus de Grenoble en l’honneur de la bienheureuse et glorieuse Marie, j’ai pris soin d’enjoindre que le sentiment de charité et l’affection seraient toujours observés entre les moines des deux monastères de la Novalaise et de Viceria, en raison des païens qui infestent le pays, pour refuge et secours de fraternité, ces monastères doivent être liés l’un à l’autre… Voici donc ce qui a été convenu : quand dans l’un de ces monastères l’abbé aura quitté ce monde, qu’on élise un abbé comme je l’ai enjoint plus haut. Si en raison de la fragilité des temps on ne pouvait trouver dans ce monastère aucun sujet digne de remplacer l’abbé défunt, alors si l’on trouve quelqu’un qui soit digne dans cet autre monastère, qu’on institue l’abbé par le commun consentement de l’abbé survivant et des moines à la place du défunt. Si dans l’un des monastères un frère a souffert scandale et qu’il ne puisse plus y rester alors qu’on l’envoie pour correction dans cet autre monastère. S’il fait une excellente pénitence et que cela plaise à son abbé, qu’il revienne à son couvent du consentement des frères. Et la même chose a été insérée de semblable manière dans le privilège du susdit monastère de Viceria ».

Ainsi donc Abbon ne revendique aucune part dans la fondation du monastère de Viceria puisqu’il le trouve déjà existant et négocie avec l’évêque Eoaldus cette œuvre de charité. Il n’est du reste pas improbable que les premiers moines de la Novalaise ne soient provenus de Sainte Marie de Viceria. Certains auteurs transalpins inclinent en effet nettement pour cette hypothèse. La topographie semble également plaider en faveur de cette parenté : Vizille et le Val de Suse sont en effet situés de part et d’autre des Alpes et sont joints par une voie romaine.

 

Edifices religieux :

 

Ancienne église Notre Dame : elle apparaît comme existante en 996 lors de la donation consentie par Humbert, évêque de Grenoble, à l’abbaye de Cluny.

 

Prieuré Notre Dame : il fut construit par les bénédictins de Cluny à une date antérieure à 1100          puisque le cartulaire de Saint Hugues le mentionne : monasterium del prioratus Visiliae, de même que le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 : ecclesia prioratus et cure Beate Marie de Visilia. Son église était l’église Notre Dame. Il fut reconstruit durant la première moitié du XIIe siècle. A la fin du XVe siècle, il ne comprenait qu’un prieur et deux religieux. Il fut ravagé au cours des guerres de religion. L’église s’écroula ensuite à l’exception du chœur et de la façade principale. Son emplacement fut alors converti en cimetière.

L’église prieurale avait une longueur de 35 mètres pour une largeur de 18 mètres et présentait la forme d’une « église halle » avec un vaisseau divisé en trois nefs couvertes d’une unique toiture à deux pentes. Son portail, exceptionnellement conservé, est très exceptionnel. Dans l’ébrasement des piédroits à double ressaut, viennent se loger deux colonnettes dont les chapiteaux reçoivent à la retombée des archivoltes en plein cintre. La lunette de l’axe est occupée par un tympan soutenu par un linteau. Les chapiteaux sont sculptés dans une pierre blanche à grain fin dite « marbre de Vizille » avec polychromie de l’appareil et de la sculpture. Au centre du tympan, occupant toute la hauteur, est figuré le Christ assis, bénissant de la main droite et de la main gauche. De gauche à droite on voit un lion, un bœuf, un homme et un aigle.

Le portail a été classé monument historique en 1906. Les autres vestiges de l’église et la parcelle du cimetière qui les entoure sont également classés depuis 1996. Un chapiteau du XIIe siècle a été classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1914 (en dépôt à Grenoble à l’agence des bâtiments de France).

Deux cruches du XIIe siècle proviennent du cimetière (au Musée Dauphinois 27.2.87).

 

Chapelles castrales : la plus ancienne de ces chapelles est citée dans le cartulaire de Saint Hugues :  capella Visilie. L’enquête delphinale de 1339 mentionne trois chapelles castrales : Sainte Marie dans l’enceinte inférieure du château, Sainte Catherine au château lui-même et Saint Michel au dessus du château. Le pouillé de 1497 se borne à indiquer : capella castri dicti loci.

