Canton de Charvieu-Chavagneux,
ex canton de Crémieu.
Formes anciennes : Stamiaco au IXe siècle ? Cremiacum au XIIe siècle.
Gentilé : Crémolans.
Héraldique : d’azur au
dauphin d’or soutenu de trois miroirs d’argent et d’or.
Rivoire de la Bâtie indique
comme armes historiques : d’azur à trois besants d’or au chef de même
chargé d’un dauphin d’azur barbelé.
Carte IGN au 1/25000ème :
3131 SB
Superficie : 614
hectares.
Population (2015) : 3312
habitants.
Hagiographie : Hippolyte, évêque d’Ostie et antipape de 217 à
235, mort en exil.
Marcel, prêtre de Lyon au IIe
siècle ou le pape en 308.
Antoine le Grand, anachorète
de Thébaïde. Ses reliques sont à Saint-Antoine.
Jean-Baptiste, cousin de
Jésus à qui il donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Il est
représenté avec un agneau pascal.
Jean, l’Apôtre, disciple
préféré de Jésus. Martyr sous Domitien à Rome devant la Porte Latine.
Epoque
préhistorique : les grottes de Beptenaz
ont livré des restes d'époque mésolithique.
La
grotte supérieure, fouillée en avril
D'après
CHANTRE la région de Crémieu aurait livré un grand nombre de haches en pierre
polie.
Protohistoire : divers vestiges sont connus :
Ø Peu avant 1867 on a trouvé, dans des circonstances
inconnues, un petit trésor de monnaies gauloises composé de statères et de
quart de statères du IIe siècle avant notre ère,
Ø E. CHANTRE reproduit dans son Album un glaive en
bronze de 58 cm de longueur,
Ø en 1904, près de la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette,
on a découvert une tombe du Bronze final qui contenait deux bracelets ouverts,
une épingle à collerettes, quatre rouelles à huit rayons et une agrafe en
bronze (objets conservés au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon),
Ø en 1970, on a découvert, au lieudit la Levrattière
une épée en fer de la Tène II, ployée de deux endroits mais bien conservée
(exposée en mairie de Crémieu),
Ø A. BOCQUET attribue à Crémieu divers objets de l’âge
du Bronze : un couteau à deux tranchants de forme triangulaire (au musée
des Confluences de Lyon), une hache en bronze, un couteau à soie courte, un
bracelet, une pointe de lance à douille, un fragment de moyeu de char…
Ø la « région de Crémieu » a livré un
statuette en fer, d’origine Italique, des VIe ou Ve siècles avant notre ère et
un miroir étrusque des Ve, IVe siècles avant notre ère, gravé au revers d’un
génie ailé.
Epoque
gallo-romaine : on n'a pas la
certitude d'une occupation permanente de Crémieu à l'époque gallo romaine.
Toutefois, la colline Saint Hippolyte a livré un grand nombre de tegulae.
CROZET
parle de « débris d’aqueducs, d’anciennes constructions antiques, de
monnaies… ». Mais l’on sait que cet auteur est d’une fiabilité douteuse.
Par
ailleurs, le compendium d'Aoste à Lyon pouvait passer à Crémieu.
M.
C. GUIGUE y fait passer la Via strata
Lugduni.
P.
H. BILLY, A. PLANK, J. FILLEAU et J. C. BOUVIER voient dans le nom de la
localité le patronyme gaulois ou gallo-romain Cremius ou Cremerius
(domaine de).
En
1959 sur le plateau de Saint Hippolyte, au lieudit Tortu, on a repéré
une implantation gallo romaine ayant précédé le prieuré.
En
1987, toujours à Saint Hippolyte, une colonne antique a été interprétée comme
une borne milliaire (?).
Au
lieudit Auderu, on a découvert en 1989 un petit habitat : moellons,
céramiques, fragments d’amphores.
La
même année, des sites à tegulae ont
été repérés aux lieudits Chassonaz et Grande Cote.
Haut
Moyen Âge : Crémieu, sous
l'appellation Stamiaco villa aurait
été le siège d'une réunion importante entre Louis le Débonnaire et Pépin, roi
d'Aquitaine, le 21 juillet 835. On connaît trois diplômes de Louis le
Débonnaire de cette année là et un de Charles, roi de Provence du 10 octobre
856 qui s’y rapportent. Mais il se peut aussi qu’il s’agisse de Tramoyes dans
l’Ain.
Au
même siècle, on mentionne la terra Sancti
Marcelli et Cassanate que PILOT
de THOREY situe au lieudit Chasonnas.
Edifices religieux :
Prieuré
de Bénédictins de Saint Hippolyte :
bâti comme une forteresse sur la colline du même nom, flanqué alternativement
de tours rondes et carrées, le prieuré, cité dès le XIIe siècle, fut réuni en
1247 à l'abbaye de Saint-Chef et fortifié vers la même époque. L'église de ce
prieuré était encore partiellement conservée en 1786. Il subsiste aujourd'hui
de solides morceaux des remparts : une grosse tour carrée dans laquelle
s'ouvrait la porte du prieuré et, tout près, la tour dite de l'horloge (infra).
La tour carrée et la tour de l’horloge ont été inscrites à l'inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1926. Les restes du prieuré ont été
recensés à l’inventaire général en 1995 et une cloche de 1801 à celui de 1997.
Ancienne
église paroissiale Saint Marcel du XIIe
siècle, détruite au XVIe siècle, qui était située montée Saint Marcel vers le
château. Il en subsiste quelques traces (inventaire général 1996).
Couvent
des Augustins (aujourd’hui mairie) :
le couvent fut fondé en 1317 par le Dauphin Jean II. Il fut agrandi quelques
années plus tard par son petit fils, le Dauphin Humbert II. Celui ci le dota
généreusement et fit du monastère l'une des maisons religieuses les plus riches
et les plus importantes de la Province. C'est ce qui explique les proportions
monumentales de l'édifice. Il était constitué de l’église, la sacristie, le
clocher sur l’enceinte, la salle capitulaire, le chauffoir et le cloître.
