HIERES-SUR-AMBY

 

Canton de Charvieu-Chavagneux, ex canton de Crémieu.

Forme ancienne : Heres au XIIe siècle.

Gentilé : Hierois.  

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3131 SB

 

Superficie : 873 hectares.

 

Population (2015) : 143 habitants.

 

Hagiographie :

 

Etienne, lapidé en 35 à Jérusalem. Il est représenté avec une pierre.

Martin, évêque de Tours en 371, évangélisateur des Gaules, a donné son nom à plus de 300 communes françaises et c’est l’un des saints patrons de la France.

Pierre, premier des apôtres et premier pape. Crucifié en 67 à Rome à l’emplacement de la basilique qui lui est consacrée.

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  au lac d'Hières, des pilotis d'époque néolithique auraient été découverts,

Ø  l'oppidum de Larina (infra) a été occupé dès l'époque néolithique (quelques trouvailles isolées),

Ø  une pierre comportant 23 cupules a été trouvée sur le flanc est de Larina. Elle est aujourd’hui conservée dans le parc de la mairie,

Ø  au nord de la Fontaine de la Vie sur le site de Larina, H. CHATAIN a découvert en 1976 une autre pierre avec 23 cupules certaines,

Ø  une hache en pierre polie a été découverte en 1979.

 

Protohistoire : divers vestiges sont également connus :

 

Ø  des sépultures du Bronze final ont été découvertes en 1931 avec une épingle à tête cylindrique qui faisait peut être partie du mobilier funéraire (au Musée Dauphinois n° 34.148),

Ø  la Grotte de la Chuira qui a livré un dépôt cultuel gaulois est traitée avec la commune d’Annoisin-Chatelans,

Ø  la grotte dite des Charbonniers ou de Larina a livré 106 tessons du Bronze final,

Ø  CHANTRE a fouillé en 1878 un tumulus à l’ouest de l’oppidum attribué à l’époque de Hallstatt,

Ø  En 1880 on a découvert sous une pierre un vase d’argile contenant un trésor allobroge composé de :

-      une monnaie au cheval galopant avec la légende IAZUS,

-      96 monnaies anépigraphes au cheval galopant,

-      98 monnaies au cheval galopant avec la légende VOL,

-      28 monnaies au bouquetin,

-      269 monnaies à l’hippocampe,

-      438 monnaies au cavalier,

Ø  sur l'oppidum on a découvert des fonds de cabanes de l'âge du Bronze et du premier âge du Fer. Le grand rempart en pierres sèches de 950 mètres de longueur large à la base de 15 à 20 mètres qui barre le camp sur toute sa face sud, a peut-être été construit dès cette époque : la portion du Dorier a été classée monument historique en 1983,

Ø  l'oppidum s'est développé à l'époque gauloise : il couvrait alors 21 hectares et c’était vraisemblablement le plus grand oppidum allobroge. On y a découvert en 1991 7 monnaies allobroges à l’hippocampe, 12 oboles de Marseille, 2 pièces Cavares, 2 pièces Comata et 4 Provincia, des éléments d’amphores massaliotes, 3 boucles de ceinturons (au Musée des Confluences de Lyon), un morceau de trépied de foyer, un fragment de bandage de seau, un simpulum en bronze, plusieurs fibules en bronze, 5 couteaux à bélière (au Musée de Vienne),

Ø  à Marignieu, un niveau de l’âge du Bronze est signalé,

Ø  à Avaux, en 1991, on a découvert des enclos et des fosses à incinération de l’époque de la Tène,

Ø  en 1991 au lieudit Bonsens on a trouvé des tessons de l’âge du Fer,

Ø  en 1998 au lieudit Manilière, c’est un site laténien qui a été observé,

Ø  en 1998-1999, au lieudit Mollard Reynard on a découvert un habitat de la Tène finale,

Ø  à la même époque au lieudit le Cruy on a découvert une monnaie à la légende Kaletedu,

Ø  en 2000 à Marignieu des trous de poteaux ont été considérés comme protohistoriques,

 

