SAINT-LAURENT-DU-PONT

 

(Canton de Chartreuse-Guiers, ex canton du même nom).

Forme ancienne : Sancti Laurentii de Ponte au XIe siècle.

Laurent Libre sous la Révolution.

Gentilé : Laurentinois.

Héraldique : un sapin, un pont, un dauphin et la devise des chartreux (moderne).

Devise : passé je garde, avenir je veux.    

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3333 OT et carte Chartreuse au 1/50000ème

 

Superficie : 3520 hectares.

 

Population (2015) : 4543 hectares.

 

Hagiographie :

Laurent, martyr sous Valérien en 258, représenté avec un gril à la main (son supplice).

Martin, évangélisateur des Gaules, évêque de Tours en 371. Près de 300 communes françaises portent son nom.

Marie-Madeleine, pêcheresse convertie par Jésus. Selon la légende du XIIe siècle, elle aurait fini sa vie dans une grotte de la Sainte-Baume. Elle est vénérée à Vézelay.

Antoine, anachorète de Thébaïde au IVe siècle dont les reliques furent ramenées à la Motte-Saint-Didier devenue Saint-Antoine.

Bernard, de Menthon, fondateur des couvents du Grand et du Petit-Saint-Bernard, mort en 1108 et canonisé dès l’année suivante. Patron des alpinistes.

Crépin et Crépinien, frères, martyrs en 287.

Sébastien, martyr à Rome en 288. Patron des archers, il est représenté le corps transpercé de flèches.

Jean-Baptiste, cousin de Jésus à qui il donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Il est représenté avec un agneau pascal.

Bruno, fondateur de l’ordre des Chartreux en 1084. Mort en Calabre en 1101 et canonisé dès l’année suivante.

 

Préhistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  en 1856, lors de travaux de dessèchement des marais, on a découvert des pilotis près de Villette. Selon J. MOLLIN, il est possible qu’une station ait existé à cet endroit, au bord d’un ancien lac,

Ø  F. VALLENTIN a signalé en 1879 la découverte d’objets de pierre et de bronze dans les tourbières de la plaine Saint-Laurent,

Ø  en 1921, près du hameau du Sappey on a trouvé un éclat ovalaire d’époque néolithique,

Ø  la Grotte des Eugles a livré en 1922-1923, de très nombreux ossements d’ursus speleus et des silex taillés d’époque moustérienne (galets de quartzite, rognons de silex, éclats, racloirs, pointe Levallois…) datés de - 80 000 à – 50 000, c'est-à-dire à une période où les glaciers occupaient la plaine de Saint-Laurent. Mais l’homme préhistorique de Neandertal aurait profité d’une période de réchauffement climatique inter glaciaire pour s’installer provisoirement dans les montagnes : pourquoi ne pas imaginer des tribus établies sur les hauteurs allant chasser jusque sur le glacier comme le font aujourd’hui encore des esquimaux au Groenland ? La grotte, seul site moustérien connu en Chartreuse, est une petite cavité basse et large, d’une longueur de 15 mètres dont le porche s’ouvre sur 12 mètres, au pied d’une petite falaise calcaire orientée vers le nord ouest,

Ø  la grotte dite de la Tanière a livré un peu de matériel néolithique.

 

Protohistoire : divers vestiges sont connus :

 

Ø  sur un site non précisé, on a découvert une faucille à rivet du Bronze final (au Musée Dauphinois n° 67.12.148),

Ø  une hache à rebord du Bronze moyen a été trouvée dans des déblais après 1969 ; elle provenait des ateliers du sud-ouest de l’Allemagne à l’âge du Bronze moyen alors que n’existaient pas encore de fabrications alpines,