Les
salles du rez-de-chaussée, dans leur architecture actuelle, sont du XVIe siècle.
Elles sont occupées par la mairie depuis 1791, date à laquelle la totalité des
bâtiments furent adjugés à la municipalité.
Une
tourelle bien conservée loge un escalier à vis qui donnait accès à l'infirmerie
et aux cellules des Augustins. Au dessus de la porte du bas, dans un cartouche,
figure la date de
L'ex
pièce de la justice de paix est une belle salle gothique, ancien chauffoir du
monastère.
L'ensemble
des façades et des toitures de l’ancien bâtiment conventuel, les salles du rez-de-chaussée,
le cloitre et la tourelle conduisant au premier étage ont été classés monuments
historiques (1906, 1961 et 1967).
Eglise
des Augustins aujourd’hui Saint Jean-Baptiste : c'est l'ancienne chapelle du couvent. L'église, qui
doit à des origines monacales son caractère austère, ne manque pas d'intérêt.
Différentes époques de construction sont nettement apparentes à l'intérieur
comme à l'extérieur. Le XIVe, le XVe et la première moitié du XVIe siècle y
sont représentés.
L'église
a la forme d'un rectangle irrégulier à l'un de ses angles, longue de
La
tour, dans le style Clunisien, a été placée sur une tour des remparts de la
ville.
L’église
a été classée monument historique en 1907 et les façades et les toitures ont
été classées en 1967.
L'église
Saint Jean Baptiste renferme un grand nombre d'objets et d'œuvres d'art, parmi
lesquels certains ont été protégés au titre des monuments historiques :
Ø une dalle commémorative de Julin Girin du Xe siècle (?)
classée au titre des objets mobiliers des monuments historiques en 1968,
Ø la plaque funéraire de Claude Pollet du XVe siècle,
(même classement en 1935),
Ø une plaque de fondation de messe de 1688 (même
classement en 1914),
Ø des stalles des XVIIe et XIXe siècles (même
classement),
Ø des armoires et des lambris de revêtement (même
classement),
Ø une chaire à prêcher de 1617 (même classement),
Ø une plaque commémorative de 1688 (même classement),
Ø deux prie Dieu de 1751 (même classement),
Ø un confessionnal de 1751 (même classement),
Ø une crédence de 1749 (même classement),
Ø un lavabo niche de 1751 (même classement),
Ø les boiseries de la sacristie (même classement),
Ø une cloche de 1631 (même classement en 1963),
Ø le buffet d’orgue du XVIIIe siècle (même classement en
1966) : Ces orgues sont les plus anciennes du département. Ils furent
placés en 1785 dans l’église Saint Jean Baptiste puis transférés dans la
nouvelle église en 1791. Ils comportent cinq jeux avec un clavier unique de 57
notes. Sa petite taille et l’inscription apposée en façade : « Hominum Divunique Voluptas »
(« plaisir des hommes et des dieux », invocation à Vénus, tirée du
« De Natura » de Lucrèce) incitent à penser qu’il s’agissait, initialement,
d’un orgue de salon,
Ø la partie instrumentale de l’orgue (même classement),
Ø une plaque funéraire du XIIe siècle (même classement
en 1968),
Ø une croix d’autel et 8 chandeliers du XVIIIe siècle
(même classement en 1982)
Ø une cloche de 1789 (inventaire supplémentaire des
objets mobiliers des monuments historiques en 2010),
Ø un lutrin du XVIIe siècle (même protection)
Ø une cloche de 1635 (même protection),
Ø un tableau de Saint Thomas du XVIIe siècle (même
protection),
Ø un tableau de Sainte Elisabeth du XVIIe siècle (même
protection),
Ø un tableau de Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle (même
protection),
Ø un tableau de Saint Hommebon de Crémone du XVIIe siècle
(même protection),
Ø un tableau de l’adoration des bergers du XVIIe siècle
(même protection),
Ø un tableau du Christ grand prêtre du XVIIe siècle (même
protection),
Ø un miroir de tabernacle du XVIIIe siècle (même
protection),
Ø un ornement angélique du XIXe siècle (même
protection),
Ø une bannière de procession du XIXe siècle (même
protection),
Ø un tableau de broderie de 1862 (même protection),
Ø un tableau du Sacré Cœur de 1842 (même protection).
