SAINT-PIERRE-DE-CHARTREUSE
(Canton
de Chartreuse-Guiers, ex canton de Saint-Laurent-du-Pont).
Forme
ancienne : Cartusia au XIe siècle.
Gentilé :
Chartrousins.
Héraldique :
coupé au premier d’argent au monde d’azur cintré du champ et bordé d’or,
croiseté du même, au deuxième de gueules au dauphin d’or et au fil de sinople
au sapin d’argent.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3234 E
Superficie :
8012 hectares.
Population
(2015) : 1028 habitants.
Hagiographie :
Pierre,
premier des apôtres et premier pape. Crucifié en 67 à Rome, à l’emplacement de
la basilique qui porte son nom.
Louis
IX, roi de France de 1226 à 1270, mort de la peste devant Tunis.
Bruno,
fondateur de l’ordre des Chartreux en 1082. Mort en Calabre en 1101 et canonisé
l’année suivante.
Blaise,
évêque de Sébaste en Arménie, martyr en 316. Patron des musiciens.
Hugues,
évêque de Grenoble de 1080 à 1132, canonisé le 22 avril 1134 par le pape
Innocent II, deux ans seulement après sa mort.
Claude,
évêque de Besançon au VIIe siècle, fondateur de l’abbaye de Condat.
Préhistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
au Col
de Bovinant, H. MULLER a découvert en 1921, à
Ø
dans
un champ touchant au mur du monastère on a trouvé au printemps 1969 des éclats
et des lames néolithiques.
Ø
la
même année, on a découvert des éclats de même nature au pied de la télécabine,
Ø
au Col
du Coq on a découvert en 1969 une station mésolithique et néolithique (80
pièces lithiques).
Ø
au Habert
du Col du Coq en 1971 une autre station néolithique a été découverte
dans les pâturages,
Ø
gisement
mésolithique de l’abri sous roche de Canaple.
Protohistoire
et époque gallo-romaine :
au Col de Bovinant, H. MULLER a trouvé à
Pour
l’anecdote, on rappellera qu’Adrien de VALOIS situé la station de CATORISSIVM
à la Grande Chartreuse (!).
Edifices religieux :
La
Correrie : les
origines de la Correrie semblent très anciennes. Lorsque Saint Bruno vint
fonder en 1084 ce qui devait devenir le monastère de la Grande Chartreuse, il
aurait déjà trouvé, là où s’élève maintenant la Correrie, un petit groupe de
bâtiments, dont une église. Peut être est-ce celle que le cartulaire de Saint
Hugues, que l’on ne sait pas vraiment dater (entre 1080 et 1132), nomme ecclesia de Cartusia ? L’hypothèse a été formulée d’une première fondation
monastique, antérieure à Saint Bruno et déjà abandonnée à son arrivée. Le
terrain où s’élevaient les bâtiments dépendait de l’abbaye de la Chaise-Dieu et
l’on sait qu’un prieuré de bénédictins existait à Saint-Laurent-du-Désert.
Saint
Bruno répartit dès son arrivée, les moines au plus profond de la vallée et les
frères convers à la « maison basse », ainsi nommée en raison de la
différence d’altitude. Vers le XIVe siècle on commença à l’appeler Courrerie
puis par la suite Correrie.
Les
bâtiments de la Correrie, d’une architecture robuste et simple encadrent une
terrasse prolongée par une cour de ferme. Ils ont été reconstruits à diverses
reprises à la suite d’incendies. La partie la plus importante des bâtiments
actuels date du XVIIe siècle mais elle conserve une crypte sans ornement,
simple vaisseau voûté, semblant remonter au XIe siècle.
Depuis
1957, la Correrie est aménagée en musée cartusien. Elle conserve notamment un
triptyque de Bréa, peut être du XIVe siècle et un tableau de Jourdenet du début
du XVIIe siècle représentant Saint Bruno.
Eglise
de la Correrie :
ancienne église romane du XIIe siècle dont il subsiste la nef de trois travées
avec voûte en berceaux et arcs de pierre. Elle semble avoir été construite au
début du XIIe siècle par Guigues, cinquième prieur de Chartreuse. Les claustra
des fenêtres en bois, œuvre d’un artisan local, ont été inspirées par celles de
l’église Saint Bénigne de Dijon. Les voûtes n’ont été ajoutées que tardivement,
sans doute en 1607 lors des travaux qui suivirent un incendie survenu en 1588.
Elle
conserve 16 stalles du XIVe siècle provenant du monastère de Currière qui ont
été classées monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1914.
