GRENAY

 

Canton de la Verpillière, ex canton d’Heyrieux.

Formes anciennes : villa Organarias au IXe siècle, Grinniaco au XIe siècle.

Gentilé : Grenaisiens.

Héraldique : parti au premier d’or au dauphin d’azur, crêté, barbé, lauré, peautré et oreillé de gueules, au deuxième d’azur au clocher du lieu d’argent posé sur une falaise du même mouvant de la pointe et de la partition et audit cousu de gueules chargé de deux clefs d’or passées en sautoir.   

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3132 SB

 

Superficie : 1395 hectares.

 

Population (2015) : 4650 hectares.

 

Hagiographie : Pierre, premier des apôtres et premier pape, crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui porte son nom.

 

Préhistoire : des blocs mégalithiques sont signalés dont l’un portant le nom de Pierre Jacques.

 

Epoque gallo-romaine : Grenay était situé sur le tracé de la voie romaine de Lyon à Bourgoin.

Le nom de la commune pourrait provenir du patronyme Granus (domaine de). Divers vestiges sont signalés :

 

Ø  au lieudit Vers Vaulx traces d'un bâtiment agricole antique de 7 à 8 mètres de coté, repéré par détection aérienne. Au sol, présence de nombreuses tegulae,

Ø  on a découvert, dans une vigne, des fragments de céramiques, des fibules, des fusaïoles et des monnaies,

Ø  sur un site non précisé on a trouvé, en 1995, une monnaie de Constantin.

 

Haut Moyen Âge : dans le mur du jardin de la cure, deux inscriptions paléochrétiennes en remploi ont été crépies "pour les protéger des curieux". Leur texte n’est pas connu.

La villa Organarias est citée en 830 dans une charte.

 

Edifices religieux :

 

Ancienne église Saint Pierre : elle est citée en 1153 comme possession de l’abbaye d’Ainay.

 

Eglise Saint Pierre : du XIXe siècle, avec une cloche du XVIIIe siècle et un chemin de croix offert par l'impératrice Eugénie.

 

Croix de l’ancien cimetière.

Croix de la place de la Mairie.

 

Châteaux :

 

Lors de l’enquête papale de 1339, il est noté que la terre de Grannayo relevait du mandement de Colombier et faisait 60 feux.

 

Maison des seigneurs de Rigaud du XVIIe siècle.

 

Château de la Revola.

 

Autres indications :

 

Grenay est situé sur la plus haute moraine glaciaire d’Europe d’époque wurmienne dont certains de ses blocs sont exposés à coté de l’église dont la Pierre Jacques (supra).  

Maison de Vers Vaulx, belle demeure campagnarde construite en 1750.

Borne de corvée, chemin des Fontaines.

 

Bibliographie :

 

C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, page 353

J. MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, charte VII, page 14

F. CROZET : description des cantons de l’Isère, canton d’Heyrieux, 1870, page 4

C. FAURE : un projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340), Mélanges d’archéologie et d’histoire, T 27, 1907, page 205

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page 256

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, page 186

J. B. LANFREY noms anciens des paroisses du diocèse de Grenoble et des communes du département de l’Isère, 1940, page 48

J. CHAUFFIN : une nouvelle station à Grenay, Evocations, août 1953, page 1153

J. SAUNIER, J. PELLETIER : Grenay, sa moraine, son histoire 1970

H. RAULIN : l’architecture rurale française, Dauphiné, 1977, pages 33 et 82 à 85

P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 136

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II, 1987, page 115

Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 254

J. FILLEAU : dictionnaire toponymique des communes de l’Isère, 2006, page 50

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, page 152

Site Internet : borner.fapisere, page 31