L’Inventaire
Général a recensé les objets mobiliers suivants :
-
15 culots, 3
impostes et un reflet méplat des XIVe et XVe siècles,
-
l’ensemble des
peintures monumentales du chœur du XIVe siècle,
-
l’ensemble des
peintures de l’église et de la sacristie des XIV, XVe, XVIe et XVIIe siècles,
-
les peintures
monumentales de la chapelle du Saint-Sépulcre du XVIe siècle,
-
les peintures
monumentales de la sacristie du XVIIe siècle,
-
la dalle
funéraire de Louis de la Poype de 1678,
-
une croix d’autel
du XVIIe siècle,
-
une cloche du XVIIe
siècle,
-
une frise de
rinceaux du XVIIe siècle,
-
une garniture du XVIIe
siècle,
-
une verrière
géométrique du XVIIe siècle,
-
un lutrin du XVIIe
siècle,
-
le retable de
Saint Joseph du XVIIe siècle,
-
un tableau de
Saint Maurice d’Agaune du XVIIe siècle,
-
une dalle
funéraire de 1614,
-
un tableau de
Saint André du XVIIe siècle,
-
le retable de
Saint Joseph du XVIIe siècle,
-
un tableau de
l’adoration du Sacré-Cœur du XVIIe siècle,
-
un piédestal du XVIIIe
siècle,
-
deux clôtures de
chapelle du XVIIIe siècle,
-
une table de
communion du XVIIIe siècle,
-
le maître autel
du XVIIIe siècle,
-
le tabernacle du XVIIIe
siècle,
-
des revêtements
muraux de la fin du XVIIIe siècle,
-
les fonts
baptismaux du XVIIIe siècle,
-
une statue de
Saint Jean Baptiste du XVIIIe siècle,
-
une statue de
Saint François Régis du XVIIIe siècle,
-
une statue de
saint du XVIIIe siècle,
-
une statue de
Saint Pau du XVIIIe siècle,
-
une statue de
Saint Joseph du XVIIIe siècle,
-
un tableau de
Saint François de Sales du XVIIIe siècle,
-
un antependium du
XVIIIe siècle,
-
une croix de
procession du XVIIIe siècle,
-
deux
confessionnaux du XVIIIe siècle,
-
deux tableaux de
la Vierge du XVIIIe siècle,
-
une suspension du
XIXe siècle,
-
une cloche de
1805,
-
une bannière de
procession de 1835,
-
un haut relief de
la chapelle du Saint-Sépulcre de 1842,
-
l’autel de la
chapelle du Saint-Sépulcre de 1843,
-
l’autel de la
chapelle Sainte Philomène du XIXe siècle,
-
une verrière du XIXe
siècle,
-
une statue de
l’Immaculée-Conception du XIXe siècle,
-
deux ostensoirs
du XIXe siècle,
-
deux ciboires des
malades du XIXe siècle,
-
deux calices et
patènes du XIXe siècle,
-
un Christ en
croix du XIXe siècle,
-
une croix de
procession du XIXe siècle,
-
deux coffrets aux
Saintes Huiles du XIXe siècle,
-
quatre
chandeliers d’autel du XIXe siècle,
-
une garniture du
maître autel du XIXe siècle,
-
l’autel de la
chapelle du Sacré-Cœur du XIXe siècle,
-
une statue de
Vierge à l’Enfant du XIXe siècle,
-
l’autel et le
tabernacle de la chapelle de la Vierge du XIXe siècle,
-
un retable du XIXe
siècle,
-
une croix d’autel
du XIXe siècle,
-
un tableau de la
confrérie du Sacré-Cœur du XIXe siècle,
-
un tableau de la
confrérie du Saint-Sacrement de 1840,
-
un tableau de
Saint Jean-Baptiste du XIXe siècle,
-
un tableau de
l’Immaculée-Conception du XIXe siècle,
-
sept vases
d’autel du XIXe siècle,
-
un tableau de
Dieu le Père du XIXe siècle,
-
un tableau de
Jésus guérisseur du XIXe siècle,
-
un tableau du
Sacré-Cœur du XIXe siècle,
-
un confessionnal
du XIXe siècle,
-
une statue de
l’Immaculée-Conception du XXe siècle,
-
deux ornements
vert et or du XXe siècle,
-
un relief de
l’annonciation du XXe siècle,
Cloître
des Augustins : il date de
l'extrême fin du XVIe siècle et est presque déjà classique. Il entoure un
jardin à l'ouest de l'église. Le portail, véritable chef d'œuvre de
ferronnerie, forgé vers 1715 et installé en 1820, provient de la chapelle des
Pénitents Blancs. Le cloître a été classé monument historique en 1961.
L’inventaire général a recensé une grille de 1739.
Chapelle
du Rosaire : elle est
contemporaine du cloître et a été élevée au dessus des voûtes de celui-ci.
Couvent
des Capucins fondé en 1615 dont il subsiste quelques vestiges au lieudit la
Condamine, 7 et 9 rue des Capucins (inventaire général 1996).
Couvent
de la Visitation : la
construction de ce monastère, commencée en 1632, ne fut achevée qu'en 1684. Le
couvent comprenait une entrée, le réfectoire, la pharmacie, un grand escalier,
le cloître, le clocher de l’ancienne église et la chapelle. C'est en 1820 que
l'hôpital y fut transféré. La mairie y installa également un hospice pour les
vieillards. On y remarque un escalier monumental à balustre du grand siècle,
une pièce remarquable, l'ancienne pharmacie, inscrite à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1928, ainsi qu'un très grand nombre
d'objets d'art.
Les
façades et les toitures sur la cour intérieure et les galeries du cloître ont
été inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1983.
C’est
actuellement une maison de retraite et un lycée. La chapelle actuelle date de
1884.
Les
objets mobiliers protégés sont les suivants :
Ø la dalle de fondation de la chapelle du couvent de
1652 classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1915,
Ø un tableau du Christ Bon Pasteur du XVIIIe siècle
(même protection),
Ø un meuble de pharmacie du XVIIIe siècle (même
protection),
Ø un pot à pharmacie du XVIe siècle (même classement en
1965),
Ø 32 pots à pharmacie du XVIIIe siècle (même
protection),
Ø un pot à tabac du XIXe siècle (même protection),
Ø une plaque de cheminée du XVIIe siècle (inscrit à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des
monuments historiques en 1965,
Ø un mortier du XVIe siècle (même protection),
Ø un tableau de martyr du XVIIe siècle (même
protection),
Ø un prie Dieu du XVIIe siècle (même protection),
Ø deux armoires du XVIIe siècle (même protection),
Ø Un pot à pharmacie du XVIIe siècle (même protection),
Ø six armoires du XVIIIe siècle (même protection),
Ø trois commodes du XVIIIe siècle (même protection),
Ø deux vases décoratifs du XIXe
siècle (même protection).
