VILLARD-DE-LANS
(Canton
Fontaine-Vercors, ex canton de Villard-de-Lans).
Forme
ancienne : Vilar au XIe siècle.
Gentilé :
Villardiens.
Héraldique :
d’or à un ours en pied d’argent ambré de sable dans sa partie inférieure, au
chaussé d’azur chargé à dextre d’un sapin d’argent et à senestre d’un sapin de
sable (moderne).
Carte
IGN au 1/25000ème : 32136 OT
Superficie
de la commune : 6720 hectares.
Population
(2015) : 4175 habitants.
Hagiographie : Bonnet, né en 627, chancelier de
Sigebert III puis magistrat à Marseille où il abolit l’esclavage autant qu’il
put dans la région dépendant de son influence. Elu évêque de Clermont en 690,
il demanda à finir ses jours comme simple moine de l’abbaye de Manlieu. Mort en 718.
Jacques,
l’apôtre, évangélisateur de l’Espagne dont les reliques sont vénérées à
Compostelle.
Marie-Madeleine,
pêcheresse convertie par Jésus. Selon la légende du XIIe siècle, elle aurait
fini sa vie dans une grotte de la Sainte Baume. Elle est vénérée à Vézelay.
Catherine,
d’Alexandrie, martyre au IVe siècle sous Dioclétien. Ce fut l’une des voix que
Jeanne d’Arc entendit.
Antoine,
anachorète de Thébaïde, mort en 347, dont les reliques furent ramenées à la
Motte-Saint-Didier, devenue Saint-Antoine.
Géologie : au Col Vert, des
calcaires marneux contiennent de nombreuses orbitolives et au Pont des
Aniers, près des Geymonds, il existe un gisement de débris
d’huîtres.
Dans
la vallée de la Bourne, le gisement des Ravix, situé entre la ferme des Ravix
et les Olivets, a livré des oursins, des brachiopodes, des céphalopodes
et des dents de poissons.
Le
vallon de la Fauge est l’un des plus riches gisements du cétacé moyen
des environs de Grenoble. Le versant oriental du vallon comprend deux grands
ravins creusés dans des grès verts. De nombreuses variétés d’oursins,
d’ammonites, de turrilites y ont été découvertes ainsi que des pièces plus
rares : un crane de tortue, une pince de crustacé et quelques spécimens de
rudistes.
Préhistoire : de très nombreux sites sont
connus (le PLU de la commune indique, sans les détailler qu’il y a 56 sites
archéologiques) :
Ø
une
hache néolithique en pierre polie aurait été trouvé en 1884, près du bourg,
Ø
en
octobre 1960 aux Chaberts on a trouvé des éclats néolithiques dans des
labours,
Ø
au
printemps 1970, au lieudit Chez Magnat à la Conversaria, on a
découvert une industrie microlithique du paléolithique supérieur,
Ø
également
au printemps 1970, aux Mourets, dans un virage de la route de la
Conversaria, au pied des pentes du Cornafion, à 1162 mètres d’altitude
on a découvert une industrie macro lithique de plein air du paléolithique
inférieur (- 120 000) qui a livré de nombreux nucleus, des éclats, des lames, des bifaces et des racloirs,
Ø
la
même année, aux Geymonds on a identifié sept emplacements d’une zone de
séjour du paléolithique supérieur à proximité de la Bourne qui a livré 448
pièces lithiques,
Ø
au
printemps 1972 à Bois Barbu, vers la cinquième station du chemin de
croix on a ramassé un éclat laminaire néolithique,
Ø
à la même période, au lieudit les Sables
on a recueilli des éclats, des lames et un micro burin d’époque mésolithique,
Ø
toujours
à la même période, au lieudit Roche du Potier on a découvert des éclats,
des nucleus et des lamelles