Ø  la Grotte des Eugles a aussi livré une hache gauloise en fer,

Ø  en octobre 1919, dans un champ du hameau de Villette, au lieudit le Moteau on a mis au jour un vase renfermant un trésor de 1850 pièces du début du 2ème siècle avant notre ère allant jusqu’au Ier siècle avant notre ère, dont 976 gauloises, toutes du type au cavalier, la plupart portant la légende DVRNACOS / AVSCRO(CVS) ou DVRNACVS / DONNVS, noms des chefs locaux qui patronnaient ces émissions. Le terminus post quem indique un enfouissement vers 45 avant notre ère, (ce qui reste du trésor est conservé au Musée Dauphinois n° 67.327),

Ø  en 1979 au lieudit la Plaine on a découvert une tombe de la Tène ancienne avec une épée ployée.

Ø  Curieusement, A. BOCQUET voit passer Hannibal à Saint-Laurent-du-Pont avant de se diriger sur Chambéry, la Combe de Savoie et la Tarentaise.

 

Epoque gallo-romaine : de nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  au lieudit le Pavé emplacement possible d’une voie romaine locale,

Ø  dans les restes de l’ancienne église de Villette, on a découvert en 1867, dans les ruines possibles d’un temple à Quirinus, des fragments de colonnes, deux statues en marbre, une petite statuette émaillée, un autel votif avec le buste d’une divinité (M. D. 34.57.95) et deux dédicaces à Quirinus, uniques en Gaule et dans toutes les provinces romaines. Seules Rome et Pompéi ont livré jusqu’alors des dédicaces à cette très ancienne divinité,

Ø  la première dédicace porte : « QVIRINO AVG(usto) / SACRVM » : « consacré à Quirinus Auguste » (M. D. 34.56.83),

Ø  et la seconde : « QVIRINO AVG / COIVS MODES / TVS ET IVL(ius) MA / CRINVS EX R(eponso) P(iosureunt » : « à Quirinus Auguste, Coïus Modestus et Iulis Macrinus à la suite d’une réponse (de la divinité) ont posé (cet autel) » (M. D. 34.56.84). Coïus porte un gentilice celtique qui se retrouve à Genève (CIL XII, 2636),

Ø  au hameau des Fagots, on a découvert, au début du XIXe siècle, dans des substructions d’une probable villa romaine, encore nommée Château de Néron, des éléments de parure (boucles d’or, fibules en bronze…), des tuyaux en plomb, des plats en argent, des pesons de métier à tisser, des monnaies (dont des aurei), de nombreuses tuiles, de la céramique allobroge dont un fond estampillé NOSTER, ainsi qu’ « un autel avec un buste attribué à Mercure » (il s’agit en fait d’un autel votif d’époque pré Claudienne),

Ø  depuis le XIXe siècle on a trouvé à ce hameau des deniers républicains,

Ø  la Grotte des Eugles a livré quelques monnaies (non décrites),

Ø  le trésor de Villette (supra) comportait également 364 monnaies romaines de la République : 344 deniers et 20 quinaires réparties ainsi :

-       2 pièces antérieures à 200 avant J. C.

-       37 pièces de la période comprise entre – 151 (denier de Sulla) et – 100

-       229 pièces de la période comprise entre – 100 et – 50

-       96 pièces de la période comprise entre – 50 et – 43, parmi lesquelles une majorité de frappes de César,

Ø  ce trésor, qui était sans doute celui d’un chef ou d’un riche négociant gaulois venu se retirer dans son pays après avoir fait fortune, semble avoir été enfoui vers 45 avant notre ère puisque aucune pièce n’est postérieure à cette époque et sans doute à la suite de troubles locaux puisque la conquête de cette partie de la Gaule remontait à un siècle,

Ø  sur la commune, vers 1945 à Villette, on a trouvé des monnaies de Lucius Verus, Tétricus,  Constance Chlore et Constantin,

Ø  en août 1929, au pied du mur du cimetière, on a découvert un cippe avec une dédicace à Silvain : « Q(uintus) TA… (dius ?) (Ca ?)RVS / SILVANO DAT » : « Quitius Ta.. (dius) (ca)rus a fait don (de cet autel) à Silvain (M. D. 34.56.85), B. REMY propose de lire Q. TADIVS CARVS

