LA TRONCHE
(Canton
de Meylan)
Forme
ancienne : Sancti Ferreoli au XIe
siècle.
Gentilé :
Tronchois.
Héraldique :
d’or à la hache de sable fendant une souche arrachée d’azur au dauphin d’azur, crêté,
barbé, loré, peautré et oreillé de gueules au canton dextre.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3234 E
Superficie :
640 hectares.
Population
(2015) : 6692 habitants.
Hagiographie :
Ferjus,
Fergeux ou Ferréol, évêque de Grenoble, assassiné en 660 sur ordre de Clotaire
III comme d’autres évêques qui bravaient son autorité. Ses reliques étaient
conservées à la Tronche jusqu’à la révolution.
Ferréol,
tribun des armées à Vienne, décapité en 305 pour avoir accueilli Julien de
Brioude.
Théodule,
enfant d’esclave, martyr avec ses parents au IIe siècle.
Préhistoire : au lieudit Pré Marguin
sur le flanc nord du Mont Rachais, à
Sur
le Mont Rachais lui-même, H. MULLER a découvert un site occupé au néolithique
qui a livré des silex.
Protohistoire : divers vestiges sont
connus :
Ø
la
station de Pré Marguin a également livré des céramiques du bronze
ancien, de l’époque de Hallstatt (poignard italiote à deux rivets) et de
l’époque de la Tène.
Ø
au
même endroit, on a mis à jour en 1911 un petit vase en terre grise contenant
entre 50 et 52 monnaies gauloises en argent dont 39 du buste au cheval, 2 du
type au bouquetin et 7 oboles massaliotes avec MA au revers (37 sont
conservées au Musée Dauphinois),
Ø
le
site du Mont Rachais a également livré des fragments de poteries du bronze
final dont ceux d’un très grand vase en pate grossière rougeâtre décoré
d’impressions digitales,
Ø
sur
un site non indiqué on a découvert 8 bracelets en bronze (M. D. 67.3.112 à 119),
une plaquette en bronze M. D. 67.3.121), 2 boutons en bronze (M. D. 67.3.123 et
124), une perle d’ambre (M. D. 67.3.122) et une pointe de lance (M. D.
67.3.120) pouvant provenir d’une nécropole de l’époque de Hallstatt,
Ø
dans
les fouilles de la Villa Belledonne (infra) on a trouvé une fibule en
bronze de l’époque de la Tène,
Ø
en
1991 on a découvert une pointe de lance en fer de l’époque de Hallstatt et des
céramiques laténienne,
Ø
J.
BRUNO voit dans le lieudit Beldone un probable sanctuaire gaulois et
dans le lieudit Champ du Pot un rappel de la civilisation des champs d’urnes,
Ø
en
2007, au n° 5 de la route de Chartreuse on a découvert les traces d’une
occupation du Bronze final : trous de poteaux, fond de fosse et céramique.
Epoque
gallo-romaine :
passage de la voie romaine de la rive droite de l’Isère (voie des Alpes
Graies). Cette voie, après être sortie de Cvlaro par un axe unique
devait se séparer de la voie de Vienne à hauteur de l’actuelle Montée
Chalemont et passer derrière le centre cultuel et funéraire de Saint
Laurent où elle devait être bordée de tombeaux. La commune a livré de nombreux
vestiges :
Ø
la
grande ferme gallo-romaine de Meylan semble avoir recouvert une partie
significative de la commune.
Ø
J.
BRUNO voit dans le lieudit la Viennoise, l’emplacement d’un site à
fonction administrative officielle inclus dans le grand domaine de Meylan.
Ø
En
1808, en un lieu et dans des circonstances non établies on aurait exhumé des
fragments de mosaïques.
Ø
Avant
1838, selon PILOT, on aurait trouvé en un lieu mal déterminé plusieurs monnaies
en argent des IIe et IIIe siècles pour un poids total d’une livre et demi.
Ø
Chemin
de la Viotte on a
découvert, au début du XIXe siècle, diverses constructions et, notamment, un
bassin circulaire et les restes d’un canal en pierre : on pense qu’il
pouvait s’agir de thermes.
Ø
Au
même endroit on a trouvé deux urnes cinéraires en terre cuite, une urne en
marbre et quelques tombeaux dont l’un en marbre blanc.
Ø
Dans
les fondations de l’hôpital, à
Ø
La
station du Pré Marguin a également livré de la céramique gallo-romaine.