Epoque gallo-romaine : de nombreux vestiges sont connus :

Ø  à la Mairie, est conservée une inscription romaine, découverte en 1857 dans le mur du cimetière : « AVG(usto) SACR(um) DEO / MERCVRIO / VICTORI MAG / NIACO VEILAVNO / C(aius) CAPITOIVS MARCRI / NVS RESTITVIT » ; « autel à Auguste et au dieu Mercure, Victor Magnianus Valaunus. Rétabli par Caïus Capitoius Macrinus ». Cette inscription a été classée monument historique au titre des objets mobiliers en1937. Il faut relever que le qualificatif de Victorix accolé au dieu Mercure est unique en Gaule,

Ø  un autre fragment d'inscription romaine a été découvert en 1935 au lieudit Saint Etienne : « (Dis Manibus et memoriae aeter/ NAE / … ORIS » ; « aux dieux manes ( ?) et à la mémoire éternelle, Iunioris (ou Senorius) »,

Ø   au même endroit, emplacement de villa romaine sous l'ancienne église,

Ø  en remploi dans le mur d’une façade d’une grange au bourg, inscription partielle : « ((Dis Manibus)…  ETME (memoriae aeternae) / …+ A ++ … » : « aux dieux manes (?) et à la mémoire éternelle »,

Ø  sous la chapelle Saint Martin, riche villa dite de Marigneu fouillée en 1893 par GABUT et emplacement de four antique,

Ø  à l’est d’Hières une villa serait attestée mais il s’agirait plutôt d’un bâtiment lié au commerce fluvial ou à l’artisanat,

Ø  au quartier d'Avaux, on a découvert, en 1990, une nécropole à incinération du Haut-Empire,

Ø  le camp de Larina a livré peu de traces de la période gallo-romaine : des tuiles, des fragments de céramique et 7 monnaies ; au Haut-Empire c’était peut être seulement un site religieux ou funéraire ou la dépendance agricole d’une grande villa de la vallée du Rhône,

Ø   la présence de nombreux blocs de calcaire taillés, portant parfois la trace d'inscriptions, laisse supposer l'existence d'un édifice cultuel (temple à mercure ?),

Ø  les traces d’une villa à galerie façade du IVe siècle ont par ailleurs été retrouvées ainsi que de petites maisons gallo-romaines, avec entrepôts, granges, ateliers et pressoir,

Ø  en 1981, au lieudit Prairie de Bourcieu on a recueilli des tessons de sigilée et de céramique claire,

Ø  au lieudit le Moulin on a découvert, en 1999, une nécropole à incinération.,

Ø  au lieudit le Mortier on a repéré en 2001 une concentration de tegulae sur 1 hectare,

Ø  rue des Boissières, en 2010, une nécropole à incinération a été découverte.  

 

 

Haut Moyen Âge : de nombreux vestiges sont connus et visibles pour la plupart :

 

Ø  au camp de Larina, bien qu’occupé sans discontinuité depuis la préhistoire, les vestiges les plus importants exhumés par les fouilles conduites à compter de 1977, datent de la fin de la période gallo-romaine et surtout du haut moyen Âge. L’antiquité tardive a révélé un grand établissement et 14 bâtiments. Dès l'époque mérovingienne, l'oppidum est, en effet, intensivement occupé avec la construction d'habitations, d'une chapelle proche d'une nécropole et la restauration du rempart primitif,

Ø  l'habitat mérovingien se trouve dans un champ, au nord ouest du camp, à proximité immédiate des falaises qui surplombent la plaine du Rhône. Il est constitué de deux ensembles de bâtiments perpendiculaires, séparés d'une trentaine de mètres, établis sur des plates formes rocheuses dominant légèrement le terrain alentour, permettant ainsi, grâce à un bon écoulement des eaux, une meilleure salubrité. Les constructions sont faites en pierres calcaires, lauzes et moellons de provenance locale. Les murs sont larges de 0,50 à 0,70 mètre. Les toits étaient sans doute formés de lauze. L'aspect de cet habitat paraît proche de celui des fermes voisines du plateau,