Cloître
de la Correrie :
il est au moins aussi ancien que celui qui a été reconstruit à la Grande
Chartreuse à la suite de l’incendie de 1676 et il en est la réplique
exacte : mêmes cintres, même dallage, mêmes écussons au dessus des portes.
Long de
Monastère
de la Grande-Chartreuse :
Saint Bruno, fondateur de l’ordre des Chartreux, naquit à Cologne vers 1035.
Après avoir fait ses études dans les écoles de Reims, il fut choisi dès 1056
pour diriger l’enseignement de cette ville, ce qu’il fut durant 20 ans. Parmi
ses élèves figurait le futur Pape Urbain II. Il s’enfuit de Reims pour ne pas
en accepter le siège épiscopal et pour suivre sa vocation pour la vie
érémitique. Il partit d’abord pour le sud de la Champagne en un lieu appelé Sèche
Fontaine. Il y fit un premier essai de vie érémitique. Attiré sans doute
par la réputation du futur Saint Hugues de Grenoble, il partit avec six
compagnons pour aller chercher dans les Alpes une solitude telle qu’il l’avait
rêvée. L’évêque de Grenoble, averti selon la tradition par sept étoiles vues en
rêve, les conduisit, à leur demande, au fond du désert de Chartreuse. Ils y
bâtirent quelques cabanes en bois. A coté de celle de Saint Bruno, ils
élevèrent un oratoire sur le rocher, là où est maintenant la chapelle de Saint
Bruno et ils construisirent en 1084 une église sur l’emplacement qu’occupe
aujourd’hui Notre-Dame-de-Casalibus.
En
1090, Eudes ayant été élu pape sous le nom d’Urbain II, appela à Rome son
ancien maître, Bruno. Celui-ci dut obéir. Mais, ses compagnons ne crurent pas
possible de continuer leur vie au désert sans lui. Voyant que l’ermitage allait
être abandonné, il décida de donner la propriété du Désert aux bénédictins de
la Chaise- Dieu qui avaient déjà le prieuré de Saint Robert au Cornillon. Avant
de partir pour Rome il décida ses compagnons à se regrouper sous la conduite de
Landuin qu’il nomma prieur. Un peu plus tard à la demande d’Urbain II que Bruno
avait supplié, l’abbé de la Chaise Dieu rétrocéda le Désert à Landuin et à ses
frères le 17 septembre 1090. Avec l’accord du pape, Bruno quitta Rome pour la
Calabre où il fonda un ermitage où Landuin lui rendit visite en 1099. Il
gardait au cœur le désir d’aller voir ses premiers compagnons le plus tôt
possible quand la mort le prit le 6 octobre 1101. Saint Bruno sera canonisé le
19 juillet 1514.
Le
30 janvier 1132, une avalanche de neige et de rochers écrasa le premier
monastère (6 moines et un novice trouèrent la mort) et le couvent dut être
transféré à l’endroit où il se trouve aujourd’hui.
L’ordre
prit alors une grande extension. En 1371 il comptait 150 monastères répartis en
17 provinces. En 1626 le nombre de pères était de 2500 et celui des frères de
1300. Il y eut à la fin du XVe siècle jusqu’à 206 chartreuses.
Le
monastère fut ravagé par huit incendies, dont un allumé par le baron des
Adrets. Le dernier, en 1676, ne laissa guère subsister des constructions
antérieures que l’église conventuelle, la tour de l’horloge et une partie du
grand cloître. Le couvent fut alors rebâti par Dom Le Masson, 50ème
prieur général de l’ordre, tel qu’il est aujourd’hui.
Il
s’élève à
En
1792, les Chartreux durent quitter le monastère par suite des mesures
révolutionnaires pour y revenir en juin 1816 dans un monastère dévasté.
Expulsés
de nouveau de leur couvent par suite de la loi de 1901 sur les congrégations,
les chartreux partirent en exil à la chartreuse de Farneta, près de Luques en
Toscane, avant de reprendre possession de la chartreuse le 21 juin 1941.
L’ensemble
du couvent et ses dépendances ont été classés monuments historiques en 1912.
Les
abords du couvent ont été classés au titre des sites en 1985.
Une
zone de silence de
Le
monastère comprend les bâtiments suivants : les chambres des prieurs
(pavillons de France, de Bourgogne, d’Italie et d’Allemagne), le cloître des
officiers, la galerie des cartes, la cellule du révérend père général, le grand
cloître (
Les
cellules sont toutes pareilles : promenoir, jardin et atelier au rez-de-chaussée
et, à l’étage, pièce dite Ave Maria et chambre.
