SAINT-MARTIN-D’URIAGE

 

(Canton Oisans-Romanche, ex canton de Domène).

Forme ancienne : Oriatico au XIe siècle.

Gentilé : Martinois.

Héraldique : d’argent au château couvert de gueules (moderne).

 

Cartes IGN au 1/25000ème : 3234 E, 3335 O

 

Superficie de la commune : 2969 hectares.

 

Population (2015) : 5408 habitants.

 

Hagiographie : Martin, évangélisateur des Gaules, évêque de Tours en 367. Près de 300 communes françaises portent son nom.

Jean, l’Evangéliste, disciple préféré de Jésus. Martyr sous Domitien à Rome devant la Porte Latine.

Nizier, évêque de Besançon au VIIe siècle.

Ferréol, tribun des armées à Vienne, décapité en 304 pour avoir accueilli Julien de Brioude.

Georges, prince de Cappadoce, martyr à Lydda en 303 sous Dioclétien. Son culte remonte à 368 et fut embelli par la légende du dragon. Patron de l’Angleterre dès 800 et des cavaliers.

Marie-Madeleine, pêcheresse convertie par Jésus. Selon la légende du XIIe siècle, elle aurait fini sa vie dans une grotte de la Sainte-Baume.

Claude, évêque de Besançon au VIIe siècle, fondateur de l’abbaye de Condat devenue Saint Claude.

Catherine, d’Alexandrie, qui eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée. Martyrisée sous Maximin Daïa en 305. Patronne des jeunes filles à marier.

Luc, un des évangélistes, mort en 83. Patron des médecins et des chirurgiens.

 

Préhistoire : près de la maison forestière du Marais on a découvert, en 1892, une lame de silex de section trapézoïdale irrégulière du paléolithique moyen (au Musée Dauphinois 60.11.1).

Au lac Blanc de Belledonne on a découvert une lame en silex gris d’époque néolithique.

 

Protohistoire : divers vestiges sont signalés :

Ø  une hache à douille faisait partie des collections du château d’Uriage et provenait semble t-il des travaux de construction du château,

Ø  dans des circonstances indéterminées on aurait découvert une monnaie gauloise,

Ø  on n’insistera pas sur le mur en très grosses pierres soutenant la plate forme de la maison forte, jadis assimilé à une « construction druidique »,

Ø  pour l’abbé MOUTIER le nom du Sonnant viendrait d’un terme gaulois devenu inintelligible.  

 

Epoque gallo-romaine : en 1874, en construisant le Fort des Quatre Seigneurs, partiellement sur la commune, on découvrit un trésor d’antoniniani du IIIe siècle. Le médailler de la Bibliothèque de Grenoble en conserve 39 : Aurélien, Tacite, Probus, Carus, Carin, Numérien, Dioclétien.

Deux zones de fermes gallo-romaines ont été localisées : une partie autour de Saint Nizier aux lieudits le Villard et la Ravoire, l’autre partie plus au sud à la Ville vers Saint Martin. Au Suquet, J. BRUNO place un bois sacré.

 

Les thermes d’Uriage :

 

L’eau thermale d’Uriage possède une teneur exceptionnellement en minéraux et en oligo-éléments qui lui confère des propriétés au niveau de la peau au niveau de la peau qui facilite, en particulier, les cicatrisations, ce qui était peut-être la raison principale de son exploitation durant la période antique. L’eau jaillit entre 15 et 20 degrés et elle est maintenant essentiellement utilisée pour le traitement des dermatoses, des rhumatismes chroniques, des affections gynécologiques et des voies respiratoires.

 

L’ensemble des thermes gallo-romains s’étendait sur au moins 200 mètres de long et sans doute davantage, les premières fouilles pour la construction de l’hôpital thermal étant situées à plus de 500 mètres du site fouillé en 1979. C’est probablement, parmi les stations thermales antiques de la Gaule, celle qui comporte le plus d’installations liées à l’utilisation des eaux. On pense même que c’était la plus importante station thermale de la Gaule. On y a vu le nom d’Urentes aquae, ayant donné Uriage. Il existait vraisemblablement des bâtiments à usage d’habitation pour les curistes et, peut être, des ensembles cultuels, une palestre voire un théâtre romain. Ces thermes devaient être desservis par une voie venant soit de Vizille par la vallée de Vaulnaveys, soit de Grenoble par Herbeys et Villeneuve d’Uriage. Ils ont été fréquentés jusqu’au IVe siècle de notre ère et réutilisés au moyen âge (infra).