Ø
2
inscriptions funéraires, aujourd’hui perdues, sont attribuées à la Tronche :
-
« D(is)
M(anibus) / MAGIAE RVFI / NAE CN(aues) VERG(ilius ou Inuis) / IOSIMVS CON /
IVGI SANCTISSIMAE » : aux dieux manes de Magia Rufina, Cnaeus
Vergiosimus à sa vertueuse époque.
-
« D(is)
M(anibus) / M(arco) MAGIO POTENTINO / MAGI MACRINVS / ET ATILIVS FILLI / PATRI PIENTISS(imo) » :
aux dieux manes, à Marcus Magius Potentinus, Magius Macrinus et Magnus Atilius,
ses fils à leur excellent père.
Ø
au
lieudit Villa Belledonne on a mis au jour en 1947 une nécropole du Bas-
Empire contenant de 40 à 100 sépultures avec du mobilier céramique, des
verreries, des bracelets et des bagues.
Ø
Au
lieudit Saint Ferréol une autre nécropole a livré en 1865, 1876 et 1900
des sarcophages et en 1920 des tombes maçonnées.
Ø
En
1930 dans la propriété Perrin on a repéré un site des IIe et IIIe siècles avec
un four à chaux.
Ø
En
1948, sur un site non précisé, on aurait trouvé des monnaies de Germanicus.
Ø
Un
bassin, portant la date de
Haut
Moyen Âge : divers
vestiges sont également connus :
Ø
autour
de l’ancienne église Saint Ferjus on a découvert, à diverses époques, une
nécropole composée de fonds maçonnés et de sarcophages.
Ø
En
1862, dans le fond de la sacristie de la nouvelle église on a trouvé un
« cercueil en plâtre » des Ve ou VIe siècles. Sur ce site devait
exister un édifice paléochrétien consacré à Saint Ferréol sur les lieux mêmes
de son martyre ; Saint Ferreolus, 13ème évêque de Grenoble
aurait été assommé par des païens qu’il tentait de convertir puis brûlé dans un
four. Le site a également livré une belle inscription sur marbre :
« (in hoc t)OMOLO REQVI / (esci)T IN PACE BON(ae) ME(mo)RIAE FAMOLA D(E)I
SACR(ata) / DEO PVELLA POPVLINI / A IN SPE RESURRIEXIONIS / MISERECORDI(a) E
CHR(ist)I QV(a)E VI / XIT ANNVS XXV ET OB(iit) (ie) IDus) OCT(o)B(res) /
INDICT(ione) DVODECEMA » : « dans ce tombeau repose en paix de
bonne mémoire, la jeune Populonia, servante de Dieu, qui, dans l’espoir de la
résurrection par la miséricorde du Christ, vécut 25 ans et mourut le jour des
Ides d’octobre, douzième année de l’indiction » (fin du VIe ou début du VIIe
siècles, 15 octobre 593, 608 ou après 623). Elle est conservée au Musée
Dauphinois n° 34.57.30).
Ø
Une
autre nécropole, de même époque, a été découverte au lieudit Saint Sixte
sur les limites communales entre la Tronche et Grenoble. A cet endroit
existait, dès la fin du VIe siècle, une église.
Enfin,
la Vierge Noire de la Tronche, en bois, aurait été découverte au IXe
siècle.
Edifices religieux :
Eglise
Saint Ferréol :
d’origine paléochrétienne (supra), elle est citée dans le cartulaire C de Saint
Hugues : ecclesia Sancti
Ferreoli, dans la charte du XIVe siècle : capellanus Sancti Fergeoli et dans le pouillé du diocèse de
Grenoble de 1497 : ecclesia Sancti
Fergeoli. Le pouillé mentionne sur la tribune de l’église une capella Sancte Crucis
La
« Vierge Noire » :
selon la tradition, une bergère vit l’une de ses brebis gratter la terre avec
son sabot et, l’aidant, elle découvrit une statue de la Vierge qu’elle emporta
chez elle. Le lendemain, la statue avait disparu et, comme la veille, la même
brebis creusa au même endroit où la statue était de nouveau enfouie. Le même
phénomène recommença plusieurs jours de suite jusqu’à ce que l’on élève à cet
endroit un oratoire.
SAILLENS,
dans son ouvrage sur les Vierges noires, écrit que la première Vierge était en
bois. Elle aurait été ultérieurement remplacée (1441) par une statue en pierre
blanche dont seul le visage fut noirci. La Vierge du XVe siècle a été classée
monument historique au titre des objets mobiliers en 2002.
