Canton
de la Verpillière.
Forme
ancienne : Sentolatus et Baonense au IXe siècle.
Gentilé :
Satolassiens.
Héraldique :
parti au premier de gueules à une clef d’or, au deuxième d’azur à trois étoiles
d’argent, le tout sommé d’un chef d’or à un dauphin vif d’azur.
En
1967, la commune a été amputée de
Carte
IGN au 1/25000ème : 3132 SB
Superficie :
1680 hectares.
Population
(2015) : 2360 habitants.
Hagiographie :
Pierre,
premier des apôtres et premier pape, crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de
la basilique qui porte son nom.
Blaise,
évêque de Sébaste en Arménie, martyr en 316. Patron des musiciens.
Préhistoire : bloc de pierre de la colline de l’Eperon orné
de 37 cupules.
Pierre
à cupules du Mollard Chantour avec 31 cupules.
Un
autre bloc mégalithique, avec 13 cupules a été découvert en 1980.
Le
bloc à cupules de Serverieu (14 cupules) a été transporté au château de
Bonce.
Une
hache en pierre polie est signalée par H. CHATAIN.
Protohistoire : au lieudit Croix de l'Eperon, emplacement
supposé d'oppidum gaulois.
Au
lieudit les Chapelles, le monticule de Molaron était-il un ancien
tumulus ?
Au
Rubiau emplacement d’un habitat de la Tène.
A
la Prairie de Chery, emplacement d’un habitat de la Tène finale
(amphore, dollium…).
Epoque
gallo-romaine : au Chaffard,
passage de la voie romaine de Vienne à Pont de Chéruy dite Via de Saint Claude. Non loin de là, vers la Ferme du Port
(sur Chamagnieu), vestiges de construction antique ayant livré un as du IIIe
siècle.
Traces
de fondations d’un pont antique.
Traces
de cadastration antique.
Selon
PH. BILLY le nom de la commune viendrait du patronyme Sintula (domaine
de).
Dans
les années 1990 on a trouvé au lieudit les Iles des tuiles, des imbrices et des tessons d’amphores.
J.
CHAUFFIN signale une tradition de ville antique nommée Palatin.
Haut
Moyen Âge : Lempteus et sa femme
Agiloïs, fondent avec la permission des archevêques Barnard de Vienne et
Agobard de Lyon une église Saint Pierre et Saint Paul le 28 avril 837 dans leur
villa Sentolatus in pago Viennensis
et, pour sa dotation, ils donnent ce qu’ils possèdent à Subricas (les Fauries) et à Calessianum
(Chaleyssin). Cette église aurait été consacrée par Audin, co-évêque de
Lyon en novembre 837. On rappellera que le même Lempteus avait également fondé
l'église d’Oytier.
Le
lieudit Cavalo (le Chaffal) est
également cité au IXe siècle.
Bonce
apparait aussi au IXe siècle : magro
Borenso, Agro Bacnenso et Baonense in
agro Caponarias.
Edifices religieux :
Prieuré
mentionné en 1169.
Eglise
Saint Pierre et Saint Blaise de Satolas : édifiée en 1823 en remplacement d’un édifice antérieur.
Elle
conserve une cloche de 1688.
Eglise
de Bonce : édifiée au XIXe siècle.
Chapelle
Notre Dame du Chaffard du XIXe siècle.
Calvaire
et croix monumentale de l’Eperon.
Châteaux :
Ancien
château de Saulniers.
L’enquête
des commissaires du pape de 1339 attribue 80 feux à Satolas, dépendant alors du
mandement de Colombier.
Château
de Bonce : il occupe
l'emplacement de l'ancienne maison forte des seigneurs de Bonce. D'allure
provençale avec ses toits plats couverts de tuiles romanes, il a été élevé de
1768 à 1770. La façade, très simple, doit son harmonieux équilibre à l'avancée
centrale, couronnée d'un fronton, et aux pavillons en rez-de- chaussée qui la
prolongent et accentuent l'effet pyramidal de la construction. Sur une façade,
cadran solaire de 1846.
Le
château et ses abords ont été inscrits au titre des sites en 1957.
Autres indications :
Lieudit
la Chaux, cité dès le XIVe siècle : Calce.
L’Atelier Tournesol a recensé un cadran solaire.
ZNIEFF
de bois de la Chanas (32 hectares).
ZNIEFF
des zones humides de la vallée de la Bourbre.
ZNIEFF
de l’ensemble fonctionnel des vallées de la Bourbre et du Catelan.
Biotope
de la confluence Bourbre Catelan (arrêté du 11 octobre 1994).
Bibliographie :
Regeste
Dauphinois : n° 646, 647, 648
N.
CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, 1661-1672, T 1, page 515
G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de
1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 2, pages 79 et 594
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G.
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J.
MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires
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M.
C. GUIGUE : les voies antiques du lyonnais, 1877
U. CHEVALIER : cartulaire de Bonnevaux, 1889,
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C.
FAURE : un projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340),
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PEJU : Satolas-et-Bonce, Evocations, décembre 1945
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CHARMILLON : un ancien passage sur la Bourbre : le Chaffard,
Evocations, 1949
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CHAUFFIN : les stations gallo-romaines du Bas Dauphiné, Evocations, 1959,
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Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1978, pages 95 à 97
P.
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A.
CHARVET : aspects historiques du pays de Vélin, Evocations janvier 1983
J.
C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II, 1987, page 81
Atelier
Tournesol : inventaire des cadrans solaires de l’Isère, 1996-1998
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 487 et 488
Atlas
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J.
FILLEAU : dictionnaire topographique des communes de l’Isère, 2006, page
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Patrimoine
en Isère : pays de Bourgoin-Jallieu, 2009, pages 18, 22, 90, 95, 105, 140,
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Carte
archéologique de la Gaule : l’Isère 38/2, 2010, page 334
Pierres
à cupules, gravures et néolithique des Alpes, site Internet