SEYSSINS

 

Canton de Fontaine-Seyssinet.

Forme ancienne : Saisono au XIe siècle.

Gentilé : Seyssinois.

Héraldique : de gueules semé de fleurs de lys d’or à la bande d’argent brochante (armes de la famille Alleman).

Devise : plutôt avec le cœur qu’avec les armes.   

 

En 1790-1794, Seyssins a absorbé les anciennes communes de Montrigaud et de Roux-du-Commiers.

 

Cartes IGN au 1/25000ème 3235 vif est et 3234 Grenoble est.

 

Superficie : 800 hectares.

 

Population (2015) : 7213 habitants.

 

Hagiographie : Martin, évangélisateur de la Gaule, évêque de Tours en 371. C’est l’un des saints patrons de la France.

 

Préhistoire : on a découvert une pointe de flèche à retouches bifaces d’époque chalcolithique (au Musée Dauphinois, n° 67.3.41).

Au pied de la partie nord du rocher de Comboire, on a découvert un gisement néolithique avec deux foyers contenant des éclats de silex, une lame et un grattoir.

 

Protohistoire : dans la Grotte Vallier (infra) on a découvert des fragments de dolia de la Tène finale (M. D. 67.3.15 et 15.2)).

En un lieu indéterminé a été signalé un tesson avec impressions digitales de la protohistoire.

S. LANCEL pense qu’Hannibal, remontant l’Isère par la rive gauche, aurait franchi le Drac à hauteur de Seyssins.

Dans un champ au bord occidental de la route de Seyssins à Claix, mais sur cette dernière commune, un cliché aérien de 2009 montre une vingtaine de structures rondes, demi rondes ou ovales de dimensions variables où l’herbe ne se développe pas de façon régulière. S’agit-il d’une nécropole de la Tène ? 

Le site de Pré Nouvel (infra) a révélé une occupation protohistorique (paléosol du Bronze final avec quelques tessons de céramique) et une occupation de la Tène (lambeaux de sols, trous de poteaux et fosses).

 

Epoque gallo-romaine : passage d’une voie romaine venant de la plaine (Veurey, Sassenage, Fontaine) et se dirigeant sur Claix par le col de Cossey. Des traces de cette voie sont toujours visibles entre le nouveau et le château de Cossey, avec une portion partiellement pavée. P. H. BILLY voit dans le nom de la commune le patronyme Saxius (domaine de). De nombreux vestiges de cette époque sont connus :

 

Ø  près de la maison forte de Colonges, qui passe pour avoir été bâtie sur une villa gallo-romaine, on a découvert des monnaies romaines dont une de Trajan.

Ø  Il existe une tradition de « camp romain », non loin du ruisseau descendant de la ferme des Arcelles.

Ø  Un autre camp est supposé près de la ferme des Bruzières.  

Ø  Vers 1860, près de Beauregard, des tombes sous tegulae ont été observées.

Ø  Sur un site non précisé, on a découvert des fragments de céramiques sigillées du 1er siècle des ateliers de la Graufesenque (M. D. 78.6.871 et 872).

Ø  En 1892 et 1897 on a découvert au-dessous du Priou des tombes sous tuiles d’époque gallo-romaine ou du Haut Moyen Âge.

Ø  Des tombes de même nature ont été trouvées en 1894 au lieudit Cholaterre.

Ø  En 1900, au dessus du village on a exhumé des tombes du IIIe siècle.

Ø  En 1910, des tombes sous tuiles ont été exhumées en face de la cure.

Ø  En 1978, on a trouvé une boucle d’oreille gallo-romaine.