néolithiques,
Ø
en
décembre 1972 vers le Trou Noir, on a découvert un disque à éclats
centripète, des burins, un grattoir et
un nucleus Levallois du
paléolithique inférieur,
Ø
au
lieudit les Poulats, à 1000 mètres d’altitude, on a découvert en 1974 un
gisement du paléolithique inférieur (- 250 000 ans) sur les sédiments d’un
ancien lac glaciaire, qui a livré des nucleus de type Levallois
primitif façonnés par des homo erectus ou
des homo sapiens néandertalis venus
tailler et chasser dans le val de Lans,
Ø
la
même année au Val Molière sur la rive gauche de la Bourne, on a
découvert une série de pièces lithiques du paléolithique moyen à
l’épipaléolithique,
Ø
le même site a livré des vestiges chalcolithiques,
Ø
au
lieudit Payonnère on a trouvé en 1977 des éclats Levallois et des
racloirs du paléolithique moyen,
Ø
la
station mésolithique de Roybon a été découverte en 1989 près d’une
source, à
Ø
au
lieudit Concourdan on a trouvé en 1992 quelques vestiges lithiques
d’époque mésolithique,
Ø
au
lieudit les Plâtres, on a trouvé la même année quelques éclats
mésolithiques,
Ø
toujours
en 1992, le lieudit Fontfroide a révélé une industrie de débitage
laminaire néolithique,
Ø
également
en 1992, on a trouvé au Col de l’Arc un débitage en silex néolithique,
Ø
l’abri
sous roche des Fourches a livré en 1996, 189 pièces lithiques de
l’épipaléolithique,
Ø
la Grotte
Chiffon, à 1750 mètres d’altitude, au pied des arêtes du Gerbier, a
livré la même année des restes du paléolithique inférieur ou moyen (éclats
Levallois),
Ø
au hameau
des Pierres, on a découvert en 1997, à l’occasion du creusement d’une
tranchée, un site de chasseurs magdaléniens (- 15 000 ans) installé au
pied d’un des énormes blocs morainiques déposés par le glacier de la Fauge
quelques millénaires auparavant seulement qui a livré plusieurs centaines de
lames de silex. En 1999 une station de tradition azilienne a été exhumée au
même endroit. Il s’agit vraisemblablement d’un site de débitage macro lithique
de lames du paléolithique inférieur. D’autres occupations postérieures ont été
décelées au mésolithique moyen et vers la fin du néolithique. De ce campement
de chasseurs – le plus haut de la fin des temps glaciaires connu à ce jour,
1050 mètres – il ne subsiste aujourd’hui qu’environ 6 m2. En 1999, un sondage
sur un demi m2 a livré à R. PICAVET plus de 10 000 objets de silex dont de
magnifiques couteaux et outils retouchés en burins, grattoirs, perçoirs…
Ø
la
station de Machiret, à
Ø
en
1997 l’abri sous roche dit Grotte des Fourches a livré 159 pièces de
l’épipaléolithique,
Ø
en
mai 1998, au Val Molière on a recueilli 39 pièces en silex attribuées à
l’aurignacien (paléolithique moyen)
et au paléolithique supérieur,
Ø
à
la Grande Terrasse, en 2003 on a découvert un site qui a livré 661
pièces lithiques du paléolithique moyen,
Ø
au
quartier des Gauchets, au pied du lycée climatique, on a découvert un
abri de chasseurs magdaléniens.
Ø
Sur
les limites de Villard-de-Lans et Corrençon, Régis PICAVET a découvert en 2020
les restes de 9 ours qui pourraient dater de 60 000 ans. Le plus important
des ours devait avoir 3 m de hauteur et peser près d’une tonne. Les sondages
effectués à proximité n’ont pas révélé de traces humaines de cette époque.
