HUEZ-EN-OISANS
(Canton
Oisans-Romanche, ex canton de Bourg-d’Oisans).
Formes
anciennes : Sancti Ferreoli de Huez et
Uessio au XIe siècle, Hueis au XIIIe siècle.
Gentilé :
Huizats.
Héraldique :
d’argent au château couvert de gueules (moderne).
Carte
IGN au 1/25000ème : 3335 ET
La
commune a une superficie de 14 160 hectares.
Population
(2015) : 1335 habitants.
Hagiographie : Ferréol, tribun des armées à
Vienne, décapité pour avoir accueilli Saint Julien de Brioude.
Nicolas,
archevêque de Myre en Lycie. Très populaire au Moyen Âge pour avoir, selon la
légende, ressuscité trois enfants qu’un boucher avait égorgés et mis dans un
saloir. Patron des enfants sages.
Catherine
d’Alexandrie qui eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée.
Martyre sous Maximin Daia en 305. Patronne des jeunes filles à marier.
Anne,
mère de la Vierge. Elle est représentée avec sa fille Marie dans les bras. Elle
est vénérée en Bretagne à Auray.
Antoine,
anachorète de Thébaïde mort en 356 dont les reliques ont été ramenées à la
Motte Saint Didier, devenue Saint Antoine.
Claude,
évêque de Besançon au VIIe siècle, fondateur de l’abbaye de Condat devenue
Saint Claude.
Jean-Baptiste,
cousin de Jésus à qui il donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Il
est représenté avec un agneau pascal.
Préhistoire : J. CAMBRY écrit en 1805 « on
trouve sur une pelouse de gazon, deux blocs de granit dressés et inclinés l’un
vers l’autre. Ils sont enfoncés en terre de plusieurs dizaines de centimètres
et recouverts d’un autre bloc semblable posé horizontalement ». Il
ajoute : « on dit que c’est le tombeau du Prince Ladre ».
Au
Ribot, en 2007, sur un site d’extraction du quartz hyalin on a trouvé des
tessons néolithiques.
Protohistoire : au Ribot, gisement de
cuivre et de chalcopyrite exploité peut être dès la protohistoire.
Selon
BARRUOL, les Ucennii ont donné leur
nom à celui d’Huez et de l’Oisans.
Au
Lac Blanc, M. C. BAILLY MAITRE a repéré un site d’exploitation du Bronze
ancien.
En
2007, au lieudit l’Alpette Sud, on a repéré une structure d’alpage
protohistorique.
Epoque
gallo-romaine : un
tronçon de voie romaine, repéré depuis longtemps et mentionné comme tel sur les
cartes IGN, existe entre le Gua sur Sarennes et le ravin de Poutran,
traversant le plateau de l’Alpe d’Huez. P. L. ROUSSET considère qu’il s’agit là
de la voie romaine de Grenoble à Briançon qui, venant d’Allemond et d’Oz, se
dirigeait sur Auris ou le Freney par le Col de Cluy. Le Gua sur
Sarennes est vraisemblablement un gué antique sur cette voie.
La
tradition veut que la chapelle Saint Nicolas de Brandes ait été édifiée sur
l’emplacement et avec les matériaux d’un « temple romain ». Rien n’a
jamais étayé cette tradition mais H. MULLER a découvert, dans les dépôts de
Brandes, deux monnaies romaines, l’une de Néron et l’autre non identifiée et
quelques tessons de poterie rouge et noir, non vernis. L’atelier dit B 63 dans
le quartier oriental a également livré une monnaie romaine non identifiée. Les
mines argentifères de Brandes était-elles déjà exploitées à l’époque
romaine ?
La
voie dite « romaine » entre Huez et Brandes date de l’époque
médiévale d’exploitation des mines (Via
de Brandis).
La
mine de baryte du lac Blanc (entre 2535 et 2635 m d’altitude) a été exploitée
de l’antiquité au Haut Moyen-Âge.
Enfin,
J. C. BOUVIER voit dans le nom d’Huez, le patronyme romain Hosius.
Edifices religieux :
Eglise
paroissiale Saint Ferréol :
elle est citée dès 1058 comme dépendance de l’abbaye d’Oulx. La charte du XIVe siècle
des cartulaires de Saint Hugues la cite : ecclesia de Hues de même que le pouillé du diocèse de Grenoble de
1497 : ecclesia Sancti Ferreoli de
Huez, dépendant du prieuré de la Garde. Elle est bâtie sur un éperon
rocheux d’où l’on a une vue remarquable sur tous les environs. Le clocher, en pierres
apparentes, est massif. De base carrée, il se termine par une pyramide
octogonale surmontée d’une croix en fer forgé et est flanqué de quatre
clochetons aux angles.