Ø  La Grotte Vallier, creusée sur le flanc est du Moucherotte à 1650 mètres d’altitude a livré en 1910 plus d’un m3 de tuiles romaines. H. MULLER pensait qu’il y avait eu à cet endroit, au bas empire, un refuge naturel devant lequel on avait établi un auvent couvert en tegulae et destiné à protéger les habitants contre les chutes de pierres, les rafales de vent et les gouttières. L’entrée de la grotte, orientée est-ouest a environ 6 mètres sur 12 mètres et une dizaine de mètres de hauteur. La grotte, se continuant vers l’ouest, s’élargit en une vaste salle en contrebas de laquelle se trouve une petite glacière naturelle. La grotte a également livré des fragments de sigillée du Ier siècle de la Graufesenque (M. D. n° 78.6.871 et 872), des tessons de poteries des IIIe et IVe siècles, un sesterce illisible et des entailles creusées dans les parois pour y loger des poutres.

Ø  M. VALLIER de Seyssins (fils de l’inventeur de la grotte éponyme), m’a dit avoir vu des murs antiques dans le talus de la route conduisant de Seyssins à Claix (entretien du 12 octobre 1987).

Ø  Le nom de la commune viendrait selon P. H. BILLY du patronyme Saxius (domaine de).

Ø  A Pré Nouvel Est, de juin à septembre 2010, deux sites ont été fouillés en sauvetage.

-       Site 1 : l’occupation la plus ancienne est matérialisée par les vestiges isolés de cinq trous de poteaux d’époque augustéenne. Entre la fin du Ier siècle et le IIe siècle, l’occupation principale du site est caractérisée par l’aménagement d’une voie et par la construction d’un petit bâtiment adjacent. Orientée ouest-est, la voie était conservée sur près de 45 mètres de longueur et large de 3,50 mètres. Elle était bordée au sud par le mur de soutènement d’une terrasse et au nord par un fossé de drainage. De plan rectangulaire (4,80 m sur 3,88 m) le petit bâtiment était établi à quelques mètres au nord de la voie et offrait une architecture soignée. Les murs étaient maçonnés au mortier de chaux et mesuraient 0,52 m de large. Les angles étaient solidement chainés dès la fondation. Les élévations étaient construites avec des petits moellons calibrés disposés en assises régulières. Faute d’éléments significatifs, sa fonction reste mystérieuse. D’autres constructions devaient exister à proximité. A partir de la fin du 2ème siècle on constate l’abandon et le remaniement de l’espace de la voie et la réoccupation du bâtiment. Des artéfacts traduisent l’exercice d’activités artisanales. L’aménagement d’un foyer cantonné par des pierres marque le dernier état de la réoccupation du bâtiment entre la fin du IVe siècle et le début du VIe siècle avant sa ruine complète. 13 monnaies ont été recueillies dont un dupondius de Trajan, un sesterce de Marc Aurèle, 6 antoninianii du IIIe siècle dont un de Gallien, une maiorina de Magnence et un centenionalis de Constantinople ainsi qu’une bague en argent, 5 pesons de tisserand, un fragment de meule et une pierre à aiguiser.

-       Site 2 :  il a livré 608 fragments de vases et d’amphores de la période 50 avant J. C. à 20 après J. C. et un sesterce de Marc Aurèle.

 

Haut Moyen Âge : divers vestiges sont également signalés :

 

Ø  des sépultures en coffres de dalles ont été trouvées à diverses reprises autour de l’église Saint Martin.

Ø  En 1893, on a mis au jour au dessus du Priou une nécropole de tradition burgonde.

Ø  En 1971, des travaux de terrassement rue des Charrières, ont mis au jour un foyer appartenant à un habitat du Haut Moyen Âge

Ø  PLANK, dont on connait les affabulations, voit dans le nom de la commune un « campement saxon du VIIe siècle » (!).

Ø  De Saint Andéol, de Vernisy et le Dr Roger faisaient remonter l’église Saint Martin au IXe siècle, sous le règne de Boson. Il semble toutefois qu’il faille la rajeunir de deux siècles.

Ø  Au Châtelard, motte castrale présumée de 30 m sur 15 m.

Ø  A Pré Nouvel, en rive gauche du ruisseau des Boutonnières et en rive droite du ruisseau de Cossey, butte morainique de 7 mètres de hauteur et 40 mètres de diamètre qui a pu être une motte castrale. Le site, aujourd’hui détruit) a livré des éléments métalliques des Xe et XIe siècles (plaque charnière, anneau, couvercle de boite, clous, lame de couteau, aiguisoir).