Protohistoire : divers vestiges sont également
connus :
Ø
en
1983 on a trouvé à la Fontaine du Renard une coupe votive du Bronze
final (au Musée Dauphinois n° 67.4.11). Elle reposait sur des rognons de silex
et contenait des graines de noisettes noircies par le temps,
Ø
au Col
de l’Arc, on a trouvé une pointe de flèche en bronze à pédoncule aux bords
martelés,
Ø
au
lieudit Grotte Marie, à 1 km au nord des Jarrands, on a découvert
en 1989 des tessons de céramique du Bronze final,
Ø
le
tumulus de Combe-Bossue à 1090 mètres d’altitude, fouillé en 2016, suite à la
découverte par des fouilleurs clandestins de 6 bracelets en bronze de l’époque
de Hallstatt. Il s’agissait de deux tertres funéraires protohistoriques accolés
de circulaire de 5 mètres de diamètre qui renfermaient deux sépultures dotées
de coffres quadrangulaires centraux, dont une avec boucle d’oreille et des
fragments de bracelet en fer. C’est le seul tumulus connu en Vercors mais
d’autres tumuli de même époque
pourraient exister à proximité,
Ø
selon
LAZEMBY, Hannibal aurait pu diriger soin armée à travers les gorges de la
Bourne, camper près de Choranche et que la cité gauloise prise d’assaut aurait
été Villard de Lans (!). Il aurait ensuite rejoint Grenoble par Sassenage.
Epoque
gallo-romaine : le
territoire de la commune était traversé par la voie romaine de Grenoble à Die,
chemin de grande communication encore appelé Avia Publica au Moyen Âge.
Cette voie, venant de Lans, devait passer à Villevieille, à l’est des Lombards,
aux Vières, à l’Essarton et à la Font de la Maia.
Dans
un champ, près du lycée, on a trouvé une monnaie de Philippe l’Arabe de 244 (R/
NOBILITAS).
Au
Col Vert, avant 1914, H. MULLER a trouvé, dans le talus bordant le
chemin, une monnaie en bronze du IIe siècle.
Au
lieudit Villevieille, emplacement supposé d’un domaine gallo-romain.
A
une cinquantaine de mètres du Col Vert, jasse très arasée qui pourrait
être une structure antique possible selon Y. TEYSSONNERE.
Vers
le Pas de l’Oeille, jasse identique pouvant être de même origine.
Haut
Moyen Âge : selon
la tradition, Saint Bonnet, évêque de Clermont en 690, aurait fondé à Villevieille
ou aux Bonnets une première église.
Edifices religieux :
Eglise
Saint Bonnet :
elle est citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia Sancti Boniti del Villard juxta Lanz. Elle semble avoir
peut-être été une dépendance du prieuré de Valchevrières, un cloître étant
mentionné en 1243. Le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 mentionne : ecclesia Sancti Boniti Villaris Lancii
alors unie à l’ecclésia Sancte Crucis de
Curransonnio (Corrençon). Malmenée au cours des guerres de religion, le
clocher de l’église dut être reconstruit au 16ème siècle.
En
1673 le cardinal Le Camus, lors de sa visite pastorale enjoint de « raccommoder
le couvert ». Saccagée en 1795, restaurée au début du XIXe siècle, l’église
dut être entièrement reconstruite en 1881, à l’exception du clocher. Celui-ci
possède à chacun de ses angles une gargouille à l’effigie d’une tête d’homme
grimaçante et trois têtes d’animaux, ours, sanglier et chien.
L’intérieur
est un vaste volume unique avec deux petites chapelles latérales en milieu de
nef. La chapelle sud possède des fonts baptismaux du XVe siècle remployés et
une pierre tombale de 1697.
Eglise
Saint Jacques de Bas-Méaudre :
le même cartulaire mentionne l’ ecclésia
de Subteriori Meldres qui
est sans doute à situer au hameau actuel de Bas Méaudret, vers les Jarrands,
entre Méaudre et Villard de Lans mais sur cette dernière commune. Toutefois,
vers la Martinière subsistent dans un champ quelques substructions d’un
petit édifice de 5 mètres sur 3 mètres.
Eglise
de Chadiarees :
elle est également mentionnée dans le cartulaire : ecclesia de Chadiarees et dans une charte de 1111 par laquelle
Rainold de Lans abandonne à l’église de Grenoble toutes les dîmes qu’il
possédait dans la paroisse de Chardiaresco.
Pour MARION, elle aurait été située au lieudit le Char (l’Achard) mais
le cartulaire la cite entre les églises d’Autrans et d’Engins. On la situe
également soit à l’Achard sur Autrans, soit à Laliarey sur Engins, soit
encore à Chardeyres sur Varces.
