LA GARDE
(Canton
Oisans-Romanche, ex canton de Bourg-d’Oisans).
Forme
ancienne : Sancti Petri de Garde au
XIe siècle.
Gentilé :
Gardillons.
Héraldique :
d’or à un chevron de gueules accompagné en chef à dextre d’un bâton de pèlerin
d’azur, à senestre d’une épée haute de même et en pointe d’un dauphin d’azur,
crêté, barbé, loré, peautré et orné de gueules au chef aussi d’azur chargé d’une
clef d’or en fasce.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3235 ET
La
commune a une superficie de 909 hectares.
Population
(2015) : 100 habitants.
Hagiographie : Pierre, premier des évêques et
premier pape, crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui porte
son nom.
Madeleine
ou Marie-Madeleine, pêcheresse convertie par Jésus. Selon la légende, elle
aurait fini sa vie dans une grotte de la Sainte Baume. Des reliques sont
vénérées à Vézelay.
Roch,
mendiant et pèlerin à Rome au début du XIVe siècle qui soignait les lépreux.
Très populaire au moyen âge, il était invoqué contre les épidémies et les
maladies contagieuses.
Barthélemy,
l’apôtre, martyr au Moyen Orient. Patron des bouchers, il est représenté avec
un couteau à la main.
Antoine,
anachorète de Thébaïde, mort en 356 dont les reliques furent ramenées à la
Motte Saint Didier devenue Saint Antoine.
Catherine
d’Alexandrie qui eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée.
Martyre sous Maximin Daia en 305. Patronne des jeunes filles à marier.
Claude,
évêque de Besançon au VIIe siècle, fondateur de l’abbaye de Condat devenue
Saint Claude.
Préhistoire : à la cristallifère du Ribot
on a découvert en 2004 un fragment de coupe du néolithique moyen.
Protohistoire : à Armentier, gisement de
cuivre et de chalcopyrite, peut être exploité dès la protohistoire.
Epoque
gallo-romaine : la
station de CATORISSIVM sur la voie romaine de l’Oisans était-elle située
à la Garde ? C’est l’opinion de ROUSSILLON, GRAS, FERRAND et, récemment,
de M. C. BAILLY MAITRE et J. DUPRAZ.
On
y mentionnait, au XIXe siècle des constructions antiques au village même et au
lieudit les Châteaux. Dans ce dernier lieu, ROUSSILLON situait une
« forteresse romaine » de laquelle on aurait tiré des sculptures et
des monnaies. Au village même on voyait encore, au XIXe siècle, une
construction avec des traces de mortier antique appelée « Tour Romaine »
reproduite dans le guide du voyageur dans l’Oisans de ROUSSILLON (infra).
Au
hameau d’Armentier, le curé de la Garde a trouvé en 1898 un as de
Marc Aurèle.
H.
MULLER mentionne d’autres monnaies « vers la voie d’Armentier »
et à Armentier.
Au-dessus
du hameau de la Ville, des traces de voie auraient été visibles au XIXe
siècle. On envisage très sérieusement de nos jours un tracé de la voie romaine
de l’Oisans par la Garde, Armentier et Auris.
Le
pont dit « romain » sur la Sarenne n’est pas antérieur à 1617,
époque où il est cité.
Haut
Moyen Âge : P. L.
ROUSSET voyait dans l’origine du hameau de Maronne, le mot
« marron » ou guide. Des marrons seraient cités dès le IXe siècle au
temps de Géraud d’Aurillac. Ces mêmes marrons se retrouvent du reste au pied du
Mont Cenis et sur le versant italien du Grand Saint Bernard. Pour cet auteur il
est donc vraisemblable que l’agglomération de Maronne ait été, durant une
longue période, le lieu où l’on prenait un guide pour franchir les passages
montagneux. Le nom de ces guides serait resté dans celui de leur habitat et du
premier col qu’ils empruntaient. Au demeurant, le chemin du Col de Maronne
était anciennement dénommé Chemin du Pape.
Au
hameau du Châtelard sur Maronne, ensemble de ruines parmi
lesquelles figureraient une ancienne chapelle détruite, dédiée à Sainte
Madeleine (infra). Cette chapelle passait pour avoir été bâtie sur
l’emplacement d’un « temple romain ». Au dessus de ces ruines, une
butte artificielle de 3 à
Le
nom du quartier de la Sale, pourrait rappeler l’emplacement d’une
résidence seigneuriale (Sala) d’époque carolingienne (infra).
Motte
castrale du château (infra).
