LES
AVENIERES-VEYRINS-THUELLIN
(Canton
de Morestel) Commune formée le 1er janvier 2016 par regroupement des
anciennes communes des Avenières et de Veyrins-Thuellin.
Formes
anciennes : Aveneriarum au XIVe siècle,
Warines au VIIe siècle, Thuellin au XIIIe siècle.
Gentilé :
Aveylinois.
Héraldique :
d’or au dauphin d’argent chargé à dextre d’une branche de noisetier fleurie
d’or et à senestre d’un pampre de vigne (moderne).
Cartes
IGN au 1/25000ème : 3232 SB et 3232 ET
Superficie :
1461 hectares.
Population
(2020) : 7777 habitants.
Hagiographie :
Hubald
ou Theobald, religieux limousin du XIe siècle.
Didier,
évêque de Vienne, lapidé en 607 à Chalaronne sur ordre de Brunehaut.
Pierre,
premier des apôtres et premier pape. Crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de
la basilique qui lui est consacrée.
Jean
l’Evangéliste ou l’Apôtre, frère de Jacques le Majeur, auteur de l’Apocalypse
et du 4ème évangile. Martyrisé à Rome sous Domitien devant la Porte
Latine.
Jean
Baptiste, cousin de Jésus. C’est lui qui le baptisa dans le Jourdain. Décapité
en 31, il est représenté avec un agneau pascal.
Préhistoire : on a découvert une hache
d’époque néolithique à Thuellin.
Aux
tourbières de Thuellin, emplacement d’une station lacustre ou palustre ayant
livré des objets en os. On signale sur cette ancienne commune diverses
découvertes :
-
deux
gaines de bois de cerf à tenon,
-
une
pointe de flèche triangulaire,
-
un
poinçon dans un andouiller de cerf,
-
trois
poinçons en os,
-
un
galet plat percé (au musée de Vienne).
Au
lieudit les Polosières vers 1976 on a découvert un site ayant livré de
la céramique à panse peignée pouvant s’échelonner depuis la période néolithique
jusqu’à l’âge du Fer (au musée d’Aoste).
Protohistoire : une faucille de l’âge du Bronze
moyen est signalée comme étant de provenance locale (au musée de Vienne).
Au
lieudit le Grand Marais on a découvert des fragments de jatte en
céramique du Hallstatt final ou de la Tène ancienne.
La
tradition locale situe à Buvin, sur le puits de Brégnier,
aujourd’hui comblé, une « pierre druidique ».
Le
lieudit les Bréviaires a livré dans les années 1970 des tessons de l’âge
du Bronze.
Au
hameau de Buvin, dans les années 1970 on a découvert un fer de lance (pilum ?) (au musée d’Aoste n°
989.03.01).
Au
lieudit la Platrière en 1983 on a recueilli des tessons de céramiques
protohistoriques dont une anse peignée (au musée d’Aoste n° 999.3.19).
En
1989, au Grand Marais on a recueilli un fragment de jatte en céramique
du Hallstatt final.
Au
lieudit le Champ on a recueilli en 1990 de la céramique protohistorique
(au musée d’Aoste).
En
1995 au lieudit Collonges on a découvert un fragment de meule et
quelques tessons de céramique de l’âge du Fer.
En
2000 au niveau du Plâtre on a ramassé des céramiques protohistoriques
(au musée d’Aoste).
Le
casque gaulois, découvert en 1959, parfois attribué à la commune du Bouchage
provient en fait du pont d’Evieu sur les Avenières. J. P. JOSPIN le date de la
fin de la Tène. Mais certains auteurs y voient plutôt un casque légionnaire de
l’époque de la guerre des Gaules. Il s’agit d’un casque à calotte hémisphérique
en bronze martelé, au sommet un peu ogival. A l’arrière, un couvre nuque peu
développée la prolonge. Il aurait été doré et devait comporter des jugulaires.
Ce casque est conservé au Musée de l’Ancien Evêché de Grenoble avec copie au
musée d’Aoste.
Epoque
gallo-romaine : on
a voulu voir dans le nom de la commune une déformation du nom d’une forteresse
antique Advenerarium castrum,
LACHENAL allant même jusqu’à y situer ALESIA. Selon la tradition locale le nom
du hameau de Ciers viendrait du dieu Circius.
