Canton de Morestel, ex canton
de Crémieu.
Forme ancienne : Balma au XIIe siècle.
Gentilé : Balmolans.
Héraldique : taillé ondé
au premier d’argent au dauphin d’azur, au second de sinople à l’entrée de
grotte d’argent chargée de trois niveaux (moderne).
Carte IGN au 1/25000ème :
3131 SB
Superficie : 1461
hectares.
Population (2015) : 1011
habitants.
Hagiographie :
Pierre, premier des apôtres
et premier pape, crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui
porte son nom.
Saint Jean Baptiste, cousin
de Jésus qui lui donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Il est
représenté avec un agneau pascal.
Colombe martyre sous Aurélien
en 273 à Sens.
Catherine d’Alexandrie qui
eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée. Martyre en 305
sous Maximin Daïa. Patronne des filles à marier.
Préhistoire : divers vestiges sont connus :
Ø La Grotte de la Balme, placée à une dizaine de
mètres au dessus de la plaine, s’enfonce dans la falaise qui domine le Rhône au
nord est du village. Elle s’ouvre par un immense porche d’où s’écoule un
ruisseau charriant les eaux d’un lac intérieur. Elle a livré, vers l’entrée, en
1865 et en 1895, un important gisement paléolithique (pointes, poinçons,
burins, grattoirs, couteaux à dos, outils divers) et trois haches d’époque
néolithique,
Ø au hameau de Salettes on a découvert des fonds
de cabanes d'époque chalcolithique qui ont livré de nombreuses haches polies,
des outils de silex et des céramiques grossières,
Ø en 1867, près de Travers, Ernest CHANTRE a fouillé
un foyer de sépulture à
Ø provenant des champs qui bordent le Rhône, CHANTRE
signale avoir découvert 14 haches polies, une hache marteau et une hache
spatule,
Ø le même auteur dit avoir vu en 1866 trois dolmens
détruits.
Protohistoire : de nombreux vestiges sont également connus :
Ø on a retrouvé dans la grotte des traces de l’époque du
Bronze moyen et, à l’endroit appelé le Labyrinthe, en 1895 un poinçon en
os, un anneau en bronze et de nombreux tessons et en 1960, du matériel du
Bronze final et des tessons de céramique de l’époque de Hallstatt avec une
perle d’ambre. Un puits a livré les restes d’une dizaine d’individus avec de la
céramique du bronze final,
Ø au hameau de Marignieu, on a découvert une
hache à talon du Bronze final, une agrafe en bronze et des fragments de
poterie,
Ø à la Brosse, on a trouvé une monnaie allobroge
du type au cavalier,
Ø la Grotte de la Mina a révélé un abri sépulcral
de la Tène,
Ø en 1985 au lieudit le Laud on a recueilli des
tessons du Bronze final,
Ø en 1994, au lieudit le Censiez on a trouvé de la
céramique de l’âge du Bronze,
Ø en 2010 au Grand Mollard on a découvert six
structures de l’époque de Hallstatt (fosses).
Epoque
gallo-romaine : à l'entrée des
grottes sont conservés divers vestiges d'époque gallo-romaine :
Ø un cippe funéraire avec inscription partielle :
« D(is) M(anibus) / ET / (qu)IETI AE / (ter)NAE M(arcus) /…(e)NTINIVS » :
« aux dieux manes et au repos éternel de Marcus (Valen)tinius ou
(Sen)tinius », classé monument historique au titre des objets mobiliers
en1915,
Ø un fragment avec inscription de l'entablement d'un
temple à Apollon : « APPOLINI AVG(usto) SA(crum) / T(itus) COMINIVS
GRATVS M(edicus ?) / (et ?) CENSA MATER EX (voto) » : « à
Apollon, Cominius Gratus, médecin et Censa, sa mère, ont élevé cet autel en
accomplissement de leur vœu », classé monument historique au titre des
objets mobiliers en1915,
Ø un sarcophage en pierre avec inscription :
« … (u)IL(i) CLARI / C(ai) IVL(i) CORNELIANI DEC(urionis) / LVG(duni) ET
MODESTIAE GEMINANTIS / FILLI QVI VIXIT ANNIS III DEB(us) VI / PARENT(es) FIL(io)
DVLCISSIMO » : « (aux dieux manes) de Julius Clarus, fils de
Caïus Julius Cornelianus, décurion de Lyon et de Modestia Geminantis mort à
l’âge de 3 ans et 6 jours. Ses parents à leur fils bien aimé », classé
monument historique au titre des objets mobiliers en1915,
