APPRIEU
Canton du Grand-Lemps
Forme ancienne : Apiaco au Xe siècle.
Gentilé : Apprelans.
Héraldique : au premier parti de gueules à
l’abeille d’or et de gueules aux deux clefs d’or passées en sautoir, au second
d’azur au haut-fourneau (moderne).
Carte IGN au 1/25000ème : 3233
SB
Superficie : 1509 hectares.
Population (2015) : 582 habitants.
Hagiographie :
Pierre, premier des apôtres et premier pape.
Crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui porte son nom.
Michel, l’Archange qui terrasse le démon dans
l’ancien testament. Patron de la France et des hauteurs.
Epoque gallo-romaine : L. CHAMPIER
suppose une villa romaine au hameau de Condamine mais ceci ne semble
fondé que sur le toponyme. Néanmoins cette conjecture est reprise par G. BOURDA
qui signale également, sans précision, le passage de la voie romaine de
Grenoble à Vienne.
Pour P. H. BILLY, le nom de la localité
viendrait du patronyme Asperius (domaine de) mais pour A. PLANK il
viendrait de Saint Aper (Aupré).
On notera un lieudit Grand Champ.
Haut Moyen Âge : la localité est
citée au IXe siècle sous le nom d’Aperiacus.
Une charte de Saint André le Bas de 995 indique une église dédiée à Saint
Pierre à Apiaco. De cette église
primitive il ne subsiste que le lieudit l’église sur la colline.
Edifices
religieux :
Eglise Saint Pierre : édifiée au XVIIe
siècle à 500 mètres de l’église primitive.
Chapelle Saint Michel de Bonpertuis qui
dépendait des Antonins de Bourgoin.
Chapelle Saint Michel du Rivier de 1880.
Chapelle Sainte Appolinie du XVIIIe siècle.
Croix de Faure.
Il n’y a ni château ni maison forte de connus.
Lieux
anciens :
De
Condaminis, XVe
siècle, la Condamine.
Molendina
de Furano,
XVe siècle, les moulins de Furens.
Autres
indications :
Les forges de Bonpertuis sont connues
dès le XIIe siècle. On y aurait forgé une épée pour François Ier avant la
bataille de Marignan.
Parmi les très importantes infrastructures du XIXe
siècle, un four à cimenter l’acier a été inscrit à l’inventaire supplémentaire
des monuments historiques en 2003. Il s’agit du dernier four de ce type
conservé aujourd’hui en France.
Cadrans solaires : plusieurs cadrans
solaires sont recensés : l’un de 1788 à Bonpertuis, un autre de 1821 avec
inscription : « mortel, l’éternité approche », autre cadran
solaire de 1831 avec inscription : « c’est l’heure de bien
vivre », deux cadrans solaires à Bonpertuis de 1808 et 1832 avec
inscriptions semblables : afflictis lentae celeres gaudentibus horae (les
heures qui sont si lentes pour les affligés paraissent courtes à ceux qui sont
dans la joie. Cadran solaire de la maison Jacquin Cottons de 1829 avec
inscription qui sa se dio protege unam time (qui sait si dieu protège,
redoute une (heure). Cadran solaire de 1839 à la Condamine à la maison Vichier.
A Bonpertuis, cadran solaire de 1788. A la Couchonière, cadran solaire de 1886.
Cadran solaire de l’ancienne école de filles avec inscription : « son
nom est antérieur au soleil ». Cadran solaire elliptique en bois à la
maison Termoz-Bajat.
ZNIEFF du Val d’Ainan.
Bibliographie :
G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, man.
1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, page 47
E. PILOT de THOREY : dictionnaire
toponymique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 8, 110, 229 et
316
A. FAVOT : les cadrans solaires à Grenoble
et dans le Bas Grésivaudan, BSSI, 1920, page 437
J. B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 268
et 269
L. CHAMPIER : défrichement de la forêt de
la Bièvre, Revue de géographie alpine, 1952
G. BOURDA : Le Grand-Lemps, monographie
1970
P. H. BILLY : origine des noms des villes
et des villages de France, 1981, page 25
J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II,
1987, page 31
Dictionnaire des communes, 1988, pages 234 et
235
PLANK (A) : l’origine des noms des
communes du département de l’Isère, 1995
Atelier Tournesol : inventaire des cadrans
solaires de l’Isère (1996-1998)
R. MICHALLET : inventaire des sites
historiques et archéologiques du canton du Grand-Lemps, 1997, page 11
Carte archéologique de la Gaule : l’Isère
38/2, 2010, page 141
C. MAZARD : les cadrans solaires en Isère,
2013, pages 28, 67, 68 et 69
C. BOURRILLON : à la recherche des chemins
perdus, 2019