Enfin,
le Castrum Sageti, attesté par les textes dès 1058 et cité dans quatre
chartes du cartulaire d’Oulx est à situer à la Garde et non à Brandes (infra).
Edifices religieux :
Eglise
Saint Pierre :
citée dès 1058, elle avait vraisemblablement été achetée par Adam, le seigneur
du lieu, avant la création du prieuré, époque où elle devint à la fois
paroissiale et prieurale. Elle est citée dans le pouillé du diocèse de Grenoble
de 1497 : ecclesia prioratus et
parrochia Sancti Petri de Garde. Le pouillé indique également diverses
chapelles :
- capella
Sancte Catherine (dans
l’église),
- capella
Sancti Stephani,
- capella
Sancti Mauricii.
L’église
a été reconstruite en 1677 mais des fouilles ont mis au jour en 1991, à
l’intérieur, un caveau médiéval avec des sépultures dont l’une portait en
pendentif un petit pèlerin de Saint Jacques en onyx de la fin du XVe siècle
ainsi qu’une nef de
L’église
conserve un grand nombre d’œuvres d’art :
Ø
un
calice du XVIIe siècle, classé monument historique au titre des objets
mobiliers en 1970,
Ø
un autre
calice en argent du XVIIe siècle, classé monument historique au titre des
objets mobiliers en 2004,
Ø
deux
lanternes de procession du XVIIIe siècle, inscrites à l’inventaire
supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 1995,
Ø
un
tableau de la Vierge de 1686 (même inscription),
Ø
une
statue de Vierge à l’Enfant de 1666 (même inscription),
Ø
un
tableau du XVIIIe siècle et son cadre (même inscription)
Ø
deux
chasubles du XIXe siècle (même inscription),
Ø
deux
lustres du XIXe siècle (même inscription),
Ø
deux
paires de reliquaires monstrances du XVIIIe siècle (même inscription),
Ø
une
statue de Christ en croix du XVIIIe siècle (même inscription),
Ø
un
tableau de la donation du Rosaire du XVIIIe siècle (même inscription),
Ø
une
statue de poutre de gloire du XVIIIe siècle (même inscription),
Ø
une
chasuble du XIXe siècle (même inscription),
Ø
le
maître autel du XVIIIe siècle, (même inscription en 2005),
Ø
une
toile représentant le Christ en croix entouré de plusieurs saints avec cadre
peint et doré du XVIIe siècle, (même inscription en 2005).
Elle
conserve également :
Ø
un
tableau représentant Tobie emmené par l’ange, toile dans un cadre doré du XVIIe
siècle,
Ø
un
calice en argent forgé et ciselé du XVIIIe siècle,
Ø
une
chasuble en satin broché du XVIIIe siècle,
Ø
deux
chapes en satin broché du XVIIIe siècle,
Ø
une
dalmatique en coton du XVIIIe siècle,
Ø
des
reliquaires en bois doré.
Lors
de sa visite pastorale du 23 juillet 1678, Mgr Le Camus dit que la chapelle de
la Magdeleine est démolie et il trouve le prieuré bien tenu.
Prieuré
Saint Pierre :
fondé par les Augustins de la prévôté d’Oulx en 1058 par suite d’une donation
faite à leur abbaye par Adam, seigneur du Castrum
Sageti et sa femme Aguirda. Il avait pour dépendances les églises de la
Garde, Besse, Clavans, Brandes, Huez, Mizoën, le Freney, Auris, la Grave,
Villard d’Arène, Parizet, Villard Reculas, Vaujany, Oz et Allemond.
En
1342 il comprenait un prieur et quatre chanoines réguliers. Il est cité dans la
charte du XIVe siècle des cartulaires de Saint Hugues et dans le pouillé du
diocèse de Grenoble de 1497 : prior
deGarda. Jusqu’en 1670, il était doté d’un cloître. Les divers immeubles du
prieuré furent vendus comme biens nationaux à la révolution. Il en subsiste
quelques traces à côté de l’église.
Chapelle
Sainte Marie :
elle est citée dans le cartulaire de Saint Hugues : capella Beate Maria de Castro Sageti.
Chapelle
de la Madeleine au Châtelard :
signalée par CROZET, l’enquête delphinale de 1339 fait état, en effet, entre
Armentier et Maronne, d’un hameau nommé Magdalena. En 1497, elle
apparaît sous les vocables de Saint Sauveur, Sainte Madeleine et Saint Roch.
