LA TOUR-DU-PIN

 

Canton du même nom.

Formes anciennes : Turris de Pinu VIIe siècle, Turre au XIIIe siècle.

Val du Pin sous la Révolution.

Gentilé : Turipinois.

Héraldique : en un d’azur à la tour d’argent maçonnée, ouverte et ajournée en sable, en deux d’argent au pin de sinople.    

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3232 SB

 

Superficie : 477 hectares.

 

Population (2015) : 7910 habitants.  

 

Hagiographie : Jean, l’apôtre préféré de Jésus qui fut le premier à le voir ressuscité. Martyr sous Domitien à Rome devant la Porte Latine.  

Michel, l’Archange qui terrasse le dragon dans l’Ancien Testament. Patron de l’église romaine et des hauteurs.

Jérôme, père de l’église latine, mort en 419 à Bethléem. Patron des exégètes et des traducteurs.

 

Préhistoire : on a découvert des haches en pierre d'époque néolithique.

En 1936, en creusant les égouts, avenue Victor Hugo, à 1,80 mètre de profondeur, on a découvert une statuette en grès de 20 cm de hauteur dite "l'Idole". Les yeux et le nez contiennent du plomb coulé et les orbites ont des inclusions coupées pour simuler une pupille. Il semble qu'il s'agisse d'une image du dieu égyptien Thot, à tête cynocéphale qui proviendrait du Ghana. Une autre "idole", de même nature, provenant de Guinée a été trouvée en Bretagne et datée du néolithique.

 

Protohistoire : F. de CONNINCK fait remonter Hannibal, en 218 avant notre ère, le long du Rhône jusqu’à Vienne puis passer à Bourgoin, à la Tour-du-Pin et à Aoste.

 

Epoque gallo-romaine : la localité de la Tour du Pin, dont on ignore l'étendue réelle et le nom à la période antique, était située sur le tracé de la Via Agrippa dans sa section comprise entre BERGVSIVM et AVGVSTVM. La voie romaine traversait l'agglomération actuelle par l'ancien Chemin de l'Extra, devenue l'avenue Victor Hugo, où elle a été retrouvée, avec son pavage, à 1,20 mètre de profondeur, vers 1950. Son tracé, rectiligne, a également été localisé dans les limites communales formées par la RD 145 C sur environ 1,5 km.

Les travaux de voirie effectués à différentes époques à l'emplacement de la voie romaine ont amené diverses découvertes :

 

Ø  des substructions de constructions,

Ø  un poids de tisserand en terre cuite avec empreinte du potier « PRISCVS »,

Ø  une jarre romaine brisée avec des débris de tuiles,

Ø  une canalisation enterre cuite,

Ø  une meule en grès percée en son centre,

Ø  une pièce de monnaie de Constantin II,

Ø  des tegulae de toutes dimensions.

Sur le site de l'ancien château, près de l'ancien cimetière, et lors de la construction de la voie ferrée de Lyon à Grenoble, vers 1856, des objets de bronze ont été découverts :

 

Ø  un peson de balance représentant une tête et un buste de femme,

Ø  une tête de mulet servant d'ornement à une douille de forme rectangulaire,

Ø  les restes d'un trépied dont les montants recourbés reposent sur des griffes de panthère,

Ø  une tête de vautour munie au dessus et au dessous de tenons servant à la fixer (fragment de meuble ?),

Ø  une statuette de Mars Ultor de 15 cm de haut. Le dieu est debout, la tête couverte d'un casque ; la lance, le bouclier et la jambe gauche sont manquants (au Musée des Antiquités Nationales),

Ø  ainsi que deux fragments de porphyre vert et des tessons de poterie noire.

A l'exception de la statuette les autres pièces ont été dispersées.