Ø  au lieudit Maison Fayolle, emplacement d’un site à tegulae,

Ø  au lieudit la Julia, un site gallo-romain est signalé,

Ø  le site de Pont de Demay est traité avec Saint-Joseph-de-Rivière,

Ø  Place de Villette, lors de travaux en 1968 on a mis à jour un sarcophage en brèche rouge de Vimines, brisé en deux, conservé sous un abri au cimetière de Villette

Ø  à Villette, en juillet 2007 on a découvert une tombe à incinération avec des fragments de bol et d’assiette de céramique sigillée, dont une avec estampille INI…, de gobelets, de coupes… (dépôt particulier),

Ø  toujours en 2007 à Villette, on a exhumé une meule en basalte et des tegulae,

Ø  toujours à Villette en 2010, on a découvert un fragment de fût de colonne en brèche rouge avec son chapiteau de pilastre et sa base carrée et des fragments architecturaux, des piédroits de porte moulurés et une bessalis d’hypocauste,

Ø  lors de la construction du rond point de Villette, ont été vus de grosses pierres taillées et un fût de colonne avec chapiteau ; il est très probable qu’il s’agissait  des fondations de la première église de Villette, au dessus vraisemblablement d’un temple antique et bâtie avec un remploi des matériaux. Le cadastre ancien montre que cette église était décalée par rapport à l’actuelle et qu’elle se situait exactement à l’emplacement du rond point.

 

Haut Moyen-âge : le nom de Cotterg pourrait traduire une origine burgonde.

 

Edifices religieux :

 

Chapelle du Cotterg : l’édifice actuel, situé à l’intérieur du cimetière n’est sans doute que l’abside de l’ancienne église Saint Laurent, citée dans le cartulaire C de Saint Hugues : ecclesia Sancti Laurentii de Ponte. Le pouillé du diocèse de Grenoble de 1497 la mentionne de la même manière. Elle dépendait alors du monastère de la Grande Chartreuse.

Au dessus de la porte, un ancien blason porte, entrelacés, l’alpha et l’oméga. Le clocher primitif fut démoli en 1899 pour permettre l’agrandissement du cimetière.

 

Ancienne église Sainte Marie de Villette : elle fut probablement édifiée à une haute époque sur l’emplacement probable d’un temple romain. Elle est également citée dans le cartulaire de Saint Hugues : ecclesia Sancte Marie de Viletta. Le pouillé de 1497 la mentionne toujours mais sous le patronage de la Grande-Chartreuse. 

 

Prieuré Saint Laurent : prieuré bénédictin édifié à la fin du XIIe siècle dont l’église était l’église paroissiale Saint Laurent.

 

Léproserie de la Guillotière attestée en 1274 dans une charte de Chalais.

 

Chapelle Saint Jean-Baptiste : dans le vallon de Ternaison, au col de la Charmette, ruines d’une maison et d’une chapelle élevées au XIIe siècle par les Chartreux et rebâties vers 1660 par Dom Pégon, 50ème général de l’ordre.

 

Chapelle castrale : le château construit en 1272 comportait une chapelle sous le patronage de Sainte Marie. En 1629 les Chartreux, qui avaient acquis l’ancien château, la relevèrent de ses ruines. Elle fut démolie en 1852.

 

Le pouillé de 1497 mentionne plusieurs chapelles :

 

-       la capella Sancti Martini dans l’église de Villette,

-       la capella Beate Marie Magdalenes, de Villette, annexée à la cure,

-       la capella Sanctorum Anthonii et Bernardinii, fondée par noble Anthoine de Martel,

-       la capella Sanctorum Crispini et Crispiniani,

-       la capella Sancti Sebastiani fondée par Martin Perrochi de Grenoble,

-       la capella Beate Marie de Pielate (pitié), fondée par noble Glaudius de Sappecto presbyterum (curé) dciti loci.