 

Aumônerie citée en 1228 dans le testament de la dauphine Béatrix.

 

Hôpital Saint Jean (dit aussi aumônerie) : il fut établi au XIIIe siècle par les hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem dans la plaine de Vizille. En décembre 1228, Béatrix lui fait également un legs. En1488, il était pourvu de 3 lits pour les pauvres et 1 lit pour les malades. Le pouillé de 1497 le cite sous l’appellation hospitalia de Visilie. Il n’en subsiste rien.

 

Chapelle Sainte Marie du château : au milieu du XVe siècle elle tenait lieu d’église paroissiale comme en témoigne le compte rendu de visite de Siboud Alleman du 8 juillet 1455.

 

Le pouillé de 1497 mentionne deux chapelles :

Ø  capella Sancti Nicolai,

Ø  capella Sancti Johannis.

 

Chapelle de la Confrérie des Pénitents : d’origine imprécise, elle servait d’église paroissiale au XVIIe siècle.

 

Chapelle de Cornage : elle aurait été fondée entre 1707 et 1738 sous le vocable de la Sainte Famille.

 

Eglise Notre Dame : elle a été construite de 1780 à 1788 dans le style jésuite. Elle conserve un calice du XVIIe siècle classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1990.

 

Vierge de la Croix du Mottet érigée en mai 1856. Pour obtenir la pluie ou le beau temps.

Une procession y était organisée

 

Mosquée Masjid.

 

Châteaux :

 

Château delphinal dit du roi : il est situé sur l’éminence dominant Vizille. Il fut édifié antérieurement à 991. C’était peut-être à l’origine une fortification en bois sur motte. En 991, il fut cédé par moitié à l’abbaye de Cluny ainsi que le bourg et l’église.  L’ensemble castral était composé de deux enceintes contiguës, la plus vaste de 330 mètres de longueur sur 44 mètres de largeur et la plus réduite de 40 mètres sur 4 mètres en contrebas, formant cour du château. Contre cette cour s’appuyaient des bâtiments : aula, camara, chapelle. Le château passa très vite dans les possessions delphinales. C’est là que mourut Guigues V en 1162. C’est également là que la dauphine Béatrix rédigea son testament en 1228 « dans sa chambre à fourneau ». L’enquête papale de 1339 indique que le mandement était peuplé de 1200 feux répartis en 12 paroisses, le bourg de Vizille en comptant 306.  Lors de la cession du Dauphiné à la France le château devint « royal », nom qui lui a été attaché. L’ensemble castral comprenait une grosse tour ronde de 4 étages et de 34 mètres de hauteur. Louis XI y séjourna, ainsi que Charles VIII et François 1er.Il s’étendait alors sur une partie du site actuel du château de Lesdiguières. Il en subsiste notamment de notables vestiges de l’enceinte principale et la tour ronde décrite en 1339. L’ensemble est classé monument historique depuis 1862.

 

Deux maisons fortes sont attestées dans l’enceinte du château en 1339 : celle de Guigues Pellissier et celle de Jacelme (ou Jacchimeti) Bertand ainsi qu’une maison forte à Cornage également mentionnée en 1411.

G. ALLARD y ajoute un certain nombre d’autres : celles de Roche, d’Hugues d’Avalon, de Macheral d’Avalon, de François d’Avalon, de Pierre d’Avalon, de Jean de Giere, de Jean des Angonnes, de Lantelme de Commiers, de Guelix de S. Juers, et de Guigues de Vauroges. 

 

Château de Lesdiguières : c’est une magnifique construction élevée de 1611 à 1619 par le connétable de Lesdiguières. Toute la main d’œuvre locale fut réquisitionnée pour cette œuvre. Aux récalcitrants, Lesdiguières envoyait, dit-on, ce billet laconique : « viendrez ou brûlerez ».

La façade sud est formée de deux hauts corps de logis en retour d’équerre entre lesquels le maréchal de Créqui construisit postérieurement un monumental perron à rampes et paliers bordés de balustres. En décembre 1622, Louis XIII fut accueilli au château et fut profondément offusqué par tant de luxe et par le vaste arsenal contenant de l’équipement pour 10 000 hommes. A la mort de Lesdiguières, le château passa aux Créqui.

