SASSENAGE

 

(Canton Fontaine-Vercors, ex canton de Fontaine-Sassenage).

Forme ancienne : Chassanatico au XIe siècle.

Gentilé : Sassenageois.

Héraldique : burelé d’argent et d’azur au lion de gueules armé lampassé et couronné d’or, brochant sur le tout (armes de la famille de Sassenage).

Devise des Sassenage : une sur toutes.   

 

Carte IGN au 1/25000ème 3234 Grenoble est

 

Superficie : 1300 hectares.

 

Population (2015) : 11 659 habitants.

 

Hagiographie : Pierre, premier des apôtres et premier pape, crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui porte son nom.

Jacques, l’apôtre, évangélisateur de l’Espagne dont les reliques sont vénérées à Compostelle.

Catherine, d’Alexandrie, qui eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée. Martyre sous Maximin Daïa vers 305. Patronne des filles à marier.

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  en 1900, H. MULLER a sondé la Grotte du Doigt de Dieu qui s’ouvre au pied de la falaise dominant Sassenage, derrière une aiguille détachée de la paroi. Il y a découvert des vestiges néolithiques : percuteur, nucleus, trois fragments de céramique.

Ø  H. MULLER a également fouillé la station de Pra Paris qui surplombe la plaine de l’Isère entre les Engenières et Noyarey : il y a trouvé du matériel chalcolithique dans la couche la plus ancienne.

Ø  Au lieudit Balmes de Sentaire, on a trouvé de nombreux ossements humains et du matériel néolithique : silex, lames, hache polie, fragments de céramique.

Ø  Aux Cotes de Sassenage, on a découvert un petit racloir biface néolithique.

Ø  En 1986, au lieudit la Grande Rivoire, on a découvert fortuitement, vers l’altitude 580 mètres, un abri sous roche de 75 m2 qui a connu des occupations s’échelonnant du mésolithique au néolithique : pointes de flèches, meules en granit, éléments de parure, poteries... Les chasseurs mésolithiques y ont laissé d’importants restes d’animaux de grande taille. Ce site, fouillé depuis lors, offre l’occasion rare d’observer le passage de l’homme chasseur à l’homme cultivateur. L’abri est utilisé exclusivement en bergerie de – 5000 à – 2500. Une mandibule d’ours présente une anomalie de deux enfoncements symétriques entre les premières et les secondes molaires, sans doute provoqués par un lien qui aurait permis de tenir l’animal en captivité de sa naissance à sa mort vers l’âge de 5 ans. Le département de l’Isère a acquis le site en 2000. C’est désormais un site archéologique protégé. La campagne de fouilles 2020-2023 doit porter sur les couches mésolithiques.

 

Protohistoire : de nombreux vestiges sont également connus :

 

Ø  la station de Bonne Conduite, située vers la centrale électrique, a livré en 1958 une aiguille à chas du Bronze final ou de la Tène (au Musée Dauphinois n° 69.2.86), un plat en céramique noire du Bronze final (M. D. 69.2.85) et quelques vestiges de l’époque de la Tène (fibule, agrafe, fusaïole.

Ø  Près de là, un fond de cabane du Bronze final a été mis au jour en 1958.

Ø  En 1964, un peu en amont de la station, on a exhumé une sépulture avec deux bracelets en fer et bronze de l’époque de Hallstatt.

Ø  A Pra Paris, on a trouvé des céramiques du Bronze final.

Ø  La Grotte des Chèvres, qui s’ouvre au pied de la falaise qui domine le bourg à l’ouest, a livré en 1959 et en 1962 du matériel du bronze final et des vestiges des époques de Hallstatt et de la Tène (coupe, coupelle, vases, urne) ainsi que deux monnaies gauloises de Nîmes du type au crocodile.

Ø  La Grotte du Doigt de Dieu et le site de la Grande Rivoire ont livré, dans la couche la plus récente, du matériel de l’âge du Bronze et du Fer.  