La
journée des Chartreux est immuable :
-
coucher
entre 7 et 8 heures du soir,
-
matines
en cellule à 11 h 30,
-
puis
¾ d’heure plus tard, matines à l’église (de 2 à 3 heures),
-
nouveau
coucher,
-
lever
à 6 h 45,
-
jusqu’à
11 heures exercices spirituels, messe conventuelle,
-
de
11 heures à 4 heures : étude où travaux manuels, repas de midi, nones à 1
h 45,
-
à 4
h ¼ vêpres à l’église,
-
à 5
h ¾ repas du soir puis oraison.
L’habit
des chartreux consiste en une robe serrée par une ceinture de cuir blanc et,
par-dessus, un long scapulaire (cuculle) avec capuchon.
Il
y a les pères, tous des prêtres et les frères convers ou donnés, laïcs.
Le
prieur de la Grande-Chartreuse est en même temps général de l’ordre. Il est
assisté d’un père vicaire et d’un père procureur, chargé de la direction des
frères.
Eglise
conventuelle :
elle est bâtie dans un style de transition romano-gothique. Après l’incendie de
1473, elle fut restaurée et couverte de peintures du genre italien. La voûte
actuelle a été reconstruite en exhaussant les murailles de l’église. Elle est
divisée en deux parties : le sanctuaire et le chœur des moines et la
partie destinée aux pères. Le sanctuaire renferme de remarquables boiseries
exécutées au XIXe siècle par un Chartreux.
Grand
cloître : il a été
construit à l’époque de l’apogée de l’ordre. Par miracle, il n’a pas été
endommagé par l’incendie de 1676. Il est divisé en trois parties
perpendiculaires qui forment un rectangle de près d’un demi kilomètre de long,
reliant 39 cellules. C’est le plus grand cloître de France.
Petit
cloître : dans le
bâtiment des prieurs, cloître de
Réfectoire : le réfectoire actuel est contigu
à l’un des cotés du petit cloître, selon l’usage cartusien. Bâti en 1371, il
fut restauré après l’incendie de 1473. Il est resté intact depuis lors. C’est
une belle salle voûtée de
Tour
de l’horloge :
elle est située dans l’un des angles du petit cloître. Elle fut restaurée par
les aumônes de Marguerite de Bourgogne. Elle mesure
Chapelle
Saint Louis : elle
fut fondée le 7 décembre 1370 par Charles V, roi de France, sous le vocable de
la Sainte Trinité. Elle fut détruite par le feu à la fin du XVIe siècle. Le 15
juillet 1630 Louis XIII la fonda de nouveau sous le patronage de Saint Louis.
Elle est décorée avec beaucoup de luxe, en marbre et stuc de la première moitié
du XVIIe siècle. Cette décoration est classée monument historique (ID 1912).
Chapelle
des Morts : elle
fut construite au XIVe siècle dans le cimetière. Elle fut fortement endommagée
par le feu en 1371 et réparée une première fois à cette époque et une seconde
fois en 1474. Détruite de nouveau par le feu en 1676, elle a été rebâtie tout
en conservant le même vocable. Le retable de l’autel en marbres polychromes du XVIIIe
siècle est classé monument historique (ID 1912).
Le
monastère renferme un très grand nombre d’œuvres d’art parmi lesquelles on peut
citer :
-
un
panneau peint avec cadre et bois sculpté du XVIIe siècle représentant la Sainte
Trinité accompagnée de différents saints,
-
une
statue en bois de la Vierge à l’Enfant du XVIIe siècle,
-
quatre
chandeliers de pied en bois sculpté du XVIIe siècle,
-
les
boiseries du chœur de la chapelle principale, en bois sculpté du XVIIe siècle,
-
les
panneaux peints de l’armoire du laboratoire en bois sculpté du XVIIe siècle
(remontés à la distillerie de la Grande-Chartreuse à Voiron),
-
une
serrure en fer dite « vertevelle » du XVe siècle,
-
des
cloches en bronze de 1670, 1672, 1816 et 1817,
tous
ces éléments ayant été classés monuments historiques au titre des objets
mobiliers en 1914,
-
le
revêtement intérieur en marbre et en stuc de la chapelle conventuelle (ID
1912),
-
un
retable du XIXe siècle classé monument historique (ID 1912),
-
un
ensemble de 17 tableaux de Michel Charles Henri de la seconde moitié du XIXe siècle,
inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 2017 : la
tentation, la patience, l’aumône, la méditation, l’obéissance, au pied de la
croix, l’humilité (2), l’imposition des cendres, la bénédiction, la
glorification, Jésus, la voie, la vérité, le renoncement, la sainte communion,
la croix, l’entretien intérieur et la conversion intérieure.