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Martin : elle est citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia de Saisino, dans la charte supplémentaire aux cartulaires du XIVe siècle : capellanus de Saissino et dans le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 : ecclesia Sancti Martini de Seyssino.

De Saint Andéol la datait du VIIe ou du VIIIe siècle mais il faut en fait la rajeunir de plusieurs siècles.

L’extérieur et le clocher, modernes, sont peu intéressants mais l’intérieur est celui d’une basilique romaine. Il en reste une double rangée de très belles colonnes dont le fût est formé d’assises de grès reposant sur de lourdes aubes en pierre dure. Les chapiteaux du XIe siècle sont remarquables et présentent une ornementation toute particulière. Le chœur parait être de la même époque. Cette église est unique en Dauphiné par ses proportions.

Elle possédait plusieurs chapelles :

-       de Saint Christophe et de Sainte Barbe,

-       de Saint Georges et de Sainte Catherine,

-       de la Sainte-Croix,

-       de Notre-Dame-de-Pitié, fondée par noble de Colonges vers 1550,

-       de la Trinité fondée au XVIIe siècle,

-       du Rosaire, mentionnée en 1732.

Les huit chapiteaux de la nef ont été classés monument historique en 1908. Par ailleurs, l’église conserve des œuvres d’art :

-       une cloche en bronze de 1635 classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1963,

-       huit bancs du XVIIIe siècle inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets des monuments historiques en 1989,

-       un tableau de Saint Martin partageant son manteau du XVIIe siècle (même inscription),

-       un tableau de la remise du Rosaire à Saint Dominique et à Sainte Catherine de Sienne du XVIIIe siècle (même inscription),

-       un chandelier du XVIIIe siècle (même inscription),

-       une croix encadrée du XVIIIe siècle (même inscription),

-       un ostensoir et sa boite du XIXe siècle (même inscription)

-       une statue de la Vierge en assomption (même inscription),

-       deux statues d’anges du XVIIe siècle classées monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1992.  

 

Prieuré : au lieudit Priou, traces d’un prieuré qui appartenait au chapitre de la cathédrale Notre Dame de Grenoble. Il était situé à hauteur du Parlement et au sud de celui-ci. Une grande partie des bâtiments subsistants date des XVe et XVIe siècles comme en témoignent des linteaux en accolade, des fenêtres à meneaux et une grande cheminée médiévale.

La demeure a également servi d’hospice aux religieux âgés du diocèse puis d’école jusqu’en 1832.

 

Maladrerie citée au XVe siècle : maladeria Sayssino.

 

Au Moyen Âge, présence de deux confréries : Saint-Sacrement, sans doute fondée au XVIIe siècle et mentionnée en 1732 et du Rosaire établie le 2 mai 1627.

 

En 1665, une chapelle particulière est mentionnée dans la maison de la dame Espeaute.

En 1673, deux autres chapelles domestiques sont mentionnées, l’une chez madame de Beaumont, l’autre au château de la Balme.

 

Chapelle des Chabert mentionnée en 1791 au lieudit Gavots.  

 

Lieudit la Croix du Favre, mentionnée dans un acte du 2 octobre 1521.  

 

Châteaux :

 

Par testament en date du 15 mai 1241, Aujarde, fille de Guigues, seigneur de Sassenage, lègue au dauphin la terre de Seyssins.

 

Bâtie de Seyssins : elle est mentionnée dans un acte de juin 1244 puis en 1279. En 1522, elle appartenait à Didier de Sassenage. En 1584, elle passa à Arnaud Lagier, trésorier de France en la généralité de Grenoble dont les armes étaient d’argent au chevron de gueules accompagné de trois mouchetures d’hermines de sable.

 

Maison forte de Combe : aujourd’hui disparue, elle pouvait se situer au-dessous du lieudit la Combe sur une butte de terre située au bord de la route de Seyssins à Claix. Elle est mentionnée en 1339.