D’autres vestiges sont connus :

 

Ø  62 rue d'Italie, dans des circonstances non précisées, on aurait découvert des monnaies du IVe siècle et des restes de fondations de maisons,

Ø  à l'emplacement du Crédit Agricole, place de la Nation, lors de travaux dans le sous sol, des fondations d'époque gallo romaine auraient été vues,

Ø  sous l'hôpital, lors de terrassements profonds, des empierrements attribués à une chaussée urbaine auraient été vus,

Ø  en 1840, dans une maison voisine de la place centrale on a découvert un cippe romain, perdu ensuite et retrouvé de manière fortuite, un siècle plus tard, dans un petit bois près du château de Tournin où il est conservé depuis lors. Le cippe porte l'inscription suivante : "D(is) M(anibus) / M(arci) VLPI PAVLINI / ANIMAE DVLCIS / SIMAE Q VIXIT / AN(nis) XXXII M(ensibus) V / …. (ascia sur le coté gauche)" ;"Aux dieux manes de Marcus Ulpius Paulinus, âme chérie, qui vécut 32 ans, cinq ans…"

Ø  au lieudit Châtenay, dans une vigne, on aurait trouvé une grosse tête en marbre (perdue),

Ø  vers 1920, dans des circonstances non décrites, un trésor de monnaies romaines aurait été découvert,

Ø  un fragment de colonne cannelée, en marbre blanc, qui marquait la limite communale avec Saint Jean de Soudain, aurait été détruit vers 1960, lors de l'urbanisation du quartier,

Ø  au Bois de Passy, emplacement d’un site antique repéré par détection aérienne,

Ø  la colline qui domine la commune a pu être un site d’implantation de plusieurs villae laissant suggérer la présence à cet endroit d’une agglomération secondaire ou d’une statio.

 

Haut Moyen Âge :

 

En 1967, on a découvert, à droite de l'ancien cimetière, sous un pseudo tumulus, que la tradition locale nommait le Tombeau de Clodomir et qui est vraisemblablement une motte médiévale, une sépulture mérovingienne.

Une seconde motte, au même endroit, a été arasée en 1973.

Vers 653 ou 655, Ennemond, archevêque de Lyon donne au monastère Saint Pierre tous les honores lui appartenant à Turris de Pino dont l’église Saint Pierre.

La Tour du Pin parait être le Pinus du testament d’Abbon de 739.

On connait un Gérold de la Tour en 960 dont les armes étaient de gueules à la tour d’or senestrée d’un avant mur de même, maçonné de sable   .

 

Edifices religieux :

 

Prieuré Notre Dame : ancien prieuré disparu dont l'histoire n'est pas connue et qui dépendait, au XIIIe siècle, du chapitre de Saint-Chef.

 

Hôpital Saint-Jean-de-Jérusalem : après les croisades, vers 1191, un hôpital fut créé par l'ordre de Saint Jean de Jérusalem, sur l'emplacement de l'actuel "Grand Café". Il comprenait une chapelle dédiée à Saint Jean Baptiste, des salles d'hospitalisation et un cimetière. C'est dans cet hôpital que fut soigné Georges Penez en 1541 et 1542 qui réalisa le triptyque (infra) en reconnaissance des soins reçus.

 

Maladrerie : elle est citée du XIIIe siècle à 1667 : maladeria de Turris Punis. Sa chapelle était dédiée à Sainte Marie-Madeleine et elle était située au lieudit Aux Moulins.

 

Ancien couvent des Récollets : édifice du XVIIe siècle, conservant de belles arcades qui, après avoir servi de couvent aux Récollets jusqu'à la révolution, abrite aujourd'hui l'hôtel de ville. Sa chapelle, dédiée à Saint Jérôme, avait été fondée en 1620.

 

Hôpital : un nouvel hôpital fut construit en 1781, rue de Chabons. Il comportait une chapelle dédiée à Saint Michel.

 

Eglise Notre Dame : construite de 1876 à 1881 dans le style gothique. Elle renferme, dans la chapelle du croisillon gauche, le célèbre triptyque de Georges Penez, élève de Dürer. Ce triptyque, peint sur bois, date de 1541-1542, époque de l'hospitalisation, à la Tour-du-Pin, de Georges Penez. Le panneau central représente mise au Tombeau. Au revers, ensevelissement de l'artiste. Une descente de Croix fait le pendant au portement de la Croix. Au volet droit, saint Jérôme et au volet gauche, Ecce Homo.

Le triptyque a été classé monument historique au titre des objets mobiliers en 1904.

L'église conserve également une cloche de 1644 et, en face du triptyque, une nativité Flamande du XVIe siècle.

L’église conserve également une grande inscription de Giroud de Virieu du début du XIIIe siècle.