Une
relation ancienne décrit la chapelle toute pareille à aujourd’hui. Comme jadis,
l’oratoire est enclavé dans une modeste maison particulière. Une porte, sous
une arcade en pierre, donne accès à une petite cour. A gauche, descendant de
trois marches, on trouve l’entrée de la chapelle. L’oratoire est très modeste à
peine 10m2. Une grille en fer forgé coupe en deux parties la chapelle. La
Vierge Noire domine un autel débordant de fleurs, d’ex-voto, de statuettes, de
photographies et de chapelets.
Chapelle
Saint Théodule :
elle est citée dans le pouillé de 1497 : capella Sancti Theoduli.
Il n’en subsiste plus que le lieudit Saint Théodule.
Les
chartreusines de Prémol possédaient à la Tronche un domaine où elles envoyaient
les religieuses éprouvées par le rude climat montagnard. Il en subsiste une
belle voûte surbaissée en plein cintre qui servait d’entrée à un cellier.
G.
ALLARD mentionne la présence d’une aumônerie.
Eglise
actuelle Saint Ferréol :
elle a été édifiée en 1852 en remplacement de l’église primitive. Elle
conserve :
Ø
un
tableau de 1872 dit la « Vierge d’Hébert » classé monument historique
au titre des objets mobiliers en 1911
Ø
une
croix de procession du XVIe siècle (même classement en 1990).
Chapelle
et statue de Saint Ferjus :
érigées en 1852 sur l’emplacement de l’église primitive.
Maison
des Petites Sœurs des Pauvres de 1860 avec chapelle.
Ancien
couvent des Carmélites du XIXe siècle avec chapelle.
Chapelle
de l’hôpital :
elle conserve des objets provenant de la chapelle de l’ancien hôpital de
Grenoble :
Ø
une
statue de la Vierge à l’Enfant en bois doré et polychromé du XVIIIe classée
monument historique au titre des objets mobiliers en 1911,
Ø
des
lambris de chœur en bois sculpté du XVIIIe siècle (même classement en 1913),
Ø
un
maître autel en marbres polychromes du XVIIIe siècle (même classement),
Ø
six
chandeliers d’autel en bronze ciselé et doré du XVIIIe siècle (même classement
en 1970).
Chapelle
privée chemin de la Pinotte.
Maison
mère des missionnaires de la Salette, chemin de la Viotte.
Eglise
évangélique.
Eglise
Notre Dame du Rosaire de 1960, labellisée « Patrimoine du 20ème
siècle » en 2003.
Lieudit
Saint Germain.
Châteaux :
L’enquête
papale de 1339 attribue 100 feux à Saint Ferjus.
Mas
de Saint Ferjus dit domaine de la Merci, établi dans les dernières années du XVIIe
siècle par le marquis de Dolomieu. Casanova y séjourna lors de son passage à
Grenoble. Le domaine fut ensuite racheté par Joseph Marie de Barral, premier
maire de Grenoble. La propriété appartient aujourd’hui à la Faculté de
Médecine.
Château
des Tilleuls, élégante bâtisse aux façades roses du XIXe siècle, implanté dans
un parc boisé.
Lieudit
Château Gaillard.
Autres édifices :
Hôtel
des monnaies delphinales mentionné dans un acte du 7 octobre 1342.
En
2007, on a repéré aux numéros 6 à 10 de l’avenue de Maquis du Grésivaudan un
foyer du Moyen Âge.
Sous
le château d’Arvilliers, vers la cascade dite de Pelletière, ancienne ferme
bâtie en 1550 par les chartreux.
A
Rosans, près d’une fontaine, demeure renaissance.
Demeure
renaissance de la Pinotte, vendue au titre des biens nationaux en 1792,
ancienne propriété de le romancière Louise Drevet à la fin du XIXe siècle.
La
Pettilonière :
ancienne demeure avec fenêtres à meneaux, jadis hôtellerie dans laquelle
Charles VIII aurait dîné.
Hôtel
de Barral : ancien
hôtel particulier du XVIIe siècle dont la porte reconstituée servait d’entrée
aux caves du Mont Rachais.
Maison
Novel : 22 rue du
Doyen Gosse. Maison caractéristique des demeures construites par les notables
grenoblois au XVIIe siècle. Sa façade sud, percée de grandes fenêtres disposées
régulièrement, s’ouvre sur un vaste parc. Une partie des aménagements
intérieurs et des décors des XVIIe et XVIIIe siècles est classée monument
historique depuis 1983.