Chapelle
de la Sainte Trinité au Rosay :
elle remonte au XVe siècle. Elle a été reconstruite ultérieurement mais
conserve une pierre d’angle, scellée dans la façade, portant la date de 1643.
Elle possède un calice et une patène de 1818, inscrits à l’inventaire
supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 2005. La
chapelle a été rénovée en 1991.
Chapelle
Saint Maurice mentionnée au XVe siècle : capella Sancti Mauricii.
Chapelle
Saint Barthélemy des Souchiers de 1655, détruite vers 1980.
Chapelle
Saint Antoine des Ribaux du XVIIIe siècle, disparue.
Chapelle
Notre-Dame-de-la-Délivrande de 1820 à Armentier le Bas, remplacée en 2005 par
un oratoire à Notre-Dame-de-la-Rédemption.
Oratoire
à la Vierge au Châtelard, du début du XIXe siècle.
Oratoire
Sainte Catherine à Armentier-le-Haut.
Oratoire
Saint Claude à la Salle.
Châteaux :
Le
Castrum Sageti :
le seul château connu pour l’Oisans aux XIe et XIIe siècles est ce château,
attesté par les textes en 1058 et cité dans quatre chartes du cartulaire d’Oulx
dont les trois plus récentes donnent le toponyme Fayeti et non Sageti.
C’est alors la propriété du seigneur Adam du Briançonnais. Le castrum est alors
doté d’un lieu de culte privé, la capella
Beate Mariae de Castro Sageti, dont le ressort territorial correspond aux
paroisses d’Huez et de la Garde. Il a alors pour fonction importante d’assurer
le passage du passage routier et lacustre sur une voie de rang
« international » puisque reliant le royaume de Bourgogne et
l’Italie.
L’hypothèse
ancienne qui plaçait le castrum Sageti à
Brandes doit être abandonnée depuis les travaux de M. C. BAILLY MAITRE.
Néanmoins, il n’est pas possible de situer aujourd’hui le castrum. Deux
localisations sont possibles :
- au Fayet (Fayes, Faye en 1339, Fayete au
XVe siècle), aujourd’hui la Ville où
subsiste un énorme murger (peut-être le résultat de la démolition d’un bâtiment
important) non loin du GR 54,
- ou le lieudit le Château Castello,
toponyme qui apparaît en 1250 dans le Probus.
A
Ce
site, appelé castellum au XIIIe siècle,
est parfaitement identifié par la pièce de bois, une rouvraie (la Rivoire), qui
le jouxte. Ce qui subsiste conduit à envisager en ce lieu une motte castrale
précédée au sud d’une basse-cour. Selon M. C. BAILLY MAITRE le bâtiment qui se
devine au centre de cette basse-cour serait la chapelle. S’agit-il pour autant
du Castrum Sageti ?
Ø
En
faveur de cette hypothèse, on notera la topographie du site et la présence
d’une chapelle et si l’on retient l’hypothèse du tronçon la Garde – Auris pour
la voie romaine, la situation du château est parfaite pour le contrôle du
passage sur le lac comme pour celui de la voie.
Ø
Pourtant,
il n’y a pas d’adéquation entre le toponyme du XIe siècle qui semble situer au Fayet
le castrum et l’actuel toponyme le Château.
Ø
Enfin,
la prospection de terrain n’a pas livré de matériel. La datation des deux sites
reste donc une inconnue.
La
castrum Sageti n’eut pas, du reste, une longue existence. Siège du
pouvoir local avant 1058, il n’est déjà plus mentionné deux siècles plus tard
par le Probus. La vidange brutale du lac Saint Laurent en
En
tout état de cause, il n’est pas mentionné dans les enquêtes delphinale et
papale de 1339, cette dernière mentionnant seulement que de Garda représentait 50 feux.