Cloître
de Saint Bonnet :
il est connu par un acte du 4 avril 1243. Il semble qu’il ait servi également,
en dehors du culte, de maison commune. Son emplacement est délimité dans un
acte de 1265 : « en dessous par un chemin allant par la bise au
couchant par un chemin public allant vers Corrençon et, au levant par l’eau de
Roybon ».
Prieuré
Notre Dame et Saint Antoine de Valchevrières : il est cité dès 1248. En 1297 il relevait de
l’abbaye bénédictine de Montmajour. Ce petit établissement fut ensuite donné
aux Antonins avant d’être supprimé en 1777 du fait de l’extinction de cet
ordre.
Le
pouillé de 1497, mentionne cinq chapelles :
- capella
Marie Magdalenes,
- capella
Sancte Crucis,
- capella
Sancte Catherine,
- capella
Beate Marie,
- capella
Sancti Anthonii.
Hospice
médiéval de la Payennerie : il était situé sur la place publique
autour de l’église.
Ancienne
chapelle des Geymonds, disparue mais connue par la carte de Cassini.
Chemin
de croix de Valchevrières :
il fut érigé le 12 septembre 1946 en mémoire des combattants du Vercors.
Echelonnées de
Dans
le Bourg, croix en fer forgé avec inscription : « souvenir de la
mission de 1860, Jh Picard ».
Châteaux :
Au
lieudit la Tour, vers la limite communale avec Lans, emplacement d’une
tour des seigneurs de Sassenage, peut-être la maison forte de la Bessia
citée entre 1265 et 1340. Il en subsiste des murs en élévation sur un à deux
mètres.
Maison
forte de l’Achard, mentionnée au XIVe siècle : Achardi fortalicum.
Sous
le hameau des Pierres, restes d’une importante construction médiévale
avec gros blocs taillés et ajustés formant une salle ou une tour et traces
d’enceinte.
Maison
forte de la Tour de Ratières mentionnée en 1339. Il s’agit peut-être de
la tour du Ratier qui était située à l’emplacement de la maison Blanc Gonnet.
Celle-ci fut aussi appelée « tour vieille » ou « tour des
prisons ». Elle est encore citée en 1757.
Au
Moyen Âge, autour de l’église, il y avait trois tours : tour du baron de
Sassenage, tour de Payen, à coté de l’hospice, et tour de la famille de
Vercorps.
Château
Esbrard de la Vallone de 1763, d’abord maison de maitre de cette famille,
originaire du Champsaur, avec un parc de 2 hectares. Sous le Ier
Empire, il appartenait à Jean Baptiste Julien, notaire et maire de la commune.
Agrandi en 1827, il transformé en 1929 en « hôtel du Parc et du
Château », établissement de grande classe qui offrait jusqu’à 80 chambres.
Lycée polonais Cyprian Norwid d’octobre 1940 à juin 1946, c’était alors le seul
établissement d’enseignement secondaire de ce type de l’Europe occupée. Il
servira ensuite encore d’hôtel quelque temps avant d’être acquis par la
commune.
Architecture civile :
Ancien
cimetière des protestants créé en 1610 au sud de la tour du Ratier.
Ancien
chemin de ronde créé en 1763 à la suite du grand incendie du Bourg. Il
empruntait l’actuelle rue du lycée polonais et contournait l’ancien bourg
médiéval jusqu’à l’église.
Vers
l’Aiguille, vestiges du moulin de la Breduire, de sa scierie et de la chute
d’eau artificielle qui actionnait les mécanismes.
Immeuble
de la fin du XVIIIe siècle (aujourd’hui siège de la communauté de communes).
Au
lieudit l’Achard, ferme de la fin du XVIIIe siècle.
Ancienne
maison communale de 1888 : elle a servi de mairie jusqu’en 1986 et c’est
aujourd’hui la Maison du Patrimoine.
Maisons
traditionnelles rue Jean Moulin et rue du Royans.
Pont
de l’Amour :
construit en 1896 par le Génie militaire afin de permettre aux troupes de
traverser le torrent de la Fauge à pied sec pour accéder à un champ de tir dit
« école du jeu du Villard-de-Lans ».
Lavoir
du XXe siècle, rue Roux Fouillet.
