BILIEU

 

Canton du Grand-Lemps, ex canton de Virieu.

Commune créée en 1826 par ordonnance royale par démembrement de Charavines.

Formes anciennes : Bileu au XIIe siècle, Billiesco au XVe siècle.

Gentilé : Biliantins.  

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3233 SB

 

Superficie : 671 hectares.

 

Population (2015) : 1503 hectares.

 

Commune rattachée à Charavines jusqu’en 1826.

 

Hagiographie :

 

Albin (Aubin), nom issu du latin albus, blanc. Moine de Tréhillac puis évêque d’Angers en 529.

 

Préhistoire : à 300 mètres au sud de la Maison Planel, au lieudit Charamel et Chapelle, on a découvert, vers 1970, un palet disque paléolithique.

Le bloc erratique dit Pierre de Libre Soleil, sur la limite communale avec Chirens, est peut-être un ancien mégalithe.

 

Epoque gallo-romaine : sur un site littoral du lac de Paladru (identifié sous l’appellation CH 1) des pieux ont été datés au radiocarbone de l’époque gallo- romaine.

Sur les hauts fonds du lac traces d’indices d’une pêcherie du Haut-Empire.

Selon P. H. BILLY, le nom de la commune serait issu du patronyme Billius (domaine de) (au XVe siècle la paroisse conservait le nom de Billiesco).

On notera le toponyme Villaz et les toponymes Grand Champ et Grand Pré.   

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Albin : elle remonte à l’époque romane et pourrait avoir conservé des traces de la construction primitive. En 1172 elle est citée comme dépendance de l’abbaye de Saint-Chef. Elle a été en partie reconstruite en 1810 comme l’indique l’inscription du porche d’entrée et son clocher refait en 1924.

Elle conserve une cloche de 1696, classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1963, une autre cloche de 1739 et une croix en fer forgé.

 

Croix des Cochettes.

Croix des Aigles.

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

Autres indications :

 

Pierre de Beaudinet (ou Beau Dîner), bloc erratique où, selon la tradition) aurait dîné François Ier

Lieudit le Charamel mentionné dès le XVIIe siècle sous la forme les Charamus.

Ancienne usine de tissage.

L’Atelier Tournesol a recensé 2 cadrans solaires.

Lieudit les Maures.

 

La partie du lac de Paladru située sur la commune a été inscrite au titre des sites en 1947.

 

ZNIEFF de l’ensemble fonctionnel du lac de Paladru.

ZNIEFF du lac, roselière et marais de Paladru.

Arrêté de biotope des roselières du lac de Paladru du 27 février 1984. 

 

Bibliographie :

 

G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, man. 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, page 156

E. PILOT de THOREY : dictionnaire toponymique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 34 et 78

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, page 301

Abbé MILLION : le lac de Paladru, 1930

H. BERNARD : cinq communes riveraines du lac de Paladru, revue de géographie alpine, T LIV, 4, 1966

H. RAULIN : l’architecture rurale française, Dauphiné, 1977, page 22

P. H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981, page 26

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II, 1987, page 87

Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 490

J. P. MOYNE : à la découverte du pays d’art et d’histoire des Trois Vals, lac de Paladru, 1993, pages 12 et 13

Atelier Tournesol : inventaire des cadrans solaires de l’Isère (1996-1998)

Isère, guide Gallimard, 1998, page 278

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/2, 2011, page 160

Aimé BOQUET : Inventaire 0 en ligne

Patrimoine en Isère, Vals du Dauphiné, 2013, pages 41, 57, 66 et 128

C. BOURRILLON : 10 000 lieux en pays voironnais, T 1, 2016, pages 23 à 25 et T 2, 2017

C. BOURRILLON : à la recherche des chemins perdus, 2019

C. BOURRILLON : les mémoires d’un arbre en pays Voironnais, 2020