LA TRONCHE

 

(Canton de Meylan)

Forme ancienne : Sancti Ferreoli au XIe siècle.

Gentilé : Tronchois.

Héraldique : d’or à la hache de sable fendant une souche arrachée d’azur au dauphin d’azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules au canton dextre.   

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3234 E

 

Superficie : 640 hectares.

 

Population (2015) : 6692 habitants.

 

Hagiographie :

 

Ferjus, Fergeux ou Ferréol, évêque de Grenoble, assassiné en 660 sur ordre de Clotaire III comme d’autres évêques qui bravaient son autorité. Ses reliques étaient conservées à la Tronche jusqu’à la révolution.

Ferréol, tribun des armées à Vienne, décapité en 305 pour avoir accueilli Julien de Brioude.

Théodule, enfant d’esclave, martyr avec ses parents au IIe siècle.

 

Préhistoire : au lieudit Pré Marguin sur le flanc nord du Mont Rachais, à 320 mètres d’altitude, un faux plat au bord de la route du Sappey a révélé, en 1911, des couches archéologiques dont les plus anciennes ont livré des céramiques chalcolithiques.

Sur le Mont Rachais lui-même, H. MULLER a découvert un site occupé au néolithique qui a livré des silex.

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  la station de Pré Marguin a également livré des céramiques du bronze ancien, de l’époque de Hallstatt (poignard italiote à deux rivets) et de l’époque de la Tène.

Ø  au même endroit, on a mis à jour en 1911 un petit vase en terre grise contenant entre 50 et 52 monnaies gauloises en argent dont 39 du buste au cheval, 2 du type au bouquetin et 7 oboles massaliotes avec MA au revers (37 sont conservées au Musée Dauphinois),

Ø  le site du Mont Rachais a également livré des fragments de poteries du bronze final dont ceux d’un très grand vase en pate grossière rougeâtre décoré d’impressions digitales,

Ø  sur un site non indiqué on a découvert 8 bracelets en bronze (M. D. 67.3.112 à 119), une plaquette en bronze M. D. 67.3.121), 2 boutons en bronze (M. D. 67.3.123 et 124), une perle d’ambre (M. D. 67.3.122) et une pointe de lance (M. D. 67.3.120) pouvant provenir d’une nécropole de l’époque de Hallstatt,

Ø  dans les fouilles de la Villa Belledonne (infra) on a trouvé une fibule en bronze de l’époque de la Tène,

Ø  en 1991 on a découvert une pointe de lance en fer de l’époque de Hallstatt et des céramiques laténienne,

Ø  J. BRUNO voit dans le lieudit Beldone un probable sanctuaire gaulois et dans le lieudit Champ du Pot un rappel de la civilisation des champs d’urnes,

Ø  en 2007, au n° 5 de la route de Chartreuse on a découvert les traces d’une occupation du Bronze final : trous de poteaux, fond de fosse et céramique.

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de la rive droite de l’Isère (voie des Alpes Graies). Cette voie, après être sortie de Cvlaro par un axe unique devait se séparer de la voie de Vienne à hauteur de l’actuelle Montée Chalemont et passer derrière le centre cultuel et funéraire de Saint Laurent où elle devait être bordée de tombeaux. La commune a livré de nombreux vestiges :

 

Ø  la grande ferme gallo-romaine de Meylan semble avoir recouvert une partie significative de la commune.

Ø  J. BRUNO voit dans le lieudit la Viennoise, l’emplacement d’un site à fonction administrative officielle inclus dans le grand domaine de Meylan.

Ø  En 1808, en un lieu et dans des circonstances non établies on aurait exhumé des fragments de mosaïques.

Ø  Avant 1838, selon PILOT, on aurait trouvé en un lieu mal déterminé plusieurs monnaies en argent des IIe et IIIe siècles pour un poids total d’une livre et demi.

Ø  Chemin de la Viotte on a découvert, au début du XIXe siècle, diverses constructions et, notamment, un bassin circulaire et les restes d’un canal en pierre : on pense qu’il pouvait s’agir de thermes.