-
un
tableau de chartreuse du Liget (Touraine) de 1686, inscrit à l’inventaire
supplémentaire des objets mobiliers en 2010.
Et
à la Correrie :
-
un
ensemble de 76 toiles du XVIIe au XIXe siècles représentant les chartreuses
d’Europe : collection classée monument historique au titre des objets
mobiliers en 2001 et en 2010. En voici le détail avec la période de peinture
des toiles :
Ø
chartreuses
de Tarkan (Hongrie) du XVIIIe siècle et
Ø
de
Bourbon (Eure) de 1687,
Ø
de
Bourgfontaine (Aisne) de 1686,
Ø
de
Selignac (Ain) du XVIIe siècle,
Ø
de
Mougères (Hérault) de 1884,
Ø
de
la Valsainte (Suisse) du XVIIe siècle,
Ø
de
Saint-Pierre-de-Pontiniani (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Saint-Laurent-d’Ittigen (Suisse) du XVIIe siècle,
Ø
de
Vedana (Italie) de 1712,
Ø
du
Val-Perez (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
l’Annonciation de Turin du XVIIe siècle,
Ø
de
Saint-Barthélemy-de-Trisulti (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Sainte-Marie-des-Anges à Rome du XVIIe siècle,
Ø
de
Pise (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Pavie (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Padule (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Padoue (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Montello (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Mantoue (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Florence (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Ferrare (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Cazottes (Italie) du XVIIe siècle,
Ø
d’Asti
(Italie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Parkminster (G. B.) du XIXe siècle,
Ø
du
Val de Christ (Espagne) de 1718,
Ø
de
Jerez (Espagne) du XVIIe siècle,
Ø
de
Majorque (Espagne) du XVIIe siècle,
Ø
de
Mauerbach (Autriche) du XVIIIe siècle,
Ø
de
Gaming (Autriche), deux vues du XVIIe siècle,
Ø
de
Buxheim (Allemagne) du XVIIe siècle,
Ø
de
Mayence (Allemagne) du XVIIe siècle,
Ø
de
Bompas (Vaucluse) du XVIIe siècle,
Ø
de
la Verne (Var) de 1685,
Ø
de
Montreux (Var), 2 vues de 1683 et du XIXe siècle,
Ø
de
Castres (Tarn) du XVIIIe siècle,
Ø
de
Notre-Dame-du-Gard (Somme) du XIXe siècle,
Ø
du
Reposoir (Haute-Savoie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Saint-Hugon (Savoie) du XVIIe siècle,
Ø
de
Sainte-Marie-d’Orques (Sarthe) du XVIIIe siècle,
Ø
du
Saint-Esprit de Lyon du XVIIe siècle,
Ø
de
Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dôme) du XVIIe siècle,
Ø
de
Montreuil (Pas-de-Calais) du XIXe siècle,
Ø
de
Valdieu (Orne) du XVIIe siècle,
Ø
de
Bellary (Nièvre) du XVIIe siècle,
Ø
de
Bosserville (Meurthe et Moselle) du XVIIe siècle,
Ø
d’Auray
(Morbihan) du XVIIe siècle,
Ø
de
Cahors (Lot) du XVIIIe siècle,
Ø
de
Montauban (Tarn et Garonne) du XIXe siècle,
Ø
d’Orléans
(Loiret) du XVIIe siècle,
Ø
du
Puy (Haute Loire) de 1709,
Ø
de
Sainte-Croix-en-Jarrez (Loire) du XVIIe siècle,
Ø
de
Bonlieu (Jura) du XVIIe siècle,
Ø
de
Notre-Dame-de-Vaucluse (Jura) du XVIIe siècle,
Ø
de
Toulouse (Haute-Garonne) du XVIIe siècle,
Ø
de Villeneuve-lès-Avignon
(Gard) du XVIIe siècle,
Ø
de
Valbonne (Gard) du XVIIe siècle,
Ø
de
Bouvante (Drôme) du XVIIe siècle,
Ø
de
Vauclaire (Dordogne) du XVIIIe siècle,
Ø
de
Glandier (Corrèze) du XIXe siècle,
Ø
de
Marseille du XVIIe siècle,
Ø
d’Aix
en Provence du XVIIe siècle,
Ø
de
Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) du XVIIe siècle,
Ø
de
Rodez (Aveyron) du XVIIIe siècle,
Ø
de
Mondieu (Ardennes) du XVIIe siècle,
Ø
de
Durbon (Hautes-Alpes) du XVIIe siècle,
Ø
de
Val Saint Pierre (Aisne) du XVIIe siècle,
Ø
de
Montmerle (Aisne) du XVIIe siècle,
Ø
de
Meyriat (Ain) du XVIIe siècle,
Ø
de
Pierre-Châtel (Ain) du XVIIe siècle,
Ø
de
Notre-Dame-des-Portes (Ain), 2 vues XVIIIe et XIXe siècles,
Ø
de
Coublevie du XIXe siècle,
Ø
de
la Balme-les-Grottes du XVIIe siècle,
Ø
de
le Pin du XVIIe siècle,
Ø
de
Prémol du XVIIIe siècle
Ø
de
la Grande-Chartreuse, 2 vues du XVIIIe siècle.
