VAULNAVEYS LE HAUT
(Canton
Oisans-Romanche, ex canton de Vizille).
Forme
ancienne : Valnaves au XIe siècle.
Gentilé :
Vaulnaviards.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3335 O
Superficie
de la commune : 1986 hectares.
Population
(2015) : 3707 habitants.
Le
nom de la commune apparait sous la forme Vallenavis
dans un acte de 1050 par lequel Arnufle et sa femme donnent aux bénédictins de
Domène un mas situé aux Alberges puis sous la forme Valle navisio en 1091 et enfin Vallis
Navigii (vallée du navire) qui fait explicitement référence à la forme en U
et en coque de bateau de la vallée.
Hagiographie : Jean-Baptiste, cousin de Jésus à
qui il donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Il est représenté
avec un agneau pascal.
François
de Sales, fondateur de l’ordre de la Visitation en 1610. Docteur de l’église en
1877, le seul français.
Préhistoire : au lieudit les Blachères,
à l’entrée d’une propriété, deux mégalithes servent de piliers à un portail.
Ils auraient été « authentifiés » en 1971.
Contre
le mur de l’église, pierre analogue, de provenance non définie, qui pourrait
également être un mégalithe (sur lequel figure une croix de Malte !).
Protohistoire : selon un témoignage oral on
aurait découvert, sur un site non précisé, une monnaie gauloise.
A
l’ouest de la commune et en contrebas de la route d’Uriage à Brié, présence
d’un tertre de forme oblongue, anciennement nommé Mollard de la Gauloise
en raison d’une tradition locale rapportée par CHANLIAUX. Est-ce un tumulus ou
un bloc morainique ?
Il
en va de même pour le Mollard Girond au sud de Montgardier, sur
la limite communale avec Vaulnaveys le Bas qui a donné son nom au petit hameau
et au bois du même secteur. Il était anciennement appelé Tumulus de
Vaulnaveys et on le datait « de l’époque gauloise ou de l’époque
romaine ». Mais c’est plus probablement un phénomène géologique naturel de
la période glaciaire.
Epoque
gallo-romaine :
divers vestiges sont connus :
Ø
deux
voies romaines semblent avoir existé : l’une de Vizille aux thermes
d’Uriage, l’autre de Vaulnaveys à Brié.
Ø
dans
le parc de l’ancien château des Alberges on a fouillé en sauvetage, en
1986 et 1987, un bâtiment à vocation agricole, probablement installé à
proximité des bâtiments d’un grand domaine. Le site a livré 23 petits
bronzes de Constance II à Magnence, ces débris de verre, une hache, des
clous et de la céramique commune et sigillée. Il a connu plusieurs
états :
-
au IIe
siècle, un vaste bâtiment découpé en trois salles,
-
peu
après, intervient une redistribution de l’espace habité avec consolidation des
murs originels et établissement d’une charpente d’une portée considérable,
-
aux
IVe et Ve siècles, réparation du bâtiment alors d’utilisation réduite.
Le
site est interprété comme un grand bâtiment rural, à vocation agricole,
probablement installé à proximité de bâtiments d’habitation appartenant à un
grand domaine.
Non
loin de là, un autre site antique a livré des débris de céramique et une
monnaie de Marc Aurèle.
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
de
la céramique paléochrétienne tardive au site des Alberges,
Ø
un
couvercle de sarcophage, en roche erratique, qui servait autrefois de parapet à
un petit pont sur la route de Brié, au lieudit Saint Christophe (commune
de Vaulnaveys le Bas) a été transporté le 13 novembre 1937 contre le mur de
l’église paroissiale. La partie supérieure de cet élément est très légèrement
arrondie en dos d’âne. Sur l’arrête aplatie du sommet, se détache une grande
croix latine aux extrémités légèrement palées, sculptée en faible relief. Le
plan, la section, comme le type de croix permettent de comparer ce couvercle à
de nombreuses croix connues dans l’ensemble du monde mérovingien.
Ø
Selon
G. de MANTEYER, l’église Saint Jean-Baptiste aurait fait partie originellement
d’un ensemble d’églises érigées vers 461-468
Ø
Une
motte castrale, partiellement détruite par une exploitation de graviers, était
située dans un fond de vallée, exemple rare, alors que se trouvent à proximité
immédiate des sites de hauteur, à priori plus propices.