Monument
aux morts des deux guerres mondiales au square contigu à la place de la
Libération.
Monuments
des Jeux Olympiques de 1968.
Hôtels
et anciens hôtels de Villard-de-Lans :
- Grand hôtel de Paris construit en 1896
par la famille Magdelen et agrandi en 1924 par une aile en style palace normand
avec deux avancées en clocheton. Dans les années 1930, une seconde salle à
manger fut ajoutée.
- Splendid hôtel : construit en 1929
comme maison d’enfants puis reconverti en palace et ultérieurement en maison de
repos. L’édifice présente une façade de 7 travées autour d’une travée colonne
centrale avec des frises Art Déco au rez-de-chaussée. Il a été fréquenté par de
nombreuses personnalités, notamment le roi du Maroc, Michèle Morgan, Fernandel,
François Mauriac, Charles Vanel...
- Ancien palace pour enfants « le
Clocher » de 1930 (aujourd’hui le Diamant). Conçu par Pouradier Duteil au
début des années 1930 et considéré comme un des fleurons de l’architecture
climatique, il comportait alors dortoirs, salle à manger, salle de jeux, salles
d’études, cabinet médical et une chapelle ornée de 12 vitraux de Marguerite
Huré, dont 7 ont été conservés.
- Grand Adret : à l’origine
sanatorium de la Tremblaye, érigé en 1922 mais vite arrêté par la municipalité.
En 1927, le bâtiment fut flanqué d’une aile à 6 niveaux sous une toiture à pans
coupés et, en 1929, de sa quasi symétrie de l’autre côté. Dédié à une clientèle
fortunée, l’Adret était à la fois un palace et un établissement de
physiothérapie. Il comportait notamment un salon de thé, un fumoir, un salon de
coiffure, une bibliothèque, une chapelle, une salle de classe pour les enfants,
une salle de jeux, une salle de spectacles, un grand parc avec des cerfs, des
garages avec chambres pour les chauffeurs. Il redevint simple aérium en 1942,
puis institut médico pédagogique en 1972 avant d’être loti en appartements dans
les années 1980.
- Ancien hôtel du Parc et du
Château : c’est l’ancien château des Esbrard de la Valloire (supra :
châteaux). Au début du XXe siècle, il fut transformé en hôtel pour ensuite
s’agrandir d’une construction Art Déco sur 5 niveaux. Reconverti en lycée
polonais en 1940, l’hôtel connut diverses utilisations après la Libération dont
celle de colonie de vacances. Le bâtiment Art-Déco a été abattu en septembre
2008. L’ancien hôtel abrite aujourd’hui l’Office du Tourisme.
Anciennes
maisons d’enfants :
- La Source, années 1920.
- Le Petit Adret de 1922
- Les Jours Heureux (ou le Rocher) au
hameau des Pierres de 1934.
- Clos Margot de la fin des années 1930
au-dessus des Jeandats.
- Le Petit Monde (ou les Petits Poucet de
1940.
- La Chamoisière et les Frimas de la fin
des années 1940, transformé en 1959
- Le Plein Ciel (ou le Chat Botté) du
début des années 1950.
- La maison d’enfants « la
Soleillette » au hameau des Pierres est labellisée « Patrimoine
en Isère ».
Hameaux, mas et
lieudits anciens :
Fortalicium Achardi, XIVe siècle, l’Achard.
Les Aliberts, XVIIIe siècle, les Arriberts.
Alpis de Mochiroles, XIIIe siècle, la Moucherolle.
L’Ayaz, XVe siècle, les Ayes.
Nemus de Bajulis, XIVe siècle, la Combe du Baile.
Les Balmettes, XIXe siècle, la Balmette.
La Boneteire, XVIIIe siècle, la Bonnetière.
Boneti, XVe siècle, les Bonnets.
Borrelleria, XVe siècle, la Borelière.
Broche, XVIIIe siècle, le Brochet.
Bruyent, XIVe siècle, ruisseau le Bruyant.
Nemus Barbatus, XIVe siècle, Boys Barbe, XVe siècle,
Bois Barbu.
