SAINT-PIERRE-DE-CHARTREUSE

 

(Canton de Chartreuse-Guiers, ex canton de Saint-Laurent-du-Pont).

Forme ancienne : Cartusia au XIe siècle.

Gentilé : Chartrousins.

Héraldique : coupé au premier d’argent au monde d’azur cintré du champ et bordé d’or, croiseté du même, au deuxième de gueules au dauphin d’or et au fil de sinople au sapin d’argent.  

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3234 E

 

Superficie : 8012 hectares.

 

Population (2015) : 1028 habitants.

 

Hagiographie :

 

Pierre, premier des apôtres et premier pape. Crucifié en 67 à Rome, à l’emplacement de la basilique qui porte son nom.

Louis IX, roi de France de 1226 à 1270, mort de la peste devant Tunis.

Bruno, fondateur de l’ordre des Chartreux en 1082. Mort en Calabre en 1101 et canonisé l’année suivante.

Blaise, évêque de Sébaste en Arménie, martyr en 316. Patron des musiciens.

Hugues, évêque de Grenoble de 1080 à 1132, canonisé le 22 avril 1134 par le pape Innocent II, deux ans seulement après sa mort.

Claude, évêque de Besançon au VIIe siècle, fondateur de l’abbaye de Condat.

 

Préhistoire : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  au Col de Bovinant, H. MULLER a découvert en 1921, à 1640 mètres d’altitude, des vestiges d’époque néolithique indiquant que le col était déjà un lieu de passage de chasseurs,

Ø  dans un champ touchant au mur du monastère on a trouvé au printemps 1969 des éclats et des lames néolithiques.

Ø  la même année, on a découvert des éclats de même nature au pied de la télécabine,

Ø  au Col du Coq on a découvert en 1969 une station mésolithique et néolithique (80 pièces lithiques).

Ø  au Habert du Col du Coq en 1971 une autre station néolithique a été découverte dans les pâturages,

Ø  gisement mésolithique de l’abri sous roche de Canaple. 

 

Protohistoire et époque gallo-romaine : au Col de Bovinant, H. MULLER a trouvé à 1643 mètres d’altitude en 1908, près d’une petite source, des céramiques du 2ème âge du Fer et du matériel gallo-romain.

 

Pour l’anecdote, on rappellera qu’Adrien de VALOIS situé la station de CATORISSIVM à la Grande Chartreuse (!).

 

Edifices religieux :

 

La Correrie : les origines de la Correrie semblent très anciennes. Lorsque Saint Bruno vint fonder en 1084 ce qui devait devenir le monastère de la Grande Chartreuse, il aurait déjà trouvé, là où s’élève maintenant la Correrie, un petit groupe de bâtiments, dont une église. Peut être est-ce celle que le cartulaire de Saint Hugues, que l’on ne sait pas vraiment dater (entre 1080 et 1132), nomme ecclesia de Cartusia ? L’hypothèse a été formulée d’une première fondation monastique, antérieure à Saint Bruno et déjà abandonnée à son arrivée. Le terrain où s’élevaient les bâtiments dépendait de l’abbaye de la Chaise-Dieu et l’on sait qu’un prieuré de bénédictins existait à Saint-Laurent-du-Désert.

Saint Bruno répartit dès son arrivée, les moines au plus profond de la vallée et les frères convers à la « maison basse », ainsi nommée en raison de la différence d’altitude. Vers le XIVe siècle on commença à l’appeler Courrerie puis par la suite Correrie.

Les bâtiments de la Correrie, d’une architecture robuste et simple encadrent une terrasse prolongée par une cour de ferme. Ils ont été reconstruits à diverses reprises à la suite d’incendies. La partie la plus importante des bâtiments actuels date du XVIIe siècle mais elle conserve une crypte sans ornement, simple vaisseau voûté, semblant remonter au XIe siècle.

Depuis 1957, la Correrie est aménagée en musée cartusien. Elle conserve notamment un triptyque de Bréa, peut être du XIVe siècle et un tableau de Jourdenet du début du XVIIe siècle représentant Saint Bruno.

 

Eglise de la Correrie : ancienne église romane du XIIe siècle dont il subsiste la nef de trois travées avec voûte en berceaux et arcs de pierre. Elle semble avoir été construite au début du XIIe siècle par Guigues, cinquième prieur de Chartreuse. Les claustra des fenêtres en bois, œuvre d’un artisan local, ont été inspirées par celles de l’église Saint Bénigne de Dijon. Les voûtes n’ont été ajoutées que tardivement, sans doute en 1607 lors des travaux qui suivirent un incendie survenu en 1588.

Elle conserve 16 stalles du XIVe siècle provenant du monastère de Currière qui ont été classées monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1914.

 

Cloître de la Correrie : il est au moins aussi ancien que celui qui a été reconstruit à la Grande Chartreuse à la suite de l’incendie de 1676 et il en est la réplique exacte : mêmes cintres, même dallage, mêmes écussons au dessus des portes. Long de 40 mètres, il est prolongé par un trompe-l’œil qui donne la perspective des 215 mètres de l’un des cloîtres du couvent.