Edifices religieux :
Eglise
Saint Jean-Baptiste :
elle est mentionnée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia Sancti Johannis de Valnaves,
dans la charte du XIVe siècle : ecclesia
Sancti Johannis de Vallibus et dans le pouillé du diocèse de Grenoble de
1497 : ecclesia Sancti Johannis de
Vallis Navigii. Dans son état actuel, l’édifice remonte au XVe siècle avec
un clocher à l’imitation de celui de Saint André de Grenoble. Il a été
reconstruit pour partie en 1690 et au XVIIIe siècle (flèche). La nef a été
reconstruite en 1852.
L’église
conserve un très beau mobilier :
Ø
6
chandeliers du XVIIIe siècle, classés monuments historiques au titre des objets
mobiliers en 1942,
Ø
2
bustes grandeur nature de la Sainte Vierge et de Saint Joseph du XVIIIe siècle
(même classement),
Ø
une
croix en bois doré du XVIIIe siècle
(même classement),
Ø
un
reliquaire du XVIIIe siècle (même classement),
Ø
2
chandeliers torchères du XVIIIe siècle (même classement) (volés le 30 mars
1994),
Ø
un
tableau de Saint Jean du XVIIIe siècle (même classement en 1982),
Ø
une
statue de la Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle (même classement),
Ø
4
chandeliers du XVIIIe siècle (même classement),
Ø
une
statue de la Vierge de l’Assomption du XVIIIe siècle (même classement),
Ø
2
chasubles, étole, manipule du XVIIIe siècle (même classement),
Ø
le
maître autel de 1755, provenant du couvent de Prémol, œuvre du sculpteur Claude
Albert (même classement en 2002)
Ø
un
buste de Saint Jean-Baptiste du XVIIIe siècle, inscrit à l’inventaire
supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 2017
Ø
Une
paire de statues d’anges du XVIIIe siècle (même inscription).
La
fresque de la voûte du chœur a été peinte en 1870 par Benedetti, peintre de
Pont- de-Claix. Elle a été récemment restaurée.
Au-dessus
du porche, statue de Saint Jean-Baptiste.
Prieuré : en 1148 existait un prieuré
d’Augustins dédié à Saint Jean qui dépendait de la prévôté d’Oulx. Il est
mentionné ensuite comme dépendance de l’abbaye de Chalais. Le pouillé de 1497
le mentionne : prioratus Vallis
Navigii. Il fut ensuite réuni au séminaire épiscopal de Grenoble. Il
subsista jusqu’en 1770.
Ancienne
chapelle des Alberges :
un acte de 1050 mentionne qu’Amrulphe et son illustrissime épouse Fredeburge
font donation à Cluny des Alberges in Valle Navis.
Le
nom des Alberges vient de contrat d’albergement, fréquent en Dauphiné,
qui constituait en une emphytéose perpétuelle moyennant une cense annuelle. Mgr le Camus affirme que
c’était autrefois une maladrerie. Il existe toujours, du reste, un Chemin de
la Melaterie, joignant les Alberges au Crêt, sur la commune de Brié. Selon
PILOT de THOREY, la chapelle des Alberges est citée pour la première fois en
1284, sous le nom de capella de Albergis et dans un document de 1288 maladeria des Albergias. Mais un document
antérieur (1226) mentionne une domus
leproserum apud Albergia in Valnaveysio.
Prieuré
Sainte Marie de Prémol :
il apparaît durant la seconde moitié du XIIe siècle comme dépendance de
l’abbaye bénédictine de Notre Dame et Saint Jean-Baptiste de Chalais. Cette
possession est confirmée par deux bulles des papes Alexandre III et Luce III de
1179 et 1182. Par la suite ce prieuré releva de Saint Jean de Vaulnaveys.
Sur
la pressante du dauphin Guigues André, les chanoines d’Oulx, par acte du 9
septembre 1234, firent abandon à la dauphine Béatrix de l’église de Prémol avec
tout ce qu’ils possédaient sur la montagne du même nom, pour que, conformément
à son vœu, elle puisse établir à cet endroit une communauté de religieuses.
Chartreuse
de Prémol : dès
1234, Béatrix installa, dans les anciens bâtiments du prieuré, un couvent de
femmes, l’un des rares qui furent soumis à la règle de Saint Bruno. Guigues VI
et elle-même y furent inhumés.
Par
un acte du 14 mars 1241, la prieure Lagerie échange avec le prévôt de Grenoble
des terres données à son couvent par la dauphine Béatrix contre des terres,
moulins et alpages de la paroisse de Vaulnaveys.