L’inventaire
général a rajouté les objets suivants :
-
un ensemble de
peintures monumentales du XVIIe siècle,
- trois fauteuils du XVIIe siècle,
-
une plaque de
cheminée du XVIIe siècle,
-
un demi relief de
la Visitation de 1627,
-
le vantail du
vestibule du XVIIe siècle,
-
le plafond de la
pharmacie du XVIIe siècle,
-
une armoire du XVIIIe
siècle,
-
un prie Dieu du XVIIIe
siècle,
-
une statue de
Sainte Madeleine du XVIIIe siècle,
-
un haut relief du
XVIIIe siècle,
-
un buffet du XVIIIe
siècle,
-
un prie Dieu du XIXe
siècle,
-
un tableau
d’homme du XIXe siècle,
-
un tableau de M.
de Quinsonnas de 1842,
-
un tableau de Mme
de Quinsonnas de 1842,
-
105 pots à
pharmacie du XIXe siècle,
-
un tableau de
femme du XIXe siècle,
-
un coffre du XIXe
siècle,
-
un buffet du XIXe
siècle,
-
une horloge du XIXe
siècle,
-
une fontaine du XIXe
siècle,
-
une cloche de
1865,
-
un chemin de
croix de 1884,
-
un confessionnal
de 1885,
-
des lambris du XIXe
siècle,
-
un meuble du XIXe
siècle,
-
quatre
chandeliers d’autel du XIXe siècle,
-
deux ostensoirs
du XIXe siècle,
-
un ciboire des
malades du XIXe siècle,
-
une sonnette
d’autel du XIXe siècle,
-
un bassin à
burettes du XIXe siècle,
-
cinq calices et
patènes des XIXe et XXe siècles.
La
base Mérimée mentionne un certain nombre d’objets de l’ « hospice » mais
il s’agit vraisemblablement de la même chose que précédemment.
Les
objets protégés sont les suivants :
Ø objets mobiliers classés monuments historiques au
titre des objets mobiliers en 1915 :
-
des lambris de
revêtement du XVIIIe siècle,
-
une plaque de
cheminée du XVIIe siècle,
-
une commode du XVIIe
siècle,
Ø objets mobiliers classés monuments historiques au
titre des objets mobiliers en 1965
-
trois buffets du XVIIe
siècle,
-
un pot du XVIe siècle,
-
un plat du XVIIe siècle,
-
un pot du XVIIe siècle,
-
un tableau du
martyre de Sainte Ségolène du XVIIe siècle,
-
une armoire Louis
XV,
-
deux chaises du XVIIIe
siècle,
-
un buffet du XVIIIe
siècle,
-
deux commodes du XVIIIe
siècle,
-
cinq flacons du XVIIIe
siècle,
-
onze instruments
de chirurgie du XVIIIe siècle,
-
une armoire du XVIIIe
siècle,
-
29 pots à
pharmacie du XVIIIe siècle,
-
un pot à tabac du
XIXe siècle,
-
deux pots à pharmacie
du XIXe siècle.
Ø objets inscrits à l’inventaire supplémentaire des
objets mobiliers des monuments historiques en 2010 :
-
un portrait de
femme de Marie Justine de Joigné du XIXe siècle,
-
un portrait
d’homme de 1842.
Des
numéros 6 à 10 rue Saint-Antoine :
ancien hôpital Saint-Antoine. De part et d'autre de cette rue se trouvaient le
plus ancien établissement hospitalier de Crémieu et sa chapelle. Il est
mentionné dès la fin du XIIIe siècle. Après avoir été abandonné au XVIe siècle,
il servit d'hospice au XVIIe siècle et fut utilisé jusqu'en 1820. Les bâtiments
actuels, composites, conservent des parties semblant dater du XIVe siècle (inventaire
général 1995).
Au
numéro 5 bis rue Saint-Antoine :
ancienne chapelle de la commanderie d’hospitaliers de Saint-Antoine, construite
en 1375. Elle fut placée sous le vocable de Saint Antoine au début du XVe siècle.
En 1421 un acte en fait état sous le nom de "chapelle de la commanderie de
Saint-Antoine-en-Viennois de Crémieu". Un passage, aujourd'hui disparu,
permettait de communiquer entre la chapelle et l'hôpital situé en face. Elle
conserve la trace de deux chapelles avec fenêtres gothiques tréflées.
L’histoire
de la commanderie Saint-Antoine est liée à celle de l’hôpital établi de l’autre
coté de la rue mais la première mention de cette commanderie date du début du XVe
siècle. C’était l’une des quelques 250 dépendances en France de l’ordre de
Saint- Antoine.
La
chapelle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
en1980.
Maladrerie
citée en 1315 dont il subsiste le lieudit la Maladière.
Chapelle
Notre-Dame-du-Reclus : il y eut
à Crémieu un "reclus" dont l'existence est attestée en 1331. La
chapelle Notre Dame, voisine de la recluserie, existait dans la seconde moitié
du XIVe siècle et ne fut détruite que peu après 1850. La rue rappelle donc à la
fois le souvenir de la chapelle et celui de la recluserie.
Ancienne
église paroissiale Saint Jean :
c'est une sorte de tour à section carrée de
Confrérie
de Notre-Dame-du-Confalon :
encore appelée "confrérie des Pénitents Blancs". Elle fut fondée vers
1619. Ses membres firent édifier de 1701 à 1706 la chapelle dite des Pénitents,
sur un terrain situé près d'un chemin qui conduit à la falaise de Saint
Hippolyte (inventaire général 1996).
Ancien
couvent des Ursulines de 1633, 19 rue du Four Banal (inventaire général 1996).
Ancien
couvent des Ursulines Côte-Chausson et rue du Four Banal fondé en 1633 avec
chapelle dite du Sacré-Cœur de 1880 (inventaire général 1996).
Ancien
couvent des Capucins du XVIIe siècle, rue du même nom.
A
la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, croix encadrée du XIXe siècle inscrite à
l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en
2005.
Chapelle
Notre-Dame-de-la-Salette édifiée en 1856 à l’entrée principale de l’ancien
château delphinal (inventaire général 1996).
