BOURGOIN-JALLIEU

 

(Canton du même nom), commune formée le 1er janvier 1967 des anciennes communes de Bourgoin et de Jallieu, après 176 années de séparation.

Formes anciennes : Bergusium (époque gallo-romaine), Burgondium, XIIIe siècle, Bourgoing, XVe siècle, Jaliacum, XIIe siècle.

Gentilé : Berjaliens.

Héraldique : parti au premier de gueules au chef cousu d’azur au dauphin d’or brochant soutenu de trois croissants d’argent ordonnés, au second d’azur au soleil soutenu d’ondes d’argent mouvant de la pointe.

Devise : Fausta surgunt lumina (se lèvent des jours favorables).

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3132 SB

Superficie de la commune : 2437 hectares.

Population (2015) : 27502 habitants.

 

Hagiographie :

 

Clair, né dans le village qui porte son nom, abbé de Saint Marcel de Vienne, mort en 660.

Didier, évêque de Vienne, lapidé en 607 à Chalaronne sur ordre de Brunehaut.

Antoine, anachorète de Thébaïde au IVe siècle dont les reliques furent rapportées à la Motte-Saint-Didier, devenue Saint-Antoine-en-Dauphiné.

Jean-Baptiste, cousin de Jésus à qui il donna le baptême dans le Jourdain. Décapité en 31. Représenté avec un agneau pascal dans les bras.

Romain, ermite du Jura, fondateur au milieu du Ve siècle de l'abbaye de Condat devenue Saint-Claude.

Catherine d’Alexandrie qui eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée, martyre en 305 sous Maximin Daïa.

 

Préhistoire : découverte de silex d'époque chalcolithique.

Une hache marteau néolithique a été découverte dans les marais de la Bourbre.

Au lieudit les Vers on a découvert une fosse néolithique avec silex et fragments de céramiques.

En 2006 à la ZAC de la Maladière on a découvert les traces sur 3000 m2 d’une maison du néolithique final avec négatif de poteau, matériel lithique et céramique, contemporaine des habitats de Paladru.

 

Protohistoire : de nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  dans les marais de Bourgoin on a mis au jour en 1809 d’une exceptionnelle cuirasse italique en bronze du VIIe siècle avant notre ère. Il s’agit en fait de la cuirasse dite « de Grenoble » conservée aux Invalides à Paris,

Ø  un poignard en bronze a été découvert en 1869 à Jallieu,

Ø  des sépultures de la Tène sont mentionnées à la Rivoire sur Jallieu,

Ø  des traces d'occupation gauloise ont été découvertes sur les pentes de la Rivoire (tessons gaulois),

Ø  rue Joseph Seignier et au nord de la place Carnot, on a exhumé des céramiques grises de la Tène II et un amas de scories métallurgiques des IIe et Ier siècles avant notre ère,

Ø  la colline de Beauregard pouvait être l'ancien oppidum de Bergusia à l'époque de l'indépendance gauloise,

Ø  aux Buissières on a identifié une habitation en torchis de l’époque de la Tène,

Ø  au coteau de la Rivoire, dans une probable sépulture gauloise on a exhumé une épée en fer et un fragment d’umbo,

Ø  au Bayard, une meule ronde a été découverte,

Ø  F. de CONINCK fait remonter Hannibal jusqu’à Vienne puis Bourgoin, la Tour du Pin et Aoste,

Ø  en 2006 à la ZAC de la Maladière on a également découvert des fossés et des drains de la Tène finale,

Ø  en 2016, au même lieu, on a observé une dizaine de fosses circulaires du Bronze moyen.