 

Monastère de la Grande-Chartreuse : Saint Bruno, fondateur de l’ordre des Chartreux, naquit à Cologne vers 1035. Après avoir fait ses études dans les écoles de Reims, il fut choisi dès 1056 pour diriger l’enseignement de cette ville, ce qu’il fut durant 20 ans. Parmi ses élèves figurait le futur Pape Urbain II. Il s’enfuit de Reims pour ne pas en accepter le siège épiscopal et pour suivre sa vocation pour la vie érémitique. Il partit d’abord pour le sud de la Champagne en un lieu appelé Sèche Fontaine. Il y fit un premier essai de vie érémitique. Attiré sans doute par la réputation du futur Saint Hugues de Grenoble, il partit avec six compagnons pour aller chercher dans les Alpes une solitude telle qu’il l’avait rêvée. L’évêque de Grenoble, averti selon la tradition par sept étoiles vues en rêve, les conduisit, à leur demande, au fond du désert de Chartreuse. Ils y bâtirent quelques cabanes en bois. A coté de celle de Saint Bruno, ils élevèrent un oratoire sur le rocher, là où est maintenant la chapelle de Saint Bruno et ils construisirent en 1084 une église sur l’emplacement qu’occupe aujourd’hui Notre-Dame-de-Casalibus.

En 1090, Eudes ayant été élu pape sous le nom d’Urbain II, appela à Rome son ancien maître, Bruno. Celui-ci dut obéir. Mais, ses compagnons ne crurent pas possible de continuer leur vie au désert sans lui. Voyant que l’ermitage allait être abandonné, il décida de donner la propriété du Désert aux bénédictins de la Chaise- Dieu qui avaient déjà le prieuré de Saint Robert au Cornillon. Avant de partir pour Rome il décida ses compagnons à se regrouper sous la conduite de Landuin qu’il nomma prieur. Un peu plus tard à la demande d’Urbain II que Bruno avait supplié, l’abbé de la Chaise Dieu rétrocéda le Désert à Landuin et à ses frères le 17 septembre 1090. Avec l’accord du pape, Bruno quitta Rome pour la Calabre où il fonda un ermitage où Landuin lui rendit visite en 1099. Il gardait au cœur le désir d’aller voir ses premiers compagnons le plus tôt possible quand la mort le prit le 6 octobre 1101. Saint Bruno sera canonisé le 19 juillet 1514.

Le 30 janvier 1132, une avalanche de neige et de rochers écrasa le premier monastère (6 moines et un novice trouèrent la mort) et le couvent dut être transféré à l’endroit où il se trouve aujourd’hui.

 

L’ordre prit alors une grande extension. En 1371 il comptait 150 monastères répartis en 17 provinces. En 1626 le nombre de pères était de 2500 et celui des frères de 1300. Il y eut à la fin du XVe siècle jusqu’à 206 chartreuses.

Le monastère fut ravagé par huit incendies, dont un allumé par le baron des Adrets. Le dernier, en 1676, ne laissa guère subsister des constructions antérieures que l’église conventuelle, la tour de l’horloge et une partie du grand cloître. Le couvent fut alors rebâti par Dom Le Masson, 50ème prieur général de l’ordre, tel qu’il est aujourd’hui.

Il s’élève à 997 mètres d’altitude dans une prairie inclinée et dominée par les crêtes rocheuses et parsemées de sapins du Grand Som. Les vastes bâtiments, d’une architecture robuste mais fort simple, occupent 5 hectares. L’élévation des toits, suivant un pan incliné, a pour but d’empêcher la neige de s’y accumuler. Ils sont surmontés de cinq campaniles en bois et ardoises aux arêtes métalliques et étincelantes. Le sixième clocher renferme l’horloge d’une belle tour haute de 30 mètres.

En 1792, les Chartreux durent quitter le monastère par suite des mesures révolutionnaires pour y revenir en juin 1816 dans un monastère dévasté.

Expulsés de nouveau de leur couvent par suite de la loi de 1901 sur les congrégations, les chartreux partirent en exil à la chartreuse de Farneta, près de Luques en Toscane, avant de reprendre possession de la chartreuse le 21 juin 1941.

L’ensemble du couvent et ses dépendances ont été classés monuments historiques en 1912.

Les abords du couvent ont été classés au titre des sites en 1985.

Une zone de silence de 500 mètres a également été instaurée aux abords du monastère.

Le monastère comprend les bâtiments suivants : les chambres des prieurs (pavillons de France, de Bourgogne, d’Italie et d’Allemagne), le cloître des officiers, la galerie des cartes, la cellule du révérend père général, le grand cloître (476 m de périmètre, éclairé par 113 fenêtres), le cimetière, les 35 cellules, la chapelle des morts, la bibliothèque, la chapelle Saint Louis, l’église, la chapelle de la famille, le petit cloître, la tour de l’horloge, la chapelle des reliques, la chapelle des frères, la chapelle des frères, les réfectoires, la salle du chapitre général, la cuisine, la chapelle des dames, la buanderie, la boulangerie, l’ancien moulin, l’ancienne distillerie, la forge, la menuiserie et les écuries.