De quand dataient les thermes et quelle était leur origine ? L. VIVARAT indique qu’en 1950, un professeur d’histoire italien aurait découvert, en faisant des recherches à la bibliothèque de Vérone, une lettre d’un lieutenant de César adressée à un ami de cette ville lui expliquant que ses graves blessures avaient été cicatrisées presque miraculeusement par des bains d’eau d’Uriage. Par curiosité, ce professeur est venu en vacances à Uriage pour voir les lieux.

Les monnaies les plus précoces découvertes sur le site sont une monnaie gauloise, un as de la colonie de Nîmes et un denier de la République romaine.

Pour PILOT, le fondateur des bains aurait été un Scribonius Martinus qui paraît avoir vécu dans le Ier siècle avant notre ère.

Les premières découvertes auraient été faites en 1781-1783, lors d’analyse des eaux. Entre 1818 et 1845, lors de travaux de captation des eaux mirent au jour sept piscines échelonnées sur plus de 200 mètres, la plus grande mesurant 12 mètres sur 7 mètres et des marteaux votifs. Vers 1836, furent mises au jour une partie d’aqueduc et trois statuettes en bronze. Puis, en 1844, ce fut la découverte d’un important hypocauste (plus de 100 m2). Ensuite, en 1914, le Dr FLANDRIN fit d’autres découvertes, notamment une piscine supplémentaire. Les fouilles les plus récentes datent de 1979 à 1982. Remblayées, elles ne présentent plus qu’un petit bassin, creusé dans une pierre de taille, en bordure du parking inférieur de l’hôpital thermal.

Les découvertes d’objets sont fort nombreuses :

Ø  Provenant de la collection SAINT FERREOL, une patère, un miroir, une anse, un cuilleron, un cadenas, une perle et une fibule conservés au Musée Dauphinois 7, 9, 17, 18/ 1, 2, 4, 17, 18/1, 2, 4, 50-10 et 14).

Ø  Provenant des diverses fouilles :

-       une fusaïole en plomb (au Musée Dauphinois 37.5.18),

-       trois amphores (au M. D. 37-5- 10, 11 et 12),

-       un col d’amphore estampillé « VERZO » (au M. D. 97.44.11).

-       un vase Allobroge en sigillée signé « Q V(e) R(ius) ACHILLA(eus) F(ecit » (au M. D. 97.45.1),

-       12 tesselles de mosaïque noire avec 2 fragments de marbre jaune (au M. D. 97.46.1 et 2),

-       3 statuettes en bronze : un Amour du Ier siècle, perdu dont un moulage existe au Musée Dauphinois (37.5.25), un Génie du Ier ou du IIe siècles, perdu (moulage au M. D. 37.5.26), un Apollon du Ier siècle conservé au Musée d’art et d’histoire de Genève (moulage au M. D. 37.5.27),

-       Dans un petit gobelet, 8 monnaies (Vespasien, Gallien, Claude II, Tétricus, Maximien César),

-       Un col d’amphore marqué VERSO qui marque à Uriage la consommation d’un vin venu de Campanie au Ier siècle avant notre ère (au Musée Dauphinois, sans numéro d’inventaire).

-       1 as de Nîmes de 28 ou 27 avant notre ère.

-       Des tessons de céramique sigillée (au M. D. 97.47.2).

-       Des fragments de verre dont un flacon à parfum en verre bleu du Ier siècle (au M. D. 97.41.1).

-       Une clochette en fer (M. D. 97.47.3).

-       Des crampons en fer.

-       Des tubulures estampillées.

-       50 plaques de plomb avec parfois des inscriptions et des représentations de marteaux votif (M. D. 34.2924), laissant à penser qu’il existait peut-être à Uriage un atelier travaillant le plomb.

-       Une inscription « M(arcus) RVF(ius) MARCIAN(us) » (au M. D. 34.5651).