Chapelle
d’Ursulines de Notre-Dame-de-la-Salette de 1862 (d°).
Châteaux :
Ancien
château dit château Delphinal :
ce château, dont l'origine remonte aux premiers temps de la féodalité, fut mis
en défense par les Dauphins du Viennois puis par les rois de France qui y
entretinrent une garnison jusqu'en 1600. Il était entouré d’une enceinte propre
et comportait un donjon, deux tours et un corps de logis au nord, reliant la
chapelle castrale Saint Laurent par des galeries. L’ensemble était renforcé par
une vingtaine d’échauguettes et cinq portes en défendaient l’accès. Lors de
l’évaluation de la valeur du Dauphiné par la papauté l’évêque d’Avignon est à
Crémieu le 16 janvier 1339. Il y séjourne jusqu’au 23 janvier et reçoit 68
témoins venus déposer sur l’état des 22 paroisses qui constituaient le
mandement Celles-ci représentent 1600 feux pour un revenu annuel de 600 livres
et le dauphin pouvait en lever 2000 soldats. A elle seule la ville de Crémieu
représente 525 feux dont 480 intra-muros, outre 34 feux pour Béthenaz. A partir de 1513, les procès verbaux de visite
soulignent la vétusté de l’édifice. La démolition, ordonnée en 1633, ne fut pas
appliquée et le château fut laissé à l’abandon.
Le
château a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
en1943.
Enceinte
médiévale : une première
enceinte fut élevée au XIIe siècle et percée de deux portes, celle de Lyon à
l’ouest et celle de Martinas à l’est. Elle fut remplacée, au XIVe siècle, par
une nouvelle enceinte de
En
dépit de quelques démolitions, le tracé de cette enceinte reste parfaitement
lisible. Une partie importante du chemin de ronde, qui était couvert, subsiste
le long du mur sud.
Plusieurs
tours rondes renforcent la courtine. Il en subsiste trois : l’une forme la
base du clocher de l’église nord. La tour nord est fondée directement sur
l’affleurement du rocher. Son utilisation dans la clôture du couvent de la
Visitation lui valut le nom de « tour de Jeanne de Chantal ». Elle a
été transformée en colombier au XVIIe siècle.
Enceinte
Saint Hippolyte : elle est
longue de
Portes
de ville : Crémieu conserve
encore ses anciennes portes médiévales :
Porte
de la Loi ou de Lyon : elle est
mentionnée dès 1392. Elle conserve encore sa couronne de mâchicoulis au dessus
d'une large ouverture en arc brisé. Elle est coiffée d'un toit à quadruple
rempart. A gauche de la tour, un escalier de fer permettait d'accéder au
sommet. On peut également voir encore l'emplacement de la herse qu'on abaissait
pour interdire l'accès de la place forte.
Protection : monument historique (1906).
Porte
Neuve ou de François Ier : elle
est mentionnée pour la première fois dans un compte du mois de juin 1535. Dans
un autre compte, daté de 1542, elle est nommée "Porte Neuve de
Quirieu" et aussi "Porte Neuve de la Guillotière". Elle est
encore désignée sous le nom de "Porte de François Ier" car
il semble qu'elle ait été ouverte dans le rempart à l'occasion de la visite du
roi à Crémieu.
Protection : monument historique (1906).
Porte
de Quirieu : elle remonte au XIVe
siècle. Elle fut murée en 1535 et alors remplacée par la Porte Neuve. Elle a
été restaurée et rouverte en 1930 (inventaire général 1995).
Porte
de Martinas : également appelée
"Poterne du Mulet". Elle fut aménagée à la fin du XIIIe siècle puis
condamnée sous le règne de François Ier.
Château
de Haute-Pierre : château de
1752 construit sur une ancienne maison forte qui appartenait, vers 1362, à Le
Camus de Cheney. Il a été reconstruit au XIXe siècle. Il est composé d’un corps
de bâtiment principal et de deux tours accolées sur chaque coté (inventaire
général 1996).
Le
parc du château a été inscrit au pré inventaire des jardins remarquables en
1989.
Architecture civile :
Halles : les halles de Crémieu constituent l'un des bâtiments
les plus remarquables de l'architecture civile médiévale à caractère
utilitaire. Construites entre 1315 et 1321, leur plan général et leur aspect
n'ont pas été modifiés au cours des siècles.
Leur
longueur est de
L'ensemble
est soutenu par une charpente imposante. On peut voir encore, à certains
endroits, les marques que les charpentiers firent dans le bois pour en
faciliter l'assemblage.
Le
bâtiment a été classé monument historique en 1906.
La
halle conserve 4 mesures à grain du XIVe ou XVe siècle.
Crémieu
conserve encore, dans des rues aux appellations inchangées depuis le moyen âge,
un grand nombre de demeures anciennes, du XIVe au XVIIIe siècles, en plus ou
moins bon état de conservation.
Rue
du Four-Banal
Au
numéro 5 : maison dite du
Colombier des XVe et XVIe siècle avec escalier en vis en façade (aujourd’hui
Office du tourisme) (inventaire général 1995).
Au
numéro 9 : maison du XVe siècle
avec une rare et remarquable fenêtre du XIIIe siècle, provenant du château
delphinal inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments
historiques en 1928.
Au
numéro 11 : ancien couvent
d’Ursulines de 1633 (supra) (inventaire général 1996).
Au
numéro 10 : maison du XVIIe siècle
(inventaire général 1995).
Au
numéro 12 : maison du XVIIe siècle
à deux étages (inventaire général 1995).
Aux
numéros 13 et 15 : maison du XVIe
siècle (d°).
Au
numéro 19 : ancien couvent des
Ursulines (supra : édifices religieux).
Au
numéro 21 : ancienne maison
consulaire, construite probablement au XVe siècle (la première mention en est
faite en 1447) et remaniée au XVIIe siècle inscrite à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques (façades et toitures) en 1980.