 

Epoque gallo-romaine : Bourgoin occupe l'emplacement de la station de BERGVSIVM mentionnée sur la Table de Peutinger (voie de Vienne à Milan) et BERGVSIA dans l’Itinéraire Antonin. Ce dernier nom est celui d’une divinité connue notamment à Alise-Sainte-Reine. L'agglomération antique – qui selon le chanoine LANFREY aurait succédé à un camp romain de l'époque de la conquête – correspond, en partie, à la ville actuelle. C'est sous Antonin le Pieux, au début du

IIe siècle, que BERGVSIVM aurait connu sa plus grande prospérité, avant un déclin amorcé vers l'an 250. La forme de la ville, conservée presque comme telle jusqu’au Moyen Âge, semble avoir été d’empreinte romaine classique : disposition rectangulaire avec, peut être, une enceinte et quatre portes à l’extrémité du decumanus (rue Victor Hugo ?) et du cardo (rue de l’hôtel de Ville ?). Un forum aurait pu exister à l’emplacement actuel des halles. De fort nombreux vestiges sont connus :

 

Ø  en 1809, au marais de Bourgoin (endroit exact inconnu) on aurait découvert des tombes en coffres de tegulae. L’une de ces tombes s’accompagnait d’une inscription funéraire, non décrite, et d’une coupe en verre blanc,

Ø  une grande mosaïque a été découverte en 1840,

Ø  la même année PILOT fait état d’une tombe tumulaire sans autres précisions,

Ø  en 1847, lors de la construction des halles, on a découvert de monnaies du Ier  siècle,

Ø  la même année, chemin des Verds, on a exhumé des sépultures en coffres de tegulae accompagnées de monnaies, lampes en terre, céramiques et verres,

Ø   en 1848, à Jallieu, on a exhumé des pieds en bronze de ce que l’on a d’abord considéré comme un biselium en bronze (siège antique à deux places) avant de les réinterpréter comme étant les pieds d’un lit du IIe siècle avant notre ère  (aujourd'hui conservés au Musée de la Civilisation gallo-romaine à Lyon avec la reconstitution d’un lit) : s’agit-il de restes de lits provenant d’une villa, d’un sanctuaire, d'une importation ou, comme le pense S. BOUCHER, d’une cache de fondeur ?

Ø  dans l'église de Jallieu, cippe funéraire de l'époque d'Hadrien : « POMPEIAE / IVNORIIS FIL(iliae) / IVNICILLAE / PATER PISSIM(a)E » ; "à Pompéia Junicilla, (Pompeius) Junior, son père, à son excellente fille ». L’inscription a été classée monument historique au titre des objets mobiliers en 1914,

Ø  en 1866 à « la Grive », on a découvert, dans une carrière, une inscription double. Sur une face : « DVBNACVS / COBROVILLI / IF(ilius) FECIT VIVS SIBI / ET BITVNAE TRO / VCESTIS F(ilia) CONNIVGI SVA(e) » : «  Dubnacus, fils de Cobrovillus, à lui même et à sa femme Bitena, fille de Troucetis » et, au revers : « NAMA / VERVCI FILIAE / CAVPIVS VIR / DAT » ; « à Nama, fille de Verucus Caupius, à son mari donne ce tombeau ». Selon ALLMER il s’agirait de lune des inscriptions les plus anciennes connues pour la région car tous les patronymes sont gaulois (IIe ou Ier siècle avant notre ère). Elle est conservée et visible au Musée Charreton,

Ø  lors de la démolition de l'ancien clocher de l'église de Bourgoin on découvrit une inscription romaine : « … YMI / … VG / … » : HIRSCHFELD proposait de restituer « (n)YM(phis) (a)AV(gustis) augustal » mais on peut aussi lire à la deuxième ligne « (coni)VG(i) »,

Ø  emplacements de villae romaines à Ruffieu et à la Grive, selon COMTE,

Ø  de nombreuses nécropoles gallo romaines ont été découvertes ainsi que des tombeaux, rue Bovier-Lapierre, chemin des Verds, rue Paul Bert, place Carnot, avenue de la Gare...

