PAJAY

 

(Canton de Bièvre, ex canton de la Côte-Saint-André).

Commune créée en 1841 à partir de Faramans.

Forme ancienne : Pagey au XIIIe siècle.

Gentilé : Pajaytois.

Héraldique : parti au premier d’or au pliant de tabac, au deuxième d’argent au dauphin d’azur, le tout sommet d’un chef d’azur.  

 

Cartes IGN au 1/25000ème : 3133 et 3134 SB

 

Superficie : 1432 hectares.

 

Population (2015) : 1126 habitants.

 

Hagiographie :

 

Catherine, d’Alexandrie qui eut la vision de l’enfant Jésus la choisissant pour fiancée. Martyre en 305 sous Maximin Daïa. Patronne des filles à marier.

 

Epoque gallo-romaine : le nom de Pajay, anciennement nommé Pagiacum jusqu’au XVe siècle pourrait dériver de pagus terme latin désignant un pays, une portion de région, habités surtout par des agriculteurs ou paysans.

Le lieudit Combe Martin rappelle le souvenir de la voie de Grenoble à Vienne, devenue au Moyen Âge le Chemin de Saint Martin.

Aux Buis on a repéré en 2005 une concentration de tegulae.

 

Edifices religieux :

 

Eglise Sainte Catherine : édifiée en 1860 en remplacement d’une chapelle dont elle conserve la cloche de 1769.

 

Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette ou Notre-Dame-d ’Espérance érigée en 1870.

 

Chapelle du Truchaux.

 

Statue de la Vierge de 1877.

 

Lieudit les Abbayes sur la limite communale avec Penol.

 

Il n’y a ni château ni maisons fortes de connus.

 

Autres éléments :

 

Lieudit les Brailles mentionné dès le XIIIe siècle : terra Pontabraies et, à la même époque, lieudit les Chaffaneres.

Lieudit Mariz mentionné au XIIe siècle : Meserieg.

Lieudit Bayetes mentionné au XIVe siècle, Bois Bayard.    

 

Bibliographie :

 

C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, page 354

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 24, 68, 223 et 280

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, page 183

Histoire des communes de l’Isère, 1988, page 237

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II, 1987, page 108

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, page 232