A
l'angle de la rue et au numéro 1 Cote-Fauchet : grande maison du XVe siècle en gros moellons
apparents avec tour tronquée sur la Cote Fauchet. La belle fenêtre d'angle, à
meneaux, a été restaurée en 1945. La demeure est inscrite à l'inventaire supplémentaire
des monuments historiques (façades et toitures) en 1980.
Rue
Saint-Antoine
Au
numéro 2 : maison du XVIe siècle
a deux étages.
Au
numéro 3 : maison du XVIe siècle
(inventaire général 1996).
Au
numéro 5 : ancienne chapelle
Saint Antoine (supra : édifices religieux), inscrite à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1980.
Au
numéro 5 bis : ancienne
commanderie de Saint Antoine (supra : édifices religieux).
Au
numéro 6 : demeure du XVIIIe siècle
(inventaire général 1996).
Au
numéro 8 : ancien hôpital de
Saint Antoine de 1292 (supra : édifices religieux).
Rue
du Marché-Vieux
Aux
numéros 12, 14, 16 : maison dite
"des Trois Pendus". Il s'agit d'une demeure du XIVe siècle à un seul
étage. Sur la façade, est conservée une remarquable fenêtre trilobée du XIVe siècle.
Au sommet de deux colonnes rondes, deux figures d'hommes sont placées en guise
de chapiteaux et sous forme de cariatides. On a cru voir un emblème allégorique
dans ces deux sculptures qui ont quelque ressemblance avec l'attitude d'un
pendu. En réalité, elles n'ont été inspirées que par le seul caprice de
l'artiste. Néanmoins, la fenêtre a donné naissance à bon nombre de légendes.
La
façade est classée monument historique depuis1926.
Au
numéro 22 : demeure médiévale inscrite
à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en1997.
Au
numéro 24 : maison du XIVe siècle
à un seul étage avec toit débordant. Au premier étage, fenestrage à quatre
baies tréflées. Les deux baies de droites, aveugles et géminées, sont très bien
conservées. La demeure a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des
monuments historiques en 1997 (façades et toitures et passage au
rez-de-chaussée).
Aux
numéros 26, 28 et 30 : demeures
du XVIIe siècle (inventaire général 1996).
Rue
Notre-Dame-du-Reclus
Au
numéro 2 : maison du XVIIe siècle
avec deux vantaux du XVIIe siècle et deux cheminées et plaques foyères du XVIIIe
siècle (inventaire général 1995).
Aux
numéros 7 et 9 : porte avec
accolade avec clé à motif sculpté au XVe siècle (inventaire général 1996).
Au
numéro 15 : porte du XVe siècle.
La
fontaine du XVIIIe siècle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments
historiques en 1980.
Rue
Lieutenant-Colonel-Bel
Au
numéro 2 : maison du XVIe siècle
(inventaire général 1996).
Au
numéro 3 : maison étroite du XVIIe
siècle, à deux étages (d°).
Au
numéro 4 : maison du XVIIIe siècle,
avec fenêtres cintrées. (Protection particulière).
Au
numéro 6 : maison du XVIIe siècle
(inventaire général 1996).
Au
numéro 12 : maison du XVIe siècle,
remaniée au XVIIIe siècle. (Protection particulière).
Au
numéro 22 : maison dite des
Marchands, du XVe siècle, qui conserve la trace de deux fenêtres géminées.
Aux
numéros 24, 26 : demeure
Renaissance, bien conservée (inventaire général 1996.
Au
numéro 40 : maison du XVIIe siècle
à couverture de lauzes. (Protection particulière).
Au
numéro 44 : maison du XVIe siècle
dont la façade a conservé une fenêtre à meneaux.
Rue
Mulet
Aux
numéros 2 : maison du XIVe siècle.
(Protection particulière).
Au
numéro 4 : maison du XVIIe siècle.
Au
numéro 6 : maison du XVe siècle
à toit débordant avec fenêtre à meneau et traverse. (Protection particulière).
Au
numéro 8 : maison du XVIIe siècle.
(Protection particulière).
Rue
Porcherie
Au
numéro 2 : maison du XIVe siècle
(inventaire général 1996).
Au
numéro 4 : maison du XVIIe siècle
(d°).
Aux
numéros 3 et 5 : demeure du XVIe
siècle (inventaire général 1995).
Au
numéro 6 : demeure du XVe siècle
(inventaire général 1996).
Au
numéro 8 : demeure du XVe siècle
(d°).
Au
numéro 11 : demeure du XVIe siècle
avec fenêtres à décor et escalier en vis (inventaire général 1995).
Au
numéro 14 : maison du XVIe siècle
à quatre fenêtres (inventaire général 1996).
Au
numéro 19 : maison du XVIIe siècle
(d°).
Au
numéro 21 : demeure du XVIIe siècle
dont l'intérieur est bien conservé.
Au
numéro 23 : maison du XVIe siècle
dont l'intérieur a été remanié.
Aux
numéros 25 et 27 : porte à
écusson du XVe siècle (inventaire général 1995).
Au
numéro 26 : petite maison du XVIe
siècle à deux étages.
Au
numéro 37 : hôtel dit de
Serrières, du XVIIe siècle avec cheminée du XVIIIe siècle (inventaire général
1996).
Au
numéro 39 : maison du XVIe siècle
avec fenêtres Renaissance.
Au
numéro 41 : maison du XVIIe siècle
avec façade rustique.
Aux
numéros 43 et 45 : maison du XVIe
siècle à deux étages (inventaire général 1996).
Au
numéro 47 : maison du XVIIe siècle
avec façade rustique.
Au
numéro 49 : maison du XVIIe siècle
(inventaire général).
Au
numéro 55 : façade Renaissance
sur deux étages.