Enfin, selon P. H. BILLY le nom de Veyrins viendrait du patronyme Varius
(domaine de) et selon J. C. BOUVIER le nom de Thuellin serait à rapprocher de Tutelina, la protectrice. De nombreux
vestiges ou sites gallo-romains sont connus :
Ø
en
1850 on a découvert à la chapelle de Buvin une inscription funéraire remployée
en 1867 dans la pile sud du pont de Collonge : « T(itus) SENTI(n)IVS
T(iti) FIL(ius) VOL(tinaia) / … SC… IAM / (con)NIVG(i) EN / … C…IS…
INO / (sent)INIA DECVMINA (uiua ?) PARENTIBVS
ET SIBI F(ecit)” : “à Titus Sentinius… fils de Titus (de la tribu) Voltinia… et
à … son épouse… Sentinia Decumania de son vivant a fait (ce monument pour ses
parents et pour elle-même » ; l’abbé BUDILLON y voyait
l’épitaphe d’un prieur de Saint Hubald mais une vérification en
Ø
en
1887, LACHENAL dit avoir découvert sur la butte du Champ « de
nombreuses fondations de grandes maisons »,
Ø
au
lieudit Grand Marais, on a identifié cinq sites distincts ayant livré
des poteries claires, grises, noires, de la sigillée du Ier au IVe siècles,
des fragments d’amphores ou de dolia, un anneau en bronze, du verre
bleu, des tegulae, des fonds de céramiques allobroges estampillés SEVERINVS,
PVPASIVS, QVINTINVS, NOSTER, deux monnaies d’Hadrien et de de Magnence,
une tête de lion et des structures maçonnées (le mobilier est conservé au musée
d’Aoste),
Ø
au lieudit
montée du cimetière Ruffin des structures d’habitat on été repérées avec
des tegulae, des imbrices, des fragments de poteries du IIe au IVe siècles, un peson en terre cuite estampillé MARCELLINVS
et un fragment de mortier estampillé ATTIVS,
Ø
au
lieudit le Bréviaire on a recueilli des fragments de poteries allobroges
estampillées VCIOL et VS, un peson de tisserand, des tegulae, une amphore et des verreries,
Ø
au
lieudit les Rivières, emplacement d’une nécropole détruite par
l’exploitation d’une carrière,
Ø
au
lieudit le Devin, emplacement de deux sites distincts,
Ø
au
lieudit le Greffe, présence de tegulae
et de tessons de sigillée,
Ø
en
1976 au Grand Marais on a découvert des dés de pierre, du marbre, des
fragments de meule, des briques, des fragments de tubuli, une monnaie de Domitien et
deux fragments de mortiers estampillés GRATVS et ATISIVS
(au musée d’Aoste),
Ø
la
même année aux Polosières on a recueilli des fragments de meules, des
sigillées, des céramiques allobroges estampillées NOSTER, des fragments
d’amphore, une perle cylindrique … (au musée d’Aoste),
Ø
en
1983 entre le hameau le Bourbre et le lieudit le Greffe on a
découvert des tessons de céramique sigillée et des fragments d’amphore
ainsi que les restes d’un chenal en bois,
Ø
en
1989 à Thuellin, au lieudit Cour du Pont, des pieux en chêne datés au C
14 on donné une fourchette – 39 à + 120 ; il s’agissait peut être de pieux
appartenant à un pont romain servant à franchir le lit du Rhône entre les
Avenières et Thuellin,
Ø
au
lieudit les Donchères on aurait découvert vers 1990 sur l’ancienne
commune de Veyrins Thuellin un mausolée funéraire,
Ø
au
pied de la butte du Champ dans
les années 1990 on a découvert des tuiles presque entières, des nodules de
mortier, des tessons de sigillée, des céramiques allobroges avec fonds
estampillés SEXTVS et … OS,
Ø
au
lieudit la Platrière on a exhumé en 1994 une structure du Haut-Empire
avec un bâtiment à vocation agricole et/ou artisanale avec, notamment, (au
musée d’Aoste), des tuiles, des fragments d’amphore et de dolia, des pesons de tisserands, une fusaïole en terre cuite, des
céramiques sigillées et communes et de la verrerie,
Ø
également
en 1994, au Bréviaire on a découvert des fragments de mortier, des
sigillées, des céramiques communes, des fragments d’amphore, un peson en terre
cuite (au musée d’Aoste),
Ø
vers
2000, au lieudit les Grands Près une prospection a livré un indice de
site antique : tuiles, fragment de meule, céramique, sigillée, fer
à mulet,
Ø
à
la même époque, au lieudit Grésin on a découvert des tuiles, des
céramiques sigillées, des céramiques communes, un fragment d’amphore et un
anneau en bronze (au musée d’Aoste),
Ø
en
2001 sur la butte du Champ on a découvert un important mobilier
antique : céramiques sigillées, et communes, un fond de gobelet, un
fragment de plat, un peson estampillé MARCELLINVS, des clous, des
scories, des fragments d’un récipient en bronze, un élément décoratif d’un protomé de tête de lion, une épingle
décorative, des fragments de meule et de verre,
Ø
la
même année, au lieudit les Nappes on a découvert un bassin en
bronze avec poignées décorées de têtes de cygnes (au musée d’Aoste),
Ø
toujours
en 2001, à Mauvais on a recueilli des sigillées, et des céramiques
allobroges dont un fond estampillé (NO)STE(R),
Ø
en
2002-2003 au Mauvais une prospection a livré des céramiques dont
une autre estampillée NOSTER,
Ø
au
lieudit Pré de la Cour, un pont antique d’époque augustéenne est suggéré
en 2006 par la découverte de gros pieux fichés verticalement dans le sol et
d’une berge antique,
Ø on notera des toponymes hautement
significatifs : le Villard, Pont Rouge le Trevoux le
Grand Pré et Colonge (colonica ?).
