CHARAVINES

 

Canton du Grand-Lemps, ex canton de Virieu.

Forme ancienne : Charavinarum au XVe siècle.

Gentilé : Charavinois.

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3233 SB

 

Superficie : 752 hectares.

 

Population (2015) : 1907 hectares.

 

Hagiographie : Pierre, premier des apôtres et premier pape, crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui porte son nom.

Joseph, père nourricier du Christ, patron des menuisiers et des charpentiers, patron de l’église universelle.

 

Préhistoire :

 

Village des Baigneurs : en octobre 1921, H. MULLER profitant d’une baisse exceptionnelle des eaux du lac de Paladru explora une « cité lacustre » dite Village des Baigneurs. Il effectua trois sondages entre les 500 pilotis qui émergeaient alors de la vase à 150 mètres au large de la plage de Charavines. Plusieurs outils de silex furent ainsi découverts avec une meule et de la céramique qui furent attribués au néolithique. Puis les eaux reprirent leur niveau normal, deux ou trois mètres au dessus et cette découverte n’eut pas de lendemain.

Un demi siècle plus tard, à l’automne 1971, les eaux baissèrent de nouveau et A. BOCQUET entreprit des fouilles systématiques de 1972 à 1986. Ce village était pratiquement intact depuis son enfouissement et son immersion par la montée des eaux. Il couvrait une surface de 1500 m2 bordée de deux cotés par l’eau et sur les deux autres par une palissade légère ouverte par une porte. Au centre de l’enclos, quelques alignements se distinguaient au centre d’une forêt de pieux (plus de 600).

En fait, il y avait eu deux villages successifs avec une première occupation de – 2669 à – 2647 et une seconde occupation de – 2609 à – 2587. Ces villages, comprenant cinq maisons au maximum et une palissade, avaient été occupés par des agriculteurs chasseurs, non sur le lac mais sur le rivage. Trois maisons ont été identifiées mais il pouvait y en avoir cinq ou six.

Bocquet pense que les premiers colons (une cinquantaine de personnes ?) seraient venus des environs proches mais que l’analyse des cheveux a montré une origine caucasienne, à rapporter aux vagues indo européennes des quatrième et troisième millénaires avant J. C. Une vingtaine d’années après leur arrivée, ils seraient partis ailleurs chercher des sols plus neufs, les leurs étant quasiment épuisés, en emmenant méthodiquement tous les objets, hormis une pirogue monoxyle de 8 mètres de longueur, laissée sur le site.

40 ans plus tard, d’autres familles se seraient installées pour une vingtaine d’années, jusqu’à leur départ précipité par suite d’une crue du lac ou d’un incendie.

Les très nombreux vestiges archéologiques récupérés par les fouilles modernes peuvent se répartir ainsi :

-       outils en silex : plus de 10 000 pièces archéologiques de silex (racloirs, lames, perçoirs, 19 haches, herminettes…)

-       2 exceptionnels poignards emmanchés constituant la plus importante découverte jamais faite en Europe.

-       19 haches polies et 14 gaines en bois de cerf.

-       255 galets à encoche.

-       Plus de 400 vases en céramique.

-       114 fusaïoles.

-       100 fragments textiles.

-       Un exceptionnel panier en osier, le plus ancien connu d’Europe occidentale.

-       Des armes : fragments d’arcs, flèches, pointes…

-       Des objets domestiques : 31 cuillères en bois,15 peignes en buis, 20 manches de hache, vaisselle en céramique, vases de dimensions variées, pelotes de fil, fuseau et fusaïoles, morceaux de tissu, 19 épingles et poinçons, fuseaux…

-       Des bijoux : perle d’ambre, perles en calcite, perles en cuivre, pendeloque en schiste.

 

Sur le site de Colletière (infra), un pieu a été daté par la dendrochronologie de 9000 BP (!).

 

Protohistoire : on a découvert des tessons de céramique de l’époque de la Tène. Le site lacustre dit CH 4 a livré des pieux du bronze final.