Il
manque pour la France des tableaux pour les chartreuses disparues de Parménie
et des Ecouges.
Par
ailleurs, ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers
en 2017 :
Ø
un
tableau de Jésus, la voie, la vérité de 1879,
Ø
un
tableau de l’entretien intérieur du XIXe siècle,
Ø
un
tableau de la Sainte-Communion du XIXe siècle,
Ø
un
tableau de la bénédiction du XIXe siècle,
Ø
un
tableau de la méditation de la mort du XIXe siècle,
Ø
un
tableau de l’aumône au cordelier du XIXe siècle,
Ø
un
ensemble de 17 tableaux de Michel Charles-Henri du XIXe siècle.
24
chartreuses sont encore en activité :
-
6 en France (la Grande-Chartreuse, Norenque (12), Reillanne (04), Montrieux
(83), Portes (01) et Selignac (01),
-
1 en Suisse,
-
4 en Espagne,
-
1 au Portugal,
-
4 en Italie,
-
1 en Grande Bretagne,
-
1 en Allemagne,
-
1 en Slovénie,
-
1 aux USA,
-
1 au Brésil,
-
1 en Argentine,
-
2 en Corée du Sud.
Chapelle
Saint Bruno :
c’est à l’endroit précis où se situe cette chapelle que Saint Bruno établit la
première église du Désert. L’édifice actuel date de 1640. L’intérieur est
décoré de fresques représentant les compagnons du saint. Des réparations
effectuées en 1863 ont fait reconnaître, sous le pavé de l’édifice actuel,
l’aire de l’oratoire primitif du XIe siècle. Le mur de fond de cet édicule
subsiste d’ailleurs encore, appliqué à l’intérieur contre le mur de la
chapelle.
Celle-ci
a été classée monument historique en 1913.
L’ancien
autel en marbre gris du pays, qui passe pour avoir été consacré par Saint Bruno
mais qui ne daterait en fait que du siècle suivant, est conservé sous l’autel
en marbre blanc qui le protège. Les deux autels ont été classés monument
historique au titre des objets mobiliers en 1914.
Oratoire
de Saint Bruno : à
quelques pas au nord de la chapelle de Saint Bruno se trouve une petite plate
forme à gauche de laquelle se dresse un gros rocher isolé. Une marche de pierre
est entaillée au pied de la croix gravée dans la paroi de la roche ; selon
la tradition, c’était l’oratoire particulier où se retirait Saint Bruno.
Chapelle
Notre-Dame-de-Casalibus :
elle a été reconstruite au XVe siècle en remplacement de celle que Saint Hugues
avait consacrée en 1085, après l’arrivée de Saint Bruno dans le Désert. Elle a
été restaurée en 1656, 1851 et 1966, époque où l’on a retrouvé intact l’autel
de pierre du XVe siècle. Le pouillé de 1497 la mentionne ainsi : ecclesia Beate Marie de Casalibus.
La
chapelle a été classée monument historique en 1915.
Les
grilles du péristyle, en fer forgé du XVIIe siècle, ont été remontées au musée
de la Correrie et sont classées monument historique au titre des objets
mobiliers depuis 1914.
Maisonnette
de Casalibus : la
construction qui se trouve devant la chapelle de Casalibus existait déjà en
partie au XVe siècle. On voit encore, aux deux angles de la façade, deux
piliers gothiques engagés dans le mur moderne. C’était une sorte de sacristie.
Chapelle
du Grand-Logis de 1768.
Eglise
de Chartreuse : le
cartulaire de Saint Hugues fait état de l’ecclesia
de Cartusia que MARION situe sans
autres précisions à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Il semble toutefois qu’il
s’agisse non de l’une des églises monastiques mais de l’église paroissiale du
bourg. A cet égard une tradition, en parfait accord avec le bon sens, rapporte
que les ermites se retirèrent quelque temps au village de Saint-Pierre en
attendant qu’on leur eût disposé un abri. Le pouillé de 1497 du diocèse de
Grenoble la distingue nettement du monastère : ecclesia Sancti Petri Cartusie alors que le monastère est désigné
comme Prioratus majoris domus Cartusie.
