MONTAGNIEU

 

Canton de la Tour-du-Pin.

Formes anciennes : Montianencis au Xe siècle, Montagniacum au XIIe siècle.

Gentilé : Montagnards.

Héraldique : de gueules au lion d’or armé de sable à la bande componée de sable et d’azur.  

 

Superficie : 883 hectares.

 

Population (2015) : 1023 habitants.

 

Cartes IGN au 1/25000ème : 3232 et 3233 SB

 

Hagiographie :

 

Pierre, premier des apôtres et premier pape, crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui porte son nom.

Christophe de Lycie, martyr sous Dèce vers 250. Patron des voyageurs.

 

Epoque gallo-romaine : une tradition locale indique que le château aurait été construit sur un oppidum gallo-romain.

De fait, l'une des tours paraît avoir une base d'origine antique.

Selon P. H. BILLY le nom de la commune viendrait du patronyme Montanus (domaine de).

 

Haut Moyen Âge : la villa Montianensis est citée en 956 dans le cartulaire de Cluny.

Motte des Anselmes bordant le replat de la ferme de Murinais.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Pierre : elle a été construite en 1884 en remplacement d'une plus ancienne citée au XIVe siècle et qui dépendait de la cathédrale de Vienne.

 

Eglise moderne de Saint Christophe à Montagnieu-le-Bas en remplacement d’une plus ancienne citée au XIIe siècle.

 

Croix monumentale.

Lieudit Croix Saint Maurice.

 

Châteaux :

 

L’enquête pontificale de 1339 attribue 53 feux à la localité.

 

Henry, seigneur de Montagnieu, fut tué lors de la guerre contre les anglais au siège de Bergerac.

 

Château de Montagnieu : gros bâtiment rectangulaire avec, dépassant à peine de la toiture de lauzes, une tour carrée faisant saillie sur la façade principale avec ses merlons demeurés intacts.

A l'intérieur de cette maison forte du XVe siècle subsistent une grande salle et un escalier décoré.

 

Château du Chastelard : il passe pour avoir été construit sur l'emplacement d'un poste de surveillance gallo-romain. L'une des tours paraît effectivement être d'origine gallo romaine. Fief de Claude de Lays en 1300 il semble avoir été reconstruit au xviiE siècle, après que le baron des Adrets l'eut ruiné. C'était précédemment une maison forte avancée de la Tour-du-Pin. La façade donnant sur la cour d'entrée est bien conservée avec ses fenêtres à meneaux.

La grande salle du château conserve une charpente et une cheminée du XVe siècle.

La façade et les toitures du corps de logis à l’exception du bâtiment nord, les vestiges de l'enceinte, le pavillon d'entrée et la grange ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1989.

 

Lieux anciens :

 

Cachardorum, XVe siècle, le Cachard.

Feydellum, XVe siècle, Feydel.

Tardinello, XIVe siècle, le Tardy.

 

Autres indications :

 

Moulins de Pontereys mentionnés au XVIIe siècle.

Pont de Sainte Marguerite : il porte l'inscription : "érigé par Mme Mion en 1834".

Cadran solaire sur la place de l’église de Montagnieu-le-Bas, construit par le curé de la paroisse en 1930, qui donne l’heure solaire dans les principales villes du monde.

L’Atelier Tournesol a recensé un autre cadran solaire.

Villa Bel Air de 1930.

 

Etang des Planchettes.

ZNIEFF de la pelouse du Busserond (3 hectares).

ZNIEFF des zones humides du bassin de l’Hien.

 

Bibliographie :

 

Archives départementales de l’Isère : B 2963 f° 331

Regeste dauphinois n° 18871

G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, page 36 et T 2, page 164

G. de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, pages 369 et 370

C. FAURE : un projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340), Mélanges d’archéologie et d’histoire T 27, 1907, page 205

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 56, 148, 237, 242, 313 et 342

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 242 et 244

A. DENIER : châteaux du Chastelard, de Montagnieu, de Marlieu, Evocations, février 1947

A. DENIER :la Tour-du-Pin, terre des dauphins, 1966, pages 135 à 138

Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972, page 282

P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 196

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II, 1987, page 70

Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 24 et 25

PLANK (A) : l’origine des noms des communes du département de l’Isère, 1995, page 71

Atelier Tournesol : inventaire des cadrans solaires de l’Isère, 1996-1998

Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, page 314

E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 686

J. FILLEAU : dictionnaire topographique des communes de l’Isère, 2006, page 64

Patrimoine en Isère : Vals du Dauphiné, 2013, pages 43, 51, 63, 67, 131 et 132

C. MAZARD : les cadrans solaires en Isère, 2013, page 71