Villa
Hébert : ancienne
demeure familiale du peintre Ernest Hébert construite vraisemblablement au XVIIIe
siècle. Son portail d’entrée provient Sainte Ursule de Grenoble fondé en 1695.
La villa a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
en 1942. Le parc (bassin, étang, tombeau, jet d’eau, roseraie…) a été classé
jardin remarquable en 1989.
Mairie
de la fin du XIXe siècle :
elle conserve de nombreux tableaux, portraits et dessins, tous inscrits à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques des objets mobiliers en
1998 :
Ø
portrait
d’homme du XVIe siècle,
Ø
tableau
de Vierge entourée d’anges musiciens de 1663,
Ø
tableau
de Judith et Holopherne du XVIIe siècle,
Ø
tableau
d’homme en costume d’époque du XVIIe siècle,
Ø
paysage
avec chiens et gibier du XVIIe siècle,
Ø
tableau
d’animaux au repos du XVIIe siècle,
Ø
portrait
de jeune homme du XVIIe siècle
Ø
scène
pastorale du XVIIe siècle,
Ø
portrait
de vieillard du XVIIe siècle,
Ø
paysage
avec personnages du XVIIe siècle,
Ø
paysage
champêtre du XVIIe siècle,
Ø
tableau
de Salomé du XVIIe siècle,
Ø
tableau
de cavaliers chassant le cerf des XVIIe, XVIIIe siècles,
Ø
tableau
de cavaliers près d’une église de 1761,
Ø
tableau
de deux chiens poursuivant deux lièvres du XVIIIe siècle,
Ø
paysage
montagneux du XVIIIe siècle,
Ø
portrait
d’homme barbu du XVIIIe siècle,
Ø
tableau
d’odalisque avec ses oiseaux du XVIIIe siècle,
Ø
tableau
du Christ et de la femme adultère du XVIIIe siècle,
Ø
nature
morte du XVIIIe siècle,
Ø
paysage
avec paysan du XVIIIe siècle,
Ø
tableau
d’animaux au repos du XVIIIe siècle,
Ø
tableau
de paysage montagneux du XVIIIe siècle,
Ø
portrait
de jeune homme de 1830,
Ø
vue
générale du couvent de Montfleury de 1840,
Ø
tableau
représentant l’église de Saint Ferjus de 1853,
Ø
tableau
représentant la ville de Voreppe du XIXe siècle,
Ø
portrait
d’homme barbu du XIXe siècle,
Ø
tableau
d’un médecin avec sa patiente du début du XIXe siècle,
Ø
tableau
de l’Apôtre Philippe du XIXe siècle,
Ø
portrait
de Saint Pierre du XIXe siècle,
Ø
portrait
d’homme en habit militaire du XIXe siècle,
Ø
tableau
de jeune femme jouant de la harpe du XIXe siècle,
Ø
vue
de Voreppe du XIXe siècle,
Ø
paysage
avec coteau du XIXe siècle,
Ø
dessin
de la salle de l’Ombrage du XIXe siècle,
Ø
portrait
d’Isaac du XIXe siècle.
Hôpital
des Sablons : il a
été construit de 1909 à 1913 en remplacement de l’ancien hôpital général de
Grenoble. Il conserve une grille en fer forgé du XVIIIe siècle provenant de
l’ancien hôpital.
Au
CHR est conservé un secrétaire à cylindre d’Hache de 1773 classé monument
historique au titre des objets mobiliers en 1972 et un encensoir du XVIIIe siècle
classé en 1988.
