SILLANS

 

(Canton de Bièvre, ex canton de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs).

Forme ancienne : Silans au XIIIe siècle.

Gentilé : Sillanais.  

 

Cartes IGN au 1/25000ème : 3134 SB

 

Superficie : 1261 hectares.

 

Population (2015) : 1885 habitants.

 

Hagiographie :

 

Maximin, premier évêque d’Aix au IIIe siècle.

 

Protohistoire : à Vaugauthier, des clichés aériens de l’IGN de 2003 ont révélé 3 cercles concentriques de 20 mètres de diamètre.

 

Epoque gallo-romaine : la voie romaine de Grenoble à Vienne traversait la commune et son souvenir s’est perpétué dans le Grand Chemin.

A Vaugauthier on aurait découvert en 1957 les traces d’une construction gallo-romaine. Une tradition y situe un « vieux village disparu ».

Au lieudit Treize Fontaines les vestiges d’une importante construction auraient été mis au jour vers 1986.

Sur un lieu non précisé on a trouvé des monnaies de Gordien III.

Le nom de la commune vient-il du patronyme Silus (domaine de) (BILLY) ou de Silanus (FILLEAU) ?

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Maximin (ou Saint Joseph ?) du XIXe siècle.

 

Lieudit l’Hôpital près de l’ancienne voie romaine, rappelant sans doute un établissement médiéval disparu.  

 

Châteaux :

 

Château de Thivolière dit de Sillans : en 1315 ce château était sous la juridiction du seigneur de Saint Geoirs. Il conserve de ses origines trois ours rondes dont une grosse remontant au XIIe siècle remarquablement conservée (les créneaux et les machicoulis datent du XIIIe siècle) et des pans de remparts.

Un Sibouet Vehier était seigneur de Sillans en 1372. Sa descendance pris fin vers 1530. Leurs armes étaient : coupé, emmanché d’argent et de gueules.

Gibus Boïer, seigneur de Sillans figurait à l’arrière-ban de 1375.

Claude de Theys, également seigneur de Sillans figurait à l’arrière-ban de 1512.

François de la Porte, seigneur de Sillans en 1586 descendait d’une des plus anciennes et des plus illustres familles dauphinoise, connu dès le XIIe siècle dont des membres avaient participé aux croisades. Leurs armes étaient de gueules à la croix d’or. Ils avaient pour devise : « pour elle tout mon sang » et pour cri : « nul n’enfonce la porte ».   

 

Autres indications :

 

Lieudit ancien in valle Galteri mentionné au XIIIe siècle.

Cadran solaire de 1791 avec inscription : « panson à Diev » (sic).

G. VALLIER a relevé 4 autres cadrans solaires de 1842, 1843, 1844, 1845 « sur un café ».

ZNIEFF des prairies humides et étangs de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs.

 

Bibliographie :

 

Regeste dauphinois n° 19266, 34658, 35591

Regeste complémentaire n° 2866

G. ALLARD : Dictionnaire du Dauphiné, man. 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, pages 64 et 69

G. de RIVOIRE de la Bâtie : Armorial de Dauphiné, 1867, pages 544 à 546 et 781

G. VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876

A. JOANNE : géographie du département de l’Isère, 1876, page 66

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 336 et 356

P. H. BILLY : origine des noms de villes et de villages de France, 1981, page 277

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 146

Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 95

W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 55

Carte archéologique de la Gaule, l’Isère 38/1, 1994, page 123

L. et A. BRUCELLE : l’Isère, terre de châteaux, 1996, page 143

E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, page 707

J. FILLEAU : dictionnaire topographique des communes de l’Isère, 2006, page 109

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, page 332