Ø  Au même endroit on a trouvé deux urnes cinéraires en terre cuite, une urne en marbre et quelques tombeaux dont l’un en marbre blanc.

Ø  Dans les fondations de l’hôpital, à 3,50 mètres de profondeur, on a découvert de nombreuses tegulae.

Ø  La station du Pré Marguin a également livré de la céramique gallo-romaine.

Ø  2 inscriptions funéraires, aujourd’hui perdues, sont attribuées à la Tronche :

-       « D(is) M(anibus) / MAGIAE RVFI / NAE CN(aues) VERG(ilius ou Inuis) / IOSIMVS CON / IVGI SANCTISSIMAE » : aux dieux manes de Magia Rufina, Cnaeus Vergiosimus à sa vertueuse époque.

 

-       « D(is) M(anibus) / M(arco) MAGIO POTENTINO / MAGI MACRINVS / ET ATILIVS FILLI / PATRI PIENTISS(imo) » : aux dieux manes, à Marcus Magius Potentinus, Magius Macrinus et Magnus Atilius, ses fils à leur excellent père.

 

Ø  au lieudit Villa Belledonne on a mis au jour en 1947 une nécropole du Bas- Empire contenant de 40 à 100 sépultures avec du mobilier céramique, des verreries, des bracelets et des bagues.

Ø  Au lieudit Saint Ferréol une autre nécropole a livré en 1865, 1876 et 1900 des sarcophages et en 1920 des tombes maçonnées.

Ø  En 1930 dans la propriété Perrin on a repéré un site des IIe et IIIe siècles avec un four à chaux.

Ø  En 1948, sur un site non précisé, on aurait trouvé des monnaies de Germanicus.

Ø  Un bassin, portant la date de 1646 a été creusé dans un sarcophage de forme trapézoïdale (visible dans les années 70, Grande Rue).

 

Haut Moyen Âge : divers vestiges sont également connus :

 

Ø  autour de l’ancienne église Saint Ferjus on a découvert, à diverses époques, une nécropole composée de fonds maçonnés et de sarcophages.

Ø  En 1862, dans le fond de la sacristie de la nouvelle église on a trouvé un « cercueil en plâtre » des Ve ou VIe siècles. Sur ce site devait exister un édifice paléochrétien consacré à Saint Ferréol sur les lieux mêmes de son martyre ; Saint Ferreolus, 13ème évêque de Grenoble aurait été assommé par des païens qu’il tentait de convertir puis brûlé dans un four. Le site a également livré une belle inscription sur marbre : « (in hoc t)OMOLO REQVI / (esci)T IN PACE BON(ae) ME(mo)RIAE FAMOLA D(E)I SACR(ata) / DEO PVELLA POPVLINI / A IN SPE RESURRIEXIONIS / MISERECORDI(a) E CHR(ist)I QV(a)E VI / XIT ANNVS XXV ET OB(iit) (ie) IDus) OCT(o)B(res) / INDICT(ione) DVODECEMA » : « dans ce tombeau repose en paix de bonne mémoire, la jeune Populonia, servante de Dieu, qui, dans l’espoir de la résurrection par la miséricorde du Christ, vécut 25 ans et mourut le jour des Ides d’octobre, douzième année de l’indiction » (fin du VIe ou début du VIIe siècles, 15 octobre 593, 608 ou après 623). Elle est conservée au Musée Dauphinois n° 34.57.30).

Ø  Une autre nécropole, de même époque, a été découverte au lieudit Saint Sixte sur les limites communales entre la Tronche et Grenoble. A cet endroit existait, dès la fin du VIe siècle, une église.

Enfin, la Vierge Noire de la Tronche, en bois, aurait été découverte au IXe siècle.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Ferréol : d’origine paléochrétienne (supra), elle est citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia Sancti Ferreoli, dans la charte du XIVe siècle : capellanus Sancti Fergeoli et dans le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 : ecclesia Sancti Fergeoli. Le pouillé mentionne sur la tribune de l’église une capella Sancte Crucis

 

La « Vierge Noire » : selon la tradition, une bergère vit l’une de ses brebis gratter la terre avec son sabot et, l’aidant, elle découvrit une statue de la Vierge qu’elle emporta chez elle. Le lendemain, la statue avait disparu et, comme la veille, la même brebis creusa au même endroit où la statue était de nouveau enfouie. Le même phénomène recommença plusieurs jours de suite jusqu’à ce que l’on élève à cet endroit un oratoire.