Le 21 juillet 1788, la municipalité de Vizille et les représentants de toutes les communes du Dauphiné s’y réunirent dans la salle dite du « Jeu de Paume », sans distinction de rang entre la noblesse, le clergé et le tiers état. L’assemblée était présidée par le comte de Morges et les débats animés par Mounier et Barnave.

De 1900 à 1904, le château fut exploité comme hôtel. Acheté par les Beaux Arts en 1924 (3 millions de F), il a pris rang de résidence présidentielle d’été jusqu’en février 1974. Ont séjourné à Vizille les présidents suivants :

Ø  Gaston Doumergue en août 1925,

Ø  Albert Lebrun en 1936 et en 1938,

Ø  Vincent Auriol en 1947,

Ø  René Coty, six fois entre 1954 et 1958

Ø  Le Général de Gaulle, une seule nuit du 6 au 7 octobre 1960.

Par acte administratif, l’Etat a cédé le domaine de Vizille pour un franc symbolique au département de l’Isère.

La bibliothèque, qui comprend 4000 volumes, conserve des boiseries régence. La chambre à coucher possède un lit Henri II, une armoire et un bahut renaissance, une table et des sièges Louis XIII. La salle à manger conserve une cheminée en grès surmontée d’un buste de Lesdiguières par Jacob Richier et est encadrée de deux toiles de Dom Boulogne. La table, le buffet et les lustres sont d’époque Louis XIII.

Nombre d’objets conservés au château ont été classés ou inscrits monuments historiques au titre des objets mobiliers :

En 1989, ont été inscrits :

Ø  Un fauteuil de célébrant du XVIe siècle

Ø  2 tableaux représentant des bergeries du XVIIe siècle

Ø  Un secrétaire en pente de Hache du XVIIIe siècle

Ø  Une table à écrire du XVIe siècle

Ø  Un fauteuil du XVIIe siècle et un autre du XVIIIe siècle

Ø  Deux tableaux du XVIIe siècle représentant le débarquement d’Enée

En 1990, ont été classés :

Ø  Quatre coffres du XVIe siècle,

Ø  2 paires de canons du XVIIe siècle

Ø  Un cartel du XVIIIe siècle,

Ø  Une chaire à prêcher du XVIe siècle,

Ø  Une banquette du XVIIe siècle,

Ø  Une table à jeu du XVIIIe siècle,

Ø  Un bureau Hache du XVIIIe siècle,

Ø  Un cabinet du XVIIe siècle,

Ø  Un tableau du repas chez Zachée du XVIIIe siècle,

Ø  2 tableaux de caprices du XVIIe siècle,

Ø  Un tableau de marché italien du XVIIe siècle,

Ø  2 tableaux du siège et de la prise de Cavour de 1611,

Ø  4 pièces murales d’Antoine et de Cléopâtre du XVIIe siècle,

Ø  1 pièce murale de Joseph et Rachel du XVIe siècle,

Ø  1 secrétaire Hache du XVIIIe siècle,

Ø  2 fauteuils du XVIIe siècle,

Ø  1 coffre du XVIIe siècle,

Ø  2 tableaux d’Enée du XVIIe siècle,

Ø  1 fauteuil du XVIIIe siècle,

Ø  1 table à écrire du XVIe siècle,

Ø  1 portrait de Marie Vignon du XVIIe siècle (classé en 1911).

 

Le portail d’entrée est l’œuvre de Jacob Richier (1616). Un bas-relief en bronze à demi bosse, placé dans un encadrement au dessus du tympan, représente Lesdiguières à cheval. Vers l’entrée subsiste le logement de l’intendant édifié en appui de la tour médiévale. A l’extrémité du parc existait une belle ferme du XVIIe siècle, détruite récemment.

Le château et l’ensemble du domaine ont été classés monument historique dès 1862.

La cour d’honneur et le parc ont été classés monuments historiques en 1991.

La maison et le moulin situés près du château et le mur clôturant l’ensemble du domaine ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1989.

Le parc du château est classé « jardin remarquable ».

En 1998, des sondages ont eu lieu sur l’emplacement du bâtiment dit du « Jeu de Paume » totalement détruit par un incendie ; son emplacement et une partie de son plan ont été dégagés, présentant des vestiges très arasés de fondations maçonnées selon le principe de l’entrecroisement de madriers horizontaux. L’angle sud du bâtiment du XVIIe siècle recoupait un édifice plus ancien dont la datation et la fonction n’ont pu être établies.

