BLANDIN

 

(Canton du Grand-Lemps, ex canton de Virieu).

Commune créée en 1801 par distraction d’une partie de Virieu.

Forme ancienne : Blanzino au XIVe siècle.

Gentilé : Blandinois.

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3233 SB

 

Superficie : 426 hectares.

 

Population (2015) : 141 habitants.

 

Hagiographie : Jacques-le-Majeur, l’apôtre dont les reliques sont vénérées à Compostelle.

 

Epoque gallo-romaine : au Bourg, dans les années 2000, lors de la construction d’une maison, on a exhumé des tuiles gallo-romaines.

Selon P. H. BILLY le nom de la localité viendrait du patronyme Blandius (domaine de). J. C. BOUVIER y voit Blandinus et J. FILLEAU, Blandianus.

 

Haut Moyen Âge : site carolingien des Ripaux cité en date du 20 juin 885.

 

Edifices religieux :

 

Chapelle citée en 1375 : capella de Blanzino.

 

Eglise Saint-Jacques-le-Majeur : édifiée en 1840 sur l’emplacement d’un édifice plus ancien qui dépendait de l’abbaye de Saint-Chef. Elle conserve une cloche de 1648 classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1963 et un tableau de la crucifixion du XVIIe siècle (même classement en 2002).

 

Châteaux :

 

L’enquête papale de 1339 attribue 50 feux à Blandin dans le mandement de Virieu.

 

Maison forte de l’Epinay : elle est située en face du château de Virieu. Construite ou reconstruite en 1632 entièrement en cailloux roulés, elle était jadis coiffée d’une haute toiture, aujourd’hui surbaissée, sous laquelle subsistent les consoles en pierre d’un chemin de ronde. Au XVIIe siècle, elle appartenait à la famille de Belmont.

 

Château de la Molinière dit de Blandin, du XXe siècle.

 

Autres indications :

 

Lieudit Aigue Claire cité dès le XVIIe siècle : Alga Clara.

L’Atelier Tournesol a recensé quatre cadrans solaires, don un avait été signalé par G. VALIIER de 1749 avec inscription : « nos jours passent comme l’ombre ».   

ZNIEFF des zones humides de la haute vallée de la Bourbre.

ZNIEFF des prairies humides entre Virieu et Chabons.

 

Bibliographie :

 

J. MARION : cartulaires de l’église cathédrale Notre Dame de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, cartulaire A, charte VI, pages 9 à 12

G. VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876

C. FAURE : un projet de cession du Dauphiné à l’église romaine (1338-1340), Mélanges d’archéologie et d’histoire, T 27, 1907, page 211

E. PILOT de THOREY : dictionnaire toponymique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 3 et 36

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, page 302

E. DONCIEUX : la maison forte d’Epinay, Evocations, mars 1966

P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 22

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II, 1987, page 87

Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 491

J. C. BOUVIER : noms de lieux du Dauphiné, 2002, page 57

L. FOURNIER : Virieu en Dauphiné, 2006, page 3

J. FILLEAU : dictionnaire topographique des communes de l’Isère, 2006, page 26

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/2, 2011, page 161

Patrimoine en Isère : Vals du Dauphiné, 2013, pages 38 et 133