 

Les cellules sont toutes pareilles : promenoir, jardin et atelier au rez-de-chaussée et, à l’étage, pièce dite Ave Maria et chambre.

La journée des Chartreux est immuable :

-       coucher entre 7 et 8 heures du soir,

-       matines en cellule à 11 h 30,

-       puis ¾ d’heure plus tard, matines à l’église (de 2 à 3 heures),

-       nouveau coucher,

-       lever à 6 h 45,

-       jusqu’à 11 heures exercices spirituels, messe conventuelle,

-       de 11 heures à 4 heures : étude où travaux manuels, repas de midi, nones à 1 h 45,

-       à 4 h ¼ vêpres à l’église,

-       à 5 h ¾ repas du soir puis oraison.

L’habit des chartreux consiste en une robe serrée par une ceinture de cuir blanc et, par-dessus, un long scapulaire (cuculle) avec capuchon.

Il y a les pères, tous des prêtres et les frères convers ou donnés, laïcs.

Le prieur de la Grande-Chartreuse est en même temps général de l’ordre. Il est assisté d’un père vicaire et d’un père procureur, chargé de la direction des frères.

 

Eglise conventuelle : elle est bâtie dans un style de transition romano-gothique. Après l’incendie de 1473, elle fut restaurée et couverte de peintures du genre italien. La voûte actuelle a été reconstruite en exhaussant les murailles de l’église. Elle est divisée en deux parties : le sanctuaire et le chœur des moines et la partie destinée aux pères. Le sanctuaire renferme de remarquables boiseries exécutées au XIXe siècle par un Chartreux.

 

Grand cloître : il a été construit à l’époque de l’apogée de l’ordre. Par miracle, il n’a pas été endommagé par l’incendie de 1676. Il est divisé en trois parties perpendiculaires qui forment un rectangle de près d’un demi kilomètre de long, reliant 39 cellules. C’est le plus grand cloître de France.

 

Petit cloître : dans le bâtiment des prieurs, cloître de 139 mètres de longueur dit « cloître des officiers ». Sur la gauche se succèdent sept pavillons de trois étages en pierre de taille, indépendants les uns des autres, renfermant les cellules des « officiers », c'est-à-dire des pères chargés d’un office, tels que procureur, scribe…

 

Réfectoire : le réfectoire actuel est contigu à l’un des cotés du petit cloître, selon l’usage cartusien. Bâti en 1371, il fut restauré après l’incendie de 1473. Il est resté intact depuis lors. C’est une belle salle voûtée de 24 mètres de long sur 7 mètres de large, prolongée par le réfectoire des frères. La chaire du lecteur, posée en encorbellement, est en pierre et fait corps avec le mur.

 

Tour de l’horloge : elle est située dans l’un des angles du petit cloître. Elle fut restaurée par les aumônes de Marguerite de Bourgogne. Elle mesure 30 mètres d’élévation sous flèche. C’est la seule tour de pierre qui s’élève au dessus des autres corps de bâtiments. Elle remonte au XIVe siècle.

 

Chapelle Saint Louis : elle fut fondée le 7 décembre 1370 par Charles V, roi de France, sous le vocable de la Sainte Trinité. Elle fut détruite par le feu à la fin du XVIe siècle. Le 15 juillet 1630 Louis XIII la fonda de nouveau sous le patronage de Saint Louis. Elle est décorée avec beaucoup de luxe, en marbre et stuc de la première moitié du XVIIe siècle. Cette décoration est classée monument historique (ID 1912).

 

Chapelle des Morts : elle fut construite au XIVe siècle dans le cimetière. Elle fut fortement endommagée par le feu en 1371 et réparée une première fois à cette époque et une seconde fois en 1474. Détruite de nouveau par le feu en 1676, elle a été rebâtie tout en conservant le même vocable. Le retable de l’autel en marbres polychromes du XVIIIe siècle est classé monument historique (ID 1912).