Ø  à la Plaine, au nord-ouest de la ville on a  mis au jour des tuiles romaines et des fragments de sigillée,

Ø  9 monnaies romaines, non décrites, auraient été trouvées sur l’ensemble du site antique,

Ø  au bas de l’actuelle rue de la Paix, emplacement d’un atelier de cloutier,

Ø  sous l’ancienne poste, emplacement d’un atelier métallurgique,

Ø  à l’emplacement de la station d’épuration on a trouvé plusieurs poteries des IIIe et IVe siècles,

Ø  en 1950, à l’occasion de fouilles faites dans la moitié est du Champ-de-Mars, on a mis au jour le niveau gallo-romain à un mètre de profondeur : il a livré des tuiles, des objets métalliques, quelques éléments de verrerie, un bronze à effigie d’Antonin le Pieux et un de Faustine ainsi que des éléments de colonnes, des tuyaux d’hypocauste, des briques de pavage, 99  poids de tisserands (5 sont exposés au musée Charreton) et des tessons allobroges estampillés COTTI , MANSVETVS, PRISCVS, SENNO, VALLO, AGENOR et MARTINVS

Ø  la même année, rue Dr Desgranges on a découvert des vases estampillés REBVRVS et VITALIS,

Ø  la même année, près du perron de l’église Saint Jean on a exhumé trois sépultures dont l’une en sarcophage avec une épingle en bronze,

Ø  en 1951, place du Château, on a découvert un cippe mutilé : « LVCAN(us ?) (nuis ?) / … NIORV … / OPTOM… » ; l’inscription, aux formes archaïques, pourrait remonter à la fin de la République (conservée au musée),

Ø  sur des lieux imprécis, diverses poteries estampillées ont été trouvées : MANSVETVS, MARTINVS, … IVS,

Ø  les travaux de construction de l'autoroute A 48 ont mis à jour, en 1972, les restes d'une villa romaine au pied du château de Petit-Mont. 300 mètres à l'Ouest de ce site, les mêmes travaux ont mis au jour, au bas des pentes de la Rivoire, un ensemble de constructions plus modestes du Ier au IIIe siècles de notre ère,

Ø  en 1977, à l’occasion de travaux effectués à l’extrémité occidentale du chemin de la Plaine, on a découvert des tuiles avec quelques sigillées et des poteries de basse époque,

Ø  place du Château en 1980 on a repéré des bâtiments gallo-romains,

Ø  la même année au Petit-Mont on a découvert une probable villa (placage de marbre, fragment de mosaïque…),

Ø  à la Croix-Blanche, a été mis au jour, en 1981, à l'emplacement du parc de la maison familiale de la Grive, un mur de terrasse antique, haut de 3 à 5 mètres sur 57 mètres de long. Ce mur est conforté par deux structures semi-cylindriques. Les parements sont traités en petit appareil formé d’assises régulières de moellons de calcaire jointoyés au mortier de chaux. Ce mur constituait l’essentiel d’une terrasse sur laquelle devait s’organiser un habitat. Seule l’extrémité d’un bassin orné d’une abside en contact avec une des exèdres a été reconnue sur la terrasse supérieure. La présence de ce bassin avait laissé supposer la présence de thermes monumentaux à cet endroit. Néanmoins, cette hypothèse n’a pas été confirmée par les sondages du SRA Rhône-Alpes en 1989.  Les vestiges ont été classés monument historique en1987,

Ø  en 1986 au lieudit les Buissières on a observé les vestiges d’un aqueduc,

Ø  au « Passage Launay » en 2005 des fouilles préventives ont livré un abondant matériel céramique (tuiles, tuileau, mortier, tubuli, céramiques sigiillées, céramiques allobroges, amphores hispaniques, deux lampes à huile) de la fin du IIe ou du début du IIIe siècles,

Ø  en 2009, 98 rue de la Libération, on a découvert une occupation gallo-romaine du Ier siècle (céramiques, fragments d’amphores…),

Ø  la même année au collège Saint Michel on a observé une fosse gallo-romaine avec des céramiques,

Ø  en 2011, au 6 de la rue de la Paix, on a repéré des traces antiques,

Ø  en 2013, impasse Jean Vilar on découvert une occupation gallo-romaine du Haut-Empire (tuiles, tuileau, mortier, tubuli),

Ø  en 2016 à la Maladière, on a repéré des aménagements hydraulique du Haut- Empire, ainsi que des structures d’habitat des IIe et IIIe siècles,

Ø  en 2021, des fouilles place Carnot ont livré des niveaux gallo-romains comportant un égout,

Ø  enfin, on notera les toponymes Grande Terre et de Pont Rouge.