Haut
Moyen Âge : des
tessons mérovingiens, assez rares, ont été découverts sur certains des sites
gallo-romains, notamment aux Grandes Raies et au Grand Marais.
Au
lieudit Grésin au début des années 2000 on a découvert des fonds plats
et des panses des VIe, VIIe siècles.
La
localité de Veyrins et le lieu de Varennes est citée dans le testament de Saint
Ennemond de la même époque de 655 : parrochia
de Narines (ou Warines) cum ecclesia
beati Johan Baptiste.
Un
acte de 914 ou 915 fait état de donation de biens par un clerc à l’église Saint
Maurice de Vienne.
Au
lieudit Sablon une carrière de sable a détruit une probable nécropole
carolingienne.
G.
ALLARD fait mention d’un Gaucher, seigneur des Avenières, mort en 938
Edifices religieux :
Prieuré
de Saint Hubald :
il est seulement connu par la tradition populaire. Le vocable même pose
problème. Peut être s’agit-il de la déformation de Sanctus Theobaldus (Saint
Thibaud), archevêque de Vienne, mort en l’an mille dont le crâne aurait été
offert à l’abbaye de Saint Chef. Le prieuré aurait été fondé vers le XIIe siècle et aurait pu être une maison de
retraite des Antonins. Une léproserie lui aurait été associée. L’inscription
funéraire d’un prieur était, selon un témoignage ancien, enchâssée dans un mur
de l’ancienne église de Buvin. Mutilée à la révolution, cette pierre portant
cette inscription aurait été utilisée pour la construction du pont de Collonge
(supra). Enfin, il subsiste toujours au hameau de Charaville une croix
dite de Saint Hubald. Au XIXe siècle les habitants s’y rendaient encore en
procession pour demander la pluie.
Prieuré
disparu de Veyrins qui dépendait de Saint Pierre de Lyon et dont il ne subsiste
que le lieudit le Moine.
Ancienne
église Saint Jean Baptiste de Veyrins citée au XIIIe siècle : parrochia de Narincum ecclesia Sancti
Johannes Baptiste.
Ancienne
église Saint Didier de Buvin :
construite au XVe siècle, elle a été remplacée au XIXe siècle par une chapelle.
Celle-ci conserve une cloche de 1661 classée monument historique au titre des
objets mobiliers en 1963.
Eglise
paroissiale Saint Pierre de Ciers :
édifice sans grand style édifié de 1842 à 1849 en remplacement de l’ancienne
église Saint Pierre. Elle conserve : plusieurs objets inscrits à
l’inventaire supplémentaire des objets des monuments historiques en 1990 :
Ø
deux
croix d’autel du XVIIIe siècle,
Ø
une
statue de Saint Anthelme du XVIIIe siècle,
Ø
une
statue de Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle,
Ø
une
patène du XVIIIe siècle,
Ø
un
tableau de Saint François de Sales du XVIIIe siècle,
Ø
un
ostensoir de 1838,
Ø
un
tableau d’anges adorant les sacrés cœurs de Jésus et de Marie de 1838,
Ø
un
tableau d’Abraham contemplant les ruines de Sodome de 1852,
Ø
une
chasse de Sainte Philomène du XIXe siècle,
Ø
une
statuette de Vierge à l’Enfant du XIXe siècle,
Ø
un
tableau du Christ bon pasteur du XIXe siècle,
Ø
une
croix et dix chandeliers en bronze du XIXe siècle,
Ø
le maitre
autel en marbre du XIXe siècle,
Ø
une
chapelle de messe comprenant calice, patène, ciboire et plateau à burettes du XIXe
siècle.