 

Epoque gallo-romaine : passage de la voie romaine de Grenoble à Valence et embranchement sur cette voie de l’Avia Publica qui conduisait de Grenoble à Die par le Vercors. Un segment de cette dernière voie existerait aux Cotes de Sassenage. Divers vestiges sont connus :

 

Ø  au hameau des Cotes, dans l’ancien cimetière, cippe ayant servi de piédestal à une croix. PILOT y a lu sur la première ligne « D M ». L’inscription, qui devait comporter une dizaine de lignes, est aujourd’hui totalement illisible.

Ø  Ce cippe a été employé ultérieurement, mais toujours à l’époque gallo- romaine, par creusement comme sarcophage.

Ø  A la station de Bonne Conduite, on a découvert des céramiques et des monnaies romaines (non décrites).

Ø  Les carrières de pierre de Sassenage semblent avoir été utilisées dès l’époque romaine, notamment pour la construction des stèles grenobloises.

Ø  En 1937, on a découvert un autel avec inscription : « VIAMAE D(eae) / CRAXO V(olum) S(olvit) L(ibero) / M(erito) VOTO EXCEPT(io) ». A la déesse Viama, Craxo s’est acquitté de son vœu de bon gré et à juste titre, sa prière ayant été exhaussée. Cette dédicace votive, témoin de la survivance des cultes indigènes en Gaule romaine, révèle la présence d’un sanctuaire rural proche (inscription au Musée Dauphinois n° 38.8.81).

Ø  Dans le Furon, un as de Néron a été trouvé le 17 août 1956.

Ø  Le site de la Grande Rivoire a également livré quelques céramiques de la Graufesenque et des monnaies très endommagées.

Ø  En 2017, des prospections magnétiques dans les jardins du château ont révélé une villa sur cour avec des thermes organisés sur plusieurs petites pièces. Cette villa a été détruite au Moyen Âge lors de l’installation des seigneurs de Sassenage dans un château lui-même démoli pour la construction du château actuel en 1669.

Ø  On notera le lieudit les Grands Champs.  

 

Haut Moyen Âge : aux Cotes, en 1921, on a mis au jour des sépultures trapézoïdales en coffres de dalles.

Selon la tradition, le Château Vieux remonterait au Xe siècle, époque à laquelle Isarn, évêque de Grenoble, aurait donné la terre de Sassenage au chevalier Bérenger pour le récompenser de ses éclatants services.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Pierre : elle est citée dès 1080 dans la charte de Lans : ecclesia Sancti Petri sub castro Cassiniaco. C’est l’une des églises restituées à l’église de Grenoble à cette époque. Le cartulaire C de Saint Hugues la mentionne ainsi : ecclesia Sancti Pietri de Chassanatico, puis la charte du XIVe siècle des cartulaires indique un capellanus Sancti Petri de Cassenatico et le pouillé du diocèse de 1497 mentionne : ecclesia Sancti Petri Cassenatici, dépendance du prieuré Saint Robert. Son clocher est de pur style roman du début du XIIe siècle. L’abside parait être de même époque. La nef a été très remaniée, particulièrement au XIXe siècle. Elle conserve une chapelle latérale du XVIe siècle dite « des Bérenger » dans laquelle subsiste une dalle tumulaire en marbre noir contenant les restes présumés de Lesdiguières qui auraient été transportés ici en 1788. Ce tombeau est l’œuvre de Jacob Richier, le maître sculpteur du château de Vizille. Tout l’ouvrage est porté par un piédestal de marbre noir enrichi de quatre bases tailles de marbre blanc représentant la prise de Grenoble, la bataille de Pontcharra, le combat des Motelles et la prise de Barraux. Parmi les huit devises entourant l’écu de Lesdiguières figure cette formule : penna nido majores (les plumes sont plus grandes que le nid).

Le clocher, la chapelle et le tombeau de Lesdiguières sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1930.