 

Maison forte du Châtelard : la vieille demeure aux allures de forteresse médiévale est constituée d’un important corps de logis rectangulaire de trois niveaux, de deux tours avec des fenêtres à meneaux et d’un pigeonnier en contrebas.

 

Maison forte aux trois tours : elle appartenait aux Sassenage aux XIIIe et XIVe siècles. Elle fut ensuite possession des Ponat.

 

Ancienne demeure de Colonges : construite peut être sur l’emplacement d’une villa romaine ou avec ses matériaux, mentionnée dès 1271, ce fut au XIVe siècle, la propriété de la famille de Colonges finie en 1550 avec Angelon de Colonges dont les armes étaient d’or au lévrier droit de gueules.

Vendu comme bien national en 1792, l’édifice a été profondément modifié aux XVIIe et XIXe siècles.

 

Maison forte dite Maison Blanche : elle est citée en 1339. Elle conserve une tour ronde dont la porte est ornée d’armoiries détériorées qui ne semblent appartenir à aucune famille du Dauphiné. Dans son état actuel l’édifice date du début du XVIe siècle. Propriété à l’origine de la famille d’Ize. L’élément le plus caractéristique en est la tourelle d’escalier cylindrique placée dans un angle qui confère au bâtiment l’apparence d’une fonction militaire.

 

Demeure dite le Parlement : bâtisse avec une fenêtre à meneaux dont l’origine remonte au XIVe siècle. Elle fut ainsi nommée au XVIIe siècle car les seigneurs engagistes, dont plusieurs étaient membres du parlement du Dauphiné, s’y réunissaient pour traiter de leurs affaires communes.

La demeure possède de grandes fenêtres à croisillons et à meneaux.  

 

La Châtelard ou Maison de la Colombière : c’est une haute construction massive flanquée de deux tours rondes et de fenêtres à croisillons et à meneaux. Elle est déjà citée en 1339. L’escalier est à l’intérieur du bâtiment et non dans l’une des tours, contrairement à l’usage. C’était la propriété des chanoines de Saint André de Grenoble au XVIe siècle. Elle compte trois niveaux et comporte encore au sud une belle fenêtre à meneau.

La partie centrale du linteau en bois d’une cheminée du XVe siècle ornée du blason de la famille de Colombière est aujourd’hui conservée au Musée Dauphinois.  

 

Tour de Gravel (turris de Gravello) qui appartenait au XVe siècle à une famille qui en prit le nom.

 

Bâtie d’Argoult : c’est un gros bâtiment surmonté d’une élégante tourelle carrée au toit percé de quatre lucarnes. Attestée dès 1520, elle semble avoir été une dépendance de la maison forte aux trois tours.

 

Vers 1540, la terre de Seyssins appartenait à Jean Gaucher, auditeur de la Chambre des Comptes dont les armes étaient cinq points d’argent équipollés à quatre d’azur au chef de gueules chargé de trois têtes et cols de chiens coupés d’or.

 

Maison forte dite Tour Saint-Ange : demeure du début du XVIe siècle avec une tour ronde sur la façade orientale. Elle fut possédée par le seigneur de Saint-Ange, puis par les Cordeliers de Grenoble jusqu’à la Révolution où elle fut vendue au titre des biens bationaux pour 42 400 livres avec les biens en dépendant. La grosse tour semble âtre d’origine plus ancienne. L’une des trois maisons fortes citées dans l’enquête delphinale de 1339 s’élevait peut-être à son emplacement.

 

Maison forte du Mas de Louvat : profondément transformée, elle appartenait à la fin du XVIIIe siècle à la famille d’Ize de Rozan. Elle présente d’austères façades et conserve des plafonds à la française.

Peut-être à l’origine propriété de la famille de Sassenage, elle fut vendue au titre des biens nationaux sous la Révolution.  

 

Château de Vulson : bâtiment avec deux tours carrées et des fenêtres à croisillons. Il était possédé en 1638 par la famille de Parrachon qui la tenait de Marc de Vulson.