In Clostis, XIVe siècle, les Clots.
Collis de Gover, Govertz, XIVe siècle, le Col Vert.
La Couchette, XVIIIe siècle, les Cochettes.
In Fideleyria, XIVe siècle, la Feyète.
Moulins Gauchets, XVIIe siècle, les Gauchets.
Gendiats, XVIIIe siècle, les Gendiots.
Les Geymons, XVIIIe siècle, les Geymonds.
Glouvettes, XVIIIe siècle, les Glovettes.
Les Guillet, XVIIIe siècle, les Guillets.
Leorit, XVe siècle, Liorin.
Lombardorum, XVe siècle, Les Lombards.
Molendinum de Mendreto, XIVe siècle, le moulin du Meaudret.
Mont de Chalvet, XVIIIe siècle, Roche Chalve.
De Postegnio, XVe siècle, les Ponteils.
Les Poulets, XVIIIe siècle, les Poulats.
Les Raviz, XVIIIe siècle, les Ravix.
Rubonius rivo, XIVe siècle, Roybon.
Tintain, XVIIIe siècle, Tintaine.
Verderet, XVIIIe siècle, le Verdoux.
Veria, XIVe siècle, les Vières.
Vilar, XIIe siècle, Villarium, XIVe siècle, Villars puis Villard : c’est la forme
méridionale du latin villare, dérivé
de villa qui, jusqu’aux IVe et Ve siècles
correspond à un domaine gallo-romain. Le Villard est donc le prolongement
agricole de la villa gallo-romaine. Le terme, utilisé jusqu’au XIe siècle,
signifiait domaine puis, progressivement, village ou hameau.
Hameaux et lieudits de
Villard-de-Lans (courte
description, hors toponymie ci-avant) :
- Les Blachons : grande maison qui a
abrité durant l’été 1929, en qualité de souveraine en exil, Zeta de Bourbon
Parme, impératrice d’Autriche, reine de Hongrie et de Croatie.
- La Bonetière : maison ancienne avec
porte présentant un arc en accolade.
- Les Bonnets : croix avec
inscription de 1844 semblant provenir d’une pierre tombale.
- Les Bouchards : hameau et ses
abords inscrit au titre des sites pittoresques en 1944. Maisons anciennes avec
pignons à redents et fenêtre en accolade sur l’une d’elles.
- Champ Gressaud : beau chemin bordé
de lauzes et de grosses pierres.
- Les Clos : hameau remontant au
moins au XIVe siècle et conservant des demeures anciennes.
- Les Drevets : ferme avec linteau de
porte de 1685.
- Les Espinasses : grande ferme
ancienne.
- Les Eymards : ferme ancienne avec
un beau bassin en pierre.
- Le Frier : maisons anciennes dont
une avec un beau pignon à redent.
- Gallizon :
- Les Gauchets :
- Les Geymonds : demeure ancienne
présentant un demi meneau.
- Les Guillets : beau et large chemin
bordé de lauzes.
- Les Lombards : croix en fer forgé
de 1886 sur socle en pierre avec niche. Grande demeure ancienne.
- Les Nobles : grand tertre ayant
l’apparence d’une motte. Belle demeure Renaissance avec arc gothique, fenêtre à
demi meneau et inscription de 1578 sur une fenêtre en accolade.
- Les Pierres : maisons anciennes
dont une avec une grosse meule dans la cour. Au bord du chemin, bassin dont
l’eau gicle d’une grosse ammonite.
- L’abri préhistorique sous blocs (supra),
après une longue phase d’abandon, a été occupé vers 1800 par une ferme et un
bâtiment annexe, tous deux détruits vers 1925.
- Les Plâtres : ferme ancienne isolée
avec un vieux bassin en pierre.
- Les Poulats : maison ancienne avec
traces de fenêtres à meneaux et d’une ouverture en accolade. Grosse pierre avec
ébauche de taille de bassin ?
- Les Pouteils : hameau et ses abords
inscrit au titre des sites pittoresques en 1944. Au bord du chemin de Villard,
croix en fer sur un curieux socle de pierre formé d’un gros bloc retaillé avec
niche à l’arrière. Dans le hameau, inscription « I H S » sur un arc
gothique remployé.