La
chartreuse possédait deux cloîtres, l’un réservé aux moniales et un autre plus
petit qui encadraient l’église. Au nord de la chartreuse il y avait un terrain
clos avec une chapelle qui fut vendue morceau par morceau à la révolution. La
chartreuse fut entièrement brûlée en 1467. Elle eut également à souffrir des
guerres de religion et en 1553, les dégâts qu’elle subit furent tels que son
existence fut suspendue et que les religieuses durent se retirer dans leur
famille. En 1707, un nouvel incendie détruisit le monastère et obligea le
transfert des religieuses à Saint Hugon. La reconstruction de la chartreuse fut
achevée en 1795 mais la communauté fut dissoute et les religieuses expulsées en
1792 et à peine eurent t-elles quitté le couvent que les populations voisines
l’envahirent et se mirent à le démolir pour emporter le bois, le fer et les
pierres ouvrées. Il n’est peut-être pas une maison des hameaux environnants qui
ne se soit ainsi appropriée des débris du monastère.
En
1821, les anciennes moniales firent enlever les restes de quelques-unes de
leurs compagnes d’autrefois mais laissèrent ceux de la dauphine Beatrix et de
son fils Guigues dont les tombeaux étaient dans l’église près de l’autel.
Une
maison forestière a été construite sur une partie des ruines. L’autre partie,
notamment le cloître, est aujourd’hui envahie et recouverte par la végétation.
L’ancienne
chartreuse et les terrains qui l’entourent sur un rayon de
Ancienne
chapelle de Beauregard :
elle appartenait à la chartreuse et était située à la pointe nord du monastère
et en dessus chemin actuel du Clos du Merle. Il en subsistait des
vestiges vers 1825.
L’enquête
papale de 1339 mentionne 360 feux pour la paroisse et un bois appelé le
« Devois comtal » (Devisium
comitale) estimé de 1000 à 4000 florins.
Le
pouillé de 1497 mentionne deux chapelles :
-
capella Sancti Georgii,
-
capella Beate Marie.
Dans
l’église est déposée une fontaine en pierre qui proviendrait de la chartreuse
de Prémol et contre le mur extérieur sud une pierre avec une croix de Malte sur
le dessus, provenant peut-être de l’ancienne maladrerie.
Chapelle
Saint-François-de-Sales de Belmont :
elle fut fondée en 1666 par François Lambert, prêtre. Autrefois le 29 janvier,
pour la fête du saint, de nombreuses personnes venaient, souvent de fort loin,
pour assister à la messe. On y amenait les enfants atteints de bégaiement et de
débilité mentale. La cérémonie était suivie d’une fête votive qui durait huit
jours.
La
cloche de la chapelle date de 1670 et son inscription : IHSMA 1670.
Chapelle
Saint Georges.
Châteaux :
On connait un Jean de Vaulnaveys qui vivait en 1288
et dont les armes étaient de gueules au croissant montant d’argent au chef.
Maison
forte de la Tour dite manoir des Ruynat : au hameau des Guichards, ancienne maison forte,
transformée ultérieurement en manoir, construite par les Ruynats au XVe siècle.
On connait un Jean de Ruynat mort à la bataille de Verneuil en 1424 et un autre
Jean qui combattit à la bataille d’Anthon en 1429. Leurs armes était d’azur au
renard passant d’or.
Le
bâtiment conserve une belle porte gothique et des fenêtres à meneaux ainsi
qu’une tour quadrangulaire.
Chäteau
des Alberges (domaine Saint Georges) :
Hélène Mathilde Perier, fille de Claude Perier avait reçu en dot, lors de son
mariage avec le baron de Chabaud Latour, le domaine des Alberges. Elle y fit
construire en 1875 par Berruyer, architecte diocésain, un château dans le style
renaissance. Propriété de Stéphane Jay, riche gantier, maire de Grenoble et
châtelain d’Uriage, en 1898, il devint ensuite propriété de la société thermale
à compter de 1919 et, tour à tour, colonie de vacances, hôpital militaire, club
house du golf avant d’être démoli en 1986 en raison de son état de délabrement.
Il n’en subsistait jusqu’en 2018 que la belle grille d’entrée qui a subi le
même sort.