 

Maison des Eybert : elle est située au bord de la route de Cossey, à coté du château de Ponat. La clé de voûte de la haute porte est ornée d’armoiries à lambrequins.

 

Château de Ponat dit aussi « maison aux trois tours » : c’est un édifice avec trois tours carrées et une tourelle en encorbellement. C’était l’habitation principale de la famille de Ponat à Seyssins. Elle fut vendue au titre des biens nationaux sous la Révolution.

 

Château le Harivel du Rocher : construit en 1613 par Nicolas de Langon sur l’emplacement d’une ancienne maison forte des Sassenage. Elle conserve deux petits pavillons carrés. Racheté en 1980 par la ville de Seyssins, c’est le siège de la mairie depuis 1985.

 

Château de Montrigaud : édifié au XVIIe siècle par M. de Langon sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Il a été modernisé et transformé par adjonction de deux petits pavillons carrés servant d’ailes à une façade sans style. C’est aujourd’hui la mairie.

 

Castel Montjoie : il est cité en 1638 comme possession de la famille Perrachon.

 

Maison de la Croix de la Beaume : propriété en 1660 du sieur de Saint Sulpice. Elle conserve une tourelle d’escalier cylindrique.

 

Château de Perrachon : il était possédé au XVIIe siècle par la famille de Perrachon qui le tenait de Marc de Vulson. Il conserve deux tours carrées avec des fenêtres à croisillons.

 

Château de la Beaume : construit par Raymond Espeaute, coseigneur de Seyssins et conseiller du roi. C’est une grosse maison de deux étages.

 

Maison de maître de M. de la Coste, vendu au titre des biens nationaux pour 17 300 livres.

 

Maison de Mas Louvat avec tourelle.

 

Anciens hameaux, mas et lieudits :

 

Le Moulin, Molendina sita in Gorgia in parrochia de Seyssino au XIIIe siècle.

Revoria del Combaves au XIIIe siècle, les Combes.

Les Rivoires, super Rovoria au XIIIe siècle.

Le Clot, Clutum au XIVe siècle.

La Combe, Comba villa au XIVe siècle.

Le Châtelard, villa de Chastellario au XIVe siècle.

Comboire, Molarium de Comboira au XIVe siècle.

La Combe, Comba villa au XIVe siècle.

Les Guibertières, Guiberteriis villa au XIVe siècle.

Le Parlement, Peycuria villa au XIVe siècle.

Le Souffrey, Soffreriis villa au XIVe siècle.

In carriera, XIVe siècle, la Carrière.

Montrigaud, montis Rigaudi castellanus au XVe siècle.

Les Iles, in Insula au XIVe siècle.

La Croix du Priou, loz Perdollaz au XVe siècle.

Villa Charruleriis, XIVe siècle, les Charrières.

Villa de Guibertiis au XIVe siècle, lieu disparu.

Le Verdaret, iter Merdarelli au XVe siècle.  

Molendina de la Plate au XVe siècle, le Moulin.

 

Autres indications :

 

La Grotte Vallier (supra) présente un développement de 9287 m de longueur pour 405 m de dénivelé.

Boucle semi ovale du XIIIe siècle (au Musée Dauphinois n° 78.6.821) et dague du XIVe siècle (M. D. n° 34.54.43.1 et 2).

Port de Seyssins, au lieudit Champ du Port connu par un albergement d’août 1300.

Jardin de Mas Louvat du XVIIe siècle, 7 chemin des Gaveaux (Inventaire général 2003).

Parc François Mitterrand (parc de la Mairie) inscrit comme « jardin remarquable ».

ZNIEFF des hauts plateaux du Vercors.

ZNEIFF du plateau des Vouillants.

ZNIEFF du rocher de Comboire.

ZNIEFF de la zone fonctionnelle à l’aval de Notre-Dame-de-Commiers.

ZNIEFF de la crête des Trois Pucelles à la Grande Moucherolle.

Colline de Comboire (arrêté de biotope du 12 octobre 2017).

 

Bibliographie :

 

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Regeste dauphinois supplémentaire n° 2492

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