MIONS
Ex
canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, Isère puis Rhône, puis commune du Grand-
Lyon. Aujourd’hui, Métropole de Lyon depuis le 1er janvier 2015.
Forme
ancienne : villa Metono au
Xe siècle.
Gentilé :
Miolans.
Héraldique :
au premier d’argent aux trois fasces ondées d’azur, au deuxième d’azur aux
trois lames d’argent.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3032 est et 3031 ouest
Superficie :
1156 hectares.
Population
(2015) : 12938 habitants.
Hagiographie :
Michel
l’Archange, représenté avec une balance, patron de la France et des hauteurs.
Madeleine
ou Marie-Madeleine, pécheresse convertie par Jésus. Elle aurait fini sa vie
dans une grotte à la Sainte Baume selon la légende du XIIe siècle. Ses reliques
sont à Vézelay.
Protohistoire : au lieudit Mont Cessieu
on a découvert plusieurs tessons protohistoriques.
Selon
A. BOCQUET, au lieudit le Village, emplacement d’un oppidum de la Tène
justifié par la toponymie et la disposition du site. Il y voit le nom de Metdunnum, la forteresse de Met.
A
la ZAC du Centre, traces d’occupation de l’âge du Bronze final.
Epoque
gallo-romaine :
selon DAUZAT, le nom de la commune viendrait du patronyme Mediana
(domaine de). Divers vestiges sont connus :
Ø
des
traces de centuriation appartenant au cadastre viennois apparaîtraient
nettement au nord de l’Ozon entre Feyzin et Mions,
Ø
à
la ZAC du Centre, traces d’occupation gallo-romaine (tegulae, sigillée,
monnaies, amphore),
Ø
au
lieudit Pesselière, emplacement d’un site à tegulae,
Ø ile en va de même aux lieudits les
Buissonières Etachères, les Brosses et les Ronces,
Ø
au
lieudit le Plan, emplacement d’un site gallo-romain avec un fossé, une
fosse, des fragments de meules et des tegulae.
Haut
Moyen Âge : à la Zac
du Centre, on a découvert une fosse silo du Haut Moyen Âge.
En
963, présence d’une église : ecclesia
S. Michaelis. Son emplacement n’est pas connu.
La
villa Metono ou Medono ou encore Metonensis
est mentionnée en 944 et en 952. Le lieudit Chatanay est également
mentionné au Xe siècle : Castaneto
silva.
Edifices religieux :
Ecclesia Sancta Maria
supra villa Lusiniacum citée
au XIe siècle.
Eglise
Sainte Madeleine :
elle semble d’origine romane. Elle a été modifiée à plusieurs reprises, en
particulier en 1661, date à laquelle François de Neuville fit entreprendre des
travaux de rénovation et dédia une cloche encore conservée.
Elle
possède une Vierge à l’Enfant en bois peint du XVIIIe siècle, classée monument
historique au titre des objets mobiliers en 1979.
Statue
de la Vierge dite Madone.
Châteaux :
Château
de Mions : les
constructeurs de ce château furent les Lambert qui, en 1200, possédaient cette
terre. Leurs armes étaient d’azur à trois falses ondées d’azur. En 1644, le duc
de Villeroy acquit la terre de Mions et il refit plus qu’il ne restaura
l’ancien château. L’édifice fut ainsi rebâti une seconde fois selon le style du
XVIIIe siècle et doté d’un magnifique jardin. A la révolution le château fut
saccagé et brûlé. Il n’en subsiste plus que quelques vestiges. Le baron RAVERAT
écrivait au sujet du château de Moins : « c’est un mendiant vêtu de
haillons composé de pièces et de morceaux. C’est un hidalgo orgueilleux drapé
dans un manteau troué ».
Autres indications :
Lieudit
Poizat déjà mentionné au XVe siècle sous la forme Poysat.
Glacière : construite entre 1776 et 1780,
elle se présente sous la forme d’une vaste « taupinière » circulaire
de 4,25 mètres de diamètre pour 3,70 mètres de hauteur.
ZNIEFF
des prairies des communes de l’aéroport de Lyon-Corbas.
ZNIEFF
des gravières de Berlay et de Pierre-Blanche.
Bibliographie :
Regeste
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BOCQUET : Inventaire 0 en ligne