Cette
église primitive devait sans doute se situer à l’emplacement de l’église
détruite en 1846 qui se trouvait au niveau de l’actuelle place entre la mairie
et la fontaine.
Le
même pouillé mentionne deux chapelles : la capella Sancti Blaisii et la capella
Sancti Glaudii.
Maison
de Grand-Logis :
Saint Hugues avait permis aux Chartreux de bâtir au pont de l’Enclos une maison
destinée à loger un gardien chargé de surveiller les voyageurs et les obliger à
laisser leur monture à la porte du Désert. C’est pour abriter voyageurs et
montures que fut construite l’hôtellerie du Grand-Logis dont il est fait
mention dans les statuts de l’ordre dès 1258. Le reste du bâtiment actuel date
de 1680. Il a été classé monument historique en 1923.
Grand
Maison d’Arces ou Maison de la Dame :
à la Diat, belle demeure renaissance qui conserve à l’intérieur une
inscription gothique sculptée sur la pierre, au dessus d’une porte ogivale.
Cette demeure conserverait également des vestiges de fresques d’une chapelle
intérieure. C’est dans cette maison, qui appartenait aux châtelains des
Chartreux, que le 15 février 1604 ceux-ci prêtèrent hommage au roi. La
« dame » rappelle, quant à elle, le souvenir de Claudine Allegret,
veuve du sieur Gandoz qui l’occupait en 1645.
Oratoire
d’Orgeval ou de Burassin :
il est situé à
Oratoire
du col de la Charmette :
placé à
Chapelle
Saint Hugues :
elle fut construite en 1535, restaurée en 1768 et rénovée peu avant 1953. Elle
conserve une inscription ancienne et une fresque représentant Saint Bruno avec
les premiers Chartreux.
Oratoire
de Saint Hugues au Grand-Logis :
il remonte à 1535. C’est à cet endroit que Saint Bruno venait accompagner Saint
Hugues quand il venait le visiter. La chapelle a été restaurée au XVIIIe siècle.
Oratoire
de None : oratoire
reconstruit dans les jardins de la Correrie. Il indiquait autrefois une des
limites de la Chartreuse. Il abrite une reproduction d’une vierge orientale
dont l’original remontait aux croisades.
Chapelle
Saint Sauveur :
elle fut bâtie peu avant le décès de Dom Le Masson, vers 1700, pour servir de
protection contre les avalanches de neige.
Chapelle
du Rosaire du XIXe siècle.
Chapelle
Notre Dame au Mollard dominant le bourg, du XIXe siècle.
Oratoire
de la Croix-Verte, édifié au XIXe siècle sur l’emplacement d’un plus ancien.
Oratoire
du Plat-de-Larrot : c’est une colonne de pierre surmontée d’une croix avec
un écusson portant le globe et la croix des Chartreux.
Eglise
Saint Pierre de 1847 en remplacement de l’église paroissiale primitive qui
pouvait se trouver au niveau de l’actuelle place entre la mairie et la
fontaine.
Eglise
Saint Hugues :
construite en 1880 dans le style néo roman. L’intérieur est un bel exemple
d’art sacré moderne qui a été l’œuvre d’un seul homme, Jean Marie Pirot dit
Arcabas durant 30 ans. C’est aujourd’hui un musée d’art sacré contemporain.
Croix
du Pic de l’Œillette de 1865.
Chapelle
Saint Sauveur de la Correrie :
construite en 1964, elle reproduit très fidèlement la chapelle Saint Sauveur
située à l’angle nord est du mur d’enceinte de la Grande Chartreuse.
Calvaire
du Couvent.
Croix
du Grand Som.
Croix
richement décorée devant l’église Saint Hugues.
Croix
de la Bervadiere, de Cherlieu, de la Crêche, de la Gerentiere, des Michalets,
de Perquelin, croix Verte.
Les portes du Désert :
Porte
de l’Enclos : du
temps de Saint Hugues, la seule voie courante était celle du col de Porte par
le Sappey et le col de Palaquit. Très vite on y installa un bâtiment pour
servir de résidence au frère portier qui servit durant 7 siècles. Le bâtiment
fut démoli en 1856 pour élargir la route. Il y eut aussi un petit fort (fortialicum de l’œillet) sur chacune des rives du Guiers. Une statue de Saint
Bruno y fut édifiée à l’occasion du neuvième centenaire de sa mort.
