CREMIEU

 

Canton de Charvieu-Chavagneux, ex canton de Crémieu.

Formes anciennes : Stamiaco au IXe siècle ? Cremiacum au XIIe siècle.

Gentilé : Crémolans.

Héraldique : d’azur au dauphin d’or soutenu de trois miroirs d’argent et d’or.

Rivoire de la Bâtie indique comme armes historiques : d’azur à trois besants d’or au chef de même chargé d’un dauphin d’azur barbelé.   

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3131 SB

 

Superficie : 614 hectares.

 

Population (2015) : 3312 habitants.

 

Hagiographie : Hippolyte, évêque d’Ostie et antipape de 217 à 235, mort en exil.

Marcel, prêtre de Lyon au IIe siècle ou le pape en 308.

Antoine le Grand, anachorète de Thébaïde. Ses reliques sont à Saint-Antoine.

Jean-Baptiste, cousin de Jésus à qui il donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Il est représenté avec un agneau pascal.

Jean, l’Apôtre, disciple préféré de Jésus. Martyr sous Domitien à Rome devant la Porte Latine.  

 

Epoque préhistorique : les grottes de Beptenaz ont livré des restes d'époque mésolithique.

La grotte supérieure, fouillée en avril 1864, a livré des couteaux, des racloirs, des grattoirs, des burins en silex et de nombreux éclats magdaléniens (paléolithique supérieur).

D'après CHANTRE la région de Crémieu aurait livré un grand nombre de haches en pierre polie.

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  Peu avant 1867 on a trouvé, dans des circonstances inconnues, un petit trésor de monnaies gauloises composé de statères et de quart de statères du IIe siècle avant notre ère,

Ø  E. CHANTRE reproduit dans son Album un glaive en bronze de 58 cm de longueur,

Ø  en 1904, près de la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, on a découvert une tombe du Bronze final qui contenait deux bracelets ouverts, une épingle à collerettes, quatre rouelles à huit rayons et une agrafe en bronze (objets conservés au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon),

Ø  en 1970, on a découvert, au lieudit la Levrattière une épée en fer de la Tène II, ployée de deux endroits mais bien conservée (exposée en mairie de Crémieu),

Ø  A. BOCQUET attribue à Crémieu divers objets de l’âge du Bronze : un couteau à deux tranchants de forme triangulaire (au musée des Confluences de Lyon), une hache en bronze, un couteau à soie courte, un bracelet, une pointe de lance à douille, un fragment de moyeu de char…

Ø  la « région de Crémieu » a livré un statuette en fer, d’origine Italique, des VIe ou Ve siècles avant notre ère et un miroir étrusque des Ve, IVe siècles avant notre ère, gravé au revers d’un génie ailé.

 

Epoque gallo-romaine : on n'a pas la certitude d'une occupation permanente de Crémieu à l'époque gallo romaine. Toutefois, la colline Saint Hippolyte a livré un grand nombre de tegulae.

CROZET parle de « débris d’aqueducs, d’anciennes constructions antiques, de monnaies… ». Mais l’on sait que cet auteur est d’une fiabilité douteuse.

Par ailleurs, le compendium d'Aoste à Lyon pouvait passer à Crémieu.

M. C. GUIGUE y fait passer la Via strata Lugduni.

P. H. BILLY, A. PLANK, J. FILLEAU et J. C. BOUVIER voient dans le nom de la localité le patronyme gaulois ou gallo-romain Cremius ou Cremerius (domaine de).

En 1959 sur le plateau de Saint Hippolyte, au lieudit Tortu, on a repéré une implantation gallo romaine ayant précédé le prieuré.

En 1987, toujours à Saint Hippolyte, une colonne antique a été interprétée comme une borne milliaire (?).  

Au lieudit Auderu, on a découvert en 1989 un petit habitat : moellons, céramiques, fragments d’amphores.

La même année, des sites à tegulae ont été repérés aux lieudits Chassonaz et Grande Cote.

 

Haut Moyen Âge : Crémieu, sous l'appellation Stamiaco villa aurait été le siège d'une réunion importante entre Louis le Débonnaire et Pépin, roi d'Aquitaine, le 21 juillet 835. On connaît trois diplômes de Louis le Débonnaire de cette année là et un de Charles, roi de Provence du 10 octobre 856 qui s’y rapportent. Mais il se peut aussi qu’il s’agisse de Tramoyes dans l’Ain.

Au même siècle, on mentionne la terra Sancti Marcelli et Cassanate que PILOT de THOREY situe au lieudit Chasonnas.

 

Edifices religieux :

 

Prieuré de Bénédictins de Saint Hippolyte : bâti comme une forteresse sur la colline du même nom, flanqué alternativement de tours rondes et carrées, le prieuré, cité dès le XIIe siècle, fut réuni en 1247 à l'abbaye de Saint-Chef et fortifié vers la même époque. L'église de ce prieuré était encore partiellement conservée en 1786. Il subsiste aujourd'hui de solides morceaux des remparts : une grosse tour carrée dans laquelle s'ouvrait la porte du prieuré et, tout près, la tour dite de l'horloge (infra). La tour carrée et la tour de l’horloge ont été inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1926. Les restes du prieuré ont été recensés à l’inventaire général en 1995 et une cloche de 1801 à celui de 1997.

 

Ancienne église paroissiale Saint Marcel du XIIe siècle, détruite au XVIe siècle, qui était située montée Saint Marcel vers le château. Il en subsiste quelques traces (inventaire général 1996).  

 

Couvent des Augustins (aujourd’hui mairie) : le couvent fut fondé en 1317 par le Dauphin Jean II. Il fut agrandi quelques années plus tard par son petit fils, le Dauphin Humbert II. Celui ci le dota généreusement et fit du monastère l'une des maisons religieuses les plus riches et les plus importantes de la Province. C'est ce qui explique les proportions monumentales de l'édifice. Il était constitué de l’église, la sacristie, le clocher sur l’enceinte, la salle capitulaire, le chauffoir et le cloître.