Elle
renferme une chapelle vouée à Sainte Catherine, fondée vers 1361 par Jean
Revol, né à Villard Reculas, évêque d’Orange, confesseur et conseiller du
dauphin et deux cloches de 1723. Le pouillé de 1497 cite cette chapelle : capella Sancte Catherine.
Chapelle
Saint Nicolas de Brandes :
elle est également citée dès 1058. Au XIIIe siècle elle était église
paroissiale, ce qui était encore le cas en 1455 lors de la visite pastorale de
Mgr Siboud Alleman, évêque de Grenoble. En 1488, son successeur Laurent Alleman
trouve l’église abandonnée dans un village déserté. Le pouillé de 1497 la cite
encore comme telle : ecclesia Sancti
Nicolai de Brandi. Redevenue
chapelle, par une refondation de 1684, elle resta l’objet de grandes
vénérations jusqu’en 1885 où s’y rendait une procession.
A
proximité, une nécropole a livré plus de 250 sépultures du XIIe au XIVe siècles.
Deux sépultures, recoupées par un mur, ont donné au radio carbone 350/470 et
680/870, datations demeurant inexpliquées.
L’enquête
papale de 1339 mentionne pour Huez 85 feux.
Maladrerie la Maladeria de Brandes est
citée en 1465.
Eglise
Sainte Anne : une
première chapelle fut édifiée en 1683 par le sieur Molière puis convertie en
église paroissiale en 1776. L’église actuelle a été construite sur son
emplacement de 1868 à 1873 pour suppléer à l’église Saint Ferréol qui se
révélait trop petite. Elle possède des fonts baptismaux en marbre donnés en
1875 par la famille Sarret.
Chapelle
Saint Anne à l’Alpe de 1686.
Chapelle
Saint Antoine d’Huez de 1767, en contrebas de Saint Ferréol.
Eglise
Notre-Dame-des-Neiges de 1960 à l’Alpe d’Huez.
Oratoire
Saint Nicolas de Brandes, restauré en 2003.
Oratoires
Saint Claude, du Rosaire, de la reconnaissance à Marie et Saint Jean- Baptiste.
Croix
de 1894 devant l’église Saint Ferréol.
Châteaux :
Château
delphinal de Brandes dit aussi Tour du Prince Ladre : situé à
On
y voyait traditionnellement le Castrum Sageti qu’il faut aujourd’hui
situer à la Garde. Les historiens ont buté sur le terme de « Prince
Ladre ». L’explication la plus plausible pourrait être la suivante :
le dauphin Guigues André était venu à Brandes, sans doute pour surveiller les
travaux d’exploitation des mines et les autochtones, voyant ce prince se
reléguer si loin de sa ville auraient imaginé qu’il était « ladre »,
c'est-à-dire lépreux. Pour H. MULLER, ladre
signifiait larron. Ce château n’était pas une résidence mais avait une fonction
militaire et de guet. Un seul élément a été recueilli sur ce site : une
pointe de flèche du XIIe ou du XIIIe siècles.
Dans
le style échevelé de l’époque, H. FERRAND indique que « selon certains
auteurs, il y eut jusqu’à 100 000 forçats employés aux travaux des mines
et qu’une garnison de 30 000 hommes fut organisée pour les
surveiller ».
Maison
forte : située à
proximité de l’église, elle se compose d’un corps de logis quadrangulaire,
desservi sur quatre niveaux par une tourelle d’escalier en vis carrée. En 1250
elle appartenait au chevalier Raymond Berard.
Site minier de Brandes : Louise Drevet nommait le lieu « la
ville morte des Alpes », terre de légendes où l’imagination populaire et
celles d’auteurs romantiques plaçaient « une cité édifiée par des
géants » ou, moins prosaïquement, par les romains (on en a fait une
colonie pénitentiaire), voire par les sarrasins.