 

Hôpital Saint Laurent dit des Chartreux : une maison dans le bourg a conservé une porte cochère de 1779 surmontée d’un arc plein cintre avec les lettres « IHS » et les instruments de la passion. Il pourrait s’agir de la léproserie fondée au XIIIe siècle (supra) citée dans le pouillé de 1497 sous le nom d’hospitale Sancti Laurenti de Ponte. Il fut supprimé au XVIIe siècle.

 

Chartreuse de Currières : il ne reste du couvent fondé le 25 novembre 1296 par Amblard d’Entremont qu’un linteau de porte dans les sous sols portant la date de 1298 (inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1927). C’était autrefois la maison de santé de la Grande-Chartreuse où les religieux malades venaient se rétablir. L’église actuelle date du XVe siècle. Les autres bâtiments, de style cartusien, ont été établis au XVIIe siècle. Pillé à la révolution, le monastère a été rétabli en 1973 et confié aux moniales de Bethléem.

 

Oratoire de None : construit antérieurement à 1545 sur la crête du rocher de None.

 

Obédience de Grand-Villette : au hameau du même nom, ancienne obédience cartusienne de 1590.

 

Fourvoirie : près de l’ancienne porte de la Jarjatte qui défendait l’entrée du « désert », les Chartreux avaient établi dès le XIVe siècle des bâtiments : grange, moulin, entrepôts. Vers 1860 ils y établirent une distillerie en partie détruite en 1935 par un glissement de terrain. Du site cartésien ne subsistent que le bâtiment à moitié ruiné des huit alambics qui alimentait une chaudière située au sud, les caves voûtées d’arêtes et à piliers carrés, la cheminée de la chaufferie, les bûchers et les magasins situés près de l’entrée. Les ruines ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1993.

 

Oratoire du sapin des Ternes : situé dans la forêt de la Terrasse, à 1350 mètres d’altitude, il est aujourd’hui ruiné mais conserve une pierre gravée avec une inscription latine.

 

Chapelle Saint Bruno : elle a été édifiée par les Chartreux en 1852 à l’emplacement de l’ancienne chapelle castrale et reconstruite en 1903 et 1933.

 

Eglise Notre Dame de Villette : construite au XIXe siècle en remplacement de l’ancienne église du lieu. Elle conserve, devant le chœur, une piéta en bois sculpté, œuvre d’un Chartreux et une cloche de 1749 qui provient de l’ancienne chapelle des Morts de la Grande-Chartreuse.

 

Eglise Saint Laurent : construite en 1886 par les Chartreux dans le style néo gothique. Elle est surmontée d’une statue de Saint Bruno. Elle conserve des stalles et des lambris de revêtement de la fin du XIVe siècle provenant de la chartreuse de Currière, classés monuments historiques au titre des objets mobiliers en 1911.

 

Hospice Saint Bruno : élevé de 1890 à 1892 par les Chartreux.

 

17 croix ont été recensées dont :

Croix de mission à Bayonniere et au Bourg.

Croix de Vilette, du Poulaillon, des Terpents, du Cotterg, du Bout du Cotterg, de la gare du Cotterg, du Pavé, du Pertuis, du cimetière…

Lieudit Croix-Batard.

 

Châteaux :

 

Château de Saint Laurent : il fut construit en 1274-1275 sur ordre du comte Philippe de Savoie. L’architecte en fut Jacques de Saint Georges qui construisit aussi les châteaux de Saint Georges d’Espéranche, de Voiron et de la Cote-Saint-André.

