Ex canton de Saint-Symphorien-d’Ozon,
Isère, aujourd’hui même canton dans le Rhône.
Forme ancienne : Cisariacus au Xe siècle.
Gentilé : Sérézinois.
Héraldique : de sinople
à la borne milliaire masurée d’or à dextre et au
château flanqué d’une échauguette mouvant de flanc senestre du même, le tout
posé sur une champagne ondée d’argent chargée de trois fleurs de lys d’azur.
Carte IGN au 1/25000ème :
3032 O
Superficie : 397
hectares.
Population (2015) : 2588
habitants.
Hagiographie :
Maurice, chef d’une unité de
la légion thébaine massacré avec ses compagnons en 286 à Agaune,
aujourd’hui Saint-Maurice-en-Valais.
Alban, martyr en 287 à Verulam, devenu Saint-Alban en Grande-Bretagne.
Préhistoire : une hache en pierre polie a été exhumée chemin de la
gare.
Dans
les carrières de graviers, on a mis au jour une sépulture néolithique avec un
vase caliciforme.
Un
abri chalcolithique a été découvert, en mars 1959, dans une carrière au nord du
village (tessons, jattes, vases caliciforme, éclats néolithiques et petits
récipients).
En
2020, un sondage archéologique 34 rue Claude Brosse à livré de la céramique
néolithique.
Protohistoire : on a exhumé, en 1929 et en 1958, à
L’abri
chalcolithique a également livré une couche d’occupation de l’époque de
Hallstatt.
Le
site protohistorique des Lardières a livré une
hache et des outils.
Epoque
gallo-romaine : à l'est du
Bourg, passage du compendium de Lyon à Vienne avec un passage à gué sur
l'Ozon. De nombreux vestiges sont connus :
Ø selon les recherches de CHAPOTAT, la huitième borne
milliaire pouvait se situer au gué de l'Ozon et Sérézin du Rhône pourrait ainsi
être l'ancien vicus Octavum,
traditionnellement placé à Saint-Symphorien-d'Ozon,
Ø en 1853, au
lieudit la Sarrazinière, on a mis au jour une
villa avec des mosaïques, une urne cinéraire et un cippe : « DIIS
MANIBVS / P(ublii) POMPVLLI CARPI » :
« aux dieux manes et à Publius
Pompullius Carpus ».
Ce cippe est aujourd'hui au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon.
Cette villa (peut être s'agissait-il d'un ensemble de villae ?) passe pour avoir été détruite vers le IXe siècle par
les sarrasins,
Ø près de l'entrée nord du château de la Sarrazinière, on a découvert des socles de
piédestaux provenant de thermes repérés au sud est du petit étang, dans la parc
face à la gare. La galerie d'alimentation de l'étang paraît être un ancien
aqueduc. Des fragments de colonnes, à demi enterrés, étaient jadis visibles dans
le parc du château,
Ø un aqueduc (est-ce le même ?) est mentionné par
PILOT,
Ø à proximité de la gare, on aurait découvert, vers
1930, une statuette en bronze,
Ø au Pain de Sucre ou Grand Mercuer emplacement possible d’un temple à Mercure,
Ø des monnaies (non décrites) sont signalées sur un site
non précisé
Ø en 1971, un habitat avec mosaïque du Ier siècle, a été
mis au jour au lieudit Hameau de Sérezin ;
la mosaïque (
Ø en 1973, à l'est de la gare, on a découvert les restes
d'une villa avec portique, mosaïques et enduits peints,
Ø au lieudit la Grande Borne, à la limite des
communes de Sérézin et de Ternay, subsiste un bloc calcaire cylindrique, haut
de
Ø le mur des fondations de la Ferme Michaud, rue
de Ternay, est en béton de tuileau,
Ø en 2002, rue de la Grande Borne et au lieudit les
Lardières on a découvert un site gallo-romain
avec des canalisations,
Ø en 2004, au sud de la commune et en limite avec
Ternay, on a repéré un aqueduc vraisemblablement destiné à alimenter la ou les villae
Ø en 2017, 13 rue de la Sarrazinière des fouilles ont livré un habitat avec des
murs en enduits et des tessons de céramiques du IIIe siècle,
Ø en 2020, les sondages du 34 rue Claude Brosse ont
révélé un site du Ier et IIe siècles, avec des résidus d’activité de forge. Il
s’agissait sans doute d’une dépendance de la villa du secteur de la Garde.
Haut
Moyen Âge : dans son
« Histoire des Francs », Grégoire de Tours rapporte que la peste
ayant éclaté à Marseille s’est propagée rapidement jusqu’au vicus Octavum.
A
l’est du hameau du Crapon des tombes
mérovingiennes ont été découvertes avant 1939.
La
villa Cisariacus
est citée en 924 dans un diplôme de Louis l’Aveugle donnant à son féal Bonus un
héritage.
Un
acte de donation de 969 mentionne les appellations Cisarino, Cistarino, Cisirino, Cizanianus et Sisirino.
Une
chapelle située in Ciserium
est également mentionnée en 994 dans la charte de dénombrement des possessions
de l’église métropolitaine de Lyon.
En
2020, les sondages archéologiques du 34 rue Claude Brosse ont également livré
des tessons du Haut Moyen Âge.
Edifices religieux :
Ancienne
église Saint Maurice : elle
dépendait du monastère Clunisien de Ternay. Elle conserve un chœur et des
fenêtres gothiques dans la réfection de 1869.
Eglise
Saint Alban, édifié en 1871 à
- le maître autel avec son tabernacle,
- un tableau « vous qui venez à Moïse »,
- une croix de procession,
- un ostensoir.
Lieudit
la Maladrerie.
Lieudit
Croix des Rameaux.
Châteaux :
Autres indications :
Moulin
de Bayard mentionné au XVe siècle : molendinum
de Bayart.
Moulins
anciens appelés la Maladière.
Lieudit
Font Bourse mentionné dès le XVe siècle : Fons Boursat.
A
la mairie, armoire du XVIIIe siècle, inscrite à l’inventaire supplémentaire des
objets mobiliers en 1983
Le lieudit les Chavannes
apparait dès le XVe siècle : Chavanes.
ENS des îles et lônes du
Rhône aval.
ZNIEFF de l’ensemble fonctionnel formé par la Varèze et ses affluents.
ZNIEFF de l’ensemble
fonctionnel du moyen Rhône.
ZNIEFF du vieux Rhône.
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Informations Auvergne Rhône Alpes 2020