Eglise
Saint Jean Baptiste ou Saint Jean l’Evangéliste de Veyrins du XIXe siècle. Elle
possède également plusieurs œuvres inscrites à l’inventaire supplémentaire des
objets des monuments historiques en 1990 :
Ø
deux
chandeliers du XVIIe siècle,
Ø
quatre
statues représentant Saint Jean l’Evangéliste, Saint Pierre, Saint Joseph et un
autre saint des XVIIe et XVIIe siècles,
Ø
un
tableau de la décapitation de Sainte Suzanne du XVIIIe siècle,
Ø
une
statue de la Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle,
Ø
deux
statues de Saint François Régis et Saint François de Sales du XVIIIe siècle,
Ø
un
tableau de la Madeleine au désert du XIXe siècle.
Eglise
Saint Jean ou Notre Dame de Thuellin du XIXe siècle. Elle conserve :
Ø
un
tableau de Saint François de Sales du XVIIIe siècle inscrit à l’inventaire
supplémentaire des objets mobiliers monuments historiques en 1990,
Ø
une
statue de la Vierge à l’Enfant du XIXe siècle (même protection),
Ø
un
ensemble de messe : calice, patène, ciboire, plateau à burettes du XIXe siècle (même protection).
Lieudit
Saint Rubin à Thuellins.
Châteaux :
Château
delphinal depuis longtemps détruit dont il ne subsiste que les écuries. Il est
mentionné au XIIIe siècle : Aveneriacum
castrum.
L’enquête
papale de 1339 attribue 25 feux à Thuellin (de
Tuillino).
Maison
forte de Champlevet :
c’est la seule subsistante des trois maisons fortes que comprenait le
mandement. Elle appartenait au XIVe siècle à la famille de Champlevet.
Château
du Cerisier : il
est cité dès le XIVe siècle. Il n’en subsiste que quelques bases de murs très
épais.
Maison
forte de Foresta de Veyrino mentionnée au XVe siècle.
Château
de Thuellin : il
domine le village. A l’est il y a un corps de logis principal flanqué de deux
tours rondes avec meurtrières du XVe siècle. A l’ouest, l’aile des communs
correspond à des agrandissements du XVIIe siècle. Après avoir appartenu aux
Penessin puis aux Rivoire, il devint au XIXe siècle la propriété de Pauline
Beyle, sœur de Stendhal.
Château
de l’Eau Morte :
construit en 1681 sur l’emplacement et avec les matériaux d’une ancienne maison
forte.
Château
du Jalérieu de 1899.
Château
des Berthaudières.
Château
de Saint Didier.
Château
de Veyrins.
Château
des Cotes d’Iles.
Château
de Messenin.
Château
Gaillard.
Hameaux, mas et
lieudits anciens des Avenières :
Alta villa, XIVe siècle, Hauteveille.
Ambalic, XVe siècle.
Bageut, XVe siècle, le Bayet.
En Beczon, XIVe siècle, le Bessey.
Borge, XVe siècle, le Bourget.
Borbro, XVe siècle, les Bourbes.
Broelis, XIVe siècle, les Brosses.
Brotel,
XIVe siècle, les
Broteaux.
Chafal, XIIIe siècle, le Raffard.
Chamoley,
XIVe siècle, Chamolay.
Charavilles,
XIVe siècle, Charaville.
Chanos, depuis le XIVe siècle
Charneve, XIVe siècle, Charnevoz.
Ciers, depuis le XIIIe siècle.
Colunges, XIVe siècle, Colonge.
La Coteille, XVe siècle, Curtille.
Fons de Couchal, XIVe siècle, la Couche.
Curtilles, XIIIe siècle, Curtille.
Genevrey,
XVe siècle, Jalerieu.
Insula Isla, XIIIe siècle.
La Loy, XIVe siècle, les Loyes.
Malver, XIVe siècle, Mauvais.
Mas Deven, XIVe siècle, le Devin.
Molar
Broton, XIVe siècle,
Molard Bresson.
Moner, XVe siècle, le Monnet.
Mont Oliver, XVe siècle, Montolivet.
Planchia, XIVe siècle, Planche.
Plateria, XVe siècle, la Platière.
Polete,
XVe siècle, Poulet.
Polossan,
XVe siècle, Polossat.
De Rigone, XIVe siècle, les Rivières.
De Ruffiaco, XIVe siècle, Ruffin.