Ø  le plan de l'habitation du premier ensemble a été réalisé en diverses époques de construction s'étalant probablement sur deux siècles. Lors d'une première campagne, un bâtiment rectangulaire de 24 mètres sur 10 mètres est implanté ; il est divisé en deux pièces de grandeur inégale. Ce premier état est ensuite subdivisé. L'état final ne conserve plus grand chose du plan primitif, si ce n'est la volonté de garder comme pièce centrale la grande salle sud-est du bâtiment primitif,

Ø  le grand bâtiment résidentiel (1200 m2) date des VIe ou VIIe siècles et était construit entièrement en lauzes, 

Ø  la datation de cet habitat repose essentiellement sur l'étude du matériel métallique (clous, plaques, anneaux, pointes, couteaux…) et donne une fourchette allant du VIe au VIIIe siècle,

Ø  au nord ouest du site d’habitat et à quelque distance la chapelle domaniale (?) longue de 11 mètres sur 7 mètres de largeur, se présente actuellement avec un plan rectangulaire avec une nef courte et un chevet plat avec deux bas cotés ayant abrité des chapelles funéraires. Son origine remonte au VIe  siècle. Un second édifice a été construit sur son emplacement avec des remplois antiques monumentaux. Un troisième édifice lui a succédé avant d’être détruit au VIIIe siècle,

Ø  tout autour une nécropole, dite du Mollard, a livré plus de 450 sépultures des Ve et Ve siècles sur une surface de 1000 m2 mais aucune inscription,

Ø  à proximité de ce site funéraire et au nord de celui existe la seule source du plateau dite Fontaine de la vie auprès de laquelle une série de pierriers pourrait correspondre à un hameau de cabanes mérovingiennes,

Ø  le cimetière de la Motte, second espace funéraire, a livré 123 tombes des Ve et VIe siècles,

Ø  avant d'être une forteresse, le camp de Larina était vraisemblablement un domaine agricole permettant de nourrir sa population. Agriculture, élevage, chasse, artisanat, étaient les principales activités des habitants du camp. Il est possible qu'un certain nombre de serviteurs paysans travaillaient aussi dans l'enceinte, laissant aux habitants du grand bâtiment les fonctions "nobles". Il est possible que ces villageois aient habité à l'autre extrémité du camp, sur le val d'Amby, le long du rempart où quelques "bories" en ruines sont encore visibles,

Ø  le camp de Larina pose le problème, complexe, de la réoccupation des oppida protohistoriques durant le Haut Moyen Âge. En outre, il présente l'aspect d'une forteresse du Haut Moyen Âge, proche du castrum de Chastel-Marlhac en Auvergne, décrit par Grégoire de Tours, où des fortifications décrites lors des campagnes de Pépin le Bref,

Ø  au lieudit Saint Martin, on a découvert une nécropole mérovingienne et les restes d’un édifice cultuel de même époque,

Ø  à Marignieu, très importante nécropole de même époque sur un site gallo- romain,

Ø  en 1931, on a découvert une nécropole carolingienne avec des sépultures contenant, généralement, un pot tourné en terre,

Ø  en 1972, au lieudit Saint Martin des nouvelles sépultures en coffres de dalles ont été découvertes,

Ø  aux Grands Peupliers, emplacement de nécropole (48 sépultures dont la plupart en coffres de dalles) et d'habitat mérovingiens fouillés en 1980,

Ø  en 1983 à Avaux on a repéré un habitat du Haut Moyen Âge en contrebas de la terrasse morainique,

Ø  à Bourcieu, une motte castrale est signalée,

Ø  le site de Larina est un site archéologique protégé aménagé en parc archéologique.  

 

Edifices religieux :

 

Ancienne église de Marignieu détruite en 1655.

 

Ancienne église Saint Etienne, qui dépendait du prieuré Saint Hippolyte de Crémieu, détruite en 1720.

 

Ancien presbytère des XVIe et XVIIe siècles, aujourd’hui « Maison du Patrimoine ». Au dessus de la porte, phylactère peint avec inscription : « Marie la gardienne de la paroisse » (inventaire général 1997).  