SAILLENS, dans son ouvrage sur les Vierges noires, écrit que la première Vierge était en bois. Elle aurait été ultérieurement remplacée (1441) par une statue en pierre blanche dont seul le visage fut noirci. La Vierge du XVe siècle a été classée monument historique au titre des objets mobiliers en 2002.

Une relation ancienne décrit la chapelle toute pareille à aujourd’hui. Comme jadis, l’oratoire est enclavé dans une modeste maison particulière. Une porte, sous une arcade en pierre, donne accès à une petite cour. A gauche, descendant de trois marches, on trouve l’entrée de la chapelle. L’oratoire est très modeste à peine 10m2. Une grille en fer forgé coupe en deux parties la chapelle. La Vierge Noire domine un autel débordant de fleurs, d’ex-voto, de statuettes, de photographies et de chapelets.

 

Chapelle Saint Théodule : elle est citée dans le pouillé de 1497 : capella Sancti Theoduli. Il n’en subsiste plus que le lieudit Saint Théodule.

 

Les chartreusines de Prémol possédaient à la Tronche un domaine où elles envoyaient les religieuses éprouvées par le rude climat montagnard. Il en subsiste une belle voûte surbaissée en plein cintre qui servait d’entrée à un cellier.

 

G. ALLARD mentionne la présence d’une aumônerie.   

 

Eglise actuelle Saint Ferréol : elle a été édifiée en 1852 en remplacement de l’église primitive. Elle conserve :

Ø  un tableau de 1872 dit la « Vierge d’Hébert » classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1911

Ø  une croix de procession du XVIe siècle (même classement en 1990).

 

Chapelle et statue de Saint Ferjus : érigées en 1852 sur l’emplacement de l’église primitive.

 

Maison des Petites Sœurs des Pauvres de 1860 avec chapelle.

 

Ancien couvent des Carmélites du XIXe siècle avec chapelle.

 

Chapelle de l’hôpital : elle conserve des objets provenant de la chapelle de l’ancien hôpital de Grenoble :

 

Ø  une statue de la Vierge à l’Enfant en bois doré et polychromé du XVIIIe classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1911,

Ø  des lambris de chœur en bois sculpté du XVIIIe siècle (même classement en 1913),

Ø  un maître autel en marbres polychromes du XVIIIe siècle (même classement),

Ø  six chandeliers d’autel en bronze ciselé et doré du XVIIIe siècle (même classement en 1970).

 

Chapelle privée chemin de la Pinotte.

 

Maison mère des missionnaires de la Salette, chemin de la Viotte.

Eglise évangélique.  

Eglise Notre Dame du Rosaire de 1960, labellisée « Patrimoine du 20ème siècle » en 2003.

 

Lieudit Saint Germain.

 

Châteaux :

 

L’enquête papale de 1339 attribue 100 feux à Saint Ferjus.

 

Mas de Saint Ferjus dit domaine de la Merci, établi dans les dernières années du XVIIe siècle par le marquis de Dolomieu. Casanova y séjourna lors de son passage à Grenoble. Le domaine fut ensuite racheté par Joseph Marie de Barral, premier maire de Grenoble. La propriété appartient aujourd’hui à la Faculté de Médecine.

Château des Tilleuls, élégante bâtisse aux façades roses du XIXe siècle, implanté dans un parc boisé.

 

Lieudit Château Gaillard.

 

Autres édifices :

 

Hôtel des monnaies delphinales mentionné dans un acte du 7 octobre 1342.

En 2007, on a repéré aux numéros 6 à 10 de l’avenue de Maquis du Grésivaudan un foyer du Moyen Âge.

Sous le château d’Arvilliers, vers la cascade dite de Pelletière, ancienne ferme bâtie en 1550 par les chartreux.