 

Le marquisat de Vizille appartenait vers 1680 à François de Neuville, duc de Villeroy, pair de France, lieutenant général des armées du roi. Ses armes étaient d’azur au chevron d’or accompagné de trois croix armées de même.

 

Château du Cornage : En 1707, le domaine est acheté par Joseph Nicolas Desguers. Racheté en 1814 par Alexis Sapia, commissaire des guerres, le domaine de 31 ha est porté à 57 ha en 1858. En 1832 le domaine passe à Louis Gratet du Bouchage puis à la famille de Grémion et enfin aux Grefié de Bellecombe en 1880.   Le château est une belle construction du XVIIIe siècle, entourée d’un parc qui pourrait avoir remplacé l’ancienne maison forte (supra). En 1832, le domaine comprenait une maison de maître, une chapelle, des bâtiments ruraux et 54 hectares de terre. De nos jours, le château a été aménagé en hôtel.

 

Hameaux, mas et lieudits anciens :

 

Agnost, XIIIe siècle, le Paln d’Agneau.

Alardi villa, XIVe siècle, les Allards.

Berto, XIVe siècle, les Berthets.

De Bocoyron, XIIIe siècle, Bouqueron.

Chavan dels Chamars, XIIIe siècle, les Chamards ?

Charbonerie, XIVe siècle, la Charbonnière.

Mans de Chataors, XIIIe siècle.

Lo Clodiz, XIIIe siècle, Clodis.

Mass de Cornagio, XIIIe siècle, Cornage.

Mans Cornu, XIIIe siècle, les Corniers.

Mons Johannis, XIIIe siècle, Montjean.

Monte Sicho et de Morta (homines), XIVe siècle : les forains de Vizille, ancienne communauté élective supprimée en 1637 pour former jusqu’à la Révolution les forains de Vizille à la Morte et les forains de Vizille à Montchaboud et à Montjean.

Draya villa, XIVe siècle, les Bajallas.

Chavan del Latyers, XIVe siècle, les Lattiers.

De Massus, XIIIe siècle, le Mas.

Mans de Masterii, XIVe siècle, les Mattons.

Planagnoux, XVIIe siècle, le Plan d’Agneau.

Rocheta, XIVe siècle, la Rochette.

 

Autres indications :

 

Pont mentionné dans le testament de Béatrix du 14 février 1228 et dans un autre acte de mai 1229.

Mistralie mentionnée dans un acte du 12 juillet 1306.

Libertés et franchises accordées aux habitants par le dauphin Jean le 24 septembre 1310.

Moulins mentionnés dans un acte du 31 octobre 1315.

Mistralie mentionnée dans un acte du 10 décembre 1321.   

Carrières de marbre citées en 1337.

Les péages de Vizille : le péage du premier pont sur la Romanche est mentionné dès au moins 1351 où il rapportait 14 florins d’or.

Le second péage, à l’emplacement du hameau actuel éponyme, a été imposé par Lesdiguières en direction de Séchilienne et de l’Oisans, en raison semble-t-il des travaux effectués pour l’aménagement du chemin.

Pont de l’Evier (de la via ?) au dessus du Cornage.

Mines d’acier citées en 1463.

En face de la mairie, tourelle d’époque renaissance.

Carrières de pierre (gisements de gypse anhydrite exploité comme marbre) ouvertes du XVIIe siècle à 1870.

Pont sur la Romanche de 1753 formé d’une seule arche à plein cintre.

Bornes de corvée du XVIIIe siècle.

Roche gravée de l’Aup Morel.

Fontaine de 1784 place du château.

Hôtel de Ville de 1790 avec les armoiries de la ville de 1788.

Mines de fer : mines de Pierre Plate entre Montjean et les Corniers dont la découverte remonterait à l’époque delphinale.

Mine de fer spathique concédée entre 1848 et 1925 pour 74 hectares.

Mine du Parc.

Fonderie Saint Joseph construite en 1852 route de Jarrie, destinée au traitement des minerais de plomb argentifère et des minerais cuivreux.

Statue de la Liberté dite « Marianne de Vizille » a été érigée en juillet 1888 pour commémorer le centenaire de l’assemblée de Vizille.