Le
CHU conserve un grand nombre d’objets médicaux et mobiliers, tous inscrits à
l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en
1996 :
Ø
23
pots à pharmacie du XIXe siècle,
Ø
trois
bassines à sirop du XIXe siècle,
Ø
un
mâche bouchon du XIXe siècle,
Ø
trois
bassines à sirop du XIXe siècle,
Ø
quatre
cuves de stockage de sirop du XIXe siècle ou du XXe siècle,
Ø
deux
alambics du XIXe siècle,
Ø
Un
pressoir à plantes du XIXe siècle,
Ø
Un
tamis du XIXe siècle,
Ø
Un
ensemble de masses marquées du XIXe siècle,
Ø
Une
balance de Roberval du XIXe siècle,
Ø
Une
étuve du XIXe siècle,
Ø
Une
palette de pesée du XIXe siècle,
Ø
Un
autoclave du XIXe siècle,
Ø
Un
four à moufle du XIXe siècle,
Ø
Un
saccharimètre à pénombres du XIXe siècle,
Ø
un
ensemble de 600 pots à pharmacie du début du XXe siècle,
Ø
trois
meubles à pharmacie du début du XXe siècle,
Ø
trois
meubles paillasses du début du XXe siècle,
Ø
trois
piluliers du début du XXe siècle,
Ø
une
balance de précision du début du XXe siècle,
Ø
un
arrondisseur de pilules du début du XXe siècle,
Ø
une
pince pour saisir les récipients du début du XXe siècle,
Ø
une
lingotière du début du XXe siècle,
Ø
un
moule à suppositoire du début du XXe siècle,
Ø
deux
planches à cachets du début du XXe siècle,
Ø
un
perce bouchon du début du XXe siècle,
Ø
quatre
trébuchets du début du XXe siècle,
Ø
un
ensemble de quatre bouteilles du début du XXe siècle,
Ø
une
sphère à argenter les pilules du début du XXe siècle,
Ø
une
piste pour arrondir les pilules du XXe siècle,
Ø
un
pèse personne du début du XXe siècle,
Ø
deux
mouleurs à suppositoires du début du XXe siècle,
Ø
trois
étuves du début du XXe siècle,
Ø
trois
meubles à pharmacie du XXe siècle,
Ø
un
pot à sangsues du début du XXe siècle,
Ø
une
glacière du début du XXe siècle,
Ø
un
bouche bouteille du début du XXe siècle,
Ø
un
ensemble de meubles : bureau, table, deux armoires bibliothèque et un
secrétaire de 1920.
Un
tableau de cavaliers et un tableau de Judith et Holopherne ont été inscrits à
l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 1998.
Propriété
Papet de 1900, dans un parc de 2,5 hectares comprenant une maison de maître de
style classique et une « ferme » de style basque dite le Petit
Trianon.
La
Bérangère, grande bâtisse du début du XXe siècle de style basque, ancienne
propriété du doyen Gosse.
Villa
Brise des Neiges de 1901 labellisée « Patrimoine en Isère » en 2011.
FAVOT
mentionne 2 cadrans solaires, sont un de 1913 à la Villa Rome.
L’Atelier
Tournesol en a recensé trois.
Lieux et hameaux
anciens :
Belregard, XIIIe siècle, Beauregard.
Branderis, XIIIe siècle, les Brandières.
Al cellers, XIVe siècle, les Celliers.
Cellerium de Chastelleria,
XVIe siècle, lieu
disparu.
Chantamelo, XIIe siècle, Chantemerle.
Deves, Devesium, XIVe siècle, le Deveys.
La Dray, Dreya, XIIIe siècle, le Péage.
Gleyrone, XVe siècle, le Glairon.
Gorgetum, XIVe siècle, le Gorget.
Lichimely, XIVe siècle, les Léchères.
En Malbet, XVe siècle, Maubec.
Mantona, XIe siècle, Mentonna, XIVe siècle, Mentonne.
Molarium soffre dorum, XIVe siècle, le mollard des
Soffrey ?
Noyerey, XVIe siècle, le Noyarey.
Pedagium de Tronchia, XIVe siècle, le Péage.
Petilhonieres, XVIe siècle, Petillonnière.
Quercum villa, XIVe siècle, le Gros Chêne.
De Rosano, XIIIe siècle, Rosanos, XIVe siècle, Rosan.
La Ruina, XVe siècle, torrent de la Grande Ruine.
Rupecula, XVe siècle, la Rochette.
Apud Sablonum, XIVe siècle, Grand et Petit Sablon.
Solerium, XIIIe siècle, le Sollier.
Mon Vinos, XIIIe siècle, Montvinoux.
La Vyenneysa au XVIe siècle, la Viennoise.
Autres indications :
Ancien
pont Bottu mentionné en 1231 : apud
botoys.
Mistralie
mentionnée dans un acte du 10 août 1315.
A
l’angle du chemin Jules Rey et de la route de Grenoble au Sappey emplacement
d’un atelier des monnaies delphinales qui fonctionna de 1339 à 1552.
Anciennes
faïenceries :
l’atelier du Plaisir de la Tronche, dit « atelier d’en haut », fut
créé en 1749 et celui de la petite Tronche, dit « atelier d’en bas »
en 1776.
Borne
communale marquée en toises Grande Rue, à la limite entre la Tronche et
Grenoble.
Sur
la crête du Mont Rachais, roche gravée servant de limite communale.
114
et 122 Grande Rue, grilles de balcon en fer forgé du XVIIIe siècle.