-       Des conduites et des objets en plomb.

-       Une inscription à L. SCRIBONIVS MARTINVS, perdue.

-       Un fragment de mosaïque (au M. D. 34.58.07).

-       Une frise et une colonne en marbre (M. D. 37.5.20 et 23).

-       Des monnaies d’Auguste, Vespasien, Hadrien, Commode et de Gallien à Constantin et au moins 89 petits bronzes (au M. D. 37.5.31 à 119, qui semblent perdues).

-       Un sesterce d’Antonin le Pieux, trouvé en prospection sur le parking de l’hôpital thermal en 1996 (M. D. 97.8.1).

-       Un fragment de statue (au M. D. 34.58.05).

-       Un tuyau en plomb et une canalisation cintrée (M. D. 5.24 et 4.29.23).

-       Un peson pyramidal (M. D. 34.23.90).

 

Haut Moyen Âge : selon G. de MANTEYER l’ancienne église Saint Sauveur d’Uriage aurait fait partie d’un groupe d’églises de la période 432 – 440.

Une pointe de lance du Ve ou du VIe siècle était conservée dans la collection Saint Ferréol (au Musée Dauphinois 37.5.4).

Le château d’Uriage est construit sur une motte castrale sans doute à l’emplacement du corps de logis ouest.

Motte castrale du Pinet.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Sauveur : le cartulaire C de Saint Hugues la désigne comme capella de Oriatico. Elle est mentionnée dans la bulle du pape Alexandre III de 1179 confirmant son appartenance à Saint Chaffre. Cette chapelle castrale, originellement isolée, devint église paroissiale du patronage du prieur de Saint Nizier avant d’être unie à celle de Villeneuve postérieurement à 1497 car le pouillé de cette date la désigne encore comme église paroissiale : ecclesia Sancti Salvatori. Elle était située au pied du château. Elle fut démolie au XVIe ou au XVIIe siècles.

 

Eglise Saint Nizier : elle est également citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : monasterium Sancti Niceti, dans la charte supplémentaire du XIVe siècle : prior Sancti Nicetii et dans le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 : ecclesia Sancti Niceti, dépendance de Saint Laurent de Grenoble. Comme l’église de Villeneuve elle faisait partie de ce prieuré bénédictin dépendant de Saint Chaffre en

Velay. Le pouillé de 1497 indique que c’était alors devenu une dépendance de Saint Laurent de Grenoble. Le clocher accolé à la façade comporte en son sommet une structure en bois très rare. La façade primitive de l’église était à l’origine peinte à fresques. Il reste encore à l’intérieur des traces assez importantes de fresques à l’italienne qui, vraisemblablement, ont été exécutées, ainsi que le faux marbre du maître autel, par des émigrants italiens plus ou moins clandestins. L’édifice actuel remonte au dernier tiers du XVIIe siècle. Les peintures murales et l’autel majeur de la seconde moitié du XVIIe siècle ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1991.

Elle conserve :

Ø  un tableau de Saint Nizier et de Saint Denis de 1757, inscrit à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 1990,

Ø  des fonts baptismaux du XVIIIe siècle (même inscription),

Ø   une chaire à prêcher du XVIIIe siècle et ses peintures monumentales (même inscription),

Ø   des peintures monumentales du XVIIIe siècle (même inscription),

Ø   un autel du Rosaire et ses deux hauts reliefs, Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne, du XVIIIe siècle (même inscription),

Ø  le maître autel, le retable et le tabernacle du XVIIIe siècle, classés monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1992.

 

Prieuré Saint Nizier : connu dès le XIIe siècle comme dépendance de l’abbaye de Saint Chaffre, il a disparu dans le dernier quart du XVIIe siècle. L’église prieurale, également disparue, comportait selon plusieurs textes concordants du XVe à la fin du XVIIe siècles une crypte sous l’église. Ce prieuré était peut-être situé au lieudit Champ de l’Eglise.

