Canton
de l’Isle-d’Abeau, ex canton de la Verpillière.
Formes
anciennes : Vallibus et Milieu au XIIe siècle.
Gentilé :
Vauxois.
Héraldique :
taillé au premier d’or à la fontaine du lieu de sinople au second, de sinople
d’or.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3132 SB
Superficie :
902 hectares.
Population
(2015) : 2472 habitants.
Hagiographie : Marie-Madeleine, pécheresse convertie par
Jésus. Elle aurait fini ses jours dans une grotte du massif de la Sainte Baume.
Ses reliques sont vénérées à Vézelay.
Protohistoire : on a découvert en juillet 1809, dans les marais de
Vaulx, à
Grand
enclos trapézoïdal vu d’avion (protohistoire ?).
La
ZAC du parc technologique a révélé en 2014 une fosse et deux foyers à
pierre chauffante. En 2016, c’est un fossé de la Tène finale qui a été repéré.
Epoque
gallo-romaine : la voie romaine
de Lyon à Bourgoin sert encore de limite méridionale à la commune. Divers
vestiges sont connus :
Ø dans des circonstances non précisées, on aurait
découvert des substructions et des mosaïques,
Ø dans les marais des Guinguettes et au lieudit les
Trois Eaux, on aurait découvert des tegulae
et une amphore du Ier siècle,
Ø lors des terrassements de l'autoroute A 43, on a découvert
de nombreuses tegulae,
Ø un site à tegulae
a été repéré au nord-ouest de Monbaly. Non loin de là, on a signalé des
traces de construction ainsi que des sarcophages,
Ø en un endroit non précisé on aurait découvert les
substructions d’une villa gallo-romaine,
Ø des éléments de maçonnerie gallo-romaine sont
remployés à la ferme dite de l'Espérance,
Ø vers 1970 au lieudit les Guinguettes on a
découvert des tegulae et des anses
d’amphore,
Ø au lieudit Couchu on a découvert en 2008 des
tuiles gallo-romaines,
Ø au lieudit la Verne une photo aérienne montre
sur le site de l’hôtel Mercure un habitat gallo-romain,
Ø en 2014, à la ZAC du parc technologique, on a
découvert un coffre funéraire et deux fosses à crémation,
Ø en 2015 au même endroit on a fouillé trois
établissements ruraux de petite et moyenne importance, répartis le long d’un
chemin et une zone funéraire délimitée par un enclos fossoyé,
Ø en mai 2016, rue Le Chatelier, on a localisé un site
gallo-romain,
Ø la même année, à la ZAC de Saint Bonnet, une
tombe bûcher du Ier siècle a été découverte, ainsi qu’un paléosol et
des établissements ruraux du Haut- Empire,
Ø on notera un lieudit Grand Pré.
Haut
Moyen Âge : des sépultures de
type indéterminé ont été exhumées au lieudit Couchu.
Edifices religieux :
Commanderie
du Temple de Vaulx : depuis le XIIe
siècle, la maison dite "du Temple" n'a guère été modifiée. Il y a
tout lieu de croire que c'est la même qui fut habitée par Garin de Vaulx qui
l'apporta comme donation aux chevaliers du Temple. En ce cas, on pourrait la
considérer comme remontant même au XIe siècle. Mais plus vraisemblablement elle
ne serait que légèrement postérieure à la fondation de l’ordre du Temple en
1128.
Les
murailles entourant la commanderie sont toutes construites en pierres sèches
sans aucun liant au mortier. Le corps de logis comprend, au rez-de-chaussée,
une salle de garde avec une immense cheminée où l'on pouvait brûler des arbres
entiers. Le donjon, qui était sans doute le logis du commandeur, comprend une
salle basse et deux étages de chambres. Il ne subsiste plus de l'ancienne
chapelle de la commanderie que les ruines de son abside. Celle ci peut
cependant être datée du XIIe siècle, en raison de la forme de sa voûte, bâtie
en cul de four, éclairée par une fenêtre étroite en arc brisé. La commanderie
de Vaulx est citée dans le procès des templiers. Après la suppression de
l'ordre des Templiers, en 1310, Vaulx passa aux hospitaliers de Saint Jean de
Jérusalem. Le domaine de la commanderie devait être considérable et quatre
autres maisons du Temple en dépendaient : Bressieux, Albon, Bessey et
Tirieu.
Depuis
1984, le site est compris dans le territoire de la commune de l’Isle-d’Abeau.
Prieuré
de Vaulx : il n'en subsiste plus
rien mais un texte de 1308 le mentionne.