Crémaillère
des fortifications de la Bastille du XIXe siècle.
A
la Villa Rome, cadran solaire de 1913 d’un artiste lyonnais.
A
la Villa Pinal, colonne à base pentagonale portant un cadran sur chaque face.
Lieudit
Château Margan.
Musée
Hébert.
Musée
des sciences médicales au CHU Nord.
Commune
du Parc Naturel Régional de Chartreuse.
ZNIEFF
des versants méridionaux de la Chartreuse.
ZNIEFF
du Mont Jalla et Mont Rachais.
ZNIEFF
de la boucle des Sablons.
ZNIEFF
de la zone fonctionnelle de l’Isère à l’aval de Meylan.
Bibliographie :
Archives
départementales de l’Isère :
Regeste
dauphinois n° 2735, 7562, 10950, 27808, 31711, 32349, 33822
Regeste
complémentaire n° 2824, 2830 et 3209
G.
ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 1, page 87 et T 2, page 543
A.
L. MILLIN : Magasin encyclopédique, avril 1808, page 160
J.
J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de
l’Académie Delphinale, 1, 1842-1845, page 66 et précis statistique des
antiquités du département de l’Isère, BSSI, 3, 1843, page 123
J.
J. A. PILOT : histoire municipale de Grenoble, 1843, page 115
E.
GUEYMARD et alii : statistique générale du département de l’Isère, III,
1846
J.
J. A. PILOT : notice sur l’ancienne église de la Tronche, 1852
J.
J. A. PILOT : Saint Ferjus, évêque de Grenoble et martyr, la Semaine
Religieuse T IV, 1860, page 267 sq
C.
LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 143 et 368
J.
MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires
de Saint Hugues, 1869, pages 185, 277, 290 et 344
J.
J. A. PILOT de THOREY : usages, fêtes et coutumes existant ou ayant existé
en Dauphiné, 1882, page 67
X.
DREVET : notes sur la Tronche, le Dauphiné, 1887
A.
PRUDHOMME : histoire de Grenoble, 1888, pages 48, 49 et 171
O.
HIRSCHFELD : Corpus Incriptiones Latinarum XII, 1888, 5682,6
H.
MULLER : sarcophages et tombes champdoliennes trouvées à la Tronche, 1900
J.
SESTIER : le tramway de Grenoble à Chapareillan et la vallée du
Graisivaudan rive droite de l’Isère, 1900, pages 24 à 27
C.
FAURE : un projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340),
Mélanges d’archéologie et d’histoire, T 27, 1907, page 211
Guide
pratique illustré du touriste dans les Alpes, 1908, page 77
H.
MULLER : un petit trésor de monnaies gauloises associé à quelques oboles
marseillaises à la Tronche, BSDEA, 20, 1919, pages 144 à 152
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, pages 29, 43, 48, 65, 75, 85, 86, 129, 132, 169, 171, 202, 201,
213, 221, 228, 236, 254, 262, 265, 281, 287, 298, 303, 307, 309, 312, 320, 337
et 374
L’année
épigraphique, 1920, n° 117
Aug.
FAVOT : les cadrans solaires à Grenoble et dans le Bas Grésivaudan, BSSI, 1920,
page 440
L’année
épigraphique, 1921, n° 114
H.
MULLER : sépultures et inscriptions gallo-romaines découvertes à la
Tronche, REA, 1921, pages 225 et 226
S.
CHABERT : catalogue des inscriptions romaines du Musée Dauphinois, 1927,
pages 57 et 58
E.
ESPERANDIEU : ILGN, I, 1929, n° 342
H.
MULLER : les origines de Grenoble, 1930, pages 32 et 33
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 11 et 14
Dr
PERRIN : au sujet des cranes trouvés en 1935 à la Petite Tronche, BSDEA
1941, pages 84 et 85
J.
VAUJANY : Saint Ferjus, évêque et martyr, 1938
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SAILLENS : nos Vierges noires, 1945
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THEVENON : rapport sur les découvertes de 1947 à la Tronche, BMG R 90773
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 353 et 354
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BOCQUET : catalogue des collections préhistoriques et protohistoriques du
Musée Dauphinois, 1969, n° 287, page 72, n° 810à 821, pages 160 à 162
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BRUNO : le Graisivaudan, toponymie et peuplement d’une vallée des Alpes,
1977, pages 201, 202, 249 et 280
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BOSSO : faïences et faïenciers de Grenoble et de la Tronche, le monde
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