 

En 1968, lors de travaux de restauration au pied du clocher, une magnifique pierre d’angle sculptée du XIe siècle a été exhumée. Elle représente la mise au tombeau et la descente de croix, de la même inspiration que la pierre d’angle de San Isidoro de Leone, panthéon des rois de Castille, de même époque. La ressemblance entre les deux pierres est frappante bien que celle de Sassenage soit d’une facture plus malhabile. Elle a été classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1968.

 

Chapelle castrale : elle est également citée dès 1080 : capella ejusdem castri. Son vocable n’est pas connu. Le cartulaire C de Saint Hugues indique seulement : capella de Chasainatico.

 

Ancienne église et prieuré Notre-Dame-des-Cotes :  elle semble remonter au XIe siècle : Chassanticum capella. Elle devint l’église d’un prieuré fondé en 1328 par François Bérenger, seigneur de Sassenage. Elle est citée dans le pouillé de 1497 comme dépendance du monastère de Saint Robert : ecclesia prioratus et cure Beate Marie de Vineis.

Le pouillé mentionne également aux cotes deux chapelles : capella Sancte Crucis et capella Beate Marie Virginis.

L’ancienne église présente un plan de basilique semblable à l’église de Paquier et elle conserve une cloche de 1776.

 

Léproserie : elle est mentionnée dans le pouillé de 1497 : leproseria Cassenatici.

 

Le pouillé de 1497 mentionne une autre chapelle : capella Beatorum Jacobi et Catherine.

 

Oratoire Notre-Dame-des-Vignes du XIXe siècle.

 

Châteaux :

 

D’après Chorier, une famille de Sassenage était venue au secours de l’évêque Isarn en 950 qui lui donna la terre de Sassenage et de Royans. Ses armes étaient burelées d’argent et d’azur de dix pièces, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’or brochant sur le tout. Sa devise était : « une sur toutes » et son cri : « Sassenage ! ».

 

Château delphinal dit Château Vieux : la première mention effective de ce château date de 1080. C’était sans doute alors un château en bois sur motte. Puis vint le château en pierre édifié dans un site stratégique et défensif indéniable dominant de 150 mètres la vallée de l’Isère et le village ancien. Aujourd’hui très remanié, il devait couvrir 1 hectare. On peut lui restituer deux enceintes. Il conserve une magnifique salle voûtée décrite dans l’enceinte delphinale de 1339, malheureusement détruite en partie, qui donne une idée de l’architecture soignée des bâtiments qui composaient ce château. L’enceinte extérieure subsiste encore presque entièrement, flanquée à intervalles réguliers de tours semi circulaires. L’enquête de 1339 lui attribue des revenus de 200 florins. En dépendaient deux vignes, deux granges, un lac, un pré, des bois et les paroisses de Fontaine, Saint Pierre, Vignes et Engins. Il y a alors huit nobles résidents avec maison forte. La visite des envoyés du pape a lieu le 17 mars 1339. Le site a été classé en 1943.

G. ALLARD mentionne les maisons fortes de Guiffrey de Revel, de François de Revel, de Chabert de Revel et de Lantelme d’Aresnes.

 

A l’occasion de l’enquête pontificale de 1339, les envoyés du pape sont à Sassenage le 17 mars et notent que le mandement de Sassenage est composé de deux paroisses : Saint Pierre de Sassenage pour 70 feux et Noyarey pour 100 feux.

 

Maison forte des Etables : c’est vraisemblablement l’une des maisons fortes citées en 1339. Elle devait être située à l’emplacement actuel du château de Bérenger.

 

Maison forte de Didier de Sassenage également mentionnée en 1339.

 

Château de Bérenger : c’est une sobre construction dans le style pur et régulier de Mansard. L’architecture, un peu massive, rappelle bien le style du commencement du règne de Louis XIII. Il fut construit par les Bérenger Sassenage dont l’une, Claudia Bérenger, fut la première épouse de Lesdiguières. L’intérieur conserve de très nombreuses œuvres d’art (infra). Les Bérenger-Sassenage avaient pour armes burelé d’argent et d’azur de dix pièces, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’or brochant sur le tout.  

Le château, le parc et l’allée de marronniers sont classés monuments historiques depuis 1942 et ont été inscrits au titre des sites la même année.