Il se dressait au sud du village sur le plateau qui le domine, au sommet de l’actuelle promenade de la chapelle. Le château comprenait une dizaine d’édifices : une tour carrée avec échauguette et créneaux servant de donjon et se continuait par un bâtiment avec une grande salle qui façadait au dessus du bourg, le tout protégé par un mur de soutènement. Vers l’est, cette aile était reliée à la chapelle, probablement sur l’emplacement de l’actuelle chapelle. Puis, derrière la chapelle, s’élevait le château proprement dit. Au sud, du coté de la montagne, il y avait des écuries, un four et d’autres communs. La porte d’entrée était face au chemin conduisant au Cotterg. Dans la cour se trouvait un puits, maintenant comblé, dont le contour existe toujours et sert de base à un petit oratoire circulaire. Une petite salle voûtée, dont l’entrée est à moitié effondrée, subsiste toujours du coté du chemin du Cotterg.

Le château de Saint Laurent, mal entretenu, était déjà délabré en 1485. Saisi en 1532 à la « main du Roi », en 1549, le donjon est à moitié effondré. Les Chartreux en firent l’acquisition en 1629 et ne relevèrent que la chapelle qui fut démolie en 1852 pour faire place à la construction actuelle dite Chapelle du château ou de Saint Bruno. Entre temps, les habitants utilisèrent les pierres de l’ancien château pour la construction de leurs maisons.

 

Villeneuve médiévale : dans une propriété qui fut la demeure du comte de Saint André, subsiste la seule tour de l’enceinte médiévale créée au XIIIe siècle à l’initiative des comtes de Savoie. L’enceinte du bourg se raccordait à celle du château et deux portes sont connues : celle du Pont et celle des Moulins au nord.

Une charte de franchises fut accordée en 1289.

 

Mistralie de Saint Laurent : la famille de Saint André a possédé cette mistralie de 1345 à 1452. Ses armes étaient d’argent à l’aigle d’azur membré, onglé et becqué et couronné de gueules.

 

Maison forte du Châtelard citée au XIVe siècle.

 

Manoir des Beauvais : édifié postérieurement au XVe siècle sur l’emplacement d’une ancienne maison forte.

 

Château du Cotterg : 1 rue de la Vieille Tour : c’est un bâtiment rectangulaire de deux étages avec une haute toiture à quatre pans et une tour octogonale dont la porte est surmontée d’un arc en accolade. L’ensemble est resté en bon état et l’intérieur conserve quelques sculptures renaissance. Il s’agit d’une demeure seigneuriale du XVIe siècle.

 

André et Claude Saint André figuraient à l’arrière-ban de 1512.

 

Manoir de Grand Villette : ancienne grange des Chartreux attestée au XVIIe siècle. C’est un gros bâtiment quadrangulaire comprenant deux étages et des combles, couvert d’une toiture à quatre pans percée de lucarnes et d’une tourelle du XVIIIe siècle.

 

Manoir de Bagatelle.

Maison de maître à la Guillotière.

 

Hameaux, mas et lieudits anciens :

 

La Borseleri, XIIIe siècle, Bourselier.

Boysson Ruon, XIVe siècle, Buisson Rond.

Burdini, XIVe siècle, les Burdins.

Campus deuz Charanz, XIIIe siècle, les Charats.

Chez Cani, XVIIe siècle, les Grenats.

Comba Bissi, XVe siècle, le Besson.

Correria, XIVe siècle, Carierette.

Costergium, XIVe siècle, le Coterg.

Mans de Costis, XIIIe siècle, les Côtes.

Les Cristaudz, XVe siècle, les Martins.

In Deserto, XIVe siècle, le Désert.

Mans as Didiers, XIIIe siècle, les Didiers.

Esgaz, XIIIe siècle, Esgaux, XVIIe siècle, les Egaux.

In Marisco, XIIIe siècle, les Marais.

Forelli campus, XIVe siècle, le Fournel.

Furnus Martini, XIIe siècle, Fond Martin.

Genons, XIIe siècle, les Genons.

Jagata, XIIIe siècle, Garjata, XIVe siècle, la Jarjatte.