Les
villas de Vaulnaveys :
c’est Stéphane Jay qui en décida la construction pour ses enfants. Elles
devaient être sept au départ mais le décès en 1903 de sa deuxième fille,
Jeanne, en réduisit le nom à six. Ce n’est qu’en 1913 que fut construit le
pavillon Excelsior pour servir de salon de thé, attribué plus tard à sa petite
fille Raymonde, née quatre mois avant le décès de sa mère. Ces villas, finies
entre 1903 et 1906, n’étant pas identiques furent attribuées aux enfants par
tirage au sort. Ce sont, du nord au
sud :
Ø
la
villa Stéphane, son fils aîné : salon, salle à manger, cuisine, salle pour
les domestiques, 4 chambres de maîtres, 2 chambres de domestiques, salle de
bain et garage,
Ø
la
villa Maguitte (pour Marguerite) : salon, salle à manger, cuisine, salle
pour les domestiques, 4 chambres de maîtres, 3 chambres de domestiques, salle
de bains, garage,
Ø
la
villa Lebrun (pour Suzanne Lebrun, épouse de Marcel),
Ø
la
villa Henriette (pour Henri) : salon, salle à manger, cuisine, salle pour
les domestiques, 4 chambres de maîtres, 2 chambres de domestiques, salle de
bains, garage,
Ø
la
villa Andrée (pour Lucie Andrée) : salon, salle à manger, cuisine, salle
pour les domestiques, 3 chambres de maîtres, 3 chambres de domestiques, salle
de bains, dépendances, garage,
Ø
la
villa Georgette (pour Georges), salle à manger, cuisine, 3 chambres de maîtres,
2 chambres de domestiques, salle de bains, dépendances,
Ø
la
villa Marcel : salon, salle à manger, cuisine, 3 chambres de maîtres, 2
chambres de domestiques, salle de bains, dépendances.
Dès
1927 ces villas furent louées l’été avant d’être vendues, la famille Jay ne
possédant plus rien de nos jours à Uriage.
L’hôtel
des Alberges : il
a été édifié en 1907 sur les plans d’Alfred Rome. L’ouverture a lieu le 15 juin
1909 et tout l’été un orchestre anime les repas. Il est réquisitionné par
l’armée en 1914 pour devenir l’hôpital temporaire n° 42, puis en juillet 1941
pour servir d’hôpital infirmerie des chantiers de jeunesse. En 1942, il devient
un grand séminaire jusqu’en 1955 avant d’être transformé en maison de vacances
jusqu’à sa transformation en appartements en 1984.
Hameaux, mas et
lieudits anciens :
Albergia in Valnavesio, XIIIe siècle, les Alberges.
Albi villa, XIVe siècle, les Blancs.
Amabert villa, XIVe siècle, les Amaberts.
Angelbore, XIVe siècle, les Engelbourgs.
Beleczoni, XIIIe siècle, Bellessonerii, XIVe siècle, les Guichards ?
Cabaneria de Belmont, XIIIe siècle, Belmont.
Les Betvertenes, XIIIe siècle, les Bertins.
Bolla, XIVe siècle, le Boulat.
Closum, XIVe siècle, le Clos.
Combetta, XVIe siècle, les Combettes.
Computeria villa, XIVe siècle, la Compotière.
Comba, XIVe siècle, la Combe du Vernay.
Davidis, Davidorum, XIVe siècle, les Davids.
Bosc els Deveis, XIVe siècle, le Deveys.
Els Engelbores, XIIIe siècle, Engelbourgs.
Bordaria de Fabrica, XIIIe siècle, la Faurie.
Clot
de Fanyacio, XIIIe
siècle, le Fenerieux.
Rocheferriere, XVIIe siècle, le Ferrier.
Ruppis de Ferraria, XIIIe siècle, le Ferrier.
Fons Badel, XIVe siècle, la fontaine Badel.
Le Gaz, XVIIe siècle, le Gas, le Gua.
Genvoyse, XIIIe siècle, Genvoix.
Cavanneria de la Gorgea, XIIIe siècle, la Gorge.
Guichardis, XIVe siècle, les Guichards.
Li Gurez, XIVe siècle, les Jugers ?
Louzon,
XVIIe siècle, la Lauze.
Molendina Vallisnavigi, XIVe siècle, les Moulins de Vaulnaveys.
Monte Galguerio, Mons
Galguerius, XIVe siècle,
Montgaldier, XVe siècle, Montgardier.
Les Ougiers, XVIIIe siècle, les Ogiers.
Mass d’Oyssens, XIIIe siècle, lieu disparu.
Chabaneria de Raybout, XIIIe siècle, Raymboudi villa, XIVe siècle, les Rambouds.
El Repplat, XIIIe siècle, Raplati, XIVe siècle, les
Replats.
Mans Rogerii, XIVe siècle, les Ogiers ?
Bordaria de Ruffels, XIIIe siècle, Ruffi villa, XIVe siècle, Ruffo,
XVe siècle, les Roux.
Sancti Georgii, XIVe siècle, Saint Georges.
Saunerii, XIVe siècle, les Sauniers.
Le Ser, XVIIe siècle, le Serre.
Seyta
Sita, XVIe siècle, la
Scierie.
Soustizon mansus, XIIIe siècle, les Sotizons.