 

Le monastère renferme un très grand nombre d’œuvres d’art parmi lesquelles on peut citer :

 

-       un panneau peint avec cadre et bois sculpté du XVIIe siècle représentant la Sainte Trinité accompagnée de différents saints,

-       une statue en bois de la Vierge à l’Enfant du XVIIe siècle,

-       quatre chandeliers de pied en bois sculpté du XVIIe siècle,

-       les boiseries du chœur de la chapelle principale, en bois sculpté du XVIIe siècle,

-       les panneaux peints de l’armoire du laboratoire en bois sculpté du XVIIe siècle (remontés à la distillerie de la Grande-Chartreuse à Voiron),

-       une serrure en fer dite « vertevelle » du XVe siècle,

-       des cloches en bronze de 1670, 1672, 1816 et 1817,

tous ces éléments ayant été classés monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1914,

-       le revêtement intérieur en marbre et en stuc de la chapelle conventuelle (ID 1912),

-       un retable du XIXe siècle classé monument historique (ID 1912),

-       un ensemble de 17 tableaux de Michel Charles Henri de la seconde moitié du XIXe siècle, inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 2017 : la tentation, la patience, l’aumône, la méditation, l’obéissance, au pied de la croix, l’humilité (2), l’imposition des cendres, la bénédiction, la glorification, Jésus, la voie, la vérité, le renoncement, la sainte communion, la croix, l’entretien intérieur et la conversion intérieure.

-       un tableau de chartreuse du Liget (Touraine) de 1686, inscrit à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 2010.

Et à la Correrie :

-       un ensemble de 76 toiles du XVIIe au XIXe siècles représentant les chartreuses d’Europe : collection classée monument historique au titre des objets mobiliers en 2001 et en 2010. En voici le détail avec la période de peinture des toiles :

Ø  chartreuses de Tarkan (Hongrie) du XVIIIe siècle et

Ø  de Bourbon (Eure) de 1687,

Ø  de Bourgfontaine (Aisne) de 1686,

Ø  de Selignac (Ain) du XVIIe siècle,

Ø  de Mougères (Hérault) de 1884,

Ø  de la Valsainte (Suisse) du XVIIe siècle,

Ø  de Saint-Pierre-de-Pontiniani (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Saint-Laurent-d’Ittigen (Suisse) du XVIIe siècle,

Ø  de Vedana (Italie) de 1712,

Ø  du Val-Perez (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de l’Annonciation de Turin du XVIIe siècle,

Ø  de Saint-Barthélemy-de-Trisulti (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Sainte-Marie-des-Anges à Rome du XVIIe siècle,

Ø  de Pise (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Pavie (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Padule (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Padoue (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Montello (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Mantoue (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Florence (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Ferrare (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Cazottes (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  d’Asti (Italie) du XVIIe siècle,