Eglise
Sainte Marie-Madeleine de 1845 avec une cloche de 1705 et un décor intérieur
particulièrement soigné. Elle comprend une chapelle à Marie et une chapelle à
Joseph, un autel en marbre et une chaire en noyer. L’église est labellisée
« Patrimoine en Isère ».
Croix
des Rogations.
Croix
de Saint Roch.
Châteaux :
Une famille de Vaulx apparait en 1115 avec Odon, un
des témoins de l’acte de fondation de la chartreuse de Portes. Cette famille
possédait le château de Vaulx jusqu’en 1793, époque où il fut incendié par les
révolutionnaires. Ses armes étaient de gueules au lion passant d’argent.
Château
de Monbaly : flanquée de
tourelles en encorbellement et d'une grosse tour carrée, la maison forte du XVe
siècle, remaniée au XVIe siècle et précédée d'un jardin à la Française, quoique
d'une architecture très simple, présente un véritable intérêt. Les deux corps
de logis sont réunis par une porte principale, d'une conservation parfaite, qui
constitue un type rare et curieux ; elle donne sur une cour intérieure et
est surmontée d'un mâchicoulis. Toutes les ailes ont conservé leur ancienne
cheminée et l'une d'elles, du XVe siècle, porte les armes des Soliers,
fondateurs de la maison. Le domaine relevait des barons de Maubec, de
l'illustre famille de Bocsozel.
Maison
forte de Milieu, disparue.
Château
de Vaulx, grande demeure bourgeoise de style Louis XIII édifiée en 1737 en
remplacement de l’ancienne maison forte. Le bâtiment comprend un avant corps
encadré de deux ailes.
Château
Blanchon du XIXe siècle, grande demeure de plan longitudinal avec une toiture à
deux pans.
Château
Charvet du XIXe siècle.
Lieux anciens :
In Bellomonte, XIIIe siècle, Belmont.
Fustinas, XIIe siècle, Fustinard.
Mas Milieu, XIIe siècle, Milieu.
La Ryvoyry, XVIe siècle, la Rivoire.
Vadum
de Troces, XVe siècle, les trois
Eaux.
Valt, XIIe siècle, Vaulx.
Vey, XIIIe siècle, Vaulx.
Autres indications :
Pavillon
des Quatre Vents : aux confins
des communes de Vaulx et de Roche (mais depuis 1983 sur la commune de
Villefontaine) parmi les champs et les terres labourées et à quelque huit cents
mètres de toute habitation, s'élève une étonnante construction, connue sous le
nom de "Pavillon des Quatre Vents". L'édifice a une base carrée de
Un
auteur a voulu y voir le mausolée de quelque grand chef Allobroge. S'agit-il
d'une tombe Allobroge – ce qui serait surprenant – d'un mausolée romain ou de
quelque monument commémoratif ? Dans ce cas à quand remonterait-il ?
Est-il le dernier vestige d'un ensemble que le temps a effacé ou bien est-il dû
à la fantaisie ostentatoire d'un propriétaire terrien qui aurait voulu laisser
à cet emplacement le témoignage matériel de son opulence ? L’édifice est
labellisé « Patrimoine en Isère ».
Route
de Four, cave troglodyte.
Réserve
naturelle régionale de l’étang de Saint Bonnet (arrêté du 16 décembre 2011).
ZNIEFF
des étangs de Saint Bonnet, Neuf et Vaugelas.
ZNIEFF
de l’ensemble fonctionnel des vallées de la Bourbre et du Catelan.
Bibliographie :
G. ALLARD : Dictionnaire historique du Dauphiné, ms
1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 2, pages 742 et 743
C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI
1864, pages 15 et 17
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G. de
RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, pages 777 à 779
L. CHARVET : la maison forte de Monbaly, 1878
R.
DELACHENAL : commanderie du temple de Vaulx, bulletin de l’Académie
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B. LANFREY : chez nous, 1930, page 228
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MAUMENE : la vie à la campagne, vol. 34, n° 411, octobre 1937, pages 393 à
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VARILLE : la commanderie du temple de Vaulx, Evocations, 1946 et 1958
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BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 358 à 360
et catalogue des collections, page 49 n° 216 et page 64 n° 259
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CHAMBRE : le cor de M. de Boismorand. Souvenirs de chasse racontés à
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Merveilles
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CHAUFFIN : 20 ans après un premier inventaire de nos sites gallo-romains,
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COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle dans
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Site
Internet : templiers.net/index.
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