SAINT-GEOIRS

 

(Canton de Bièvre, ex canton de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs).

Formes anciennes : Sanctus Juorz, Sancto Georio au XIIe siècle.

Gentilé : Saint Geoirdeaux.

Mont Geoirs sous la Révolution.

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3134 SB

 

Superficie : 693 hectares.

 

Population (2015) : 523 habitants.

 

 

Hagiographie : Saint-Geoirs est une corruption de Saint Georges, prince de Cappadoce, martyr sous Dioclétien en 303 à Lydda. Sn culte remonte à 368 et fut embelli par la légende du dragon. Patron de l’Angleterre dès 800 et des cavaliers.

 

Epoque gallo-romaine : avant 1860 on aurait découvert derrière l’église des « objets romains » (non décrits).

Vers 1883, H. MULLER aurait découvert une nécropole gallo-romaine.

Selon la tradition locale rapportée par A. MACE, le hameau de Cours aurait été occupé par un camp romain « où l’on aurait célébré des jeux » (!). Des pierres antiques, des fragments de bronze et des tuiles estampillées CLARIANVS y auraient été découverts.

CHORIER mentionne une estampille COMMVNIS sur amphore.

Des tegulae sont remployées dans le clocher de l’église.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Saint Georges qui pourrait être d’origine romane. Le clocher a été rebâti en 1672.

 

Chapelle de Cours du XIXe siècle.

 

Châteaux :

 

L’ancien château delphinal est situé sur la commune de Saint-Etienne.

Il est notamment mentionné dans un acte du 31 mars 1319 qui le qualifie de « Châteauvieux ».

 

Château de Montsublet dit aussi du Siblet ou Sifflet ! Aux environs de la croix de Toutes Aures, ruines d’une tour carrée conservant une fenêtre à ogive. Au XIVe siècle, elle appartenait à la famille de Bressieux.

 

Autres indications :

 

Lieudit Jomareya mentionné au XVe siècle, la Jomarerie.

Lieudit Molias mentionné au XIVe siècle, les Moilles.

A la cure, cadran solaire de 1832 avec inscription : memorare novissima tua (pense à tes derniers instants).

G. VALLIER mentionne un autre cadran solaire avec inscription : « les jours passent comme les pèlerins ».  

ZNIEFF des Chambarans.

ZNIEFF de la tourbière des Rivoires.

ZNIEFF des prairies humides et étangs de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs.

Grotte dite de Mandrin.    

 

Bibliographie :

 

Regeste dauphinois n° 20349

N. CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1661-1672, page 168 n° 1

Antonin MACE : guide itinéraire, T 4, 1860, page 38

G. de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, page 667

E. ARNAUD : histoire des protestants du Dauphiné aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, Vol. II, 1875-1876, page 226

G. VALLIER : anthologie gnomonique du département de l’Isère, 1876

O. HIRCHFELD : Corpus Inscriptionum Latinarum, XII, 1888, n° 5683n

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, page, 192, 233 et 326

J. B. LANFREY : chez nous, 1930

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 144

P. CHANARON : J. P. Poncet, archiprêtre de Bressieux, curé de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, 1989, page 30

W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-romaine, inventaire d’archéologie rurale, 1992, page 53

Carte archéologique de la Gaule, l’Isère 38/1, 1994, page 123

Dictionnaire d’Amboise Dauphiné Ardèche, 1998, page 297

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, page 300