Le
plateau de Brandes est une vaste étendue d’alpages au dessus de l’Alpe d’Huez,
limitée au nord par l’altiport et au sud par la montagne Lou Montossa
qui surplombe le ravin de Sarennes. Ce site sauvage, exposé aux vents
violents et aux hivers avalancheux était pourtant le siège d’un château, d’une
chapelle et de tout un bourg avec ateliers, moulins, canaux, à proximité de
mines.
Les
mines de galène et de plomb argentifère de Brandes furent exploitées du XIIe au
XIVe siècles. La production alimentait probablement l’atelier monétaire de
Grenoble et l’église Saint André a été bâtie avec le revenu des mines. L’arrêt
de l’exploitation intervint vers 1336. L’enquête delphinale de 1339 montre les
chantiers de Brandes inondés et obstrués.
En
surface, H. MULLER recensa 34 meules d’une ressemblance frappante avec les
broyeurs néolithiques. Les mines s’échelonnent du plateau de Brandes jusqu’au
lac Blanc à
Le
site s’étend sur près de
A
proximité du site, la Font Morel est une énorme source d’eau limpide et
fraîche qui alimentait le village et son industrie. Son origine est un
problème. Sans doute s’agit-il d’un drain résultant d’un important travail des
premiers mineurs.
L’ensemble
du site minier, avec son château et sa chapelle, a été classé monument
historique en 1993, 1995 et 2004.
Une
occupation du site postérieure à l’abandon du village est certaine. Une
maladrerie est citée au XVe siècle.
En
2015, on a repéré un moulin à minerai en place, le premier fouillé en Europe.
Etablissements
hydrauliques : au
lac Blanc, au lac du milieu, au Gua et à l’Herpie, traces de mines et de
captages d’eau d’époque médiévale.
Ancien
habitat du Gua :
le Gua sur Sarennes est cité pour la première fois dans une reconnaissance de
1261. En 1339 il est nommé dans la liste composant le mandement d’Oysans sous
le nom de Gadum de la paroisse d’Huez.
A cette époque ce devait être un habitat permanent lié à l’exploitation des
mines. En 1830, le Gua a encore deux maisons habitées Ce n’est plus aujourd’hui
qu’un village mort offrant, comme à Brandes, des fonds de cabanes et de moins
en moins de traces de murs.
Anciens
moulins, au bord de la Sarennes sur le chemin d’Huez au Gua.
Mines
de l’Herpie : ces
anciennes mines d’anthracite, de plomb, de cuivre et de quartz
« découvertes » en 1804 sont situées au dessus de l’Alpe d’Huez à
L’exploitation
du gisement fut concédée en 1827 pour 112 hectares. En excavant les rochers
pour faire l’emplacement d’une maison on découvrit une ancienne galerie en
partie encombrée et recouverte par la moraine. Cette galerie était semblable à
celles de Brandes et tendrait à indiquer que ces mines avaient déjà été exploitées.
A
la fin 1924, 94 ouvriers avaient extrait 8394 tonnes.
La
mine cessa de fonctionner après la catastrophe du 9 février 1950 où douze
mineurs furent écrasés par une avalanche qui s’abattit sur le bâtiment à usage
de dortoir.
Les
mines d’anthracite de Combe Argentière, à
Mines
de charbon, dites des glaciers, situées entre 2700 et
Hameaux, mas et
lieudits anciens :
Alpa Ueti, XIe siècle, Alpis de Hucis, XIIIe siècle, l’Alpe d’Huez.
Balma Blanchart, XIVe siècle, la Balme.
Charbonellaria, XVe siècle, Combe Charbonnière.
El Charena, Eyserenat, XIVe siècle, l’Echarenne.
Apud Eysertos, XIVe siècle, les Essarts.
Fons
Morelli in Alpe Veti, XIe
siècle, Font Morelle.
Gorgia, XIVe siècle, la Gorge.
Guado, XIVe siècle, le Gua.
Mans Comba, in Cambis, XIVe siècle, la Combe Basse.
Mans Rodulphi albi, XIIIe siècle, lac Blanc ?
Molendinum in Sarena, XIIIe siècle, les moulins de Sarennes.
Seyretum, XVe siècle, les Serts.
Autres indications :
Moulins
mentionnés dans une reconnaissance de 1261.
Mistralie
mentionnée dans un acte du 21 mars 1323.
Musée
de site.
Le
lac Blanc des Rousses est classé parmi les sites depuis 1949.