 

Haut Moyen Âge : Bourgoin a également livré pour cette époque de nombreux vestiges :

 

Ø  la halle est construite sur l'emplacement d'une nécropole burgonde qui a livré 10 sépultures en 1948,

Ø  en 1875, lors de la démolition du clocher de l’ancienne église de Bourgoin, on a  découvert un fragment d'épitaphe d'un diacre décédé entre le 6 et le 13 décembre 517, qui serait aujourd’hui conservée dans le mur d’une maison de Coupalin à   Maubec : « (hic req)VIESCIT / / (in pace b)ONE MEMO / (riae)…

/ EDVS D(i)AC(onus) / (qui vixit) ANVS / … (obiit ?)  ID(us) DECE(m)BR(es) / (Ag)APITO V(iro) C(larissimo) C(onsule) » : « Ici repose en paix … edus de bonne mémoire, diacre, mort à l’âge de … ans, le … des Ides de décembre, sous le consulat d’Agapitus, clarissime »,

Ø  vers 1950, on a retrouvé dans les déblais d’un édifice maçonné, peut être l’église primitive, un fragment d'épitaphe chrétienne datée de 515 : « … / … (obiit) III I / … BRIS FLO(renti) / ET ANTI(mio) / V(iris) C(larissimis) C(onsulibus) + » : (il est mort) le 3 des … de… sous le consulat de Florentius et d’Anthemius, clarissimes » (inscription perdue),

Ø  le Musée Dauphinois conserve un fragment d’épitaphe : « … (famu)LA DEI HIL (ou Hic ?) / … MES(erecordiae) CHR(ist)I) / …. NOVE LVIII / …(tran ?)SIET NON(as) / … (n° 67.3.263) ; elle daterait de la seconde moitié du 6ème siècle,

Ø  des tessons de céramique grise paléochrétienne (DSP) ont été exhumés en divers endroits,

Ø  en 1955, avenue de la Gare on a exhumé quatre coffres de dalles sans mobilier,

Ø  en mars 1971, au cours de travaux de terrassements effectués sur le même site plusieurs sarcophages d'époque mérovingienne ont été mis au jour,

Ø  au Petit Chemin des Charges, une sépulture mérovingienne a été exhumée,

Ø  un atelier monétaire mérovingien, peut être temporaire, a dû exister à Bourgoin : on connaît, en effet, un triens à la légende : « D MAGNI DIVS MV R + BREGVSIAT FIT »,

Ø  au lieudit la Poype, emplacement probable de motte castrale.

 

Edifices religieux :

 

Prieuré Notre-Dame-de-Villieu : au centre des marais et au Sud Est de la chapelle de Villieu, emplacement de l'ancien prieuré de Villieu, de l'ordre de Saint Ruf selon la règle de Saint Augustin. La première mention en est faite dès 1206. Il subsista jusqu’à la révolution et fut démoli en 1888.

 

Prieuré de Jallieu : ancien prieuré, dépendance de l'abbaye de Saint-Chef, qui fut réuni à cette abbaye en 1247.

 

Ancienne église Notre Dame de Jallieu : elle a conservé, dans l'édifice actuel de 1858 un portail du XIIe siècle et une inscription révolutionnaire : « le peuple français croit à l’existence de l’être suprême et à l’immortalité de l’âme ».

 

Ancienne maladrerie citée en 1344 dont seul subsiste le lieudit la Maladière ou la Ladrière.

 

Hôpital mentionné en 1383 dans un terrier de Vaux.

 

Le dictionnaire topographique de Pilot de Thorey mentionne une chapelle Sainte Madeleine disparue (peut-être la chapelle de la maladrerie) et une chapelle Saint Nicolas également disparue.     

 

Jusqu’au XVIIe siècle, deux églises respectivement vouées à Saint Clair et à Saint Didier dépendaient de l’abbaye de Saint-Chef.