 

Epoque gallo-romaine : divers vestiges sont connus :

 

Ø  Sur le site des Baigneurs, découverte isolée d’un fond de céramique Allobroge avec l’estampille VALLO FEC(it).

Ø  Au lieudit Bourgalière, à 30 mètres du village, on a découvert en juillet 1942, à l’occasion de basses eaux du lac, une statuette de Sucellus. Celle-ci, en alliage de bronze de 7,5 cm de hauteur, d’un poids de 75 grammes, primitivement attribuée à la fin de l’indépendance gauloise, est aujourd’hui datée des IIe ou IIIe siècle de notre ère (au Musée Dauphinois n° 89.46.57). Au même endroit, de nombreux tessons ramassés en surface – dont une coupe carénée complète – laissent supposer la présence d’une occupation permanente au bas empire, laquelle a été confirmée par les fouilles en 2000. Celles-ci ont livré un fond de vase en céramique allobroge avec inscription NOSTER F(ecit), un fragment d’amphore gréco-italique, un fragment de panse à décor guilloché et un gros tesson de céramique commune.

Ø  Au lieudit Carrefour de le Pin, vers 1990 on a découvert des substructions d’un habitat gallo-romain.

Ø  Au lieudit la Contamine, emplacement d’un site gallo-romain.

Ø  En 2002, un fragment de pirogue du Haut-Empire a été dégagé.

Ø  Sur le site haut médiéval de Colletière (infra), on a découvert divers objets antiques :

-       des fragments de flacons et de coupelles,

-       des perles et un cabochon en verre de couleur bleue,

-       une intaille en verre bleu avec inscription SAB M VP (nom du propriétaire ?)

-       six poids de filet,

-       une tesselle de mosaïque cubique,

-       7 monnaies (très usées) du Ier au IVe siècles : as de Claude, dupondius du IIe siècle, 2 antoniniani de Claude II, 3 monnaies de la fin du IVe siècle,

-       Des fragments de tegulae, d’imbrices et de céramiques.

Ø  Des pieux ont été datés au radiocarbone de l’époque gallo-romaine.

Ø  Il est maintenant considéré que certains de ces objets ont pu être transmis par héritage (intaille, perle), que d’autres (monnaies de bronze) peuvent n’avoir jamais cessé de servir comme jetons de comptes et que les fragments de tuiles et de céramique ont été récupérés sur un ou plusieurs sites gallo- romains proches que les médiévaux devaient connaître.

Ø  Dans le village même de Charavines, un niveau de destruction comportant des tegulae et des charbons de bois signale la proximité d’un habitat rural antique, près du cours actuel de la Fure.

Ø  Au lieudit Furrand, on a découvert en 1990 un petit habitat des IIe, IIIe siècles.

Ø  Au lieudit Source des Plaines, présence d’un important site à tegulae.

Ø  En 2000, au bord de la Fure on a découvert un épandage de tegulae et un lit de charbon de bois (foyer culinaire ?).

Ø  Enfin, en mars 2000, des sondages à l’emplacement du lotissement les Parcs de la Tour, au lieudit Guillermet ont révélé un habitat du Ier au IIIe siècles.

Ø  On pourra également noter le lieudit Grand Pré.

 

Haut Moyen Âge : au lieudit Pagetière des sépultures ont été découvertes vers 1900 dans une pente en vigne.

Le site des Baigneurs à livré de la céramique carolingienne.

La Fure est citée dès le Xe siècle : Fura aqua.  

 

Habitat haut médiéval de Colletière : située près du canal d’évacuation du lac, cette station comporte 200 à 300 pilotis perdus au milieu d’une forêt de roseaux.