Porte
de l’Oeillette :
en fut installée en 1543 pour les visiteurs venant de Saint Laurent du Pont.
Pour contrôler les accès du monastère un petit fort y fut installé ; Il y
avait là un bâtiment enserrant la porte avec au 1er étage le petit
logis du portier.
Porte
de la Jarjatte à Fourvoirie :
plus tardive, elle ne fut édifiée qu’en 1715.
Les ponts :
6
ponts du XVIe siècle ont été classés monuments historiques en 1923 et
1927 : les ponts sur le Guiers Mort, de la Tannerie, de la Forge ou de la
Fabrique, pont Perent pont de Grand-Logis, de la Petite-Vache, sur la rivière
du même nom et de la Dame à la Diat.
Mas et lieux anciens ;
Alpison, XIIIe siècle.
Arbetta la Morte (ruisseau), XVIIIe siècle, l’Herbetan le
Viv.
Benedicit Evart, XIIIe siècle, Brevardière.
De Caroloco, XIVe siècle, Cherlieu.
Crey Bernier, XVIIe siècle, Bernières.
Charmenson, XIVe siècle, le Charmant Som.
El Claper, XIVe siècle, le Clapier
L’Espelaes, XIIe siècle, les Epallets.
Casale de Fabrica, XIVe siècle, les Fabriques.
Tenura Bernard Garcin, XIIe siècle, Garcinière.
Genrenton, XIVe siècle, Gerentière.
Gilbertorum, XIVe siècle, les Gilberts.
Les Girentes, XVIIe siècle, Gerentière.
Giroudorum, XIVe siècle, Giroudière.
Guinimant
mans, XIIIe siècle,
Guirimand.
El
Lolmey, XIVe siècle,
Lormet.
Malopassu, XVe siècle, le Maupas.
Mans Girolt Bastart, XIIe siècle, Pratum Bastard, 13ème siècle, Pré Bâtard.
Merlateyre, XVIIIe siècle,
Merlatière.
Perquillin, XVIIe siècle,
Perquelin.
Autres indications :
Chaos
de Bellefont, site géologique remarquable de 2,32 hectares classé 2 étoiles à
l’inventaire du patrimoine géologique de 2014.
Miroirs
de failles et roches broyées des trois tunnels des gorges du Guiers Mort, site
géologique de 2 étoiles à l’inventaire de 2014.
Le
réseau spéléologique de la Dent-de-Crolles, en partie sur la commune, présente
un développement de 55 407 m de longueur pour 690 m de dénivelé.
En
1899 on a découvert une étoile des mers fossile entière enchâssée dans une
plaque de calcaire du valanginien supérieur.
Le
sentier du Pavé, improprement qualifié de voie romaine, ne doit pas être
antérieur aux premiers Chartreux. Il en est de même pour le chemin de
Surchargeat et pour celui des Chartreux.
Les
mines de Bovinant ont été exploitées dès le XIIIe siècle.
Le
martinet du pont fonctionna du XIVe siècle à 1788.
Non
loin du monastère, anciennes carrières de pierre utilisées pour la
reconstruction du monastère au XVIIe siècle.
Haberts
de la Chartrousette et du Billon bâtis au XVIIe siècle par les Chartreux pour
l’exploitation des alpages.
Aux
hameaux des Gaudes et des Michallets maisons ancienne présentant des fenêtres à
meneaux.
A
la Diat, maison avec linteau de 1717.
Fontaine
de Saint Bruno en dessous de la chapelle du même nom, restaurée ou refait eu XVIIIe
siècle.
Site
verrier signalé en 1724.
Au
hameau de la Coche, maisons anciennes.
Au
hameau de la Bernière, cadran solaire de 1770 sur une maison. Neuf autres
cadrans sont recensés sur la commune.
Au
lieudit Lacarlière, exploitation agricole du XVIIIe siècle reconstruite en
partie en 1870.
Grange
de la Morina : grange cartusienne du début du XIXe siècle qui, bien
qu’inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1987,
s’est écroulée peu après, faute d’entretien (inscription radiée en 2011).
Maison
forestière de la Charmette de 1862.
Habert
des Rochers.
L’Atelier
Tournesol a recensé 10 cadrans solaires sur la commune.
Commune
du Parc Naturel Régional de Chartreuse.
La
forêt de la Grande-Chartreuse et la plus grande forêt domaniale des Alpes.
Série
artistique de sapins dits douzième série, protégée dès 1274.
Réserve
Naturelle Nationale des Hauts-de-Chartreuse (décret du 1er octobre
1997).