 

Eglise Saint Ferréol de Pinet : elle est également citée dans le cartulaire C de Saint Hugues :  ecclesia Sancti Ferreoli de Pineto, dans la charte supplémentaire du XIVe siècle : ecclesia de Pyneto et dans le pouillé de 1497, où elle apparait sous la dépendance du prieuré Saint Nizier.  Elle conserve un clocher accolé à la nef.

 

Eglise Saint Martin : elle est aussi citée dans le cartulaire C de Saint Hugues :  ecclesia Sancti Martini de Oriatico, dans la charte du XIVe siècle : ecclesia Sancti Martini de Uriatico, dépendance du prieuré Saint Nizier, et dans le pouillé de 1497 qui mentionne également pour ce lieu une capella Sancte Catherine, fondée par un nommé Servaginos, alors unie à la cure.  Cette église primitive était située dans le haut du village de Saint Martin. Elle était en état de ruine totale lorsque la nouvelle église fut construite en 1875 sur un terrain donné par le comte de Saint Ferréol.

 

Chapelle castrale Saint Georges : elle remontait sans doute à l’origine du château (fin du Xe siècle). Le pouillé de 1497 la mentionne encore : capella Sancti Georgii dépendant du seigneur d’Uriage. Elle aurait été rebâtie sous Mgr le Camus.

 

Eglise Saint Jean de Villeneuve : elle est citée dès 1090 dans le cartulaire de Domène : ecclesia de villa nova de Auriacoelle puis, elle est seulement mentionnée dans la charte du XIVe siècle des cartulaires de Saint Hugues :  ecclesia Sancti Johannis de Villa Nova et dans le pouillé de 1497 où elle apparait sous la dépendance du prieuré Saint Nizier. Elle conserve un clocher de style roman flanquant la nef sur le côté droit. Modeste, n’ayant qu’un seul étage et une baie sur chaque face sans bande lombarde mais avec de nombreux festons formant corniche. Il possède encore sa flèche en pierre. Le reste de l’édifice parait être du XVIe ou du XVIIe siècle.

L’église conserve une chaire abbatiale du XVIIe siècle en bois sculpté provenant de la chartreuse de Prémol (classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1911, une cloche en bronze de 1618 (même classement), le maître autel du XVIIIe siècle inscrit à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 1987 et une statuette de la Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle.

 

Le pouillé de 1497 cite encore d’autres chapelles :

 

Ø  capella Beate Magdalenes,

Ø  capella Sancti Glaudii fondée par noble de la Rivoire,

Ø  capella sun vocabulo Sancti Nizerii,

Ø  capella Beate Marie unie à la cure de l’église de Pinet,

 

Chapelle Saint Luc d’Uriage : édifiée en 1842 par le comte de Saint Ferréol, elle conserve un bénitier en pierre du XVe siècle, provenant de l’ancienne église Saint Sauveur et orné de belles sculptures en forme de cœurs et de trèfles, classé monument historique au titre des monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1995 et un bénitier ovale provenant de la chapelle Saint Georges du château.

 

Eglise Saint Martin construite de 1875 à 1878. Elle possède une belle statue polychrome de Saint Martin partageant son manteau.

 

Lieudit les Maladières, ancienne maladrerie probable.

 

Lieudit la Croix cité en 1469 :  crux de super martino revelli.

 

Châteaux :

 

Château d’Uriage : la terre d’Uriage aurait été donnée au chevalier Alleman par l’évêque Isarn dans le dernier tiers du Xe siècle. Dès cette époque il y aurait eu sur la motte dominant Uriage une construction fortifiée. C’est sans doute celle qui est citée en 1085. Elle devait comporter une tour en bois entourée d’un fossé. Le château actuel remonte aux XIIe et XIIIe siècles. Les deux pavillons gothiques dont il fut composé furent, selon les traditions locales, les donjons séparés des frères Alleman que l’on relia ensemble par une galerie.

Leurs armes étaient d’or à l’aigle déployé de sable, armé et becqué de gueules.

Aujourd’hui, le château se présente comme un édifice composite. Les parties les plus anciennes, les deux tourelles, sont du XIIIe siècle mais elles ont été remaniées ultérieurement. Le pavillon central peut dater du XVe siècle. Au total l’édifice comporte cinq tours.