 

Commanderie de Saint Antoine : cette commanderie est citée dès 1266 : domus hospitalis burgundii. Seule subsiste aujourd’hui une porte dont les vantaux sont séparés par un trumeau. C’est dans son enceinte qu’en janvier 1448 furent tenus les états du Dauphiné présidés par le dauphin Louis II, futur Louis XI.

 

Ancienne chapelle gothique : le musée Charreton occupe l’emplacement d’une chapelle édifiée au début du XVIe siècle qui fut transformée en hôpital en 1774.

 

Couvent d’Augustins déchaussés fondé en 1620 selon G. ALLARD.

 

A Plan Bourgoin, croix de Saint Romain de 1656 rappelant le souvenir de la chapelle disparue de Ruffieu.

 

Ancienne chapelle des Pénitents Blancs du XVIIe siècle, aujourd’hui tribunal sur son emplacement.

Place Cournot, porte du XVIIe siècle, seul reste de la chapelle Notre Dame du XIVe siècle.

 

Temple protestant de 1853.

 

Chapelle Notre-Dame-de-Villieu de 1892.

 

Chapelle de Mozas du XIXe siècle.

 

Eglise Saint Jean-Baptiste de Bourgoin : édifiée de 1865 à 1874 par l'architecte Berruyer, dans le style gothique ogival.

Elle possède des grands orgues de 1881, dont la partie monumentale à été classée monument historique au titre des objets mobiliers en1991.

 

Croix monumentale au cimetière.

Eglise évangélique.

Lieudit Sainte Catherine.

Lieudit Saint Honoré et lieudit Saint-Barthélemy à Jallieu.

Mosquée Abou Bakr Siddik et mosquée rue Pasteur.

 

Châteaux :

 

Château de Beauregard : construit au XIIIe siècle sur les hauteurs de Plan Bourgoin : Belliriguardi castrum. Il a été, depuis lors restauré et modifié à différentes époques.

 

Château : construit en 1398 par Jacques de Beaujeu, maître des Œuvres Delphinales. Il fut réparé en 1417 sur les ordres du sire de Sassenage, gouverneur du Dauphiné. Le corps de logis principal fut surélevé au niveau des deux tours qui le défendaient et couvert d'un toit à un seul rempart dont le faîte fut garni de créneaux.

Ainsi modifié, le château de Bourgoin devait être, au commencement du XVe siècle, une forteresse assez redoutable. Il n’en reste que deux pans de murailles.

Lors du projet de cession du Dauphiné à l’église romaine par Humbert II, les commissaires du pape arrivèrent à Bourgoin le 15 janvier 1339 et prirent connaissance des revenus du mandement qui comprenait quatre paroisses de 600 feux (Bourgoin, l’Isle-d’Abeau, Jallieu et Ruy), dont 200 pour Bourgoin et 140 pour Jallieu. Le dauphin pouvait en tirer 500 hommes pour la guerre et il y percevait chaque année environ 300 florins.

 

Enceinte médiévale : longue d’un kilomètre, elle enserrait 6 hectares et possédait quatre portes : les portes de Vienne, de Saint-Antoine, de la Bourbre et la Porte Neuve.

 

Bâtie de Jallieu : elle est mentionnée au XIVe siècle : Bastiga alla quayra.

 

Domus fortis de la Ratari mentionnée au XIVe siècle.

 

Château de Champfort à Mozas : belle demeure dont l'architecture semble remonter au XVe ou au XVIe siècle. Au XVe siècle, elle est nommée domus fortis de Chamfort.

 

Maison de la Bâtie à Funas : elle appartenait, à l'origine, aux seigneurs de Montcarra. La demeure a été remaniée à diverses époques.

 

Maison for d’or mentionnée au XVe siècle (non localisée).

 

Château de Petit Mont : il a remplacé en 1876 une ancienne maison forte ruinée attestée dès 1531.

 

Château Seignoret de Jallieu de 1870 dans le style néo gothique. C’est aujourd’hui la mairie.

 

Château Vossiler.