Au
numéro 61 : maison du XVIe siècle
à deux étages et balcons de bois (inventaire général 1996).
Rue
de la Loi
Au
numéro 4 : maison du XVIe siècle
à deux étages percés de belles fenêtres à croisées. (Protection particulière).
Au
numéro 6 : étroite maison du XVIIe
siècle à deux étages (inventaire général 1996).
Au
numéro 16 : maison Renaissance
conservant une porte cintrée à deux baies et arc en anse de panier. La demeure
a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades
et toitures sur rue) en 1984.
Au
numéro 22 : maison rustique du XVIIe
siècle à un seul étage. (Protection particulière).
Au
numéro 24 : maison du XVIe siècle.
(Protection particulière).
Au
numéro 32 : maison du XVIe siècle
à un seul étage. (Protection particulière).
Au
numéro 50 : bureau de poste de
1934 (inventaire général 1996).
Cote-Chausson
Au
numéro 5 : ancien hôtel du Bourg
de 1793 puis couvent d’Ursulines, aujourd’hui immeuble et chapelle (inventaire
général 1996.
Au
numéro 7 : maison du XIVe siècle
à un seul étage conservant une ouverture en porte charretière, caractéristique
de cette époque, remaniée au XVIe siècle. (Protection particulière).
Aux
numéros 9 et 11 : maison
rustique du XVIIIe siècle à grand escalier extérieur. (Protection
particulière).
Rue
des Augustins
Au
numéro 2 : maison rustique du XVIIe
siècle au toit couvert de lauzes. (Protection particulière).
Au
numéro 4 : maison du XVIIIe siècle.
(Protection particulière).
Au
numéro 6 : maison du XVIIIe siècle.
(Protection particulière).
Au
numéro 7 : ancien couvent des
Capucins du XVIIe siècle (supra : édifices religieux), aujourd’hui école
Saint Augustin.
Au
numéro 8 : demeure du XVIIe siècle
avec fenêtre à encadrement, soulignée d'un étroit bandeau. (Protection
particulière).
Au
numéro 9 : ancien hôtel des
voyageurs du XVIIIe siècle (inventaire général).
Au
numéro 10 : demeure du XVIIe siècle.
Rue
Saint Jean
Aux
numéros 2 et 4 : ancienne église
paroissiale Saint Jean-Baptiste du XVIe siècle, aujourd’hui maison
particulière. Il ne subsiste de l’église que le clocher, le portail et une
fenêtre en plein cintre dans la cage d’escaliers (supra : édifices
religieux).
Au
numéro 3, hôtel de la Poype Saint Jullin : c'est une maison d'angle à deux étages et tourelle
en saillie, construite au XVe siècle. C'était la demeure de Louis de la Poype
Saint Jullin, chef de la garnison de Crémieu en 1584. La demeure a été inscrite
à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toitures)
en 1981.
Place
du Carre
Au
numéro 3 : maison du XVIe siècle,
remaniée au XVIIIe siècle, à deux étages, avec une tourelle en légère saillie.
(Protection particulière).
Rue
Juiverie
Au
numéro 1 : petite maison du XVIe
siècle à un étage.
Au
numéro 7 : ancien relais de
diligences du XVe siècle, dit "Auberge de l'Ecu de France, dominé par une
tour tronquée.
Au
numéro 21 : petite maison
Renaissance, modifiée au XVIIIe siècle. (Protection particulière).
Au
numéro 29 : maison de 1848
(inventaire général 1996).
Rue
Frandin
Au
numéro 3 : maison du XVIe siècle
conservant une remarquable grille de fenêtre au rez-de-chaussée.
Aux
numéros 11 et 13 : petite maison
du XVIIe siècle à un étage.
Au
numéro 15 : maison du XVIIe siècle.
Au
numéro 16 : maison du XVIIe siècle
(inventaire général 1996).
Au
numéro 34 : élégante maison du XVIe
siècle à pignon, flanquée d'une tourelle en légère saillie. La demeure a été inscrite
à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et
toitures) en 1982.
Sans
numéro : maison du XVIIIe siècle (inventaire général 1996).
Rue
Saint Marcel
Au
numéro 2 : maison du XVIIe siècle
à deux étages et toit débordant soutenu par des corbeaux en bois. (Protection
particulière).
Place de Quinsonnas
Au
numéro 1 : maison du XVIe siècle
à trois étages renfermant deux cheminées Louis XVI en pierre peinte (inventaire
général 1996).
Place
Marcel Petit
Aux
numéros 2,3 : demeure du XVIe siècle
(inventaire général 1996).
Rue
Lieutenant Théodore Morel
Au
numéro 1 : ancien moulin à
farine de la Monnaie du XVIIIe siècle (inventaire général 1996).
Croix
de chemin de 1819 (d°).
Rue
des Capucins
Au
numéro 13 : maison dite le
Castillet de 1874 (inventaire général 1997).
Au
numéro 20 : maison de 1893 (d°).
Rue
des Abaudeurs, maison du XVIe siècle (inventaire général 1996).
4
place de l’Eglise, demeure du XVIe siècle avec des fenêtres à croisées
moulurées (inventaire général 1995.
2
place Marcel Petit, maison avec tourniquet du XVIe siècle (inventaire général
1996).
Autres
monuments :
Place
Guigues Lard, emplacement de l’ancien atelier monétaire delphinal qui fonctionna
du XIVe siècle à 1554, date de son transfert à Grenoble (inventaire général
1997).
Egalement
sur cette place, fontaine de 1836 inscrite à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques en 1980.
Tour
de l'Horloge : cette tour, qui
s'élève sur le bord du rocher à pic qui domine la ville a été bâtie dans la
première moitié du XVIe siècle. Elle résista aux attaques des Protestants en
1562. Depuis 1541, elle possède une horloge – dont le timbre a été refondu en
1803 – ce qui évita sans doute sa destruction à la révolution.