L’enquête papale de 1339 décrit le château et le mandement d’Uriage qui comportait 4 paroisses : Pinet (120 feux), Saint Martin (100 feux), Saint Nizier (33 feux) et Villeneuve (45 feux) pour un revenu annuel de 400 florins.

La seigneurie d’Uriage est vendue en 1630 par le dernier Allemand à Thomas Boffin, conseiller d’état, avant de passer à la famille de Langon jusqu’en 1685 puis à la marquise de Gautheron en 1826 et, par héritage, à Louis de Saint Ferréol jusqu’à sa dernière héritière, Ghislaine de Feligonde, décédée en 1993.

En 1940, le château alors propriété de l’armée fut choisi par le gouvernement de Vichy pour être le lieu de formation des cadres de l’armée. Pierre Dunoyer de Segonzac, à l’origine du projet, en devint le dirigeant. Celle-ci fut dissoute le 27 décembre 1942 et remplacée début 1943 par l’école des cadres de la milice avant d’être également dissoute en 1944. La commune refusant de l’acheter à l’armée en 1947 pour 1 F symbolique puis en 1983, il fut alors vendu en 1983 à Mme Templeton qui en a fait la division en appartements.

Les façades et les toitures ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1988. La grande pièce du rez-de-chaussée, dite l’Orangerie, a été classée monument historique en 1990. L’ensemble du site est inscrit au titre des sites depuis 1944.

 

Bourg castral : autour du château s’était développé, dès le XIe siècle, un bourg castral doté en 1232 d’une charte de franchises et de remparts. Il fut abandonné dès le XVe siècle. Lors des fouilles du XIXe siècle, on a retrouvé la trace d’une ruelle bordée de maisons, les traces de la chapelle et d’un cimetière. Les remparts castraux, construits au XIIIe siècle, subsistent encore en partie dont la porte dite des Etangs ou du Bourg ». L’enquête papale de 1339 indique qu’ils mesuraient 248 toises de longueur (500 mètres), 4 toises en hauteur (8 mètres) et 3 ou 4 pieds d’épaisseur (1 m à 1,30 m).

 

Château de Pinet : il devait remonter à l’époque de l’église (supra). Il n’en subsiste plus rien, hormis des blocs cyclopéens soutenant la plate forme sur laquelle il était établi. Toutefois, certains souterrains pourraient perdurer car au cours de l’hiver 1977 – 1978 le terrain s’est effondré sur 40 mètres de longueur et 2 mètres de largeur.

 

Maison forte de Mollard Alleman, citée en 1464. Il en subsiste le lieudit le Mollard.

 

Maison forte d’Argenson : elle est citée dès 1338 : domus fortis de Argenson. En 1469 elle appartenait à Pierre Godefroi. Dès le XVIIIe siècle, elle apparaît ruinée. Il n’en subsiste qu’une plate forme ovale de 15 mètres sur 9 mètres.

La maison forte, aujourd’hui disparue, était un fief de la terre d’Uriage.

 

Maison forte du Rossin : au hameau du même nom, ancienne demeure avec tour et de nombreuses fenêtres à meneaux.

 

Maison Alleman du Bouloud : habitation avec tour ronde contenant un escalier à vis. Une inscription porte la date de 1611 (ou 1676 ?) également gravée au premier étage sur le noyau de l’enceinte avec un linteau et une accolade marquée d’une croix de Malte (ou de 7 croix de Malte).

 

Thermes modernes : c’est à la veille de la révolution qu’un nouvel intérêt apparut pour les antiques qualités thérapeutiques des eaux d’Uriage. A l’initiative de Joseph Brun, tenancier d’un domaine aux Alberges où il logeait les curistes que les premières analyses d’eau s’amorcèrent, de même que les premiers bains où « boissons » (les curistes buvaient, paraît-il jusqu’à 12 litres par jour). Peu après la révolution ce premier établissement de fortune était déjà desservi par des voitures directes et servait 100 bains en 1817. En 1823, un embryon de station apparut avec, notamment, une piscine romaine en remploi. En 1877, la station servait 60 000 bains par saison. Les bâtiments datent en partie de cette époque. En 1892 et 1897 intervint la configuration définitive : thermes, casino et grand hôtel.