Château des Charbonnières.

 

Lieudit Mollard Rond.

 

Edifices civils :

 

Maison Renaissance, 1 rue du Tribunal : elle conserve des arcades moulurées, des fenêtres à meneaux, une porte de bois cloutée avec imposte moulurée donnant accès à un escalier à vis-corniche décorative. La pierre d’angle de la demeure correspondrait à l’ancien pilori du Moyen Âge.

 

Maison des Anglanciers du XVIe siècle, 1 rue de la République.   

Fontaine de la place du 23 août édifiée en 1764.

 

Maison 13 rue de la République : elle conserve, au premier étage, un balcon en fer forgé du XVIIIe siècle inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1958.

 

Hôtel Buisson de Launay du XVIIIe siècle, rue de la République, en face de la précédente.

 

Fontaine de la place d'armes : élégante fontaine du XVIIIe siècle, en pierre de Volvic, qui est la copie de celle de Riom.

 

Canal des Catalans : les marais de Bourgoin, d'une superficie de 6514 hectares, forment un arc de cercle de 25 km de long qui entoure au sud l'Isle Crémieu. En 1791 et sous Napoléon Ier, le dessèchement de ces marais fut activement poussé et les prisonniers espagnols y creusèrent alors le grand canal dit des Catalans.

 

Halles créées aux Moyen Âge, consolidées par des piliers de chêne au XVIIe siècle et agrandies et reconstruites en pierre en 1847.  

5 rue Grenette, demeure du XVIIIe siècle.

9 rue Victor Hugo, hôtel urbain du XVIIIe siècle.

A Champagneu, tombeau de Luc Antoine Donin Rosière de Chapagneux, décédé en 1807, qui fut maire de Bourgoin.

Ancien hôtel, 15 rue Robert Belmont, dans lequel J. J. Rousseau a séjourné six mois à compter d’août 1768.

22 rue Robert Belmont, emplacement de l’ancienne sucrerie créée en 1812.  

7 place de la République, une inscription rappelle le séjour de Napoléon le 9 mars 1815 au retour de l’île d’Elbe.

Usine de tissage Perregaux créée en 1822.

A Boussieu, ancienne usine-pensionnat créée en 1853 qui a fonctionné jusqu’en 1992. A proximité, on construisit en 1898 une maison sous le vocable de Saint Antoine de Padoue pour accueillir des petites sourdes muettes. 

Monument de la guerre de 1870.

Fontaine de la place du château de 1873.

Maison Diederichs dite Villa des Lilas de 1880.  

Ancienne brasserie Pontcottier du XIXe siècle, labellisée « Patrimoine en Isère ».

2 cadrans solaires recensés par l’Atelier Tournesol.

2 rue de la République, au premier étage, appartement art déco labellisé « Patrimoine en Isère ».

 

Passages d’hommes célèbres :

 

Hannibal en 218 avant notre ère selon F. de CONINCK, Jean Jacques Rousseau en 1768, Pie VII le 19 novembre 1804, Napoléon Ier le 16 avril 1805 et les 9 et 10 mars 1815, Charles Philippe, frère de Louis XVIII le 20 octobre 1814, Lucien Bonaparte le 10 juillet 1815, Forbes, commissaire du roi d’Angleterre le 11 octobre 1817, la reine d’Angleterre le 16 avril 1820, Lafayette le 3 septembre 1829, le Président Carnot le 8 octobre 1888, le Président Coty le 7 août 1955.

 

Hameaux, mas et lieudits anciens :

 

In Biaoni, XIIe siècle, Bion.

Blaches, XVIe siècle, la Blache.

Ad Blanchias, XIVe siècle, les Blanchées.

Bocella, XVe siècle, Bourcelas.

Champagniacum, XVe siècle, Champagneu.

Champaret, XIVe siècle, Champarey.

Villa de Charboneres, XIVe siècle, Charbonnière.

Funas, XIVe siècle.

Jaliacum, XIIe siècle, Gayliacum, XIIIe siècle, Jallieu.

Lilata, XVe siècle, l’Ilate.