 

Œuvres classées au titre des monuments historiques objets mobiliers :

 

Classées en 1988 :

-       un tableau d’enfant du XVIIIe siècle,

-       deux portraits d’hommes du XVIIe siècle,

-       portrait d’Hugues de Lionne du XVIIe siècle.

 

Classées en 1997 :

-       2 tableaux des fils de Louis XV du XVIIIe siècle,

-       un portrait de femme du XVIIIe siècle,

-       portrait de Mme de Sassenage du XVIIIe siècle,

-       paysage de montagne du XVIIe siècle,

-       portrait de fillette du XVIIIe siècle,

-       portrait de jeune femme du XVIIIe siècle,

-       portrait d’homme du XVIIIe siècle,

-       portrait de jeune fille du XVIIIe siècle,

-       portrait de gentilhomme du XVIIIe siècle,

-       portrait du Duc de Choiseul du XVIIIe siècle,

-       portrait de Marie Antoinette du XVIIIe siècle,

-       portrait de la comtesse d’Artois du XVIIIe siècle,

-       2 portraits de la comtesse de Prou du XVIIIe siècle,

-       2 portraits de la Dauphine de Saxe du XVIIIe siècle,

-       portrait de femme à la rose du XVIIIe siècle,

-       portrait du frère de Louis XV du XVIIIe siècle,

-       portrait de Pierre de Bérenger du XVIIIe siècle,

-       portrait de la marquise de Bérenger du XVIIIe siècle,

-       portrait de dame du XVIIe siècle,

-       portrait de Lesdiguières du XVIIe siècle,

-       portrait du baron de Sassenage du XVIIe siècle,

-       tableau de la mort de Lucrèce du XVIIe siècle,

-       2 tableaux de la vie de Moïse du XVIIe siècle,

-       tableau de Tobie du XVIIe siècle,

-       tableau de la bataille de Kirölm du XVIIe siècle.

 

Classés en 1998 :

-       portrait de jeune garçon d’Hébert du XIXe siècle,

-       portrait de fillette d’Hébert du XIXe siècle,

-       portrait de jeune mendiante d’Hébert du XIXe siècle,

-       tableau du village de Sassenage du XIXe siècle,

-       2 portraits de la marquise de Bérenger du XIXe siècle,

-       chaise à porteurs du XVIIIe siècle,

-       meuble combiné du XVIIIe siècle,

-       10 fauteuils dits à la Reine du XVIIIe siècle,

-       3 bergères du XVIIIe siècle,

-       un lit du XVIIIe siècle,

-       le mobilier de la chambre du Roi du XVIIIe siècle,

-       un piano Forte de 1803,

-       un tableau du château du XIXe siècle.

 

Classées en 2017 :

-       2 commodes du XVIIIe siècle,

-       une toilette du XVIIIe siècle,

-       un écran à jeu du XVIIIe siècle,

-       3 bas d’armoire du XVIIIe siècle,

-       une commode de 1776,

-       une table de nuit de Hache de 1776,

-       un buffet de 1730,

-       une commode de Hache de 1765,

-       2 tables de piquet du XVIIIe siècle,

-       une table de nuit du XVIIIe siècle,

-       un buffet de 1730, un cabinet du XVIIe siècle,

-       une paire de contadors du XVIIe siècle,

-       une commode de 1700,

 

Château de Vinay du XVIIe siècle sur la limite communale avec Fontaine.

 

Château des Blondes : construite vers 1772, cette demeure était à la fois une manufacture de « blondes » (dentelles de soie) et un établissement hospitalier qui accueillait et employait des fillettes orphelines ou abandonnées. C’est aujourd’hui la mairie.

 

Château de Beaurevoir : grand château construit dans le style néo renaissance au début du XXe siècle par la famille Terray sur le plateau des Cotes.

 

Hameaux et lieudits anciens :

 

Rovoyria de Croy, XIVe siècle, le Cruy.

Inas apud Castenaticum, XVIe siècle, les Cuves de Sassenage.