 

Bâtiments de la Belle Epoque :

 

Le Grand Chalet, avec son faux colombage, date de 1856. Il est surmonté de deux niveaux et de combles avec une toiture à deux pans.

Le Grand Hôtel fut construit en 1862. Le hall d’entrée est orné d’un remarquable escalier en spirale et sa façade sud donne sur le parc.

Ancienne garde de tramway de 1893.

Villas de la belle époque (1860-1920) : La villa au-dessus des thermes, de style mi mauresque, était à l’origine la sous station de la centrale électrique de Pont Rajat sur le Domenon de 1895. C’est le seul édifice construit sur la colline du château. Les autres villas sont :

-       la villa Rose, avec des façades dans les tons en terre cuite avec quelques dessins en rose,

-       la villa Verte, ainsi nommée en raison des boiseries des fenêtres et de la coursive de couleur vert turquoise,

-       la villa Jaune dont la façade est jaune foncée à l’exception du premier niveau,

-       la villa Grise, dont la façade est grise, rehaussée de blanc pour les encadrements, chaînages d’angles et moulures,

-       la villa Rouge, de style chalet, avec bardages et boiseries de ton brique,

-       la villa Rosa, de style gothique flamand du XVIIe siècle avec un pignon en saut de moineaux.

 

Hameaux, mas et lieudits anciens :

 

Aqua de Sonnant, XIIIe siècle, le Sonnant.

De Aquis, XIIe siècle, les eaux d’Uriage.

Auriacum, Auriaticum, XIe siècle, Uriage.

Barrales, XIIe siècle, les Barraux.

Nemus de Bodesia, XVe siècle.

Les Boleins, XVIIIe siècle, les Belins.

Bolot, XIIe siècle, le Bouloud.

Mons de Buelleria, XVe siècle.

Castellare, XIIe siècle, le Châtelard.

Chavanat, XVe siècle, Chavanoz.

Mons Cheyros, XIe siècle, Chourey.

Cochy, XVIIIe siècle, la Coche.

De Combloudo, XVe siècle, Combloup.

Corb, XIIe siècle, Corps.

Corceriis, XIIe siècle, les Courtières.

Cavan des Corgons, XIIIe siècle, Courgeon.

Costa Enversa, XVe siècle, Côte Enverse.

Bordaria Crotonz, XIVe siècle, la Crotte.

Clotum de Escalis, XVe siècle, l’Echaillon.

Eygrivoleya, XVe siècle, Eygrivoley, XVIe siècle, la Grivolée.

Ferratis, XVe siècle, le Ferrat.

Grivoleya, Ley Grivoleya, XVe siècle, la Grivolée.

Chab de Malpas, XIe siècle, le Maupas.

Marays, XVIIe siècle, le Marais.

Les Meyfreys, XVIIIe siècle, Meffrey.

Molarium, XIVe siècle, le Molard.

Mons de Alicost, XIIIe siècle, les Quatre Seigneurs.

Les Oddes, XVIIIe siècle, les Oddoz.

Mans Orserii, XIIe siècle, l’Oursière.

Domus Palmarum, XIIe siècle, les Raffaux.

Les Pinets, XVIIIe siècle, Pinet.

Pissia de Urseria, XVe siècle, l’Oursière.

Rajeat, XVIIIe siècle, les Rajats.

Ronzeria, XVe siècle, la Ronzière.

Rovoria, XIIIe siècle, la Rivoire.

Chaban de Senti Lupi, XIIe siècle, Comloup.

Uricayreriis, XIIIe siècle, l’Hurtière.

Mans Valleti, XIVe siècle, les Vallets.

Les Zizards, XVIIIe siècle, les Izards.

 

Autres indications :

 

Métairie (cabannaria) mentionnée en 1088 au-dessus du château.

Charte de franchises octroyée en septembre 1232 par Odon Alleman. Deux autres chartes, du 28 novembre 1312 et du 6 mars 1407, intéressent également Uriage.

Au XIVe siècle il existait encore sur le site des thermes un petit établissement thermal. Le baron Alleman, fatigué des visites que la fréquentation de la source amenait sur son terrain le fit détruire.

Traces de 3 moulins médiévaux.