Les
lacs des Petites Rousses ont été classés au titre des sites en 1991.
Le
site géologique des mines de l’Herpie est classé deux étoiles à l’inventaire du
patrimoine géologique de 2014.
Lac
Besson présentant des dalles à Ripple
marks où la houle de la mer du secondaire (mer Thethys) a façonné il y a
environ 230 millions d’années le sable sous-marin y dessinant de petites
ondulations parfaitement conservées sur des dalles de grès à proximité du lac
(deux étoiles à l’inventaire de 2014).
La
Grotte Théophile présente un développement spéléologique de 2500 m de
développement pour 374 m de dénivelé.
Meulière
sur bloc de Brandes d’ampleur locale.
Mine
de galerie argentifère de Saint Ferréol.
Mine
de talc exploitée jusqu’en 1981.
Ancien
glacier de l’Herpie ou de Sarennes.
Cristallière
du pic de l’Herpie.
Tourbière
de Brandes.
ZNIEFF
de l’adret de la Romanche.
ZNIEFF
du plateau des Cavalles.
ZNIEFF
du massif des Grandes Rousses.
ZNIEFF
des zones humides du plateau de Roche Noire.
ZNIEFF
des Grenouilles.
Arrêté
de biotope de la tourbière de Chavannus du 8 octobre 2012.
Arrêté
de biotope des tourbières du Rif Nel du 13 février 2014.
Bibliographie :
Archives
départementales de l’Isère : B 2662 f° 273, 414 et 597, 368, 369, 388,
401, 402, B 2821 f° 105, B 2963 f° 18, B 2953, B 2963, B 3120, B 3333, B 3368,
Regeste
dauphinois n° 1890, 9689, 21666
G.
ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 1, pages 183 et 688 et T 2, page 137
J.
CAMBRY : monuments celtiques, 1805, page 203
J.
J. A. PILOT : recherches sur les antiquités dauphinoises, T I, 1833, pages
220 à 222
S.
GRAS : note sur les restes de voie romaine qui existent dans l’Oisans,
BSSI, 1838, pages 104 à 110
E.
HERICART de THURY : exploitation immémoriale des montagnes d’Huez en
Oisans, BSSI, 1841, pages 248 à 273
J.
H. ROUSSILLON : guide du voyageur dans l’Oisans, 1848, pages 52 et 98 à
107
A.
ALBERT : essai descriptif sur l’Oisans, 1854, pages 23, 190, 191 et 192
G.
ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 1, pages 183 et 668
C.
LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 40, 41, 42,
52, 92, 107 et 371
J.
MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires
de Saint Hugues, charte du XIVe siècle, page 273 et pouillé de 1497, pages 285,
309 et 390
J.
H. ROUSSILLON : aperçu sur l’hydrologie minérale de l’Oisans, 1869, pages
25 et 90
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Bourg d’Oisans,
1870, page 17
J.
J. A. PILOT de THOREY : usages, fêtes et coutumes existant ou ayant existé
en Dauphiné, 1882, pages 53 et 54
H.
MULLER : notes sur les mines et la paroisse abandonnée de Brandes en
Oisans, BSDEA, 1899, pages 95 à 144
H.
MULLER : résultat des fouilles de Brandes, BSDEA, 1900, page 172
H.
MULLER : contribution à l’histoire de la paroisse et des mines abandonnées
de Brandes en Oisans, AFAS, 1901
H.
FERRAND : l’Oisans et les Ecrins, 1903, pages 10 à 16 et 36
C.
FAURE : un projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340),
Mélanges d’archéologie et d’histoire, 1907, page 214
Guide
pratique illustré du touriste dans les Alpes, 1908, page 163
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, pages 6,18, 79, 142, 143, 153, 161, 171, 186, 229 et 336
A.
ALLIX : documents inédits sur la géographie de l’Oisans, bulletin de
l’Académie Delphinale 1923, pages 132, 133, 140, 157, 159, 204, 205, 210, 231
et 232
L.
J. PERRIN : étude de 28 pièces du Moyen Âge provenant de Brandes et
d’Huez, BSDEA, 1928, pages 43 à 53
A.
ALLIX : l’Oisans au Moyen Âge : étude de géographie historique en
haute montagne, 1929
J.
OGIER : petite histoire du pays d’Huez, 1962
G.
BARRUOL : les peuples préromains du sud-est de la Gaule, 1969, page 219
J.