- Les Vières :
- Villevieille : maisons anciennes
dont trois présentent encore des portes en accolade. L’une d’elle porte la date
de 1776. Lavoir du XVIIIe siècle. F. CAMOIN en faisait le berceau de Villard
mais rien ne semble l’indiquer.
Autres indications :
Pont
de Valchevrières mentionné dans un acte de 1318.
Charte
de libertés octroyée en 1338 par Albert de Sassenage.
Meulière
attestée en 1391 (ADI 8 B 81 f° 113).
Moulin
des Jarrands mentionné en 1276 et en 1552.
Moulins
de Villevieille et des Blachons, mentionnés au XVIIe siècle.
Moulins
des Gauchets, de Grand Pont et de Prénatiers mentionnés au XVIIIe siècle.
L’Atelier
Tournesol a recensé trois cadrans solaires.
4
cols concernent la commune : le Col de l’Arc, le Col Vert, le Pas de
l’Oeille et le Col des Deux Sœurs.
Le
Col de l’Arc : ce
col est la seule voie de communication montagnarde mentionnée par la carte de
Cassini. Durant des siècles, c’était une importante et directe voie de
communication entre la vallée du Drac et le plateau du Vercors. C’était, pour
les paysans de la basse vallée de la Gresse, la route du bétail de la race de
Villard de Lans. Au pied de la roche Saint Michel, une foire assez excentrique
s’y déroulait depuis des temps anciens, trouvant son origine, croit-on, dans la
célébration de la disparition des neiges. En dépérissant, elle prit la forme
d’une vogue à la Saint Jean jusqu’au début du XXe siècle.
Sur
le mur occidental de la Maison du Patrimoine, petit monument dédié à César
Hippolyte Bevière qui développa intensivement à compter de 1873 la race
Villarde.
Sur
la place de la Libération, statue de l’Ours, œuvre de l’artiste plasticien
grenoblois Pierre Filippi, taillé dans du marbre rose de Turquie avec sa
fontaine en marbre de Carrare.
Sites
des gorges de la Bourne, des aiguilles et entrée des goulets de la Bourne, de
la Bourne inscrits en 1944.
Hameaux
des Bouchards et hameau des Pouteils et leurs abords, inscrits au titre des
sites en 1944.
L’ensemble
formé par la combe et le village de Valchevrières a été inscrit au titre des
sites en 1946.
Commune
du Parc Naturel Régional du Vercors.
Site
Natura 2000 de la Bourne (arrêté du 1er janvier 2017).
Alpages
de Combe Oursière et de la crête des Crocs (515 ha), du Cornafion (282 ha) et
de la Fauge (454 ha).
Maison
du patrimoine, ancienne maison communale de 1888.
Réseau
du Clos d’Aspres de 42 km de développement sur 1066 m de dénivelé.
Scialet
Candy de 11 000 m de développement sur 558 m de dénivelé.
Scialet
Moussu de 2947 m de développement sur 509 m de dénivelé.
Scialet
de Malaterre de 1600 m de développement sur 230 m de dénivelé.
Scialet
du Trisou de 1388 m de développement sur 273 m de dénivelé.
Scialet
des crêtes ventées de 1227 m de développement sur 329 m de dénivelé.
Scialet
de la goule blanche de 1100 m de développement sur 138 m de dénivelé.
ZNIEFF
de la vallée de la Bourne.
ZNIEFF
des hautes gorges de la Bourne.
ZNIEFF
des zones humides de la Haute Bourne.
ZNIEFF
de la crête de Chalurat et Roche Rousse.
ZNIEFF
du vallon de la Narce et combe des Rotes.
ZNIEFF
de la plaine d’Herbouilly.
ZNIEFF
des crêtes orientales du massif du Vercors.
ZNIEFF
du plateau et de la bordure occidentale des hauts plateaux du Vercors.
Arrêté
de biotope de la plaine d’Herbouilly du 19 février 2005.
Bibliographie :
Archives
Départementales de l’Isère : B 3956,
Regeste
dauphinois n° 29744
G.
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