Morandatzechias, XIVe siècle, Moranches.

Mans Morandunum, XIIIe siècle, Morandaches.

In Noyractis, XVe siècle, la Noirate.

Cote Paletot, XVIIe siècle, Paletot.

La Palleta, XVIIe siècle.

Pellafol, XVIIe siècle, les Riviers.

Mans del Perons, XIVe siècle, le Peron.

Provenchiis, XIVe siècle, les Provenches.

Revols, XVIIe siècle, les Revols.

Salines, XIVe siècle, les Salines.

Chavaneria de la Sorderi, XIIIe siècle, la Sordieret.  

Tarpents, XVIIe siècle, les Terpents.  

Crestum Terralliorum, XVe siècle, les Martins.

Tornasac, XVIe siècle, Tournassac.

Mans as Vachaz, XIIIe siècle, les Vaches.

Vallis Urseria, XIIIe siècle, l’Oursière.

Vileta, XIe siècle, Villette.

 

Autres indications :

 

La pierre à ciment de la carrière de l’Orcière est un site géologique remarquable classé 2 étoiles à l’inventaire du patrimoine géologique de 2014.

Les limons glacio lacustres des gorges du Guiers Mort sont un autre site géologique, d’intérêt stratigraphique de 0,16 hectare, classé 2 étoiles à l’inventaire de 2014.

Selon A. JOANNE la « motte tremblante » aurait été l’une des Merveilles du Dauphiné.  

Pont Sarde de Fourvoirie construit vers 1270 par le comte Philippe de Savoie.

Péage mentionné dans un acte du 21 décembre 1273.

Charte de franchise accordée par Edouard, comte de Savoie, le 3 novembre 1324.  

Haut fourneau des gorges du XIVe siècle, transformé en 1679.

Pont de Petite Vache du XVe siècle, classé monument historique en 1923.

Pont Perant du XVIe siècle, classé monument historique en 1923.

Ferme de l’Echaillon à trois travées couvertes par une charpente de 1675 portant sur des jambes monoxyles décalées vers l’intérieur, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2003 (ferme en totalité, foncier bâti, sol et ancien four à pain).

A Fourvoirie (Forata via), vers l’ancienne Porte de la Jarjatte, armoiries des Chartreux avec la date de 1716.

Pont des Forges de Fourvoirie de 1743. Martinets de Currière exploités au XVIIe siècle.

Borne des chartreux avec inscription latine.

Maison de maître à la Guillotière.

Distillerie Bonal.

Four de Jaloutière.

Bassin ancien aux Terpends.

Fontaine avec dauphin aux Millieres.

Cadran solaire recensé par l’Atelier Tournesol.

Mémorial des Victimes du 5-7   

Commune du Parc Naturel Régional de Chartreuse.

Tourbières de Herretang, site classé Natura 2000 (arrêté du 22 décembre 2014) et ubacs des gorges du Guiers Mort (arrêté du 12 avril 2016).

Espace Naturel Sensible des tourbières de l’Herretang.

ZNIEFF du massif de la Chartreuse.

ZNIEFF du marais de Saint-Laurent-du-Pont et berges de l’Hermetang.

ZNIEFF de l’ensemble formé par la basse vallée du Guiers et les zones humides de Saint-Laurent-du-Pont.

ZNIEFF du massif du Charmant-Som.

ZNIEFF de la forêt de Gerieux.  

ZNIEFF du massif du Grand-Som et forêt de la Grande-Chartreuse.  

ZNIEFF de la forêt de Combignon. 

 

Bibliographie :

 

Archives départementales de l’Isère : B 2907, B 2910, B 3075, B 3122, B 3134, B 3318, B 3605

Regeste dauphinois n° 3309, 11241, 11337, 11397, 17716, 22319

Regeste supplémentaire n° 386

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M. COQUAND : observations sur les exploitations de molasse des environs de Voreppe, BSSI 1841-1842, page 56

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