 

Leur diamètre va de 30 cm à 65 cm et ils dépassement de 20 à 30 cm le sol tourbeux. Le village fut vraisemblablement occupé dès l’époque chalcolithique mais le grand âge d’occupation est beaucoup plus récent. Il se situe vers les temps carolingiens. Le gisement à été découvert par H. MULLER dès 1905 mais les fouilles exhaustives ont été initiées dès 1971 et ont duré sans discontinuité jusqu’en 2012.

C’est le seul habitat médiéval fouillé en plongée subaquatique d’Europe. Ces fouilles ont permis le dégagement de trois bâtiments d’habitation (environ 50 personnes), dont l’un dominant de grandes dimensions, de plan carré, à deux étages, divisé en cinq pièces de 25 m2 pour les plus importantes (château ?) Outre l’habitat, le village comprenait un atelier de charpenterie avec une réserve de bois, un dépotoir, plusieurs aménagements de berge et une étable pour le cheptel domestique. L’ensemble était entouré d’une forte palissade de 4,50 m de hauteur avec une courtine à 2,50 m et une porte principale à l’est permettant l’accès depuis la colline.   

L’habitat de Colletière a été occupé peu de temps : de 1003 à 1035 par des « chevaliers paysans ». Il fut détruit soit par une montée des eaux, soit par effondrement de la rive. De très nombreux objets ont été exhumés et sont, pour la plupart conservés au Musée Dauphinois. Les numéros d’inventaire sont indiqués ci après :

 

Ø  armement : hache, épée, javelot, flèches, arbalètes, éléments de cotte de mailles, balle de fronde :

-       petite arbalète (80.91.68, 87 et 112),

-       5 carreaux d’arbalète (74.51.97, 74.51.35, 74.51.25, 80.91.149, 80.91.151),

-       fer de javelot (74.1.27),

-       pointe de javelot (80.10.35).

Ø  équitation : fers à cheval, mors, clous de ferrage, boucles de harnais, éperons, arçons de selle, dosseret de selle :

-       5 fers à chevaux (74.51.201 et 202, 80.16.16, 17 et 18),

-       mors de bride (80.10.1),

-       attaches de brides (80.10.26 et 80.91.144),

-       élément de harnais (78.20.73),

-       boucles de harnais (74.2.12 et 78.20.69),

-       décor de harnais (74.51.206),

-       éperon (76.20.44),

-       4 éperons et bouclettes de fixation (74.51.132, 78.20.95 et 96, 80.91.143).

Ø  outillage : haches, scies, rabot, poinçons, alènes, faucilles, forces, hameçons, flotteurs, pic à défricher :

-       7 flotteurs de filet (80.91.18, 80.91.20 à 24, 80.91.139),

-       hache emmanchée (74.51.87),

-       hache en fer (80.91.141),

-       petite scie (74.51.209), gros poinçons (74.51.193, 81.25.2),

-       clou à tête ronde (80.91.150),

-       racloir (74.51.185),

-       poinçons (74.51.142, 75.51.207, 80.91.131),

-       marteau de bourrelier (8091.142).

Ø  matériel domestique : couteaux (plus de 300), louches, cuillères, crémaillère, rasoir, clés :

-       couteaux (80.10.14, 80.91.154 et 155),

-       louche (74.51.184),

-       cuillère de service (74.51.122),

-       5 cuillères (74.51.103, 104, 106, 108 et 210),

-       grandes assiettes (80.91.63 et 92, 81.25.3),

-       écuelle (80.91.65),

-       couvercle de tonneau ((80.91.33),

-       fond de tonnelet (74.51.175),

-       bonde de tonneau (80.91.17),

-       molette (78.20.92),

-       2 pilons (80.91.86 et 93),

-       couvercle (74.51.211).

Ø  parure : broches, pendentifs, boucles d’oreille, bagues, anneaux, épingles) :

-       pendant d’oreille (80.91.148),

-       bagues (74.51.129 et 135),

-       3 anneaux (74.51.103, 130 et 131),

-       pendentif (74.51.2),

-       bossette (74.51.4),

-       cabochon (80.10.8),

-       épingles (74.51.57, 89, et 101, 74.51.134, 78.2.70, 80.91.152),

-       fibule (74.51.3),

-       agrafe à double crochet (80.10.13),

-       garniture de baudrier (80.10.24),

-       boucle de chaussure (74.51.55),

-       4 peignes en buis (80.91.59, 113, 127 et 129).