Méridienne de Chavin de 1839 sur une façade vers l’église, indiquant non pas l’heure mais la période de l’année en fonction du soleil.

Sculpture du Faune de Dardé de 1920.

Musée de la Révolution Française.

ZNIEFF du massif de Belledonne.

ZNIEFF de la zone humide du Grand Plan.   

 

Bibliographie :

 

Archives départementales de l’Isère : B 3006, B 3120 f° 14, B 3220, B 3224, B 3225 f° 70, B 3329, B 3372, B 3986, B 4216, B 4297, B 4355, B 4361, 4 G 261 f° 35, Probus f° 231

Regeste Dauphinois n° 536, 543, 805, 1513, 2060, 2688, 2897, 3460, 4141, 4862, 6837, 6840, 6975, 6995, 7560, 9591, 9592, 9939, 10598, 11806, 11963, 12793, 12797, 12876, 13685, 14064, 14572, 14673, 15146, 15265, 16347, 16883, 17814, 17953, 18335, 18336, 18659, 18805, 18830, 19095, 19144, 19181, 19188, 19191, 19218, 19225, 19621, 19657, 20809, 21007, 21257, 23060, 23752, 24538, 25869, 25871, 26390, 26850, 26964, 27750, 27602, 27606, 29467, 30861, 30871, 31004, 31049, 31153, 31381, 31864, 32295, 33068 (hôpital), 36086, 33203, 33204, 33415, 33704, 34873, 35639, 35887, 35959, 36562

Regeste complémentaire n° 648, 1552, 2684, 2686 (bannière), 2698, 2722, 2766, 2912, 2994, 3328, 3336, 3750   

AYMAR du RIVAIL : histoire des Allobroges, vers 1540

Aymar du RIVAIL : description du Dauphiné, de la Savoie… au XVIe siècle, 1551 publié en 1852 avec notes d’A. MACE, page 70

N. CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, T I, 1661, page 614 et T II, pages 591 et 678

G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, page 79 et T 2, pages 28, 421, 785 et 786

De VALBONNAIS : Histoire de Dauphiné, 1721-1722, T I pages 260, 269 et 275 et T II pages 145, 160 et 161 

J. J. A. PILOT : recherches sur les antiquités dauphinoises, T I, 1833, page 33

MARIGNY : notice sur Vizille dans l’album du Dauphiné, T 3, 1836, page 173

M. ITIER : observations faites sur les carrières de gypse de Champ et de Vizille et sur les gisements d’anthracite de la Mure, BSSI 1841-1842, pages 42 à 47

J. J. A. PILOT : antiquités du Dauphiné, 1842

V. BALLY : eaux thermales de la Motte-les-Bains, 1844, pages 34 et 35

A. BOURNE : description pittoresque de la Grande-Chartreuse, souvenirs historiques de ses montagnes et de son couvent, suivi de Notice sur Grenoble et ses environs 1853, page 143

MOUFFLET : notice sur le portail de la chapelle du cimetière de Vizille, Congrès scientifique de France, 1858, pages 549 à 563

C. de MONTEYNARD : Cartulare monastorii beatorum Petri et Pauli de Domina, 1859, chartes n° 23, 113 et 144

Aug. BOURNE : Vizille et ses environs, 1860, page 7

Baron A. RAVERAT : à travers le Dauphiné, voyage pittoresque et artistique, 1861, pages 189 à 191

G. ALLARD : description historique de la ville de Grenoble et de la province de Dauphiné, manuscrit de 1680 publié par H. GARIEL en 1864, page 62

C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 26, 50, 54, 58, 59, 65 à 67, 87, 89, 102, 104, 106, 236, 301 et 375

H. PALLIAS : souvenirs des Alpes : Uriage et Vizille, 1866, page 27

G. de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, pages 466, 511, 512

J. MARION : cartulaires de l’église cathédrale Notre Dame de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, cartulaire C page 189 et pouillé de 1497, pages 285, 286 et 318

U. CHEVALIER : cartulaire d’Aymon de Chissé, 1869, chartes n° 24 et 106

F. CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Vizille, I, 1870, page 5

U. CHEVALIER : Inventaire des archives des dauphins à Saint André de Grenoble en 1277, 1871, n° 166

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