Fons de Sueyl, XIIIe siècle, le Seuil.
Syboudi villa, XIVe siècle, les Sibouds ?
Vernels, XIIIe siècle, le Verney.
Autres indications :
Mistralie
mentionnée dans un acte du 10 février 1312 et dans un autre du 19 août 1337.
Bannerie
mentionnée dans un acte du 7 décembre 1317 et le 1er mars 1321.
Moulins
de la Gorge mentionné dans un acte du 16 janvier 1328.
Sept
Moulins et martinets sont mentionnés en 1328 et en 1341. Ils étaient alors
propriété du dauphin. Ancien moulin des Roux à Belmont.
Une
tannerie est attestée au XIVe siècle.
Des
plâtrières communes sont attestées dès 1370.
Moulin
dit syndical remontant au XIVe siècle et acquis en 1912 par un syndicat, d’où
son nom. C’est le dernier des 6 moulins signalés dès 1238 sur les torrents de
Vaulnaveys. Il a été refait en 1900 après un violent incendie, hormis les
anciennes meules de 1710 provenant des carrières de Quaix.
Chemin
dit de Pierre Rousse au hameau de Montgardier dit Chemin des Chartreux
puis Chemin des Bouviers subsiste une pierre de 3 mètres sur 3 mètres,
au pied de laquelle coule une source, dont le nom vient d’une légende qui
disait que la pierre était toujours chaude.
Dans
le village, maisons anciennes des XVIIe et XVIIIe siècles.
Ancienne
borne royale du XVIIIe siècle portant le n° 10, sur la route de Vizille à
Vaulnaveys.
Martinet
à fer de la Maraudière du XVIIIe siècle, au lieudit le Martinet.
Les
lacs Robert ont été classés comme site en 1911 pour la partie concernant la
commune.
L’épicéa
de Prémol, vieux de 280 ans et haut de 43 mètres est classé arbre remarquable.
ZNIEFF
du massif de Belledonne.
ZNIEFF
du lac Luitel.
ZNIEFF
de l’Arselle.
Bibliographie :
Archives
départementales de l’Isère : B 2254, B 4297, B 4321, B 4483,30, H 139
Regeste
Dauphinois n° 1866, 1881, 2469, 6840, 6851, 7339, 7360, 7370, 7906, 8459,
18215, 18671, 19487, 19928, 20235, 23752, 24320, 26625, 28810, 30864, 31706,
31901, 35881
Regeste
complémentaire n° 2684, 2917, 3130, 3493, 3574 et 3586
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VALBONNAIS : Histoire de Dauphiné, 1721-1722, T I, page 270 et T II, pages
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257, 258, 291, 293, 300, 304, 307, 321, 330, 333, 336, 339, 340, 341, 356, 358
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FRAPNA, 1997, de feuilles en aiguilles, 1997
A.
CAYOL GERIN : moulin syndical de Vaulnaveys le Haut, Mémoire du pays vizillois
n° 12, 1998, pages 35 à 39
M.
VIANNEY LIAUD : la Chartreuse de Prémol, Mémoire du pays vizillois, n° 12,
1998, pages 40 et 41
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, page 75
Les
fièvres intermittentes à Vaulnaveys au cours du XVIIIe siècle, Mémoire n° 20,
2001, pages 7 à 11
B.
FRANCOIS : la Chartreuse de Prémol en Oisans, dans Mémoire du Bourg
d’Oisans, II, 2002, pages 219 à 246
G.
COFFANO : Belledonne sur un balcon fleuri, 2002, pages 6 à 11
Visites
du cardinal Le Camus au prieuré de Vaulnaveys, Mémoire du pays vizillois n° 20,
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E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 615 à 617
T.
POUYET : la Chartreuse de Prémol : physionomie et représentation du
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I.
DELESTRE, C. PAILLET, V. OSTAPENKO, J. MONIN : Stéphane Jay, gantier,
maire de Grenoble, châtelain d’Uriage, 2011, pages 187 à 286
Carte
archéologique de la Gaule : Isère 38/4, 2017, pages 346 et 347
L’usine
électrique et la glacière de Vaulnaveys-le-Haut, Mémoire n° 58, mai 2020, pages
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J.
C. MICHEL : l’ancien canton de Vizille de la préhistoire à l’An Mil,
Mémoire n° 63, novembre 2022, pages 3 à 9
J.
C. MICHEL : les châteaux et autres demeures anciennes de l’ex-canton de
Vizille, Mémoire n° 64, mai 2023, pages 4, 8 et 12
G.
REY et G. MINGAT : le domaine de Cornage à Vizille, 2023, page 53