Ø  instruments de musique : sifflets, appeaux, instrument à anche, chevalets, clarinette, tambourin, chalumeau double :

-       fragment de cithare (74.51.225),

-       chevalet de vielle (80.91.37),

-       2 chevilles d’instrument à corde (80.91.39 et 71),

-       archet denté (80.91.57),

-       clarinette (81.25.4).

Ø  jeux : pions, reines, fous, cavaliers, tours, jetons, dés :

-       4 pions de trictrac (80.91.13 à 16),

-       pion d’échec (80.91.4),

-       2 pièces d’échec (80.91.5 et 10),

-       dé à jouer (80.91.17).

Ø  vie domestique : loquets, pênes, meubles, bâtons de comptes, embauchoirs, vannerie, tissage :

-       fragment de quenouille (80.91.42 et 78),

-       fuseaux (80.91.30 et 145),

-       broie (80.91.100),

-       gond de porte (74.51.149),

-       pièces de serrures (80.91.38 et 56),

-       fermeture de coffret (80.91.147),

-       4 clés de coffret (80.10.2 à 5),

-       2 bougeoirs (76.20.4, 80.91.69),

-       fusaïole (80.91.89),

-       pommeau de canne (80.91.97),

-       garnitures décoratives (74.51.136 et 144). 

Ø  vêtements : chaussures de deux types, ceintures, semelles, vêtements

-       forme à chaussure (76.20.3),

-       fragment de tissu (au Musée des Tissus de Lyon).

Ø  objets divers en bois :

-       planches en chêne (80.91.34 et 35),

-       bois chevillé (80.91.95), clavettes (80.91.27 et 80.91.96),

-       bois mortaisé (80.91.94),

-       ciseau à bois (au Musée de Lyon),

-       clavettes (80.91.27, 80.91.43 et 80.91.96),

-       barreau (80.91.137),

-       élément de meuble (80.91.44),

-       bois à encoche (76.20.12),

-       piquets 76.20.20 et 80.91.101),

Ø  objets en céramique : pots à cuire, cruches, gourdes

Ø  objets en pierre : pierres à aiguiser, pilon, mortiers, molettes, polissoirs, pierre à aiguiser.

Ø  Monnaies : 32 monnaies de la fin du Xe et du début du XIe siècles et 7 monnaies romaines (supra).

 

Le site de Colletière a été classé site archéologique d’intérêt national en 1995.

 

Edifices religieux :

 

Ancienne église Saint Pierre : elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Pierre. Reconstruite au XVe siècle, elle se situait à l’ouest de l’église actuelle. Elle a été détruite en 1884.

 

A Bourgealière, ancienne ferme des Chartreux de la Sylve-Bénite du XVIIe siècle.  

 

Eglise Saint Pierre : elle a été édifiée en 1882 par Berruyer, en remplacement de l’église primitive dont elle conserve une cloche de 1727.

 

A l’ouest de l’église actuelle, ancien presbytère du XVIIIe siècle aujourd’hui la Mairie.

 

Ancien couvent des sœurs de l’ordre des Oblates de Marie avec petite chapelle de 1864.

 

Croix du Métral de 1875.

Devant l’église, croix de mission.

Calvaire.

Croix de route.

Chapelle Saint Joseph de Guillermet fondée en 1950 dans une ancienne grange.

Oratoire Notre-Dame-des-Sapinettes.

Oratoire Notre-Dame-de-Lourdes.

A la source de Pagetière, petite statuette de la Vierge.

 

Châteaux :

 

Château de Bonpertuis : c’est un bel édifice du XVIIIe siècle présentant une façade avec un très beau fronton. Il est situé à gauche de la route de Charavines à Paladru.