La
tour a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en
1926.
Porte
des Augustins ou de la Nation :
porte monumentale de la Renaissance qui donnait accès au jardin ou cour des
religieux du couvent des Augustins. Cette cour, après 1791, fut baptisée "Cour
de la Nation", suivant l'expression alors en honneur. Aujourd'hui, elle
forme une place publique.
La
porte a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en
1981.
La
fontaine de la place, datant de
A
l'extérieur du château delphinal, pierre tombale d'Etienne Deluau, capitaine
châtelain de Crémieu mort en 1614 (inventaire général 1995).
Place
de la Poype, fontaine de 1709 (inventaire général 1996).
Ancien
moulin à farine du XVIIIe siècle au lieudit « la Monnaie ».
Place
de l'hôtel de Ville, fontaine de 1823.
Ancienne
filature de lin du XVIIIe siècle.
19
Cours Baron Raverat, maison de notable (maison Mestrallet) de 1878 (inventaire
général 1995).
8
cours Baron Raverat, maison de 1878 (d°).
13
rue des Capucins, maison dite « le Castillet » de 1874.
1
place du 8 mai 1945, auberge de la Chaîte du XIXe siècle (inventaire général
1996).
Maison
XIXe siècle, 2 place du 8 mai 1945 (d°).
Poids
public de 1847, place du 8 mai 1945 (d°).
Place
Raymond Beaugey, ancien moulin du début du XIXe siècle (d°).
Rue
Paul Garcin, lavoir communal de 1894 (inventaire général 1996).
11
avenue Roland Delachenal, maison du XIXe siècle (d°).
8
avenue Roland Delachenal, ancien hôpital miliaire de la guerre de 1939-1945
(d°).
Maison
de Pierre Plaine de 1858 (d°).
Ancienne
gare de 1878, aujourd’hui logement (d°).
Maison
dite de la Chartonne de 1880 (d°).
Maison
XIXe siècle 55 Faubourg des Moulins (d°)
16
Faubourg des Moulins, Caisse d’Epargne du début du XXe siècle (d°).
En
1904 un édifice néo-médiéval a été plaqué contre les façades sud et ouest du
château delphinal.
Cimetière : il est remarquable par la longueur des tombes
accolées à la clôture. Quelques tombeaux ont été recensées à l’inventaire
général en 1996 :
-
tombeau de Jérôme
Plantier de 1813,
-
tombeau de la
famille La Bonnardière de 1817,
-
tombeau de la
famille Desportes de 1891,
-
tombeau des
prêtres de Crémieu de 1809, 1821 et 1844,
-
le monument
sépulcral du Baron Raverat de 1856.
Monument
aux morts de 1870-1871 (inventaire général 1996).
Monument
aux morts de 1914-1918 (d°).
École
primaire mixte de 1986 (d°).
L’Atelier
Tournesol a recensé quatre cadrans solaires sur la commune.
Objets conservés à la mairie :
La
mairie conserve un certain nombre d’objets dont la provenance exacte n’est pas
connue ; certains se rattachent à l’histoire de la ville mais d’autres
semblent avoir été rassemblés comme l’importante collection d’armes.
L’inventaire général a recensé :
-
Armes : des épées des XIIIe au XVe siècles, un sabre
du Moyen Âge, une armure du XVe siècle, 2 hallebardes de la fin du XVIe siècle,
une rapière du XVIe siècle, 2 sabres briquets de la fin du XVIIIe siècle, 3
sabres du XIXe siècle, 3 fusils du XIXe siècle, coutelas du XIXe siècle.
-
Meubles : armoire du XVIIe siècle, coffre du XVIIe siècle,
chasublier du XVIIIe siècle, buffet du XVIIIe siècle, stalles de 1793, fauteuil
de bureau du XVIIIe siècle, trumeau de cheminée du XVIIIe siècle, 3 armoires
des XVIIIe et XIXe siècles, horloge du XIXe siècle.
-
Divers : lustre du XIXe siècle, dessin de la halle du XIXe
siècle, buste de Marianne de 1876, bannière de procession des enfants de Marie
de 1853 (inscrite à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des
monuments historiques en 2010), bannière de procession de la société de secours
mutuel, plaque commémorative de l’abbé Gallet.
4 objets ont été inscrits à l’inventaire
supplémentaire des objets mobiliers en 2010 :
- une armoire du XVIIe siècle,
- un lutrin du XVIIe siècle,
- un lustre du XIXe siècle,
- un tableau du Baron Raverat du XIXe siècle.
Mas et lieux anciens :
Alta Petra, XIVe siècle, Haute Pierre.
Balma, XIVe siècle, la Balme.
Bertbollyeu, XVe siècle, Bourbouillon.
Brocia, XVe siècle, la Brosse.
Camps profundus, XVe siècle, Champ Profond.
Contamina, XIVe siècle, les Condamines.
Martinaz, XIVe siècle, Martinas.
Molendinorum, XVe siècle, les Moulins.
Monzuset, XIVe siècle, Montcizet.
Petra Plana, XIVe siècle, Pierre Plane.
Sachanas, XIVe siècle, Chassonas.
Vias Beczias, XIVe siècle, Vies Besses.
Autres éléments :
Le
centre ancien de Crémieu a été inscrit au titre des sites en 1971.
Site
Natura 2000 de l’ex canton de Crémieu.
ZNIEFF
de l’Isle-Crémieu et Basses-Terres.
ZNIEFF
des gorges de la Fusa, Sigalet et mont de Rosset.
ZNIEFF
de la grotte de Beptenaz.
ZNIEFF
des coteaux et pelouses sèches de l’Isle-Crémieu.
ZNIEFF
de la pelouse au nord des Brosses (5 hectares).
ZNIEFF
de l’étang de Ry.
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350 et 351 et T 2, page 408
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Inventaire
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