Ø  de Parkminster (G. B.) du XIXe siècle,

Ø  du Val de Christ (Espagne) de 1718,

Ø  de Jerez (Espagne) du XVIIe siècle,

Ø  de Majorque (Espagne) du XVIIe siècle,

Ø  de Mauerbach (Autriche) du XVIIIe siècle,

Ø  de Gaming (Autriche), deux vues du XVIIe siècle,

Ø  de Buxheim (Allemagne) du XVIIe siècle,

Ø  de Mayence (Allemagne) du XVIIe siècle,

Ø  de Bompas (Vaucluse) du XVIIe siècle,

Ø  de la Verne (Var) de 1685,

Ø  de Montreux (Var), 2 vues de 1683 et du XIXe siècle,

Ø  de Castres (Tarn) du XVIIIe siècle,

Ø  de Notre-Dame-du-Gard (Somme) du XIXe siècle,

Ø  du Reposoir (Haute-Savoie) du XVIIe siècle,  

Ø  de Saint-Hugon (Savoie) du XVIIe siècle,

Ø  de Sainte-Marie-d’Orques (Sarthe) du XVIIIe siècle,

Ø  du Saint-Esprit de Lyon du XVIIe siècle,

Ø  de Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dôme) du XVIIe siècle,

Ø  de Montreuil (Pas-de-Calais) du XIXe siècle,

Ø  de Valdieu (Orne) du XVIIe siècle,

Ø  de Bellary (Nièvre) du XVIIe siècle,

Ø  de Bosserville (Meurthe et Moselle) du XVIIe siècle,

Ø  d’Auray (Morbihan) du XVIIe siècle,

Ø  de Cahors (Lot) du XVIIIe siècle,

Ø  de Montauban (Tarn et Garonne) du XIXe siècle,

Ø  d’Orléans (Loiret) du XVIIe siècle,

Ø  du Puy (Haute Loire) de 1709,

Ø  de Sainte-Croix-en-Jarrez (Loire) du XVIIe siècle,

Ø  de Bonlieu (Jura) du XVIIe siècle,

Ø  de Notre-Dame-de-Vaucluse (Jura) du XVIIe siècle,

Ø  de Toulouse (Haute-Garonne) du XVIIe siècle,

Ø  de Villeneuve-lès-Avignon (Gard) du XVIIe siècle,

Ø  de Valbonne (Gard) du XVIIe siècle,

Ø  de Bouvante (Drôme) du XVIIe siècle,

Ø  de Vauclaire (Dordogne) du XVIIIe siècle,

Ø  de Glandier (Corrèze) du XIXe siècle,

Ø  de Marseille du XVIIe siècle,

Ø  d’Aix en Provence du XVIIe siècle,

Ø  de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) du XVIIe siècle,

Ø  de Rodez (Aveyron) du XVIIIe siècle,

Ø  de Mondieu (Ardennes) du XVIIe siècle,

Ø  de Durbon (Hautes-Alpes) du XVIIe siècle,

Ø  de Val Saint Pierre (Aisne) du XVIIe siècle,

Ø  de Montmerle (Aisne) du XVIIe siècle,

Ø  de Meyriat (Ain) du XVIIe siècle,

Ø  de Pierre-Châtel (Ain) du XVIIe siècle,

Ø  de Notre-Dame-des-Portes (Ain), 2 vues XVIIIe et XIXe siècles,

Ø  de Coublevie du XIXe siècle,

Ø  de la Balme-les-Grottes du XVIIe siècle,

Ø  de le Pin du XVIIe siècle,

Ø  de Prémol du XVIIIe siècle

Ø  de la Grande-Chartreuse, 2 vues du XVIIIe siècle.

Il manque pour la France des tableaux pour les chartreuses disparues de Parménie et des Ecouges.

Par ailleurs, ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 2017 :

Ø  un tableau de Jésus, la voie, la vérité de 1879,

Ø  un tableau de l’entretien intérieur du XIXe siècle,

Ø  un tableau de la Sainte-Communion du XIXe siècle,

Ø  un tableau de la bénédiction du XIXe siècle,

Ø  un tableau de la méditation de la mort du XIXe siècle,

Ø  un tableau de l’aumône au cordelier du XIXe siècle,

Ø  un ensemble de 17 tableaux de Michel Charles-Henri du XIXe siècle.

24 chartreuses sont encore en activité :

- 6 en France (la Grande-Chartreuse, Norenque (12), Reillanne (04), Montrieux (83), Portes (01) et Selignac (01),

- 1 en Suisse,

- 4 en Espagne,

- 1 au Portugal,

- 4 en Italie,

- 1 en Grande Bretagne,

- 1 en Allemagne,

- 1 en Slovénie,

- 1 aux USA,

- 1 au Brésil,

- 1 en Argentine,

- 2 en Corée du Sud.

 

Chapelle Saint Bruno : c’est à l’endroit précis où se situe cette chapelle que Saint Bruno établit la première église du Désert. L’édifice actuel date de 1640. L’intérieur est décoré de fresques représentant les compagnons du saint. Des réparations effectuées en 1863 ont fait reconnaître, sous le pavé de l’édifice actuel, l’aire de l’oratoire primitif du XIe siècle. Le mur de fond de cet édicule subsiste d’ailleurs encore, appliqué à l’intérieur contre le mur de la chapelle.

Celle-ci a été classée monument historique en 1913.

L’ancien autel en marbre gris du pays, qui passe pour avoir été consacré par Saint Bruno mais qui ne daterait en fait que du siècle suivant, est conservé sous l’autel en marbre blanc qui le protège. Les deux autels ont été classés monument historique au titre des objets mobiliers en 1914.

 

Oratoire de Saint Bruno : à quelques pas au nord de la chapelle de Saint Bruno se trouve une petite plate forme à gauche de laquelle se dresse un gros rocher isolé. Une marche de pierre est entaillée au pied de la croix gravée dans la paroi de la roche ; selon la tradition, c’était l’oratoire particulier où se retirait Saint Bruno.

 

Chapelle Notre-Dame-de-Casalibus : elle a été reconstruite au XVe siècle en remplacement de celle que Saint Hugues avait consacrée en 1085, après l’arrivée de Saint Bruno dans le Désert. Elle a été restaurée en 1656, 1851 et 1966, époque où l’on a retrouvé intact l’autel de pierre du XVe siècle. Le pouillé de 1497 la mentionne ainsi : ecclesia Beate Marie de Casalibus.

La chapelle a été classée monument historique en 1915.

Les grilles du péristyle, en fer forgé du XVIIe siècle, ont été remontées au musée de la Correrie et sont classées monument historique au titre des objets mobiliers depuis 1914.

 

Maisonnette de Casalibus : la construction qui se trouve devant la chapelle de Casalibus existait déjà en partie au XVe siècle. On voit encore, aux deux angles de la façade, deux piliers gothiques engagés dans le mur moderne. C’était une sorte de sacristie.

 

Chapelle du Grand-Logis de 1768.  

 

Eglise de Chartreuse : le cartulaire de Saint Hugues fait état de l’ecclesia de Cartusia que MARION situe sans autres précisions à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Il semble toutefois qu’il s’agisse non de l’une des églises monastiques mais de l’église paroissiale du bourg. A cet égard une tradition, en parfait accord avec le bon sens, rapporte que les ermites se retirèrent quelque temps au village de Saint-Pierre en attendant qu’on leur eût disposé un abri. Le pouillé de 1497 du diocèse de Grenoble la distingue nettement du monastère : ecclesia Sancti Petri Cartusie alors que le monastère est désigné comme Prioratus majoris domus Cartusie.