In Clodicio, XIVe siècle, les Clots.

Gleyzia, XVe siècle, Gleyriales.  

 

Autres indications :

 

Les Cuves de Sassenage étaient classées au titre des sept merveilles du Dauphiné. C’est un site inscrit depuis 1939. Elles développent un réseau souterrain de 12 km de longueur pour 443 m de dénivelé.

L’anticlinal rompu de Sassenage est un site géologique de 12,97 hectares classé 2 étoiles à l’inventaire du patrimoine géologique de 2014.

Route du Pont Charvet, construction médiévale avec tourelle engagée et fenêtre à meneaux.

Mistralie mentionnée dans un acte du 8 janvier 1334.

Rue de l’Eglise, demeure renaissance.

Chemin de la Gerina, porte avec linteau en accolade.

Ancienne taillanderie dans la partie basse des gorges du Furon ayant conservé sa trompe dite « dauphinoise », système hydraulique assurant la force motrice de l’atelier.

3 fontaines de 1885 sont implantées place de la République, allée Billery et place au Plâtre. Elles sont toutes les trois inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1943.

Allée Billery, croix ancienne en pierre également inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1943.

Vieux lavoir des Cotes.

Carrières de pierre à chaux exploitées depuis 1912.

Auguste FAVOT mentionne, à la maison d’Henri Ferrand, deux cadrans solaires dont l’un avec inscription caeli enarrant glorima dei (les cieux attestent la gloire de Dieu),

Site des gorges d’Engin dans la vallée du Furon (site inscrit 1941).

Gorges du Furon comprenant le cours du Furon du Pont Charvet à l’aqueduc de Sassenage et le cours du petit Furon (site inscrit 1942).

A la mairie, tête de Marianne inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques au titre des objets mobiliers (2005).

Cimetière de la falaise labellisé « Patrimoine du 20ème siècle » en 2003.

 

Le réseau souterrain des Cuves se développe sur 12 000 mètres pour un dénivelé de 443 mètres.  

Espace Naturel Sensible du plateau de la Molière et du Sornin.

Site Natura 2000 des pelouses et forêts du plateau du Sornin.

Parc de l’Ovalie.

ZNIEFF des gorges d’Engins.

ZNIEFF du plateau des Vouillants.

ZNIEFF de la zone fonctionnelle de la vallée du Drac à l’aval de Notre-Dame-de- Commiers.

ZNIEFF de la zone fonctionnelle de l’Isère à l’aval de Meylan.

ZNIEFF du versant sec de la Grande Rivoire.

ZNIEFF des chainons septentrionaux du Vercors.

Arrêté de biotope du marais des Engenières du 17 octobre 2002.

Arrêté de biotope du marais de la Frette du 3 décembre 2002.

 

Bibliographie :

 

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Regeste complémentaire n° 1617 et 1782

N. CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, T I, 1661, pages 6, 12, 34, 39, 40, 597 et 641 et T II, pages 187, 256, 257

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De VALBONNAIS : Histoire de Dauphiné, 1721-1722, T I, pages 17, 19, 39, 44, 300, 340 et 351 et T II, pages 242, 243, 515, 538 et 624

J. J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI 1843, page 123

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H. GARIEL : Delphinalia, documents inédits sur les guerres de religion en Dauphiné, 1855, page 74

C. de MONTEYNARD : Cartulare monastorii beatorum Petri et Pauli de Domina, 1859, chartes n° 17, 18, 33 et 36

Baron A. RAVERAT : à travers le Dauphiné, voyage pittoresque et artistique, 1861, pages 9 et 10 à 14

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La Semaine Religieuse du 23 octobre 1869

U. CHEVALIER : choix de documents historiques inédits sur le Dauphiné, 1874, pages 69 et 299

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L. SOUBIEU : le château de Sassenage, 2015

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Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, pages 326 à 328

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ADLFI Informations Auvergne Rhône Alpes 2021

E. TASSET : châteaux forts du Dauphiné, 2023, pages 196 et 197