Autres
fortifications :
La
toponymie actuelle et les prospections suggèrent, en d’autres points de la
Garde, l’existence de fortifications ou résidences de périodes probablement
différentes :
Ø
tout
d’abord, le nom de la Garde qui apparaît dans les textes dès le XIe siècle, intéressant
en soi. D’origine germanique, le terme signifiant forteresse a été latinisé en warda, wardia puis garda, gardia,
Ø
le Fayet
et le Château (supra),
Ø
la Sale,
hameau situé non loin du prieuré, sur la route d’Auris, dont le nom évoque le Haut
Moyen Âge (sala, résidence
seigneuriale à l’époque carolingienne), conserve une tradition, rappelée par
ROUSSILLON, localisant à cet endroit une tour romaine (supra). Si, dès son
époque, plus rien n’était visible sur le site qu’il nomme les Châteaux,
il fait état de substructions : « … en fouillant les terres à un
mètre de profondeur, on rencontre des restes de murs épais, des pans de voûte,
des morceaux de fer ouvragé, des débris de sculptures et les propriétaires du
sol, en remuant ces ruines, en ont retiré quelquefois des matériaux de
construction tout prêts et façonnés avec art…). Par contre, il décrit la tour
de la Sale : « rien n’éclaire les conjectures sur la
destination primitive de la tour antique dont on voit les restes au milieu du
village. Par la situation qu’elle occupe, cette tour était probablement sur le
trajet même de la grande voie et peut-être avait quelque rôle utile à remplir à
son égard. Quoiqu’il en soit, l’extrême solidité dont jouit encore cette ruine
la fait présumer également d’origine romaine. Quoiqu’exposée depuis des siècles
à toutes les injures du temps par l’enlèvement des pierres qui en revêtaient
l’extérieur, elle a été conservée jusqu’ici par l’excessive dureté tout à fait
digne de cette origine… »,
Ø
à
proximité immédiate du prieuré subsistent les vestiges d’une ancienne tour
carrée, en arrière d’une grande maison qui aurait été, un peu plus tard dans le
moyen âge, une maison forte avec des tourelles d’angles,
Ø
et
enfin, le Châtelard de Maronnes (supra) qui devait porter des bâtiments
importants dont on perçoit encore les reliefs au sol.
Une
maison forte est citée en 1339 : domum
fortem apud Gardan. C’est peut-être le bâtiment qui subsiste à proximité du
prieuré.
L’enquête
papale de la même année mentionne 50 feux pour la paroisse.
Une
autre maison forte est citée à la Salle.
Hameaux, mas et
lieudits anciens :
Armenterium, villa de
armenterio, XIVe siècle,
Armentier.
In Balmis, XIVe siècle, les Balmes.
Cella, Cella velli, Cella
antiqua, XVe siècle, la
Salle.
In Chalmis, XIVe siècle.
In
Clot del Chastellar, XIVe siècle, le Châtelard.
In
Eychartis, XIVe siècle,
les Essarts.
Fayes villa, Fayetum, XIVe siècle, le Fayet.
In Fayolis, XIVe siècle, la Fayolle.
De Grangiis, XIVe siècle, les Granges.
Hysillium, XIVe siècle, Eyssoulieux.
Marona, XIVe siècle, Maronne.
Costa molendinini, XIVe siècle, le Moulin.
Pinelleria villa, XIVe siècle, le Pin.
Riborta costa, XVe siècle, les Ribots.
Rosietos, XIVe siècle, Rosset.
In
Secheris, XIVe siècle,
les Sechiers.
Vernini villa, XIIIe siècle, Vernis.
Villeta, XVe siècle, la Ville.
Villa Morta, XIVe siècle, Vieille morte.
Autres indications :
Les
mines de fer étaient déjà exploitées sous les premiers dauphins et sont
mentionnées dans le Probus de 1262. L’enquête de 1339 indique : item habet apud Gardam et apum Livetum de
mena ferri. Selon OGIER, la tradition attribue au sarrasins l’exploitation
de la mine située en dessous de l’église. On aurait exploré « des galeries
immenses qui s’étendent sur plusieurs kilomètres ». Une concession portant
sur 374 hectares fut établie en 1829.
Mistralie
mentionnée dans un acte du 21 mars 1323.
Ancienne
mine de galène argentifère à ciel ouvert.
Le
hameau de Vieillemorte est mentionné comme habitat permanent en 1339. Il
était abandonné dès 1806.
Sur
la façade de l’église, cadran solaire de 1676 avec inscription « si cette
heure n’est pas celle de ta mort, celle qui suit peut-être terminera ton
sort ».
Site
Natura 2000 de la plaine du Bourg d’Oisans et de ses versants ((arrêté du
26 novembre 2005).
ZNIEFF
de l’adret de la Romanche.
ZNIEFF
de la partie nord de la plaine du Bourg d’Oisans.
ZNIEFF
de la roche de l’Armentier.
ZNIEFF
du versant rocheux de la Cote Alamèle.
ZNIEFF
du massif des Grandes Rousses.
ZNIEFF
de source Clairette.
Arrêté
de biotope des tourbières de Chourier et de la Rochette du 8 octobre 2012.
Bibliographie :
Archives
départementales de l’Isère : B 2662 f° 400 et 412, B 2953 f° 68, B 3381, B
3668, B 4408, B 4443 f° 47
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