Canton de la Tour-du-Pin.
Forme ancienne : Capella au XIVe siècle.
Gentilé : Chapelands.
Carte IGN au 1/25000ème :
3232 SB
Superficie : 904
hectares.
Population (2015) : 1757
habitants.
Hagiographie : Martin, évangélisateur des Gaules, évêque de
Tours en 362. Près de 300 communes françaises portent son nom. C’est aussi l’un
des saints patrons de la France.
Protohistoire : en 1861, dans des circonstances non spécifiées on
découvrit 150 monnaies gauloises en argent dont seules six ont pu être
étudiées : il s’agit de deux exemplaires du type au bouquetin, deux du
type à l’hippocampe et deux du type au cheval galopant.
Epoque
gallo-romaine : la voie romaine
de Vienne à Chambéry traversait la commune. Venant de Saint Clair, elle passait
au hameau de Bellefontaine puis au plateau de Saint Martin. Elle
forme encore limite entre les communes de la Chapelle et de Saint Clair de la
Tour.
Au
lieudit le Loup ou le Cinquième" on aurait découvert de nombreux
petits amas de tegulae dont le
principal est à mi chemin entre « la Croix » et les premières maisons
de Salerieu, avec deux fragments de meule en lave, du verre côtelé, une
amphore….
Haut
Moyen Âge : une église est citée
en 893 : ecclesia de Villa, de
même qu’une capella Sancti Stephanis in
villa Fontanas.
Edifices religieux :
Chapelle
Saint Martin : elle est citée en
1335. Le lieudit Saint Martin rappelle son souvenir.
Eglise
de la Sainte Vierge : de 1873,
composite avec une tour clocher au sommet de laquelle se trouve, à chaque face
de la terrasse, une table d'orientation. Le clocher ne date que de 1895. Elle
conserve une cloche de 1758.
Croix
de Sainte Marguerite.
Lieudit
la Croix Droguet.
Châteaux :
Maison
forte de Chantarot : citée dès
1320, époque à laquelle elle appartenait à noble Machy : domus fortis de Chantarot. Elle fut
ensuite possédée par Girard de la Poype. Une liste de possesseurs est connue
jusqu’en 1783.
L’enquête
pontificale de 1339 attribue 56 feux à la localité.
Mas, hameaux et lieudits anciens :
Bocheto, XVe siècle, le Bouchet.
In Brossis, XVe siècle, les Brosses.
Buffavent, XVe siècle, Buffévent.
Cherolle, XVIIIe siècle, Echerolles.
Collioctorum, XVIe siècle, Colliege.
Flachey, XVe siècle, le Flachey.
Fontanas, IXe siècle, les Fontaines.
Maly Boyson, XIIIe siècle, Maubuisson.
Meynes,
XIVe siècle, Mayna.
De
Putheo, XIVe siècle, le Puits.
Revoreta, XVe siècle, Rivolette.
De Ripperia, XIVe siècle, la Rideau.
Autres indications :
Cheminée
sarrasine du presbytère : malgré
leur qualificatif, les cheminées sarrasines ne doivent rien aux musulmans, ni
leur origine, ni leur appellation. Ces constructions, qui chapeautent
essentiellement certaines fermes Bressanes, datent, pour les plus anciennes, du
XIVe ou du XVe siècles (disparues pour la plupart) et du XVIIe ou du XVIIIe siècle
pour les plus récentes. Celle de la Chapelle de la Tour est la plus méridionale
des cheminées de ce type subsistant en France.
Mines
de lignite concédées en 1861.
G.
VALLIER mentionne un cadran solaire avec inscription « celui qui dort la
grasse matinée doit travailler l’après dinée » (sic).
ZNIEFF
de l’Isle Crémieu et Basses Terres.
ZNIEFF
des zones humides de Sorlin (42 hectares).
ZNIEFF
des ruisseaux de Pissoud et étang de Dolomieu.
ZNIEFF
de l’étand des Echerolles (6 hectares).
ZNIEFF
des étangs de la Feuillée et ruisseau d’Enfer.
Bibliographie :
G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de
1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, pages 245 et 246
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