Les salles du rez-de-chaussée, dans leur architecture actuelle, sont du XVIe siècle. Elles sont occupées par la mairie depuis 1791, date à laquelle la totalité des bâtiments furent adjugés à la municipalité.

Une tourelle bien conservée loge un escalier à vis qui donnait accès à l'infirmerie et aux cellules des Augustins. Au dessus de la porte du bas, dans un cartouche, figure la date de 1547. L'actuelle salle des délibérations du conseil municipal est l'ancienne salle du Chapitre et conserve des stalles et un plafond mouluré.

L'ex pièce de la justice de paix est une belle salle gothique, ancien chauffoir du monastère.

L'ensemble des façades et des toitures de l’ancien bâtiment conventuel, les salles du rez-de-chaussée, le cloitre et la tourelle conduisant au premier étage ont été classés monuments historiques (1906, 1961 et 1967).

 

Eglise des Augustins aujourd’hui Saint Jean-Baptiste : c'est l'ancienne chapelle du couvent. L'église, qui doit à des origines monacales son caractère austère, ne manque pas d'intérêt. Différentes époques de construction sont nettement apparentes à l'intérieur comme à l'extérieur. Le XIVe, le XVe et la première moitié du XVIe siècle y sont représentés.

L'église a la forme d'un rectangle irrégulier à l'un de ses angles, longue de 40 mètres et large de 16 mètres. Elle comporte trois nefs. Dix piliers différents séparent la nef centrale des nefs latérales. Elle devint église paroissiale en 1791. L'édifice fut alors placé, comme celui auquel il succédait, sous le vocable de Saint Jean-Baptiste. L’église comprenait 7 chapelles : Sainte Philomène, Saint Joseph, ce la Vierge, des fonts baptismaux, Saint Paul, du Saint-Sépulcre et du Sacré-Cœur.

La tour, dans le style Clunisien, a été placée sur une tour des remparts de la ville.

L’église a été classée monument historique en 1907 et les façades et les toitures ont été classées en 1967.

 

L'église Saint Jean Baptiste renferme un grand nombre d'objets et d'œuvres d'art, parmi lesquels certains ont été protégés au titre des monuments historiques :

 

Ø  une dalle commémorative de Julin Girin du Xe siècle (?) classée au titre des objets mobiliers des monuments historiques en 1968,

Ø  la plaque funéraire de Claude Pollet du XVe siècle, (même classement en 1935),

Ø  une plaque de fondation de messe de 1688 (même classement en 1914),

Ø  des stalles des XVIIe et XIXe siècles (même classement),

Ø  des armoires et des lambris de revêtement (même classement),

Ø  une chaire à prêcher de 1617 (même classement),

Ø  une plaque commémorative de 1688 (même classement),

Ø  deux prie Dieu de 1751 (même classement),

Ø  un confessionnal de 1751 (même classement),

Ø  une crédence de 1749 (même classement),

Ø  un lavabo niche de 1751 (même classement),

Ø  les boiseries de la sacristie (même classement),

Ø  une cloche de 1631 (même classement en 1963),

Ø  le buffet d’orgue du XVIIIe siècle (même classement en 1966) : Ces orgues sont les plus anciennes du département. Ils furent placés en 1785 dans l’église Saint Jean Baptiste puis transférés dans la nouvelle église en 1791. Ils comportent cinq jeux avec un clavier unique de 57 notes. Sa petite taille et l’inscription apposée en façade : « Hominum Divunique Voluptas » (« plaisir des hommes et des dieux », invocation à Vénus, tirée du « De Natura » de Lucrèce) incitent à penser qu’il s’agissait, initialement, d’un orgue de salon,

Ø  la partie instrumentale de l’orgue (même classement),

Ø  une plaque funéraire du XIIe siècle (même classement en 1968),

Ø  une croix d’autel et 8 chandeliers du XVIIIe siècle (même classement en 1982)

Ø  une cloche de 1789 (inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 2010),

Ø  un lutrin du XVIIe siècle (même protection)

Ø  une cloche de 1635 (même protection),

Ø  un tableau de Saint Thomas du XVIIe siècle (même protection),

Ø  un tableau de Sainte Elisabeth du XVIIe siècle (même protection),

Ø  un tableau de Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle (même protection),

Ø  un tableau de Saint Hommebon de Crémone du XVIIe siècle (même protection),

Ø  un tableau de l’adoration des bergers du XVIIe siècle (même protection),

Ø  un tableau du Christ grand prêtre du XVIIe siècle (même protection),

Ø  un miroir de tabernacle du XVIIIe siècle (même protection),

Ø  un ornement angélique du XIXe siècle (même protection),

Ø  une bannière de procession du XIXe siècle (même protection),

Ø  un tableau de broderie de 1862 (même protection),

Ø  un tableau du Sacré Cœur de 1842 (même protection).   

 

L’Inventaire Général a recensé les objets mobiliers suivants :

 

-       15 culots, 3 impostes et un reflet méplat des XIVe et XVe siècles,

-       l’ensemble des peintures monumentales du chœur du XIVe siècle,

-       l’ensemble des peintures de l’église et de la sacristie des XIV, XVe, XVIe et XVIIe siècles, 

-       les peintures monumentales de la chapelle du Saint-Sépulcre du XVIe siècle,