In Magnis Saytivis, XIVe siècle, les Sétives.

Molendina de Burgon, XIIe siècle, les Moulin.

Mons Bernerius, XIVe siècle, Montbernier.

Mosas, XIIe siècle, Mozas.

Planis de Jalleu, XVe siècle, la Plaine.

Rivayria, XIVe siècle, la Rivoire.

Sauge, XVe siècle, le Sauzey.

De Ulmis, XVe siècle, Lormes, XVIe siècle, les Ormes.

Vers, XVe siècle, le Vers. 

 

Autres indications :

 

Un acte de 1284 porte mention de deux moulins vendus au comte de Savoie.

Franchises et libertés données par Humbert Ier le 8 août 1298.

Mistralie mentionnée en 1324 et en 1327.   

G. ALLARD mentionne la présence d’un péage.

Borne de corvée du XVIIIe siècle, 17 rue Victor Hugo.

Borne milliaire moderne parc des Lilattes (provenant de Nivolas-Vermelle).

Square des Lilattes, platane de 25 m de hauteur, vieux de 150 ans.

ZNIEFF de l’Isle-Crémieu et des basses terres.

ZNIEFF des zones humides des bords de la Vieille et de la Bourbre.

ZNIEFF de l’ensemble fonctionnel des vallées de la Bourbre et du Catelan.

ZNIEFF des marais de Villieu.

ZNIEFF du ruisseau du Loudon et milieux environnants.

ZNIEFF des prairies sèches, bois et mares de Charbonnière.

ZNIEFF du marais de Bourgoin (33 hectares).

ZNIEFF du marais de Jallieu (83 hectares).

ZNIEFF des zones humides des bords de la Vieille et de la Bourbre.

ZNIEFF des zones humides de la moyenne vallée de la Bourbre entre la Tour-du-Pin et Bourgoin.

ZNIEFF du plan de Vernieu, étangs de Vénérieu, marais de Villeu.

ENS des zones humides de la vallée de la Bourbre.

Musée Victor Charreton.

 

Bibliographie :

 

Regeste Dauphinois : n° 303, 5190, 5202, 9064,12682, 13801, 15186, 19290, 19742, 20086, 33705

Regeste complémentaire n° 1634 et 3454

N. CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, 1661-1672, T I, pages 95, 223, 228, 849 et 859 et T II, pages 61, 88 et 463

G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, pages 86, 179, 180 et 693 et T 2, pages 315 et 410

De VALBONNAIS : Histoire de Dauphiné, 1721-1722, T I, pages 8, 12, 13, 102, 103, 168 et 169 et T II, pages 23 et 462

J. J. A. PILOT : recherches sur les antiquités dauphinoises, T II, 1833, pages 51 et 202

J.J. A. PILOT : précis statistique des antiquités du département de l’Isère, BSSI, 3, 1843, pages 124, 348, 349

L. FOCHIER : souvenirs historiques sur Bourgoin, Saint-Chef et Maubec, 1853, pages 1 à 113

Baron A. RAVERAT : à travers le Dauphiné, voyage pittoresque et artistique, 1861, pages 407 à 409

C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 15 à 20, 25 et 348

G. de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, pages 103 et 425

Annuaire de la société française de numismatique, T 3, 1868, page 294

F. CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Bourgoin, 1869 pages 3 à 8

PRUDHOMME : notice sur la ville de Bourgoin, 1871

A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1874-1875 n° 512, 513, 847, 851, 855 1698, 1788

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A. JOANNE : géographie du département de l’Isère, 1876, pages 53 et 59

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F. VALLENTIN : de l’ancienneté de l’homme dans la province de Dauphiné, bulletin de l’Académie Delphinale, 1879, page 229

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A. PRUDHOMME : les juifs en Dauphiné aux XIVe et XVe siècles, 1883, page 33

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73, 74, 75, 79, 81, 82, 83, 84, 85, 90, 94, 97, 98, 137 à 140, 145, 147, 159, 160, 161, 162, 164, 165, 169, 172, 173, 176, 177, 179, 190, 196

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