Site
Natura 2000 des Hauts-de-Chartreuse (arrêté du 31 mai 2010).
Site
Natura 2000 des ubacs des gorges du Guiers-Mort (arrêté de 12 avril 2016).
Espace
Naturel Sensible du Col du Coq.
12
ZNIEFF existent sur la commune :
-
du massif
de la Chartreuse,
-
des
versants méridionaux de la Chartreuse,
-
des
gorges du Manival,
-
des
prairies et forêts du Col du Coq,
-
du
massif du Charmant-Som et forêt de la Grande-Chartreuse,
-
de
la forêt de Gerieux,
-
des
rochers du Mollard,
-
du
massif de Chamechaude,
-
du
massif du Grand-Som,
-
de
la montagne de la Grande-Sure,
-
du
versant nord du Roc d’Arguille,
-
des
gorges de Manival.
Réserve
biologique intégrale de la Combe-de-l’If (arrêté du 28 janvier 2014).
Bibliographie :
Regeste
dauphinois n° 3039, 3412, 3415, 3472, 3732
Regeste
complémentaire n° 317, 318 et 427
Aymar
du RIVAIL : description du Dauphiné, de la Savoie… au XVIe siècle, 1551
publié en 1852 avec notes d’A. MACE, page 69
GODEAU :
poème sur la Grande-Chartreuse, 1651
N.
CHORIER : histoire générale de Dauphiné, T 2, 1672, pages 16, 17, 51 et
559
Adrien
de VALOIS : Notitia Galliarum, 1675
G.
ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T I, pages 254 et 255
BATON :
vie de Saint Bruno, 1785
J.
CHAMPIN : notice historique sur la Grande-Chartreuse, 1839
Aug.
BOURNE : description pittoresque de la Grande-Chartreuse, souvenirs
historiques de ses montagnes et de son couvent, 1853
A.
du BOYS : la Grande-Chartreuse, 1854
H.
GARIEL : Delphinalia, documents inédits sur les guerres de religion en
Dauphiné, 1855, pages 104 et 105
J.
BERTHAL : voyage à la Grande-Chartreuse, 1857
C.
de MONTEYNARD : Cartulare monastorii beatorum Petri et Pauli de Domina,
1859, chartes n° 105 et 239-7
Baron
A. RAVERAT : à travers le Dauphiné, voyage pittoresque et artistique,
1861, pages 50 à 70 et 291 à 293
C.
LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 159, 176,
177, 203, 228 et 343
J.
MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires
de Saint Hugues, 1869, page 185 et pouillé de 1497, pages 290, 295, 343 et 386
G.
TAULIER : guide de la Grande-Chartreuse, 1869
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de SAINT ANDEOL : l’archéologie au monastère de la Grande-Chartreuse, la
Semaine Religieuse, 1869, pages 541 à 544 et 556 à 560
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Abbé
LEFEBVRE : Saint Bruno et les chartreux, 1883
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FOURNIER : la bibliothèque de la Grande-Chartreuse au Moyen Âge, bulletin
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pratique illustré du touriste dans les Alpes, 1908, pages 132 à 134 et 136 à
138
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, pages 6, 8, 29, 31, 62, 80, 97, 138, 143, 163, 166, 167, 168,
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L. H. COTTINEAU : répertoire topo-bibliographique des abbayes et des
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L.
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Anonyme :
visite de la Correrie, 1968
Anonyme :
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SAMIVEL
et S. NORANDE : monastères de montagne, 1986
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, pages 295 et 296
G.
BARRUOL : Dauphiné roman, 1992, pages 104 et 105
Archéologie
chez vous n° 10, 1992, notices n° 162 à 175, pages 55 à 57 et n° 192 à 196,
page 63
SAMIVEL
et S. NORANDE : monastère de montagne, 1996, pages 91 à 113
F.
BURDET ICHTCHTENKO : patrimoine en Chartreuse, 1996
Atelier
Tournesol : inventaire des cadrans solaires de l’Isère (1996-1998)
Collectif
FRAPANA : de feuilles en aiguilles, 1997
Atlas
du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 318 et 319
Isère,
guide Gallimard, 1998, pages 35, 42, 76, 146, 160, 168, 169, 173, 174, 177 et
202
P.
BINTZ et alii : un nouveau gisement mésolithique : l’abri sous roche
de Canaple à Saint Pierre de Chartreuse, BCRPV 18, pages 3 à 14
Etat
des lieux patrimonial, PNR Chartreuse et CPI, 2005
BOCQUET
(A) : Inventaire 0 en ligne
C.
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