-       les peintures monumentales de la sacristie du XVIIe siècle,

-       la dalle funéraire de Louis de la Poype de 1678,

-       une croix d’autel du XVIIe siècle,

-       une cloche du XVIIe siècle,

-       une frise de rinceaux du XVIIe siècle, 

-       une garniture du XVIIe siècle,

-       une verrière géométrique du XVIIe siècle,

-       un lutrin du XVIIe siècle,

-       le retable de Saint Joseph du XVIIe siècle,

-       un tableau de Saint Maurice d’Agaune du XVIIe siècle,

-       une dalle funéraire de 1614,  

-       un tableau de Saint André du XVIIe siècle,

-       le retable de Saint Joseph du XVIIe siècle,

-       un tableau de l’adoration du Sacré-Cœur du XVIIe siècle,  

-       un piédestal du XVIIIe siècle,

-       deux clôtures de chapelle du XVIIIe siècle,

-       une table de communion du XVIIIe siècle,

-       le maître autel du XVIIIe siècle,

-       le tabernacle du XVIIIe siècle,

-       des revêtements muraux de la fin du XVIIIe siècle,

-       les fonts baptismaux du XVIIIe siècle,

-       une statue de Saint Jean Baptiste du XVIIIe siècle,

-       une statue de Saint François Régis du XVIIIe siècle,

-       une statue de saint du XVIIIe siècle,

-       une statue de Saint Pau du XVIIIe siècle,

-       une statue de Saint Joseph du XVIIIe siècle,

-       un tableau de Saint François de Sales du XVIIIe siècle,

-       un antependium du XVIIIe siècle,  

-       une croix de procession du XVIIIe siècle,

-       deux confessionnaux du XVIIIe siècle,

-       deux tableaux de la Vierge du XVIIIe siècle,

-       une suspension du XIXe siècle,

-       une cloche de 1805,

-       une bannière de procession de 1835,

-       un haut relief de la chapelle du Saint-Sépulcre de 1842,

-       l’autel de la chapelle du Saint-Sépulcre de 1843,

-       l’autel de la chapelle Sainte Philomène du XIXe siècle,

-       une verrière du XIXe siècle,

-       une statue de l’Immaculée-Conception du XIXe siècle,

-       deux ostensoirs du XIXe siècle,

-       deux ciboires des malades du XIXe siècle,

-       deux calices et patènes du XIXe siècle,

-       un Christ en croix du XIXe siècle,

-       une croix de procession du XIXe siècle,

-       deux coffrets aux Saintes Huiles du XIXe siècle,

-       quatre chandeliers d’autel du XIXe siècle,

-       une garniture du maître autel du XIXe siècle,

-       l’autel de la chapelle du Sacré-Cœur du XIXe siècle,

-       une statue de Vierge à l’Enfant du XIXe siècle,

-       l’autel et le tabernacle de la chapelle de la Vierge du XIXe siècle,

-       un retable du XIXe siècle,

-       une croix d’autel du XIXe siècle,

-       un tableau de la confrérie du Sacré-Cœur du XIXe siècle,

-       un tableau de la confrérie du Saint-Sacrement de 1840,

-       un tableau de Saint Jean-Baptiste du XIXe siècle,

-       un tableau de l’Immaculée-Conception du XIXe siècle,

-       sept vases d’autel du XIXe siècle,

-       un tableau de Dieu le Père du XIXe siècle,

-       un tableau de Jésus guérisseur du XIXe siècle,

-       un tableau du Sacré-Cœur du XIXe siècle,

-       un confessionnal du XIXe siècle,

-       une statue de l’Immaculée-Conception du XXe siècle,

-       deux ornements vert et or du XXe siècle,

-       un relief de l’annonciation du XXe siècle,  

 

Cloître des Augustins : il date de l'extrême fin du XVIe siècle et est presque déjà classique. Il entoure un jardin à l'ouest de l'église. Le portail, véritable chef d'œuvre de ferronnerie, forgé vers 1715 et installé en 1820, provient de la chapelle des Pénitents Blancs. Le cloître a été classé monument historique en 1961. L’inventaire général a recensé une grille de 1739.

 

Chapelle du Rosaire : elle est contemporaine du cloître et a été élevée au dessus des voûtes de celui-ci.

 

Couvent des Capucins fondé en 1615 dont il subsiste quelques vestiges au lieudit la Condamine, 7 et 9 rue des Capucins (inventaire général 1996).  

 

Couvent de la Visitation : la construction de ce monastère, commencée en 1632, ne fut achevée qu'en 1684. Le couvent comprenait une entrée, le réfectoire, la pharmacie, un grand escalier, le cloître, le clocher de l’ancienne église et la chapelle. C'est en 1820 que l'hôpital y fut transféré. La mairie y installa également un hospice pour les vieillards. On y remarque un escalier monumental à balustre du grand siècle, une pièce remarquable, l'ancienne pharmacie, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1928, ainsi qu'un très grand nombre d'objets d'art.

Les façades et les toitures sur la cour intérieure et les galeries du cloître ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1983.

C’est actuellement une maison de retraite et un lycée. La chapelle actuelle date de 1884.

 

Les objets mobiliers protégés sont les suivants :

 

Ø  la dalle de fondation de la chapelle du couvent de 1652 classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1915,

Ø  un tableau du Christ Bon Pasteur du XVIIIe siècle (même protection),

Ø  un meuble de pharmacie du XVIIIe siècle (même protection),

Ø  un pot à pharmacie du XVIe siècle (même classement en 1965),

Ø  32 pots à pharmacie du XVIIIe siècle (même protection),

Ø  un pot à tabac du XIXe siècle (même protection),

Ø  une plaque de cheminée du XVIIe siècle (inscrit à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 1965,

Ø  un mortier du XVIe siècle (même protection),

Ø  un tableau de martyr du XVIIe siècle (même protection),

Ø  un prie Dieu du XVIIe siècle (même protection),

Ø  deux armoires du XVIIe siècle (même protection),

Ø  Un pot à pharmacie du XVIIe siècle (même protection),

Ø  six armoires du XVIIIe siècle (même protection),

Ø  trois commodes du XVIIIe siècle (même protection),

Ø  deux vases décoratifs du XIXe siècle (même protection).