 

Eglise Saint Pierre : en 1172 l’église dépendait de l’abbaye de Saint Chef. Il ne reste rien aujourd’hui de l’édifice d’origine. A la fin du XVIIIe siècle elle est reconstruite, à l’exception de deux chapelles latérales du XVe siècle. En 1844, la nef de l’église est agrandie à l’ouest. Une Vierge à l’Enfant a été découverte lors de la réfection du pilier nord ouest de la chapelle latérale nord. Elle conserve :

 

Ø  un groupe sculpté de la Salette du XIXe siècle, inscrit à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 2010,

Ø  une paire de burettes et leur plateau de 1838 (même inscription),

Ø  un ensemble de 4 statues en plâtre peint du XIXe siècle : Sainte Anne, Saint Etienne, Saint Pierre, Sainte Philomène (inventaire général 1998),

Ø  deux calices et patènes du XIXe siècle (d°),

Ø  un ostensoir monstrance du XIXe siècle (d°),

Ø  un ciboire du XIXe siècle (d°),

Ø  l’autel de la Vierge du XIXe siècle (d°),

Ø  l’autel de Saint Joseph du XIXe siècle (d°).

 

Clavaire.

Croix de Bourcieu.

Croix Place de l’Eglise.

Croix du cimetière.  

 

Châteaux :

 

Maison forte d’Hières connue dès le XIIe siècle, sur une butte, au débouché du Val d'Amby.

Une famille d’Hières apparait dès 1105. Albert d’Hières rendit hommage de sa terre à Humbert, seigneur de la Tour, le 11 des calendes d’octobre 1267. Ses armes étaient d’azur à trois branches de lierre d’or.

 

Castrum de Heras, mentionné au XIIIe siècle.

 

L’enquête papale de 1339 recense 90 feux pour la localité et une maison forte.

 

Château de la Poype : un peu en dehors du village, le château de la Poype, jadis tour et maison forte, est campé sur de hautes terrasses. C'était un domaine de la famille de la Poype. L'édifice fut incendié à la révolution.

 

Autres indications :

 

Lieudit le Suel mentionné dès le XIVe siècle : Suet.

Les carrières et le belvédère de Larina sont un site géologique remarquable de 7,31 hectares, d’intérêt géomorphologique, classé 3 étoiles à l’inventaire du patrimoine géologique de 2014.

 

Ferme de la Balmetière : des XVIIe et XVIIIe siècles. L’ensemble, de dimensions impressionnantes, présente une grande unité. Le logis le plus ancien remonte au moins au XVIIe siècle. Il est prolongé par les dépendances, cellier, étables, granges, bûcher, remises, four à pain. La ferme, y compris le sol de la cour, le four à pain et les terres jouxtant le bâtiment principal au nord et à l’est ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1995.

Au hameau de Bourcieu, ferme du XVIIIe siècle (Inventaire général 1997).

Au cimetière, tombeau de la famille Bargilat de 1846 (d°).

Fontaine publique de 1893 surmontée d’une Marianne (Inventaire général 1997).

Monument aux morts (d°).

 

Lieudit Mollard Rond.

Lieudit Mepolier mentionné au XIVe siècle : Mespoler.

Lieudit le Maupas mentionné au XVe siècle : Malopassu.

Espace naturel sensible du plateau de Larina.

 

Site Natura 2000 de l’ancien canton de Crémieu.

ZNIEFF de l’Isle-Crémieu et Basses-Terres.

ZNIEFF de la pelouse des Sétives et des gravières de Creux-du-Buis.

ZNIEFF des coteaux et pelouses sèches de l’Isle-Crémieu.

ZNIEFF du Val-d’Amby.

ZNIEFF du cours du Rhône de Briord à Loyette.

ZNIEFF du lac d’Hières (28 hectares).  

ZNIEFF des falaises de la Gorge-du-Loup et combe d’Amblerieu. 

Arrêté de biotope du lac d’Hières du 20 mars 2019.

Musée Maison du Patrimoine.   

 

Bibliographie :

 

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