Ø une base de colonne en pierre, provenant peut être du
temple d’Apollon, classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1915,
Ø on connaît une autre inscription, aujourd’hui
perdue : « D(is) M(anibus) AVCILIAE MARCELLINAE DE / FVNCTAE ANN(orum)
XXII MENS(ium) VI / DIER(um) XVIII ANCILIVS LVCAM / NVS ET MODESTIA MARCIA / NE
PARENT(es) INFELICISS(imi) FIL(iae) / PIENTISS(imae) P(onendum) C(uraverunt) ET
SVB ASC(ia) DED(icaverunt) » : « Aucilia Marcella, morte à l’âge
de 22 ans, 6 mois et 18 jours, Ancilius et Modestia Marciana, ses parents
infortunés à leur excellente fille ont élevé ce tombeau et l’ont dédié sous
l’ascia »,
Ø deux fragments de cuve de sarcophage,
Ø dans la grotte elle même, au lieudit le Labyrinthe,
on a découvert deux bords de coupes lustrées, à décor strié, deux tessons
lustrés et une tegulae,
Ø à la Brosse et
à Amblérieu, emplacement de deux grandes villae romaines : très nombreux fragments de tuiles, moellons,
restes d’hypocauste, placages de marbre, fragments d’enduits peints…
Ø En 1984 au lieudit Port Michaud une ferme gallo-romaine
a été repérée sur
Ø en 1994, au lieudit le Chanissas on a découvert
un bâtiment agricole,
Ø la même année au lieudit le Ban, on a trouvé
avec des tegulae, des fragments
d’amphores et de sigillée,
Ø en 2001, au lieudit l’Aye une probable villa a
été repérée en prospection,
Ø vers le hameau de Travers, aux lieudits Sainte
Colombe et Grande Terre emplacement de grande villa ou
d’agglomération secondaire. On a mis au jour, en 1999, un site du Bas-Empire
occupant deux terrasses, avec du matériel céramique et métallique et une
monnaie du IVe siècle ; la présomption de vicus a été critiquée par R. ROYET,
Ø au lieudit Sainte Colombe, on a découvert en
2001 un site comportant quatre phases d’habitat : laténien, augustéen, Bas-Empire
et Haut-Empire,
Ø en 2010 au Grand Mollard on a découvert quatre
bûchers des IIe net IIIe siècles,
Ø on notera un lieudit Grand Champ.
Haut
moyen âge : nécropole dite d'Amblérieu,
située à
Face
aux grottes, à l'occasion de travaux de voirie, on a mis au jour des sépultures
burgondes, de tradition gallo-romaine tardive.
Dans
la grotte elle même, on a trouvé quelques vestiges mérovingiens.
Vers
1960 au lieudit la Maison Brûlée, on a repéré un cimetière du Haut Moyen
Âge.
En
1982 au Café Bernard, on a découvert des tombes en coffres de lauzes.
Amblérieu
est-il l’Amblariaco du testament
d’Abbon du 5 mai 739 ?
A Travers
Sud on a exhumé, en 2000, 13 fosses du Xe au XIIe siècles.
Edifices religieux :
Eglise
Saint Pierre : la construction
de l’église remonte probablement au dernier quart du XIIe siècle car elle est
mentionnée dans la bulle de Lucius III du 11 mai 1183. Elle a été restaurée au XVIIe
siècle puis agrandie dans la première moitié du XIXe siècle. L’inventaire
général de 1997 a recensé un certain nombre d’objets mobiliers de cette
église :
Ø des peintures monumentales de la seconde moitié du XIVe
siècle sur la voûte du chœur : le Christ juge, les symboles des
évangélistes, les travaux et les jours, litre,
Ø un tableau Noli
me tanger du XVIIe siècle,
Ø deux statuettes de Saint Pierre et de la Vierge à
l’Enfant du XVIIIe siècle,
Ø une cloche de 1849,
Ø un mécanisme d’horloge de 1882,
Ø deux calices et patène de 1860,
Ø un ostensoir de 1897,
Ø une statue de Sainte Colombe du XIXe siècle,
Ø une statue de l’Immaculée Conception du XIXe siècle,
Ø un reliquaire du XIXe siècle,
Ø deux chandeliers d’autel du XIXe siècle, un ornement
blanc avec chasuble, étole, manipule, voile de calice du XIXe siècle,
Ø un ornement or du XIXe siècle avec les mêmes éléments et en plus une bourse
de corporal,
Ø une étole du XIXe siècle,
Ø une chape du XIXe siècle,
Ø un Christ en croix du XIXe siècle,
Ø un tableau de l’Assomption de la Vierge du XIXe siècle,
Ø un tableau de l’Annonciation du XIXe siècle,
Ø un tableau de la Vierge à l’Enfant du XIXe siècle,
Ø un tableau de Saint Jérôme du XIXe siècle.