Cette église primitive devait sans doute se situer à l’emplacement de l’église détruite en 1846 qui se trouvait au niveau de l’actuelle place entre la mairie et la fontaine.

 

Le même pouillé mentionne deux chapelles : la capella Sancti Blaisii et la capella Sancti Glaudii.

 

Maison de Grand-Logis : Saint Hugues avait permis aux Chartreux de bâtir au pont de l’Enclos une maison destinée à loger un gardien chargé de surveiller les voyageurs et les obliger à laisser leur monture à la porte du Désert. C’est pour abriter voyageurs et montures que fut construite l’hôtellerie du Grand-Logis dont il est fait mention dans les statuts de l’ordre dès 1258. Le reste du bâtiment actuel date de 1680. Il a été classé monument historique en 1923.

 

Grand Maison d’Arces ou Maison de la Dame : à la Diat, belle demeure renaissance qui conserve à l’intérieur une inscription gothique sculptée sur la pierre, au dessus d’une porte ogivale. Cette demeure conserverait également des vestiges de fresques d’une chapelle intérieure. C’est dans cette maison, qui appartenait aux châtelains des Chartreux, que le 15 février 1604 ceux-ci prêtèrent hommage au roi. La « dame » rappelle, quant à elle, le souvenir de Claudine Allegret, veuve du sieur Gandoz qui l’occupait en 1645.

 

Oratoire d’Orgeval ou de Burassin : il est situé à 1580 mètres d’altitude dans une forêt qui descend du Charmant Som au col de Porte et il est construit dans la forme ordinaire aux Chartreux sur un gros bloc de rochers avec une niche. Il est antérieur à 1545.

 

Oratoire du col de la Charmette : placé à 1283 mètres d’altitude, à l’extrémité de la prairie du col, il est également antérieur à 1545.

 

Chapelle Saint Hugues : elle fut construite en 1535, restaurée en 1768 et rénovée peu avant 1953. Elle conserve une inscription ancienne et une fresque représentant Saint Bruno avec les premiers Chartreux.

 

Oratoire de Saint Hugues au Grand-Logis : il remonte à 1535. C’est à cet endroit que Saint Bruno venait accompagner Saint Hugues quand il venait le visiter. La chapelle a été restaurée au XVIIIe siècle.

 

Oratoire de None : oratoire reconstruit dans les jardins de la Correrie. Il indiquait autrefois une des limites de la Chartreuse. Il abrite une reproduction d’une vierge orientale dont l’original remontait aux croisades.

 

Chapelle Saint Sauveur : elle fut bâtie peu avant le décès de Dom Le Masson, vers 1700, pour servir de protection contre les avalanches de neige.

 

Chapelle du Rosaire du XIXe siècle.

Chapelle Notre Dame au Mollard dominant le bourg, du XIXe siècle.

Oratoire de la Croix-Verte, édifié au XIXe siècle sur l’emplacement d’un plus ancien.

Oratoire du Plat-de-Larrot : c’est une colonne de pierre surmontée d’une croix avec un écusson portant le globe et la croix des Chartreux.

 

Eglise Saint Pierre de 1847 en remplacement de l’église paroissiale primitive qui pouvait se trouver au niveau de l’actuelle place entre la mairie et la fontaine.

 

Eglise Saint Hugues : construite en 1880 dans le style néo roman. L’intérieur est un bel exemple d’art sacré moderne qui a été l’œuvre d’un seul homme, Jean Marie Pirot dit Arcabas durant 30 ans. C’est aujourd’hui un musée d’art sacré contemporain.

 

Croix du Pic de l’Œillette de 1865.

 

Chapelle Saint Sauveur de la Correrie : construite en 1964, elle reproduit très fidèlement la chapelle Saint Sauveur située à l’angle nord est du mur d’enceinte de la Grande Chartreuse.

 

Calvaire du Couvent.

 

Croix du Grand Som.

Croix richement décorée devant l’église Saint Hugues.

Croix de la Bervadiere, de Cherlieu, de la Crêche, de la Gerentiere, des Michalets, de Perquelin, croix Verte.

 

Les portes du Désert :

 

Porte de l’Enclos : du temps de Saint Hugues, la seule voie courante était celle du col de Porte par le Sappey et le col de Palaquit. Très vite on y installa un bâtiment pour servir de résidence au frère portier qui servit durant 7 siècles. Le bâtiment fut démoli en 1856 pour élargir la route. Il y eut aussi un petit fort (fortialicum de l’œillet) sur chacune des rives du Guiers. Une statue de Saint Bruno y fut édifiée à l’occasion du neuvième centenaire de sa mort.

 

Porte de l’Oeillette : en fut installée en 1543 pour les visiteurs venant de Saint Laurent du Pont. Pour contrôler les accès du monastère un petit fort y fut installé ; Il y avait là un bâtiment enserrant la porte avec au 1er étage le petit logis du portier.

 

Porte de la Jarjatte à Fourvoirie : plus tardive, elle ne fut édifiée qu’en 1715.  