GODEL : le cardinal des montagnes, Etienne Le Camus, 1974, pages 189, 193
et 253
G.
SENTIS : l’Oisans, histoire, traditions, légendes, 1976, page 32
P.
L. ROUSSET : au pays de la Meije, 1977, pages 115 et 126
A.
et M. LEGROS : histoire des anciennes mines et gites de l’Oisans, 1979,
pages 17, 19, 114, 115 et 119 à 131
L.
CORTES : l’Oisans, recherches historiques, 1980
Des
Burgondes à Bayard, 1981-1984, pages 131, 166, 167, 182 à 187, 189, 190, 225 et
226
M.
COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle
après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, page 186
Des
Burgondes à Bayard, 1000 ans de Moyen Âge, 1984, pages 131, 132, 166, 167, 183,
184, 185, 186, 187, 190 et 224
J.
C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 16
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 351
R.
REYMOND : l’insolite et images fortes du passé, 1989, page 425
F.
de CONNINCK : les routes romaines, 1992, page 106
J.
BOURDON, H. ROUGIER et alii : Histoire du Dauphiné, 1992, pages 166 à 168
M.
C. BAILLY MAITRE et J. BRUNO DUPRAZ : Brandes en Oisans, DARA n° 9, 1994,
J.
C. MICHEL : notice n° 29, carte archéologique de l’Isère, 38/1, 1994, page
56
GALLIA
Informations, Rhône Alpes, 1996, pages 112 à 117
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 1996, pages 102 et 103
G.
SENTIS : l’Oisans aux six vallées, 1996, pages 32, 94 et 96
B.
FRANCOIS : Mémoire du Bourg d’Oisans, I, 1997, pages 5 et 6
M.
C. BAILLY MAITRE : habiter la montagne au Moyen Âge dans le village
médiéval et son environnement, 1998, pages 31 à 43
Isère,
guide Gallimard, 1998, page 206
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 102, 107 et 211
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 1999, pages 100 et 101, 2000, pages 102 et 103,
2001, page 84
Patrimoine
en Isère : l’Oisans, 2001, pages 60 à 63, 66 à 71, 88, 136, 159, 175 et
187
J.
L. GROSSI : l’Oisans, 2001, page 7
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 2002, pages 103 et 104, 2003, pages 96 à 98
J.
C. BOUVIER : noms de lieux du Dauphiné, 2002, page 57
Atlas
culturel des Alpes occidentales, 2004, pages 334 et 335
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 2004, pages 87 à 89, 2005, pages 102 et 103,
2006-1, pages 97 et 98
J.
C. MICHEL : la voie romaine de l’Oisans, 2005, pages 41 à 45
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 680 et 681
O.
IVACHKEVITCH, B. FRANCOIS, M. MARTIN : chapelles rurales et oratoires de
l’Oisans, 2005, pages 34 à 37
A.
BELMONT : la Pierre à Pain, T II, 2006, page 265
E.
SIROT : noble et forte maison : l’habitat seigneurial dans les
campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe siècle, 2007, pages 53
et 54
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 2007, pages 97 à 99
P.
BARNOLA et D. VUARCHEX : noms de lieux, quelle histoire, 2008, page 117
F.
PELOUX et M. C. BAILLY MAITRE : mines et pouvoirs dans l’Oisans médiéval,
11ème – 14ème siècle, une révision des sources écrites et
archéologiques, la Pierre et l’Ecrit, 2010, pages 17, 18, 23 27 à 33
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 2011, pages 99 à 101
O.
IVACHKEVITCH, B. FRANCOIS, M. MARTIN : les sanctuaires de l’Oisans, 2013,
pages 103 à 112
La
Pierre et l’Ecrit n° 23, 2012, page 198
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 2012, page 103
M.
C. BAILLY MAITRE : mines, société, environnement dans les Alpes du nord,
une histoire longue, l’exemple de l’Oisans, Entretiens Cartier, novembre 2013
SRA
Rhône Alpes, bilan scientifique 2015, page 117
Carte
archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, pages 202 et 203
M.
C. BAILLY MAITRE : 4000 ans d’histoire minière, 3 volumes publiés en 2022,
pages 10, 52, 102, 103, 145 à 173 et 203 à 212 et 293
E.
TASSET : châteaux forts du Dauphiné, 2023, pages 78 et 79