Couvent
et prieuré Notre Dame de Salettes :
chartreuse de moniales fondée en 1298 par Humbert Ier, dont la
fille, la Dauphine Anne, en fut la seconde prieure. Le monastère fut presque
entièrement reconstruit en 1660, en particulier le grand corps de porche qui
porte cette date. Un siècle plus tard, le corps de logis à l’ouest du corps de
porche et le chœur de la chapelle (aujourd’hui détruite) sont réédifiés. A la
révolution, le prieuré saisi comme bien national est converti en poterie. A la
fin du XIXe siècle les bâtiments sont profondément modifiés. Il ne subsiste
plus aujourd'hui d’ancien que la porte d'entrée avec une inscription de 1609,
parfaitement conservée. Les vestiges de ce monastère sont aujourd'hui enclavés
dans le château de Salettes, édifié au XIXe siècle.
Les
bâtiments subsistants, façades et toitures du château du XIXe siècle et l’escalier
intérieur ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments
historiques en 1966 et par l’arrêté de 2022 (infra).
Traces
d'une factorerie de templiers.
Chapelle
Notre Dame des Grottes : sous le
porche grandiose que forme l'entrée des grottes, il y eut très tôt un oratoire
fréquenté par les pèlerins. Aujourd'hui, on y voit, superposées, deux petites
chapelles, l'une dédiée à Notre Dame en 1310 (mais qui pourrait remonter au IXe
siècle) et plusieurs fois remaniée depuis lors et l'autre à Saint Jean
Baptiste, restaurée en 1857. La grotte a été classée au titre des
« merveilles du Dauphiné » et des sites en 1911.
L’inventaire
général de 1997 a recensé divers objets religieux :
Ø une inscription de 1307, commémorant le dauphin
Humbert Ier et provenant du couvent de Salette, classée monument au titre des objets mobiliers
en 2011,
Ø quatre bannières de procession de l’Immaculée
conception de la Balme, de 1912, de Leyrieu, de 1916, de Loyettes, du XIXe siècle
et de Chavanoz de 1950, inscrites à l’inventaire supplémentaire des objets des
monuments historiques en 2010,
Ø une bannière de procession de Sainte Catherine du XIXe
siècle (même inscription),
Ø 15 chapiteaux, 7 colonnes et 8 piliers du XIIe siècle,
Ø une statuette de Saint Jean Baptiste en bois du XVIIIe
siècle,
Ø un chandelier pascal du XIXe siècle,
Ø un lustre d’église du XIXe siècle,
Ø une lampe de sanctuaire du XIXe siècle,
Ø un pupitre thabor du XIXe siècle,
Ø quatre chandeliers d’autel du XIXe siècle,
Ø un faux tabernacle du XIXe siècle,
Ø neuf peintures monumentales de 1896,
Ø une grosse cloche de 1853,
Ø un autel secondaire du XIXe siècle,
Ø un ensemble de neuf peintures monumentales de 1896,
Ø une bannière de procession de Saint Maurice de
Gourdans de 1923.
Ermitage
Sainte Catherine : il était situé à l’ouest de la chapelle Notre Dame des
Grottes. Il a disparu au XVIIIe siècle.
Eglise
Sainte Colombe de la Brosse de Marignieu remontant au XVIIe siècle.
Chapelle
Saint Roch.
Croix
de chemin monumentale du XVIIe siècle, rue des Grottes (inventaire général
1997).
Châteaux :
Château
delphinal : auprès de la vieille
église Saint Pierre, vestiges de l'ancien château fort du XIIIe siècle,
mentionné pour la première fois le 29 septembre 1250. Tout au long du XIIIe et
du XIVe siècles de nombreux actes sont signés par les dauphins dans ce château.
Après la vente du Dauphiné à la France, le château restera bien personnel
d’Humbert II jusqu’à sa mort. Le château
comprenait une chapelle basse attenante à la grande salle, une tour contiguë à
cette grande salle, une tour maitresse, un parloir, la chambre du dauphin et un
hospice. Au XVe siècle, il était déjà en mauvais état. Une haute tour carrée,
percée de fenêtres modernes dont les créneaux ont disparu dans une récente
maçonnerie et quelques pans de murs sont aujourd'hui les seuls restes de cette
résidence favorite des Dauphins de Viennois (inventaire général 1997).
L’enquête
papale de 1339 attribue 168 feux à la localité et 22 à la Brosse.
Château
d'Amblérieu : château transformé
en ferme dans lequel on a vu un rendez- vous de chasse de Louis XV, lequel n'y
vint sans doute jamais. L'origine du château remonte sans doute à la fin du XIIIe
siècle (voire au XIVe siècle). Complété au XVIe siècle, il fut restauré au
milieu du XVIIe siècle par Pierre des Portes, trésorier de France et receveur
général des deniers du roi en Dauphiné. En partie détruit par un incendie en
1175, il est aujourd’hui en ruines et il n'en subsiste plus qu'une grosse tour
carrée et une petite tour d’escalier en vis qui a conservé son toit et dont la
porte est surmontée d’un blason non identifié. L’édifice a été inscrit en
totalité à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en1977.