 

Les ponts :

 

6 ponts du XVIe siècle ont été classés monuments historiques en 1923 et 1927 : les ponts sur le Guiers Mort, de la Tannerie, de la Forge ou de la Fabrique, pont Perent pont de Grand-Logis, de la Petite-Vache, sur la rivière du même nom et de la Dame à la Diat.  

 

Mas et lieux anciens ;

 

Alpison, XIIIe siècle.

Arbetta la Morte (ruisseau), XVIIIe siècle, l’Herbetan le Viv.

Benedicit Evart, XIIIe siècle, Brevardière.

De Caroloco, XIVe siècle, Cherlieu.

Crey Bernier, XVIIe siècle, Bernières.

Charmenson, XIVe siècle, le Charmant Som.

El Claper, XIVe siècle, le Clapier

L’Espelaes, XIIe siècle, les Epallets.

Casale de Fabrica, XIVe siècle, les Fabriques.

Tenura Bernard Garcin, XIIe siècle, Garcinière.

Genrenton, XIVe siècle, Gerentière.

Gilbertorum, XIVe siècle, les Gilberts.

Les Girentes, XVIIe siècle, Gerentière.

Giroudorum, XIVe siècle, Giroudière.

Guinimant mans, XIIIe siècle, Guirimand.

El Lolmey, XIVe siècle, Lormet.

Malopassu, XVe siècle, le Maupas.

Mans Girolt Bastart, XIIe siècle, Pratum Bastard, 13ème siècle, Pré Bâtard.

Merlateyre, XVIIIe siècle, Merlatière.

Perquillin, XVIIe siècle, Perquelin.

 

Autres indications :

 

Chaos de Bellefont, site géologique remarquable de 2,32 hectares classé 2 étoiles à l’inventaire du patrimoine géologique de 2014.

Miroirs de failles et roches broyées des trois tunnels des gorges du Guiers Mort, site géologique de 2 étoiles à l’inventaire de 2014.

Le réseau spéléologique de la Dent-de-Crolles, en partie sur la commune, présente un développement de 55 407 m de longueur pour 690 m de dénivelé.

En 1899 on a découvert une étoile des mers fossile entière enchâssée dans une plaque de calcaire du valanginien supérieur.

Le sentier du Pavé, improprement qualifié de voie romaine, ne doit pas être antérieur aux premiers Chartreux. Il en est de même pour le chemin de Surchargeat et pour celui des Chartreux.

Les mines de Bovinant ont été exploitées dès le XIIIe siècle.

Le martinet du pont fonctionna du XIVe siècle à 1788.

Non loin du monastère, anciennes carrières de pierre utilisées pour la reconstruction du monastère au XVIIe siècle.

Haberts de la Chartrousette et du Billon bâtis au XVIIe siècle par les Chartreux pour l’exploitation des alpages.

Aux hameaux des Gaudes et des Michallets maisons ancienne présentant des fenêtres à meneaux.

A la Diat, maison avec linteau de 1717.

Fontaine de Saint Bruno en dessous de la chapelle du même nom, restaurée ou refait eu XVIIIe siècle.

Site verrier signalé en 1724.

Au hameau de la Coche, maisons anciennes.

Au hameau de la Bernière, cadran solaire de 1770 sur une maison. Neuf autres cadrans sont recensés sur la commune.

Au lieudit Lacarlière, exploitation agricole du XVIIIe siècle reconstruite en partie en 1870.

Grange de la Morina : grange cartusienne du début du XIXe siècle qui, bien qu’inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1987, s’est écroulée peu après, faute d’entretien (inscription radiée en 2011).

Maison forestière de la Charmette de 1862.

Habert des Rochers.

L’Atelier Tournesol a recensé 10 cadrans solaires sur la commune.  

 

Commune du Parc Naturel Régional de Chartreuse.

La forêt de la Grande-Chartreuse et la plus grande forêt domaniale des Alpes.  

Série artistique de sapins dits douzième série, protégée dès 1274.

Réserve Naturelle Nationale des Hauts-de-Chartreuse (décret du 1er octobre 1997).

Site Natura 2000 des Hauts-de-Chartreuse (arrêté du 31 mai 2010).

Site Natura 2000 des ubacs des gorges du Guiers-Mort (arrêté de 12 avril 2016).

Espace Naturel Sensible du Col du Coq.

12 ZNIEFF existent sur la commune :

-       du massif de la Chartreuse,

-       des versants méridionaux de la Chartreuse,

-       des gorges du Manival,

-       des prairies et forêts du Col du Coq,

-       du massif du Charmant-Som et forêt de la Grande-Chartreuse,

-       de la forêt de Gerieux,

-       des rochers du Mollard,

-       du massif de Chamechaude,

-       du massif du Grand-Som,

-       de la montagne de la Grande-Sure,

-       du versant nord du Roc d’Arguille,

-       des gorges de Manival.

Réserve biologique intégrale de la Combe-de-l’If (arrêté du 28 janvier 2014).

