MARCIEU
(Canton
Matheysine-Trièves, ex canton de la Mure).
Forme
ancienne : Roach au XIe siècle.
Gentilé :
Marcelans ou Marciolans.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3336 OT
Superficie :
1200 hectares.
Population
(2020) : 71 habitants.
Hagiographie : Christophe de Lycie, martyr sous
Dèce vers 250. Patron des voyageurs.
Blaise,
évêque de Sébaste en Arménie, martyr en 316. Patron des musiciens.
Epoque
gallo-romaine : on
a pensé que le nom de la commune pouvait dériver du patronyme Macrius ou
Macius ou encore Marcianus (domaine de).
La
voie romaine de Mens à la Motte passait à Roac, Marcieu et les Champs. On
notera aussi un lieudit la Ville et un autre au Villard.
Haut
Moyen Âge : au Bricon,
à
Edifices religieux :
Eglise
Saint Christophe de Roac :
elle est citée dans le cartulaire de Saint Hugues : ecclesia de Roach et dans le pouillé de 1497 : ecclesia sancti Christofori de Roaco. Le
porche pourrait remonter à l’époque romane. L’édifice conserve une cloche de
1774.
Chapelle
castrale Saint Blaise :
elle est citée en 1339
Chapelle
des Champs : elle
remonte à 1769 et est aujourd’hui en ruine.
Croix
des Rameaux.
Lieudit
les Hôpitaux.
Châteaux :
Château
delphinal de Marcieu :
au bord du Drac, au lieudit Mas de Bricon, sur une petite crête ayant
comme défense naturelle le Drac, traces de l’ancien château qui commandait le
passage. L’enquête de 1339 indique seulement molarium et murus fortes.
Il est également mentionné, mais sans précisions, dans l’enquête papale de la
même année.
Château
d’Aynard au Roac :
il est également cité dans l’enquête de 1339 : « tour quadrangulaire
de trois étages, enceinte avec portail entouré de deux tourelles ». Le
château est alors tenu en fief du dauphin Humbert II par le chevalier Lantelme
Aynard. De cette seigneurie dépend une maison forte tenu par les frères Bricon.
L’édifice a été profondément modifié et il est difficile d’en discerner
aujourd’hui les parties médiévales.
Château
Bois cité au XIVe siècle : castrum
Boerium.
Ferme
du marquis de Marcieu :
ensemble de bâtiments du XVIIe siècle, bien conservés, avec un grand porche.
Mas et lieux anciens :
Apud Boyssonum, XIVe siècle, Buissin.
Arzens,
XIVe siècle, l’Arsat.
Beauchetum,
XIVe siècle, Bauchet.
Apud Campos, XIIIe siècle, les Champs.
De
Chalpero, XIVe siècle,
Chape.
Mans Maghnane, XIVe siècle, Mignane.
De Prato, XIIIe siècle, les Pras.
Villa Alta, XIVe siècle, les Arnauds.
Villa Fabrica, XIVe siècle, la Faurie.
Villa de Mignana, XIVe siècle, Mignane.
Autres indications :
A
Roac, meulière attestée en 1370 (ADI 8 B 61 f° 26).
ZNIEFF
du promontoire de Monteynard.
ZNIEFF
des alpages et prébois du Sénépi.
ZNIEFF
de la vallée de la Bonne et du Drac.
Bibliographie :
Archives
départementales de l’Isère : 8 B 61 f° 26
Regeste
dauphinois n° 2954, 2993, 3008, 17307, 20234, 25763, 29532, 33908
N.
CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, 1661-1672, T 1, page 160
G.
ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 2, page 91
P.
L. LAINE : généalogie de la maison de Monteynard dressée d’après le
cartulaire du prieuré de Domène, 1840, pages 63 et 97 à 100
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BALLY : eaux thermales de la Motte-les-Bains, 1844, page 27
C.
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MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires
de Saint Hugues, 1869, cartulaire C, pages 198 et 273 et pouillé de 1497, pages
286 et 315
V.
ARNAUD : la famille de Combourcier, 1894, page 222
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FAURE : un projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340),
Mélanges d’archéologie et d’histoire, T 27, 1907, page 178
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CHEVALIER en 1920, pages 11, 24, 47, 58, 70, 207, 225, 284 et 369
V.
MIARD : la Mure et la Matheysine à travers l’histoire, 1965, pages 313 à
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GODEL : le cardinal des montagnes, Etienne Le Camus, 1974, pages 187, 192
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J.
C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 91
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 431
Archéologie
chez vous, 7, 1989, pages 31, 39 et 40, notice n° 209 et page 51, notice n° 232
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