A Rosans, près d’une fontaine, demeure renaissance.

Demeure renaissance de la Pinotte, vendue au titre des biens nationaux en 1792, ancienne propriété de le romancière Louise Drevet à la fin du XIXe siècle.

 

La Pettilonière : ancienne demeure avec fenêtres à meneaux, jadis hôtellerie dans laquelle Charles VIII aurait dîné.

 

Hôtel de Barral : ancien hôtel particulier du XVIIe siècle dont la porte reconstituée servait d’entrée aux caves du Mont Rachais.

 

Maison Novel : 22 rue du Doyen Gosse. Maison caractéristique des demeures construites par les notables grenoblois au XVIIe siècle. Sa façade sud, percée de grandes fenêtres disposées régulièrement, s’ouvre sur un vaste parc. Une partie des aménagements intérieurs et des décors des XVIIe et XVIIIe siècles est classée monument historique depuis 1983.

 

Villa Hébert : ancienne demeure familiale du peintre Ernest Hébert construite vraisemblablement au XVIIIe siècle. Son portail d’entrée provient Sainte Ursule de Grenoble fondé en 1695. La villa a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1942. Le parc (bassin, étang, tombeau, jet d’eau, roseraie…) a été classé jardin remarquable en 1989.

 

Mairie de la fin du XIXe siècle : elle conserve de nombreux tableaux, portraits et dessins, tous inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques des objets mobiliers en 1998 :

 

Ø  portrait d’homme du XVIe siècle,

Ø  tableau de Vierge entourée d’anges musiciens de 1663,

Ø  tableau de Judith et Holopherne du XVIIe siècle,

Ø  tableau d’homme en costume d’époque du XVIIe siècle,

Ø  paysage avec chiens et gibier du XVIIe siècle,

Ø  tableau d’animaux au repos du XVIIe siècle,

Ø  portrait de jeune homme du XVIIe siècle 

Ø  scène pastorale du XVIIe siècle,

Ø  portrait de vieillard du XVIIe siècle,

Ø  paysage avec personnages du XVIIe siècle,

Ø  paysage champêtre du XVIIe siècle,

Ø  tableau de Salomé du XVIIe siècle,

Ø  tableau de cavaliers chassant le cerf des XVIIe, XVIIIe siècles,

Ø  tableau de cavaliers près d’une église de 1761,

Ø  tableau de deux chiens poursuivant deux lièvres du XVIIIe siècle,

Ø  paysage montagneux du XVIIIe siècle,

Ø  portrait d’homme barbu du XVIIIe siècle,

Ø  tableau d’odalisque avec ses oiseaux du XVIIIe siècle,

Ø  tableau du Christ et de la femme adultère du XVIIIe siècle,

Ø  nature morte du XVIIIe siècle,

Ø  paysage avec paysan du XVIIIe siècle,

Ø  tableau d’animaux au repos du XVIIIe siècle,

Ø  tableau de paysage montagneux du XVIIIe siècle,

Ø  portrait de jeune homme de 1830,

Ø  vue générale du couvent de Montfleury de 1840,

Ø  tableau représentant l’église de Saint Ferjus de 1853,

Ø  tableau représentant la ville de Voreppe du XIXe siècle,

Ø  portrait d’homme barbu du XIXe siècle,

Ø  tableau d’un médecin avec sa patiente du début du XIXe siècle,

Ø  tableau de l’Apôtre Philippe du XIXe siècle,

Ø  portrait de Saint Pierre du XIXe siècle,

Ø  portrait d’homme en habit militaire du XIXe siècle,

Ø  tableau de jeune femme jouant de la harpe du XIXe siècle,

Ø  vue de Voreppe du XIXe siècle,

Ø  paysage avec coteau du XIXe siècle,

Ø  dessin de la salle de l’Ombrage du XIXe siècle,

Ø  portrait d’Isaac du XIXe siècle.

 

Hôpital des Sablons : il a été construit de 1909 à 1913 en remplacement de l’ancien hôpital général de Grenoble. Il conserve une grille en fer forgé du XVIIIe siècle provenant de l’ancien hôpital.