 

L’inventaire général a rajouté les objets suivants :

 

-       un ensemble de peintures monumentales du XVIIe siècle,

-       trois fauteuils du XVIIe siècle,

-       une plaque de cheminée du XVIIe siècle,

-       un demi relief de la Visitation de 1627,

-       le vantail du vestibule du XVIIe siècle,

-       le plafond de la pharmacie du XVIIe siècle,

-       une armoire du XVIIIe siècle,

-       un prie Dieu du XVIIIe siècle,

-       une statue de Sainte Madeleine du XVIIIe siècle,

-       un haut relief du XVIIIe siècle,

-       un buffet du XVIIIe siècle,

-       un prie Dieu du XIXe siècle,

-       un tableau d’homme du XIXe siècle,

-       un tableau de M. de Quinsonnas de 1842,

-       un tableau de Mme de Quinsonnas de 1842,

-       105 pots à pharmacie du XIXe siècle,

-       un tableau de femme du XIXe siècle,

-       un coffre du XIXe siècle,

-       un buffet du XIXe siècle,

-       une horloge du XIXe siècle,

-       une fontaine du XIXe siècle,

-       une cloche de 1865,

-       un chemin de croix de 1884,

-       un confessionnal de 1885,

-       des lambris du XIXe siècle,

-       un meuble du XIXe siècle,

-       quatre chandeliers d’autel du XIXe siècle,

-       deux ostensoirs du XIXe siècle,

-       un ciboire des malades du XIXe siècle,

-       une sonnette d’autel du XIXe siècle,

-       un bassin à burettes du XIXe siècle,

-       cinq calices et patènes des XIXe et XXe siècles.

 

La base Mérimée mentionne un certain nombre d’objets de l’ « hospice » mais il s’agit vraisemblablement de la même chose que précédemment.

Les objets protégés sont les suivants :

 

Ø  objets mobiliers classés monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1915 :

-       des lambris de revêtement du XVIIIe siècle,

-       une plaque de cheminée du XVIIe siècle,

-       une commode du XVIIe siècle,

Ø  objets mobiliers classés monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1965

-       trois buffets du XVIIe siècle,

-       un pot du XVIe siècle,

-       un plat du XVIIe siècle,

-       un pot du XVIIe siècle,

-       un tableau du martyre de Sainte Ségolène du XVIIe siècle,

-       une armoire Louis XV,

-       deux chaises du XVIIIe siècle,

-       un buffet du XVIIIe siècle,

-       deux commodes du XVIIIe siècle,

-       cinq flacons du XVIIIe siècle,

-       onze instruments de chirurgie du XVIIIe siècle,

-       une armoire du XVIIIe siècle,

-       29 pots à pharmacie du XVIIIe siècle,

-       un pot à tabac du XIXe siècle,

-       deux pots à pharmacie du XIXe siècle.

Ø  objets inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 2010 :

-       un portrait de femme de Marie Justine de Joigné du XIXe siècle,

-       un portrait d’homme de 1842.

 

Des numéros 6 à 10 rue Saint-Antoine : ancien hôpital Saint-Antoine. De part et d'autre de cette rue se trouvaient le plus ancien établissement hospitalier de Crémieu et sa chapelle. Il est mentionné dès la fin du XIIIe siècle. Après avoir été abandonné au XVIe siècle, il servit d'hospice au XVIIe siècle et fut utilisé jusqu'en 1820. Les bâtiments actuels, composites, conservent des parties semblant dater du XIVe siècle (inventaire général 1995).

 

Au numéro 5 bis rue Saint-Antoine : ancienne chapelle de la commanderie d’hospitaliers de Saint-Antoine, construite en 1375. Elle fut placée sous le vocable de Saint Antoine au début du XVe siècle. En 1421 un acte en fait état sous le nom de "chapelle de la commanderie de Saint-Antoine-en-Viennois de Crémieu". Un passage, aujourd'hui disparu, permettait de communiquer entre la chapelle et l'hôpital situé en face. Elle conserve la trace de deux chapelles avec fenêtres gothiques tréflées.

L’histoire de la commanderie Saint-Antoine est liée à celle de l’hôpital établi de l’autre coté de la rue mais la première mention de cette commanderie date du début du XVe siècle. C’était l’une des quelques 250 dépendances en France de l’ordre de Saint- Antoine.

La chapelle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en1980.

 

Maladrerie citée en 1315 dont il subsiste le lieudit la Maladière.

 

Chapelle Notre-Dame-du-Reclus : il y eut à Crémieu un "reclus" dont l'existence est attestée en 1331. La chapelle Notre Dame, voisine de la recluserie, existait dans la seconde moitié du XIVe siècle et ne fut détruite que peu après 1850. La rue rappelle donc à la fois le souvenir de la chapelle et celui de la recluserie.

 

Ancienne église paroissiale Saint Jean : c'est une sorte de tour à section carrée de 20 mètres de hauteur, dominant un ensemble de bâtiments d'une architecture capricieuse qui laisse à penser que bien des transformations ont été apportées au cours des siècles à la construction initiale. L'église fut édifiée en 1504 par un prêtre de Crémieu, Tristan Pèlerin. Le clocher ne fut édifié qu'en 1686 et l'église fut désaffectée à la révolution. (Protection particulière du clocher).

 

Confrérie de Notre-Dame-du-Confalon : encore appelée "confrérie des Pénitents Blancs". Elle fut fondée vers 1619. Ses membres firent édifier de 1701 à 1706 la chapelle dite des Pénitents, sur un terrain situé près d'un chemin qui conduit à la falaise de Saint Hippolyte (inventaire général 1996).

 

Ancien couvent des Ursulines de 1633, 19 rue du Four Banal (inventaire général 1996).

Ancien couvent des Ursulines Côte-Chausson et rue du Four Banal fondé en 1633 avec chapelle dite du Sacré-Cœur de 1880 (inventaire général 1996).

Ancien couvent des Capucins du XVIIe siècle, rue du même nom.