Ferme du Luquet à Saint-Martin, déjà signalée en 1600.

Ferme de la Richardière de 1630, à proximité du château.

Au nord est du château, vestiges de trois moulins fariniers hydrauliques d’origine médiévale.

Au Sonnant, un haut fourneau est cité au XVIIe siècle comme traitant le minerai de fer des mines de Vaulnaveys le Bas.

Maison Arvet Garin de 1780

Anciennes écuries du relais de poste d’Uriage avec une tête de cheval sculptée par Sappey.

A la sortie de Saint-Martin, sur la gauche, belle demeure avec portail du XVIIIe siècle.

Sur la place de Saint-Martin, fontaine en pierre du XIXe siècle.

A Uriage, derrière l’hôpital thermal, galerie de captage du XIXe siècle qui se distingue par un bel encadrement à fronton et chambranles taillées en tuf.

Nymphe d’Uriage de Sappey de 1847, dite de la déesse Hygie. La fontaine est encadrée de deux volées d’escaliers menant à un théâtre de verdure aménagé à flanc de colline, aujourd’hui disparu.

Entre Uriage et Saint-Martin, croix de carrefour de 1859, en ciment roulé, illustrant le thème de la passion du Christ.

Ferme du château de 1877 (aujourd’hui Maison des Associations ».

Auguste FAVOT fait mention d’un cadran solaire à la chapelle de Villeneuve. L’Atelier Tournesol en a recensé deux autres.

Le plan dit le Marais est inscrit au titre des sites (1911).

Les lacs Robert, en partie sur la commune sont classés comme site (1911).

La cascade de l’Oursière est également un site classé (1911).

Le pâturage de la Croix de Chamrousse a été inscrit au titre des sites en 1943.

Le parc thermal a été inscrit au pré inventaire général au titre de jardin remarquable en 2003.

L’espace naturel sensible des Seiglières de 96 hectares, comprenant le marais des Seiglières et les marais chauds a été classé le 25 juillet 2003.

Site Natura 2000 des cembraies, pelouses et tourbières de Belledonne, de Chamrousse au Grand-Colon (arrêté du 14 septembre 2015).

ZNIEFF des marais des Seiglières.

ZNIEFF des prairies sèches de Saint-Martin-d’Uriage.

ZNIEFF de la forêt de résineux de Montrond.

ZNIEFF de la forêt de conifères du parking de la Gâte.

ZNIEFF des contreforts occidentaux de la chaine de Belledonne.

ZNIEFF du massif de Belledonne.  

Arrêté de biotope des tourbières des Plagnes du 12 mai 2016.  

 

Bibliographie propre aux thermes :

 

ADI : B307-790

Regeste dauphinois n° 2392, 9748, 11422, 13289, 19636, 26183, 33956, 36207

Regeste complémentaire n° 3496 (château), 4247

J. F. CHAMPOLLION : journal de Grenoble du 23 juin 1821

BEERIAT de SAINT PRIX : rapport sur les antiquités et les bains d’Uriage, BSAF, 8, 1835, pages 291 à 296

Album du Dauphiné, I, 1835, pages 124 à 139

J. GERDY : recherches sur les eaux minérales d’Uriage, 1838, pages 4 à 10

A. GRAS : notice sur les eaux minérales du département de l’Isère, BSSI 1838, pages 11 et 12

C. LEROY : essai statistique et médical sur les eaux minérales des environs de Grenoble, BSSI 1838, pages 84 à 92

J. B. BERNARD : mémoire sur les eaux minérales d’Uriage, BSSI 2, 1841, pages 339 à 375

J. G. H. GREPPO : études archéologiques sur les eaux thermales ou minérales de la Gaule à l’époque romaine, 1842, page 262

M. BERNARD : second mémoire sur les eaux minérales salines et sulfureuses d’Uriage, BSSI 1843, pages 121 à 239

J. J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de l’Académie Delphinale, 1842-1845, page 66

De SAINT FERREOL : note sur un chauffoir romain découvert à Uriage, BSSI, 3, 1844, pages 331 à 344

E. GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, 1844-1852

Album du Dauphiné, 1, 1850, page 140

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