Les Sablieres, XIVe siècle, les Sables.
Mas Santi Christophorus, XVe siècle.
Tuet,
XIIIe siècle, Thuet.
De Verneto, XIVe siècle, le Vergnoux.
Campus del Villars, XIVe siècle, le Villard.
Les
Vauzes, XIVe siècle,
les Vaures.
Villa de Buvyn, XIVe siècle, Buin.
Vorgoy,
XVe siècle, les Vorges
Noires.
Lieux anciens de
Veyrins Thuellin :
Bagneu, XVe siècle, Bagneux.
Apud Biccoreum, XIVe siècle, le Bigot.
In Bocheto, XVe siècle, le Bouchet.
Corenis, XIVe siècle, le Courey.
Noiretan,
XVIe siècle, les
Noirates.
Autres indications :
Epée
des XIIe ou XIIIe siècle provenant vraisemblablement d’une sépulture (au Musée
Dauphinois n° 81.2.1).
Une
marmite médiévale du XIVe siècle, la seule connue de ce type en Isère, a été
découverte sur la commune.
Les
lieudits les Léchères et Colonges sont cités au XIVe siècle :
Lecheria in Colonges.
G.
VALLIER a recensé 6 cadrans solaires aux Avenières : un de de 1778 avec
inscription « rien au-dessus », un de 1789 avec inscription eheu
quam festinant dies (héla, combine les jours s’écoulent rapidement), un de
1804 avec inscription tempus fugit (le temps fuit), un de 1838 avec
inscription nil altud est vivere quam mori (vivre n’est pas autre chose
que mourir), autre cadra avec inscription ora ne te prodat hora (prie,
de crainte que l’heure ne te trahisse), autre encore avec inscription labora
dum lucet (travaille pendant qu’il fait jour).
A
Veyrins, il signale un cadran de 1789 avec inscription : « faite par
Liobar l’an de l’heureuse révolution française 1789 ».
Au
total l’Atelier Tournesol en a recensé 14.
Ancien
relais de poste.
Il
subsiste dans le village des Avenières deux maisons insolites, aux toits
arrondis et à la charpente très particulière, bâties en 1815 par les
Autrichiens lors de leur occupation de la région.
L’île
du haut Rhône a été classée « site Natura 2000 » (arrêté du 27
décembre 2004).
Réserve
naturelle du haut Rhône français (décret du 4 décembre 2013).
Périmètre
de protection de la réserve (arrêté du 24 mars 2017).
Site
Natura 2000 des Iles du haut Rhône (arrêté du 27 décembre 2004)
ZNIEFF
de la rivière et zone humide de l’Huert.
ZNIEFF
de la zone humide de Corangle (39 hectares).
ZNIEFF
des zones humides et de l’étang de la Cornette (39 hectares).
ZNIEFF
de l’Isle Crémieu et des Basses Terres.
ZNIEFF
des milieux alluviaux du Rhône du Pont de Grolée à Murs et Gelignieux.
ZNIEFF
des îles du haut Rhône.
ZNIEFF
des zones humides des marais et des Sétives.
ZNIEFF
de la plaine des Avenières.
ZNIEFF
de la zone humide de Corbelin.
ZNIEFF
de la mare au sud de la Cote Molette.
ZNIEFF
de l’Isle Crémieu et Basses Terres.
Bibliographie :
Regeste
dauphinois n° 1024
G.
ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 1, page 91 et T 2, page 672
J.
J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère,
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A.
ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de
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Abbé
BUDILLON : monographie de Buvin, 1875
G.
VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876
A.
LACHENAL : notes d’un chercheur sur l’Alésia de Vercingétorix décrite par
César : sur la colline des Avenières, 1887
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HIRSCHFELD : Corpus Inscriptionum Latinarum XII, 1888, n° 2385
C. FAURE : un
projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340), Mélanges d’archéologie
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M. GIRARD :
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E. PILOT de
THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920,
pages 2, 7, 13, 16, 27, 31, 32, 33, 40,
41, 51, 56, 67, 71, 75, 79, 81, 87, 96, 105, 112, 116, 117, 126, 129, 155, 166,
188, 199, 207, 211, 234, 236, 252, 254, 272, 273, 275, 296, 307, 309, 315, 327,
352, 360, 363, 370 et 373
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CUCHERAT : un casque gaulois découvert au bord du Rhône, Evocations,
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DONCIEUX : la seigneurie des Avenières, Evocations, n° 4, mars 1967
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BOCQUET : le problème de l’occupation palafittique au nord du Bas Dauphiné
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