 

Bibliographie :

 

Regeste dauphinois n° 3039, 3412, 3415, 3472, 3732

Regeste complémentaire n° 317, 318 et 427

Aymar du RIVAIL : description du Dauphiné, de la Savoie… au XVIe siècle, 1551 publié en 1852 avec notes d’A. MACE, page 69

GODEAU : poème sur la Grande-Chartreuse, 1651

N. CHORIER : histoire générale de Dauphiné, T 2, 1672, pages 16, 17, 51 et 559

Adrien de VALOIS : Notitia Galliarum, 1675

G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T I, pages 254 et 255

BATON : vie de Saint Bruno, 1785

J. CHAMPIN : notice historique sur la Grande-Chartreuse, 1839

Aug. BOURNE : description pittoresque de la Grande-Chartreuse, souvenirs historiques de ses montagnes et de son couvent, 1853

A. du BOYS : la Grande-Chartreuse, 1854

H. GARIEL : Delphinalia, documents inédits sur les guerres de religion en Dauphiné, 1855, pages 104 et 105

J. BERTHAL : voyage à la Grande-Chartreuse, 1857

C. de MONTEYNARD : Cartulare monastorii beatorum Petri et Pauli de Domina, 1859, chartes n° 105 et 239-7

Baron A. RAVERAT : à travers le Dauphiné, voyage pittoresque et artistique, 1861, pages 50 à 70 et 291 à 293

C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 159, 176, 177, 203, 228 et 343

J. MARION : cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, 1869, page 185 et pouillé de 1497, pages 290, 295, 343 et 386

G. TAULIER : guide de la Grande-Chartreuse, 1869

F. de SAINT ANDEOL : l’archéologie au monastère de la Grande-Chartreuse, la Semaine Religieuse, 1869, pages 541 à 544 et 556 à 560

A. JOANNE : géographie du département de l’Isère, 1876, pages 62 et 63

Abbé LEFEBVRE : Saint Bruno et les chartreux, 1883

P. FOURNIER : la bibliothèque de la Grande-Chartreuse au Moyen Âge, bulletin de l’Académie Delphinale 1886, pages 305 à 386

A. PRUDHOMME : Histoire de Grenoble, 1888, pages 87 et 88

U. CHEVALIER : cartulaire de Bonnevaux, 1889, chartes n° 288, 429 et 431

J. H. ALBANES : Gallia Christiana novissima, 1898, XVI, 268

E. A. MARTEL : les cavernes de la Grande-Chartreuse et du Vercors, 1900, page 24 à 31

Guide pratique illustré du touriste dans les Alpes, 1908, pages 132 à 134 et 136 à 138

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 6, 8, 29, 31, 62, 80, 97, 138, 143, 163, 166, 167, 168, 169, 183, 203, 211, 222, 264, 284 et 324

H. MULLER : une station estivale préhistorique et gallo-romaine au col de Bovinant, Revue de géographie alpine IX, 4, 1921, pages 641 à 644

M. DUBOIS : Désert de la Grande Chartreuse, souvenirs archéologiques, 1924

M. DUBOIS : Grande-Chartreuse : l’art religieux au monastère, 1930

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 57 à 59

L. AUSCHER : splendeur et solitude de la Grande-Chartreuse, 1930

Dom L. H. COTTINEAU : répertoire topo-bibliographique des abbayes et des prieurés, T I, 1935-1936, pages 717, 718 et 1322 à 1324

L. HERENGER : sur la présence d’astéries dans le valanginien de la Chartreuse, BSSI 1944, pages 180 à 193

Anonyme : visite de la Correrie, 1968

Anonyme : la Grande-Chartreuse par un chartreux, 1976 (12ème édition)

H. RAULIN : l’architecture rurale française, Dauphiné, 1977, pages 120 à 123

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 154

SAMIVEL et S. NORANDE : monastères de montagne, 1986

Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 295 et 296

G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992, pages 104 et 105

Archéologie chez vous n° 10, 1992, notices n° 162 à 175, pages 55 à 57 et n° 192 à 196, page 63

SAMIVEL et S. NORANDE : monastère de montagne, 1996, pages 91 à 113

F. BURDET ICHTCHTENKO : patrimoine en Chartreuse, 1996

Atelier Tournesol : inventaire des cadrans solaires de l’Isère (1996-1998)

Collectif FRAPANA : de feuilles en aiguilles, 1997

Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 318 et 319

Isère, guide Gallimard, 1998, pages 35, 42, 76, 146, 160, 168, 169, 173, 174, 177 et 202

P. BINTZ et alii : un nouveau gisement mésolithique : l’abri sous roche de Canaple à Saint Pierre de Chartreuse, BCRPV 18, pages 3 à 14

Etat des lieux patrimonial, PNR Chartreuse et CPI, 2005

BOCQUET (A) : Inventaire 0 en ligne

C. MAZARD : cadrans solaires en Isère, 2013, page 14