Château
de la Serve : construit dans la
seconde moitié du XVIIIe siècle, le château fut acquis au XIXe siècle par la
famille de la Serve qui lui donna son nom. Le logis est constitué d’un bâtiment
rectangulaire flanqué de deux petits corps en retrait à chaque extrémité et
d’une ancienne magnanerie. Dans le parc, le monument à Dirk Bogart, colonel de
la légion (qui en fit jusqu’en 1987 une maison de retraite pour les
légionnaires) porte son portrait en médaillon. Le monument affecte la forme
d’un dolmen. Propriété de la légion jusqu’en 1987 (inventaire général 1997).
Château
de Salettes : édifié vers
1870-1880 sur l’emplacement de la Chartreuse (supra) avec parc aménagé au XIXe siècle.
Les façades et les toitures du château ainsi que l’escalier intérieur, le parc,
ses fabriques et les murs de clôture ont été inscrits à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1996.
L’arrêté
du 18 novembre 2022 a substitué à l’arrêté de 1996 les éléments suivants :
le château de Salettes, son parc paysager, ses dépendances et son réseau
hydraulique situés chemin de Salette. En totalité : les bâtiments
subsistants de l’ancienne chartreuse (à savoir le pavillon d’entrée et les trois
bâtiments entourant la cour), le château du XIXe siècle, le par cet ses
fabriques (orangerie, pavillon, chapelle), le mur de clôture avec les grilles,
le bord du Rhône avec notamment le port et la promenade au-delà du mur de
clôture, l’allée d’arbres (platanes et tilleuls) menant à la propriété et les
parcelles sur lesquelles ils se trouvent. Sont inscrits façades et toitures des
bâtiments suivants : bâtiment d’habitation de la ferme et bâtiments de l’exploitation
agricole (hors hangars). Est inscrit en outre le réseau hydraulique ancien, de
son extrémité ouest le long du mur de clôture en aval jusqu’à son bief en
amont.
Architecture civile :
Au
CD 65, maison du XVIe siècle, avec écu sculpté en relief sur le linteau
(inventaire général 1986) et maison de la fin du XVIIIe siècle (inventaire
général 1986).
Moulin
de Travers du XVIe siècle, modifié en 1825 (inventaire général 1997).
Aux
Brosses, ferme du XVIIe siècle (inventaire général 1997).
Au
même CD 65, ancien hôtel des voyageurs du XVIIIe siècle.
Moulin
scierie du Pré du Moulin à Amblérieu des XVIIe et XVIIIe siècles (inventaire
général 1997).
Maison
natale de Louis Clerc, notaire royal, du XVIIIe siècle (plaque).
Lavoir
de 1879 (inventaire général 1997).
Mairie
école de 1886 (inventaire général 1986).
Monument
aux morts de la guerre de 1914-1918 (inventaire général 1996).
Mas et lieudits anciens :
Ambariacum villa, Xe siècle, Amblagnieu.
Bochat, XIVe siècle, le Bouchet.
La Brocy, Brossia, XIIIe siècle, la Brosse.
Cachinis, XIIIe siècle, Cachenuit.
Crotet, XIVe siècle, Crotton.
De
Fontanis, XIVe siècle, les Fontaines.
Campus Laya, Laya, XIIIe siècle, Layaz.
Villa
de Travers, Traversiacum, XIVe
siècle, Travers.
Ver, XIIIe
siècle, le Vert.
Vernuclot,
XIIIe siècle, Vernouclos.
Autres indications :
On
notera que le nom de la commune présente une tautologie, balme signifiant
grotte.
Les
grottes de la Balme présentent un réseau spéléologique de 5300 m de
développement pour 63 m de dénivelé.
Fresque
de François Ier :
dans la grande salle des grottes, le peintre lyonnais Théodore Levigne a
représenté sur le rocher, en 1882, François Ier à cheval, en
souvenir du passage que fit le roi à la Balme en 1536 au moment de l'édit de
Crémieu.
ENS
des coteaux de Saint Roch.
ZNIEFF
du marais de Salette (116 hectares).
ZNIEFF
du Sablon (4 hectares).
ZNIEFF
de la pelouse de Berauchêne (1 hectare).
ZNIEFF
de la pelouse de Vernoncle (5 hectares).
ZNIEFF
de l’Isle Crémieu et des Basses Terres.
ZNIEFF
de la forêt de Séverin et grottes de la Balme.
ZNIEFF
des falaises de la gorge du Loup et de la combe d’Amblérieu (105 ha).
ZNIEFF
du cours du Rhône de Briord à Loyettes.
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