A la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, croix encadrée du XIXe siècle inscrite à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 2005.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette édifiée en 1856 à l’entrée principale de l’ancien château delphinal (inventaire général 1996).

Chapelle d’Ursulines de Notre-Dame-de-la-Salette de 1862 (d°).

 

Châteaux :

 

Ancien château dit château Delphinal : ce château, dont l'origine remonte aux premiers temps de la féodalité, fut mis en défense par les Dauphins du Viennois puis par les rois de France qui y entretinrent une garnison jusqu'en 1600. Il était entouré d’une enceinte propre et comportait un donjon, deux tours et un corps de logis au nord, reliant la chapelle castrale Saint Laurent par des galeries. L’ensemble était renforcé par une vingtaine d’échauguettes et cinq portes en défendaient l’accès. Lors de l’évaluation de la valeur du Dauphiné par la papauté l’évêque d’Avignon est à Crémieu le 16 janvier 1339. Il y séjourne jusqu’au 23 janvier et reçoit 68 témoins venus déposer sur l’état des 22 paroisses qui constituaient le mandement Celles-ci représentent 1600 feux pour un revenu annuel de 600 livres et le dauphin pouvait en lever 2000 soldats. A elle seule la ville de Crémieu représente 525 feux dont 480 intra-muros, outre 34 feux pour Béthenaz.  A partir de 1513, les procès verbaux de visite soulignent la vétusté de l’édifice. La démolition, ordonnée en 1633, ne fut pas appliquée et le château fut laissé à l’abandon.

Le château a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en1943.

 

Enceinte médiévale : une première enceinte fut élevée au XIIe siècle et percée de deux portes, celle de Lyon à l’ouest et celle de Martinas à l’est. Elle fut remplacée, au XIVe siècle, par une nouvelle enceinte de 1300 mètres de long. A cette occasion, la porte de Lyon fut murée, cependant qu’étaient ouvertes les portes de la Loi et de Quirieu.

En dépit de quelques démolitions, le tracé de cette enceinte reste parfaitement lisible. Une partie importante du chemin de ronde, qui était couvert, subsiste le long du mur sud.

Plusieurs tours rondes renforcent la courtine. Il en subsiste trois : l’une forme la base du clocher de l’église nord. La tour nord est fondée directement sur l’affleurement du rocher. Son utilisation dans la clôture du couvent de la Visitation lui valut le nom de « tour de Jeanne de Chantal ». Elle a été transformée en colombier au XVIIe siècle.

 

Enceinte Saint Hippolyte : elle est longue de 950 mètres avec une courtine renforcée de tours rondes ou carrées dont la tour de Dizimieu en fer à cheval.

 

Portes de ville : Crémieu conserve encore ses anciennes portes médiévales :

 

Porte de la Loi ou de Lyon : elle est mentionnée dès 1392. Elle conserve encore sa couronne de mâchicoulis au dessus d'une large ouverture en arc brisé. Elle est coiffée d'un toit à quadruple rempart. A gauche de la tour, un escalier de fer permettait d'accéder au sommet. On peut également voir encore l'emplacement de la herse qu'on abaissait pour interdire l'accès de la place forte.

Protection : monument historique (1906).

 

Porte Neuve ou de François Ier : elle est mentionnée pour la première fois dans un compte du mois de juin 1535. Dans un autre compte, daté de 1542, elle est nommée "Porte Neuve de Quirieu" et aussi "Porte Neuve de la Guillotière". Elle est encore désignée sous le nom de "Porte de François Ier" car il semble qu'elle ait été ouverte dans le rempart à l'occasion de la visite du roi à Crémieu.

Protection : monument historique (1906).

 

Porte de Quirieu : elle remonte au XIVe siècle. Elle fut murée en 1535 et alors remplacée par la Porte Neuve. Elle a été restaurée et rouverte en 1930 (inventaire général 1995).

 

Porte de Martinas : également appelée "Poterne du Mulet". Elle fut aménagée à la fin du XIIIe siècle puis condamnée sous le règne de François Ier.

 

Château de Haute-Pierre : château de 1752 construit sur une ancienne maison forte qui appartenait, vers 1362, à Le Camus de Cheney. Il a été reconstruit au XIXe siècle. Il est composé d’un corps de bâtiment principal et de deux tours accolées sur chaque coté (inventaire général 1996).

Le parc du château a été inscrit au pré inventaire des jardins remarquables en 1989.

 

Architecture civile :

 

Halles : les halles de Crémieu constituent l'un des bâtiments les plus remarquables de l'architecture civile médiévale à caractère utilitaire. Construites entre 1315 et 1321, leur plan général et leur aspect n'ont pas été modifiés au cours des siècles.

Leur longueur est de 60 mètres pour une largeur de 19 mètres et leur hauteur de 8,50 mètres. Elles sont divisées en trois compartiments inégaux qui étaient consacrés, à l'origine, à un genre de commerce déterminé. L'édifice apparaît comme écrasé par la toiture de pierres plates dont l'imbrication simple réalise une couverture de 15 cm d'épaisseur. Ces lauzes forment une masse énorme de 400 tonnes qui s'appuie aux deux extrémités sur un mur élevé aux grandes ouvertures ogivales.

L'ensemble est soutenu par une charpente imposante. On peut voir encore, à certains endroits, les marques que les charpentiers firent dans le bois pour en faciliter l'assemblage.

Le bâtiment a été classé monument historique en 1906.

La halle conserve 4 mesures à grain du XIVe ou XVe siècle.

 

Crémieu conserve encore, dans des rues aux appellations inchangées depuis le moyen âge, un grand nombre de demeures anciennes, du XIVe au XVIIIe siècles, en plus ou moins bon état de conservation.

 

                                              

                                               Rue du Four-Banal

 

Au numéro 5 : maison dite du Colombier des XVe et XVIe siècle avec escalier en vis en façade (aujourd’hui Office du tourisme) (inventaire général 1995).