 

Madone : statue monumentale dominant la ville, érigée en 1858 sur l’emplacement d l’ancien château pour demander à la Vierge, après la terrible inondation de 1858, de protéger la ville.

 

Mosquée rue d’Italie.

 

Châteaux :

 

Château delphinal de la Baronnie de la Tour-du-Pin : ce château, aujourd'hui disparu, était situé à l'emplacement actuel du cimetière. Il fut construit vers le XIIe siècle et se composait d'importants bâtiments. : donjon, bâtiment avec cuisine et cellier, chapelle, deux grandes tours et deux petites, enceinte de 144 mètres avec murs crénelés. A la mort de Guigues VII, sa fille, Anne, hérita du Dauphiné qu'elle apporta en dot à son époux, le baron Humbert de la Tour du Pin, qui fut reconnu comme Dauphin sous le nom d'Humbert 1er en 1281 et qui commença le règne des "Dauphins de la troisième race ou Dauphins de la Tour du Pin". Sous Humbert II, le château fut réparé et renforcé. Le 24 janvier 1339, les commissaires du pape se rendent à la Tour pour s’informer de l’état du mandement qui comportait 14 paroisses faisant 1500 feux (dont 200 pour la Tour). Il pouvait lever un contingent de 2000 soldats et avait un revenu annuel de 2000 à 3000 florins. Louis XI y séjourna. Détruit du 15 au 18 mai 1591 par les Napolitains, ses pierres servirent en partie à la construction du couvent des Récollets et le reste à celle de l'actuel château de Pin en 1673.

 

La famille de la Tour : le premier membre connu est Berlion de la Tour en 1107. Dès le XIIe siècle cette famille se place parmi les plus puissantes de la région. En 1273, Humbert de la Tour épouse la fille de Guigues VII, Anne dauphine. La mort prématurée et sans descendant directe du frère de cette dernière en 1282, Jean 1er propulse Humbert à la tête du Dauphiné, ses terres renforçant le territoire delphinal. La branche aînée disparaît avec la mort d’Humbert II en 1355. 

 

Maison forte de Pin : c'est actuellement la "Ferme de Pin". Certains restes permettent de dater la construction de la fin du XIVe siècle. La maison forte de Pin formait le bastion avancé sud est de la forteresse delphinale.

 

Maison forte de la Croix-d'Evieu : maison de 1309 sur le versant de la combe qui monte à la Croix d'Evieu, construite en pierres roulées, séparées par des plaques de molasse bleue. Elle conserve un cachet médiéval.

 

Maison forte de Mure, disparue.

 

Château de Tournin : il a été construit au XVIe siècle sur l'emplacement d'une ancienne maison forte remontant au XIVe siècle : domis fortis de Tornym. Il se compose d'un bâtiment en équerre flanqué de deux pavillons carrés et d'une tour ronde. Après avoir appartenu aux de Virieu il passa de mains en mains et, notamment, aux Gourdon, Boissat (1540) et Francon (1738).

Les façades, les toitures, les cours et les jardins ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1967.

Le parc à été inscrit au titre des » jardins remarquables ».

 

Château de Pin : il comporte un corps de logis encadré de deux pavillons peu avancés, construits en 1674 par Jean Vincent, trésorier de France, en remplacement de l'ancienne maison forte de Pin. En 1840, son propriétaire modifia l'aspect général du château en élevant un étage supplémentaire et en faisant couvrir l'édifice d'une nouvelle toiture. Des lucarnes Louis XIII sont heureusement restées intactes, ainsi qu'une partie du décor intérieur.

 

Château de Chabons : vaste demeure près de l'église, construite sans doute au XVIIe siècle par la famille de Chabons.

 

Architecture civile :

 

Vers la rue d'Italie, fontaine dite "des Dauphins" qui daterait de 1350. Elle a été réparée en 1972.

 

Rue du Midi, vieille demeure médiévale avec des fenêtres à meneaux et des poutres apparentes.

 

Maison des Dauphins : sa construction remonte à 1504 et, contrairement à son appellation, elle ne doit rien aux Dauphins. Le premier propriétaire semble avoir été le vice châtelain de la Tour. C'est en 1516 qu'on relate le passage de François 1er à la Tour du Pin. Le roi séjourna du 7 au 10 juin dans la Maison des Dauphins. Après maintes pérégrinations, la maison échut, au XVIIIe siècle, au marquis de Boissac, seigneur de Cuirieu.