Au CHR est conservé un secrétaire à cylindre d’Hache de 1773 classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1972 et un encensoir du XVIIIe siècle classé en 1988.

Le CHU conserve un grand nombre d’objets médicaux et mobiliers, tous inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 1996 :

 

Ø  23 pots à pharmacie du XIXe siècle,

Ø  trois bassines à sirop du XIXe siècle,

Ø  un mâche bouchon du XIXe siècle,

Ø  trois bassines à sirop du XIXe siècle,

Ø  quatre cuves de stockage de sirop du XIXe siècle ou du XXe siècle,

Ø  deux alambics du XIXe siècle,

Ø  Un pressoir à plantes du XIXe siècle,

Ø  Un tamis du XIXe siècle,

Ø  Un ensemble de masses marquées du XIXe siècle,

Ø  Une balance de Roberval du XIXe siècle,

Ø  Une étuve du XIXe siècle,

Ø  Une palette de pesée du XIXe siècle,

Ø  Un autoclave du XIXe siècle,

Ø  Un four à moufle du XIXe siècle,

Ø  Un saccharimètre à pénombres du XIXe siècle,

Ø  un ensemble de 600 pots à pharmacie du début du XXe siècle,

Ø  trois meubles à pharmacie du début du XXe siècle,

Ø  trois meubles paillasses du début du XXe siècle,

Ø  trois piluliers du début du XXe siècle,

Ø  une balance de précision du début du XXe siècle,

Ø  un arrondisseur de pilules du début du XXe siècle,

Ø  une pince pour saisir les récipients du début du XXe siècle,

Ø  une lingotière du début du XXe siècle,

Ø  un moule à suppositoire du début du XXe siècle,

Ø  deux planches à cachets du début du XXe siècle,

Ø  un perce bouchon du début du XXe siècle,

Ø  quatre trébuchets du début du XXe siècle,

Ø  un ensemble de quatre bouteilles du début du XXe siècle,

Ø  une sphère à argenter les pilules du début du XXe siècle,

Ø  une piste pour arrondir les pilules du XXe siècle,

Ø  un pèse personne du début du XXe siècle,

Ø  deux mouleurs à suppositoires du début du XXe siècle,

Ø  trois étuves du début du XXe siècle,

Ø  trois meubles à pharmacie du XXe siècle,

Ø  un pot à sangsues du début du XXe siècle,

Ø  une glacière du début du XXe siècle,

Ø  un bouche bouteille du début du XXe siècle,

Ø  un ensemble de meubles : bureau, table, deux armoires bibliothèque et un secrétaire de 1920.

Un tableau de cavaliers et un tableau de Judith et Holopherne ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 1998. 

 

Propriété Papet de 1900, dans un parc de 2,5 hectares comprenant une maison de maître de style classique et une « ferme » de style basque dite le Petit Trianon.

La Bérangère, grande bâtisse du début du XXe siècle de style basque, ancienne propriété du doyen Gosse.

Villa Brise des Neiges de 1901 labellisée « Patrimoine en Isère » en 2011.

FAVOT mentionne 2 cadrans solaires, sont un de 1913 à la Villa Rome.

L’Atelier Tournesol en a recensé trois.   

 

Lieux et hameaux anciens :

 

Belregard, XIIIe siècle, Beauregard.

Branderis, XIIIe siècle, les Brandières.

Al cellers, XIVe siècle, les Celliers.

Cellerium de Chastelleria, XVIe siècle, lieu disparu.

Chantamelo, XIIe siècle, Chantemerle.

Deves, Devesium, XIVe siècle, le Deveys.

La Dray, Dreya, XIIIe siècle, le Péage.

Gleyrone, XVe siècle, le Glairon.

Gorgetum, XIVe siècle, le Gorget.

Lichimely, XIVe siècle, les Léchères.

En Malbet, XVe siècle, Maubec.

Mantona, XIe siècle, Mentonna, XIVe siècle, Mentonne.

Molarium soffre dorum, XIVe siècle, le mollard des Soffrey ?

Noyerey, XVIe siècle, le Noyarey.