Au numéro 9 : maison du XVe siècle avec une rare et remarquable fenêtre du XIIIe siècle, provenant du château delphinal inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1928.

Au numéro 11 : ancien couvent d’Ursulines de 1633 (supra) (inventaire général 1996).

Au numéro 10 : maison du XVIIe siècle (inventaire général 1995).  

Au numéro 12 : maison du XVIIe siècle à deux étages (inventaire général 1995).

Aux numéros 13 et 15 : maison du XVIe siècle (d°).  

Au numéro 19 : ancien couvent des Ursulines (supra : édifices religieux).

Au numéro 21 : ancienne maison consulaire, construite probablement au XVe siècle (la première mention en est faite en 1447) et remaniée au XVIIe siècle inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toitures) en 1980.

 

 

A l'angle de la rue et au numéro 1 Cote-Fauchet : grande maison du XVe siècle en gros moellons apparents avec tour tronquée sur la Cote Fauchet. La belle fenêtre d'angle, à meneaux, a été restaurée en 1945. La demeure est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toitures) en 1980.

 

 

                                               Rue Saint-Antoine

 

Au numéro 2 : maison du XVIe siècle a deux étages.

Au numéro 3 : maison du XVIe siècle (inventaire général 1996).

Au numéro 5 : ancienne chapelle Saint Antoine (supra : édifices religieux), inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1980.

Au numéro 5 bis : ancienne commanderie de Saint Antoine (supra : édifices religieux).

Au numéro 6 : demeure du XVIIIe siècle (inventaire général 1996).

Au numéro 8 : ancien hôpital de Saint Antoine de 1292 (supra : édifices religieux).

 

 

                                               Rue du Marché-Vieux

 

Aux numéros 12, 14, 16 : maison dite "des Trois Pendus". Il s'agit d'une demeure du XIVe siècle à un seul étage. Sur la façade, est conservée une remarquable fenêtre trilobée du XIVe siècle. Au sommet de deux colonnes rondes, deux figures d'hommes sont placées en guise de chapiteaux et sous forme de cariatides. On a cru voir un emblème allégorique dans ces deux sculptures qui ont quelque ressemblance avec l'attitude d'un pendu. En réalité, elles n'ont été inspirées que par le seul caprice de l'artiste. Néanmoins, la fenêtre a donné naissance à bon nombre de légendes.

La façade est classée monument historique depuis1926.

Au numéro 22 : demeure médiévale inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en1997.

Au numéro 24 : maison du XIVe siècle à un seul étage avec toit débordant. Au premier étage, fenestrage à quatre baies tréflées. Les deux baies de droites, aveugles et géminées, sont très bien conservées. La demeure a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1997 (façades et toitures et passage au rez-de-chaussée).

Aux numéros 26, 28 et 30 : demeures du XVIIe siècle (inventaire général 1996).

 

 

                                               Rue Notre-Dame-du-Reclus

 

Au numéro 2 : maison du XVIIe siècle avec deux vantaux du XVIIe siècle et deux cheminées et plaques foyères du XVIIIe siècle (inventaire général 1995).

Aux numéros 7 et 9 : porte avec accolade avec clé à motif sculpté au XVe siècle (inventaire général 1996).

Au numéro 15 : porte du XVe siècle.

La fontaine du XVIIIe siècle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1980.

 

 

                                               Rue Lieutenant-Colonel-Bel

 

Au numéro 2 : maison du XVIe siècle (inventaire général 1996).  

Au numéro 3 : maison étroite du XVIIe siècle, à deux étages (d°).

Au numéro 4 : maison du XVIIIe siècle, avec fenêtres cintrées. (Protection particulière).

Au numéro 6 : maison du XVIIe siècle (inventaire général 1996).

Au numéro 12 : maison du XVIe siècle, remaniée au XVIIIe siècle. (Protection particulière).

Au numéro 22 : maison dite des Marchands, du XVe siècle, qui conserve la trace de deux fenêtres géminées.

Aux numéros 24, 26 : demeure Renaissance, bien conservée (inventaire général 1996.

Au numéro 40 : maison du XVIIe siècle à couverture de lauzes. (Protection particulière).

Au numéro 44 : maison du XVIe siècle dont la façade a conservé une fenêtre à meneaux.

 

                                               Rue Mulet

 

Aux numéros 2 : maison du XIVe siècle. (Protection particulière).

Au numéro 4 : maison du XVIIe siècle.

Au numéro 6 : maison du XVe siècle à toit débordant avec fenêtre à meneau et traverse. (Protection particulière).

Au numéro 8 : maison du XVIIe siècle. (Protection particulière).

 

                                               Rue Porcherie

 

Au numéro 2 : maison du XIVe siècle (inventaire général 1996).

Au numéro 4 : maison du XVIIe siècle (d°).

Aux numéros 3 et 5 : demeure du XVIe siècle (inventaire général 1995).

Au numéro 6 : demeure du XVe siècle (inventaire général 1996).

Au numéro 8 : demeure du XVe siècle (d°).  

Au numéro 11 : demeure du XVIe siècle avec fenêtres à décor et escalier en vis (inventaire général 1995).

Au numéro 14 : maison du XVIe siècle à quatre fenêtres (inventaire général 1996).

Au numéro 19 : maison du XVIIe siècle (d°).

Au numéro 21 : demeure du XVIIe siècle dont l'intérieur est bien conservé.

Au numéro 23 : maison du XVIe siècle dont l'intérieur a été remanié.

Aux numéros 25 et 27 : porte à écusson du XVe siècle (inventaire général 1995).

Au numéro 26 : petite maison du XVIe siècle à deux étages.

Au numéro 37 : hôtel dit de Serrières, du XVIIe siècle avec cheminée du XVIIIe siècle (inventaire général 1996).

Au numéro 39 : maison du XVIe siècle avec fenêtres Renaissance.