 

Château mentionné sur la carte de Cassini de 1777.

 

Château Tour de Clermont du XIXe siècle.

Demeure dite « le Château » de la fin du XIXe siècle.

Château Couturier de la fin du XIXe siècle.

Le Grand Clos de 1860.  

 

Autres indications :

 

Pierre de Baudinet (ou Beau Dîner) sur la limite communale avec Bilieu où, selon la tradition, François Ier aurait dîné.

Emplacement d’un haut fourneau du XIe siècle.

Au lieudit la Cure, on a découvert des tessons de céramiques des XIe et XIIe siècles.

Pirogue monoxyle : découverte fortuitement début juillet 1962. Elle reposait par une vingtaine de mètres de fond entre les sites de Colletière et du Pré d’Ars. Longue de 4,17 m pour une largeur de 0,45 m elle a été datée au carbone 14 d’une fourchette 1305 – 1415 (aujourd’hui au Musée Dauphinois).

Usines de Bonpertuis : elles remontent au XIVe siècle, époque dès laquelle elles produisaient du fer et de l’acier qui avaient les qualités et la réputation de ceux de Rives sous le nom duquel ils étaient du reste connus comme tous les produits similaires des usines du pays. Depuis lors, ces usines n’ont jamais cessé leur exploitation.

Moulin de Furens cité en 1458, devenu papeterie vers 1847.

Moulin de Métral mentionné dès 1788.

Forges Lombard citées en 1535, transformées en taillanderie puis fermée en 1994. Seule subsiste la maison de maître.

Grange de Louisias : en 1972 il subsistait encore six granges traditionnelles de la fin du XVIIe ou du début du XIXe siècles, contre deux seulement aujourd’hui. La plus importante, celle d’En Falot du XVIIe siècle a été classée monument historique en 1986.

Taillanderie Bret de 1827.

Ancienne caserne des douaniers.

Maison bourgeoise de Grand Clos de 1860.

Soieries Couturier de 1870 dont subsiste la caserne, rue des Tisserands.

Demeure du Métral Damot de la fin du XIXe siècle.

Demeure du Général Gradel de 1897.

Cadran solaire mentionné par G. VALLIER avec inscription dies mei sicut umbra declinaverunt.

 

La partie communale du lac de Paladru a été inscrite au titre des sites en 1947.

Etang des Gouttes et étang Givin.

 

ZNIEFF de l’ensemble fonctionnel du lac de Paladru.

ZNIEFF du Val d’Ainan.

ZNIEFF de l’étang des Gouttes.

ZNIEFF de l’étang Givin.

ZNIEFF du lac, roselière et marais de Paladru.

Arrêté de biotope des roselières du lac de Paladru du 27 février 1984. 

 

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BOCQUET (A) : les oubliés du lac de Paladru. Ils dormaient depuis 5000 ans à Charavines, 2012

BOCQUET (A) : les villages néolithiques de Charavines, site Internet et Inventaire 0 en ligne

Patrimoine en Isère : Vals du Dauphiné, 2013, pages 14, 19, 21 à 23, 25, 37, 41, 51, 53 à 57, 66, 126, 127, 164, 178, 182, 183, 186, 191, 211 et 230

C. BOURRILLON : 10 000 lieux en pays voironnais, T 1, 2016, pages 30 à 37 et T 2, 2017

Patrimoine en Isère, le pays voironnais, 2017, pages 15, 16, 19, 22, 23, 43, 44, 155 et 163

P. FERNANDEZ et P. TALLET : étude petroarchéologique d’une série de silex du site des Baigneurs à Charavines, in P. BINTZ et alii, l’homme dans les Alpes, de la pierre au métal, 2018, pages 73 à 108

C. BOURRILLON : à la recherche des chemins perdus, 2019

C. BOURRILLON : les mémoires d’un arbre en pays Voironnais, 2020