Pedagium de Tronchia, XIVe siècle, le Péage.

Petilhonieres, XVIe siècle, Petillonnière.

Quercum villa, XIVe siècle, le Gros Chêne.

De Rosano, XIIIe siècle, Rosanos, XIVe siècle, Rosan.

La Ruina, XVe siècle, torrent de la Grande Ruine.

Rupecula, XVe siècle, la Rochette.

Apud Sablonum, XIVe siècle, Grand et Petit Sablon.

Solerium, XIIIe siècle, le Sollier.

Mon Vinos, XIIIe siècle, Montvinoux.

La Vyenneysa au XVIe siècle, la Viennoise.

 

Autres indications :

 

Ancien pont Bottu mentionné en 1231 : apud botoys.

Mistralie mentionnée dans un acte du 10 août 1315.

A l’angle du chemin Jules Rey et de la route de Grenoble au Sappey emplacement d’un atelier des monnaies delphinales qui fonctionna de 1339 à 1552.

Anciennes faïenceries : l’atelier du Plaisir de la Tronche, dit « atelier d’en haut », fut créé en 1749 et celui de la petite Tronche, dit « atelier d’en bas » en 1776.

Borne communale marquée en toises Grande Rue, à la limite entre la Tronche et Grenoble.

Sur la crête du Mont Rachais, roche gravée servant de limite communale.

114 et 122 Grande Rue, grilles de balcon en fer forgé du XVIIIe siècle.

Crémaillère des fortifications de la Bastille du XIXe siècle.

A la Villa Rome, cadran solaire de 1913 d’un artiste lyonnais.

A la Villa Pinal, colonne à base pentagonale portant un cadran sur chaque face.  

Lieudit Château Margan.

Musée Hébert.

Musée des sciences médicales au CHU Nord.

Commune du Parc Naturel Régional de Chartreuse.

ZNIEFF des versants méridionaux de la Chartreuse.

ZNIEFF du Mont Jalla et Mont Rachais.  

ZNIEFF de la boucle des Sablons.

ZNIEFF de la zone fonctionnelle de l’Isère à l’aval de Meylan.

 

 Bibliographie :

 

Archives départementales de l’Isère : 4 G 261 et 262

Regeste dauphinois n° 2735, 7562, 10950, 27808, 31711, 32349, 33822

Regeste complémentaire n° 2824, 2830 et 3209

G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, page 87 et T 2, page 543

A. L. MILLIN : Magasin encyclopédique, avril 1808, page 160

J. J. A. PILOT : les monuments du département de l’Isère, bulletin de l’Académie Delphinale, 1, 1842-1845, page 66 et précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, 3, 1843, page 123

J. J. A. PILOT : histoire municipale de Grenoble, 1843, page 115

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J. J. A. PILOT : notice sur l’ancienne église de la Tronche, 1852

J. J. A. PILOT : Saint Ferjus, évêque de Grenoble et martyr, la Semaine Religieuse T IV, 1860, page 267 sq

C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 143 et 368

J. MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, pages 185, 277, 290 et 344

J. J. A. PILOT de THOREY : usages, fêtes et coutumes existant ou ayant existé en Dauphiné, 1882, page 67

X. DREVET : notes sur la Tronche, le Dauphiné, 1887

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H. MULLER : sarcophages et tombes champdoliennes trouvées à la Tronche, 1900

J. SESTIER : le tramway de Grenoble à Chapareillan et la vallée du Graisivaudan rive droite de l’Isère, 1900, pages 24 à 27 

C. FAURE : un projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340), Mélanges d’archéologie et d’histoire, T 27, 1907, page 211

Guide pratique illustré du touriste dans les Alpes, 1908, page 77

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E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 29, 43, 48, 65, 75, 85, 86, 129, 132, 169, 171, 202, 201, 213, 221, 228, 236, 254, 262, 265, 281, 287, 298, 303, 307, 309, 312, 320, 337 et 374

L’année épigraphique, 1920, n° 117

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Atelier Tournesol : inventaire des cadrans solaires de l’Isère, 1996-1998

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Site Internet : bornes.fapisere