Au numéro 41 : maison du XVIIe siècle avec façade rustique.

Aux numéros 43 et 45 : maison du XVIe siècle à deux étages (inventaire général 1996).

Au numéro 47 : maison du XVIIe siècle avec façade rustique.

Au numéro 49 : maison du XVIIe siècle (inventaire général).

Au numéro 55 : façade Renaissance sur deux étages.

Au numéro 61 : maison du XVIe siècle à deux étages et balcons de bois (inventaire général 1996).

 

                                               Rue de la Loi

 

Au numéro 4 : maison du XVIe siècle à deux étages percés de belles fenêtres à croisées. (Protection particulière).

Au numéro 6 : étroite maison du XVIIe siècle à deux étages (inventaire général 1996).

Au numéro 16 : maison Renaissance conservant une porte cintrée à deux baies et arc en anse de panier. La demeure a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toitures sur rue) en 1984.

Au numéro 22 : maison rustique du XVIIe siècle à un seul étage. (Protection particulière).

Au numéro 24 : maison du XVIe siècle. (Protection particulière).

Au numéro 32 : maison du XVIe siècle à un seul étage. (Protection particulière).

Au numéro 50 : bureau de poste de 1934 (inventaire général 1996).

 

 

                                               Cote-Chausson

 

Au numéro 5 : ancien hôtel du Bourg de 1793 puis couvent d’Ursulines, aujourd’hui immeuble et chapelle (inventaire général 1996.

Au numéro 7 : maison du XIVe siècle à un seul étage conservant une ouverture en porte charretière, caractéristique de cette époque, remaniée au XVIe siècle. (Protection particulière).

Aux numéros 9 et 11 : maison rustique du XVIIIe siècle à grand escalier extérieur. (Protection particulière).

 

                                               Rue des Augustins

 

Au numéro 2 : maison rustique du XVIIe siècle au toit couvert de lauzes. (Protection particulière).

Au numéro 4 : maison du XVIIIe siècle. (Protection particulière).

Au numéro 6 : maison du XVIIIe siècle. (Protection particulière).

Au numéro 7 : ancien couvent des Capucins du XVIIe siècle (supra : édifices religieux), aujourd’hui école Saint Augustin.

Au numéro 8 : demeure du XVIIe siècle avec fenêtre à encadrement, soulignée d'un étroit bandeau. (Protection particulière).

Au numéro 9 : ancien hôtel des voyageurs du XVIIIe siècle (inventaire général).

Au numéro 10 : demeure du XVIIe siècle.

 

                                               Rue Saint Jean

 

Aux numéros 2 et 4 : ancienne église paroissiale Saint Jean-Baptiste du XVIe siècle, aujourd’hui maison particulière. Il ne subsiste de l’église que le clocher, le portail et une fenêtre en plein cintre dans la cage d’escaliers (supra : édifices religieux).

Au numéro 3, hôtel de la Poype Saint Jullin : c'est une maison d'angle à deux étages et tourelle en saillie, construite au XVe siècle. C'était la demeure de Louis de la Poype Saint Jullin, chef de la garnison de Crémieu en 1584. La demeure a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toitures) en 1981.

 

                                               Place du Carre

 

Au numéro 3 : maison du XVIe siècle, remaniée au XVIIIe siècle, à deux étages, avec une tourelle en légère saillie. (Protection particulière).

 

 

                                               Rue Juiverie

 

Au numéro 1 : petite maison du XVIe siècle à un étage.

Au numéro 7 : ancien relais de diligences du XVe siècle, dit "Auberge de l'Ecu de France, dominé par une tour tronquée.

Au numéro 21 : petite maison Renaissance, modifiée au XVIIIe siècle. (Protection particulière).

Au numéro 29 : maison de 1848 (inventaire général 1996).

 

                                               Rue Frandin

 

Au numéro 3 : maison du XVIe siècle conservant une remarquable grille de fenêtre au rez-de-chaussée.

Aux numéros 11 et 13 : petite maison du XVIIe siècle à un étage.

Au numéro 15 : maison du XVIIe siècle.

Au numéro 16 : maison du XVIIe siècle (inventaire général 1996).

Au numéro 34 : élégante maison du XVIe siècle à pignon, flanquée d'une tourelle en légère saillie. La demeure a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toitures) en 1982.

Sans numéro : maison du XVIIIe siècle (inventaire général 1996).

 

                                               Rue Saint Marcel

 

Au numéro 2 : maison du XVIIe siècle à deux étages et toit débordant soutenu par des corbeaux en bois. (Protection particulière).

 

Place de Quinsonnas

 

Au numéro 1 : maison du XVIe siècle à trois étages renfermant deux cheminées Louis XVI en pierre peinte (inventaire général 1996).

 

                                               Place Marcel Petit

 

Aux numéros 2,3 : demeure du XVIe siècle (inventaire général 1996).

 

                                               Rue Lieutenant Théodore Morel

 

Au numéro 1 : ancien moulin à farine de la Monnaie du XVIIIe siècle (inventaire général 1996).

Croix de chemin de 1819 (d°).

 

                                               Rue des Capucins

 

Au numéro 13 : maison dite le Castillet de 1874 (inventaire général 1997).

Au numéro 20 : maison de 1893 (d°).

 

Rue des Abaudeurs, maison du XVIe siècle (inventaire général 1996). 

4 place de l’Eglise, demeure du XVIe siècle avec des fenêtres à croisées moulurées (inventaire général 1995.

2 place Marcel Petit, maison avec tourniquet du XVIe siècle (inventaire général 1996).

 

Autres monuments :

 

Place Guigues Lard, emplacement de l’ancien atelier monétaire delphinal qui fonctionna du XIVe siècle à 1554, date de son transfert à Grenoble (inventaire général 1997).

Egalement sur cette place, fontaine de 1836 inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1980.