Les façades et les toitures ont été inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1926.

 

17 rue d'Italie, maison Renaissance assez abîmée.

 

Tour du Four Banal avec fenêtre à demi meneau.

 

Rue Marceau, maison avec tour portant la date de 1606.

 

Maison Lhoste, rue de la Nation : demeure construite en 1606 par l'un des consuls de la Tour du Pin, notaire royal.

 

1 rue Chabons, ancienne maison des maîtres de postes de 1606.

 

Maison dite du Hussard de 1650.

 

Rue Chabons, maison du XVIIe siècle dont la cave servait de prison.

 

Hôtel de Cholat : construit en 1796. C'était une dépendance du couvent des Récollets.

 

Maison de la Nation : ancienne résidence de Gabrielle de Musy, épouse du Comte de Vallin, construite vers 1750. C'est une vaste demeure, aux proportions harmonieuses.

 

Halles : la Tour-du-Pin eut des halles dès 1292. Elles furent brûlées par les Napolitains en 1592. On les reconstruisit, plus dégagées, en 1687 et l'on distingue encore, dans le mur de l'usine Anselme, trois cintres de pierre qui en sont les seuls restes. Les halles actuelles datent de 1826.

 

Cadran solaire de 1762 avec inscription : "ainsi passe la vie".

 

Lieudits anciens :

 

Boyonum, XVe siècle, Bouilloud.

Ferroceres, XIVe siècle, les Ferrossières.

 

Autres indications :

 

Péage mentionné dans un acte de décembre 1155

Charte de franchises du dauphin Jean du 12 février 1315, confirmées en 1335 et 1349

Au lieudit Petit Martinet, emplacement d’une fonderie médiévale.

Lieudit Chavannes mentionné dès le XIVe siècle : chavannn. de Chavanieres.

Borne de corvée du XVIIIe siècle.

G. VALLIER a recensé un cadran solaire de Pascalis de 1762 avec devise « ainsi passe la vie ».

A la caserne des pompiers sont conservés :

- un casque d’apparat de 1862,

- une pompe à incendie à bras de 1900,

- une autopompe à incendie de 1924,

- une ambulance de 1962,

tous inscrits à l’inventaire des objets des monuments historiques en 2017.

 

A la mairie sont conservés un ensemble de dessins et portraits :

 

Ø  deux portraits d’Antonin Dubost du début du XXe siècle inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets des monuments historiques en 1987

Ø  trois tableaux du XVIIe siècle : lever de soleil, fête au village, la vieille fileuse (même inscription en 1988),

Ø  le portrait d’un acteur de 1830 (même inscription),

Ø  deux tableaux de gitans et de voyageurs de 1840 (même inscription),

Ø  un tableau de retour des pêcheurs du XIXe siècle (même inscription),

Ø  un tableau de paysage en Angleterre du XIXe siècle (même inscription),

Ø  un tableau de la Seine à Rouen du XIXe siècle (même inscription),

Ø  un tableau de la jeune fileuse du XIXe siècle (même inscription),

Ø  un tableau de l’Enfant au chat du XIXe siècle (même inscription), 

Ø  un autoportrait de Vaiton du XIXe siècle (même inscription),

Ø  un dessin du circle du XIXe siècle (même inscription),

Ø  un tableau de lever de soleil du XVIIe siècle (même inscription),

Ø  un tableau de la fête au village du XVIIe siècle (même inscription),

Ø  un tableau de  coucher de soleil de 1950 (même inscription).

Par ailleurs, est également conservée à la mairie la cloche du beffroi de 1584, inscrite à l’inventaire supplémentaire des objets des monuments historiques en 2017.

 

Le quartier ancien de la Tour-du-Pin a été inscrit au titre des sites en 1975.

 

ZNIEFF de l’Isle Crémieu et Basses Terres.

ZNIEFF des zones humides de la moyenne vallée de la Bourbre entre la Tour-du-Pin et Bourgoin.

ZNIEFF des étangs de la Feuillée et du ruisseau d’Enfer.

 

Bibliographie :

 

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Regeste supplémentaire n° 263, 800, 1022 et 1023

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