 

Tour de l'Horloge : cette tour, qui s'élève sur le bord du rocher à pic qui domine la ville a été bâtie dans la première moitié du XVIe siècle. Elle résista aux attaques des Protestants en 1562. Depuis 1541, elle possède une horloge – dont le timbre a été refondu en 1803 – ce qui évita sans doute sa destruction à la révolution.

La tour a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1926.

 

Porte des Augustins ou de la Nation : porte monumentale de la Renaissance qui donnait accès au jardin ou cour des religieux du couvent des Augustins. Cette cour, après 1791, fut baptisée "Cour de la Nation", suivant l'expression alors en honneur. Aujourd'hui, elle forme une place publique.

La porte a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1981.

La fontaine de la place, datant de 1823, a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1980.

 

A l'extérieur du château delphinal, pierre tombale d'Etienne Deluau, capitaine châtelain de Crémieu mort en 1614 (inventaire général 1995).

 

Place de la Poype, fontaine de 1709 (inventaire général 1996).

Ancien moulin à farine du XVIIIe siècle au lieudit « la Monnaie ».

Place de l'hôtel de Ville, fontaine de 1823.

Ancienne filature de lin du XVIIIe siècle.

19 Cours Baron Raverat, maison de notable (maison Mestrallet) de 1878 (inventaire général 1995).

8 cours Baron Raverat, maison de 1878 (d°).

13 rue des Capucins, maison dite « le Castillet » de 1874.

1 place du 8 mai 1945, auberge de la Chaîte du XIXe siècle (inventaire général 1996).

Maison XIXe siècle, 2 place du 8 mai 1945 (d°).

Poids public de 1847, place du 8 mai 1945 (d°).

Place Raymond Beaugey, ancien moulin du début du XIXe siècle (d°).

Rue Paul Garcin, lavoir communal de 1894 (inventaire général 1996).  

11 avenue Roland Delachenal, maison du XIXe siècle (d°).

8 avenue Roland Delachenal, ancien hôpital miliaire de la guerre de 1939-1945 (d°).

Maison de Pierre Plaine de 1858 (d°).

Ancienne gare de 1878, aujourd’hui logement (d°).

Maison dite de la Chartonne de 1880 (d°). 

Maison XIXe siècle 55 Faubourg des Moulins (d°)

16 Faubourg des Moulins, Caisse d’Epargne du début du XXe siècle (d°).  

En 1904 un édifice néo-médiéval a été plaqué contre les façades sud et ouest du château delphinal.

Cimetière : il est remarquable par la longueur des tombes accolées à la clôture. Quelques tombeaux ont été recensées à l’inventaire général en 1996 :

-       tombeau de Jérôme Plantier de 1813,

-       tombeau de la famille La Bonnardière de 1817,

-       tombeau de la famille Desportes de 1891,

-       tombeau des prêtres de Crémieu de 1809, 1821 et 1844,

-       le monument sépulcral du Baron Raverat de 1856.

Monument aux morts de 1870-1871 (inventaire général 1996).

Monument aux morts de 1914-1918 (d°).

École primaire mixte de 1986 (d°).

L’Atelier Tournesol a recensé quatre cadrans solaires sur la commune.

 

Objets conservés à la mairie :

 

La mairie conserve un certain nombre d’objets dont la provenance exacte n’est pas connue ; certains se rattachent à l’histoire de la ville mais d’autres semblent avoir été rassemblés comme l’importante collection d’armes. L’inventaire général a recensé :

-          Armes : des épées des XIIIe au XVe siècles, un sabre du Moyen Âge, une armure du XVe siècle, 2 hallebardes de la fin du XVIe siècle, une rapière du XVIe siècle, 2 sabres briquets de la fin du XVIIIe siècle, 3 sabres du XIXe siècle, 3 fusils du XIXe siècle, coutelas du XIXe siècle.

-          Meubles : armoire du XVIIe siècle, coffre du XVIIe siècle, chasublier du XVIIIe siècle, buffet du XVIIIe siècle, stalles de 1793, fauteuil de bureau du XVIIIe siècle, trumeau de cheminée du XVIIIe siècle, 3 armoires des XVIIIe et XIXe siècles, horloge du XIXe siècle.

-          Divers : lustre du XIXe siècle, dessin de la halle du XIXe siècle, buste de Marianne de 1876, bannière de procession des enfants de Marie de 1853 (inscrite à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 2010), bannière de procession de la société de secours mutuel, plaque commémorative de l’abbé Gallet.

4 objets ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 2010 :

- une armoire du XVIIe siècle,

- un lutrin du XVIIe siècle,

- un lustre du XIXe siècle,

- un tableau du Baron Raverat du XIXe siècle.

 

Mas et lieux anciens :

 

Alta Petra, XIVe siècle, Haute Pierre.

Balma, XIVe siècle, la Balme.

Bertbollyeu, XVe siècle, Bourbouillon.

Brocia, XVe siècle, la Brosse.

Camps profundus, XVe siècle, Champ Profond.

Contamina, XIVe siècle, les Condamines.

Martinaz, XIVe siècle, Martinas.

Molendinorum, XVe siècle, les Moulins.  

Monzuset, XIVe siècle, Montcizet.

Petra Plana, XIVe siècle, Pierre Plane.

Sachanas, XIVe siècle, Chassonas.

Vias Beczias, XIVe siècle, Vies Besses.

 

Autres éléments :

 

Le centre ancien de Crémieu a été inscrit au titre des sites en 1971.

 

Site Natura 2000 de l’ex canton de Crémieu.

ZNIEFF de l’Isle-Crémieu et Basses-Terres.

ZNIEFF des gorges de la Fusa, Sigalet et mont de Rosset.

ZNIEFF de la grotte de Beptenaz.

ZNIEFF des coteaux et pelouses sèches de l’Isle-Crémieu.

ZNIEFF de la pelouse au nord des Brosses (5 hectares).

ZNIEFF de l’étang de Ry.

 

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