(Canton
de Bièvre, ex canton de Roybon).
Forme
ancienne : Lente au XIIIe siècle.
Gentilé :
Lentolois.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3134 SB
Superficie :
760 hectares.
Population
(2015) : 217 habitants.
Hagiographie :
Jacques
le Majeur, apôtre, frère de Jean, martyr en 42. Ses reliques sont vénérées à
Saint-Jacques-de-Compostelle.
Andéol,
apôtre du Vivarais, martyrisé au IIIe siècle à Bergoïata, devenu Saint-Andéol.
Préhistoire : on a découvert des pointes de flèches en silex gris
et divers éclats d'époque paléolithique (Musée Dauphinois n° 45.8.49, 50 et 56)
et un ciseau poli néolithique en roche verte (M. D. n° 45.8.86).
Une
hache en pierre polie est également signalée dans le BSDEA.
Au
lieudit les Terres Blanches on a découvert en 1977 plusieurs dizaines de
galets de quartzite taillés dont certains en forme de palets disques.
Protohistoire : une herminette à douille carrée du Bronze
final est conservée au Musée Dauphinois (n° 45.8.76).
Epoque
gallo-romaine : on a conjecturé
que le nom de la commune était d'origine gallo-romaine et provenait du
patronyme Lentius (domaine de).
Edifices religieux :
Eglise
Saint Jacques et Saint Andéol :
édifiée en 1618 sur l’emplacement d’un édifice plus ancien cité en 1325
(chapelle castrale ?). Une inscription sur marbre en relate la
consécration par l'évêque Pierre de Villars en 1618. Cette inscription a été classée
monument historique au titre des objets mobiliers en 1931.
L’église
conserve également :
Ø une cloche de 1628, classée monument historique au
titre des objets mobiliers en 1963,
Ø un buste de Saint Andéol, inscrit à l’inventaire
supplémentaire des objets mobiliers des monuments historiques en 1996,
Ø un buste de Jacques le Majeur du XVIIIe siècle (même
inscription).
L’église
a été en partie détruite en 1993 par une coulée de boue.
A
la suite de ce sinistre, des sondages ont mis en évidence un édifice antérieur,
sans doute du XIVe siècle correspondant à l’église paroissiale du bourg
castral.
Lieudit
le Couvent.
Châteaux :
Ruines
d'un château féodal cité dès le XIIIe siècle. Un bourg féodal, dont il subsiste
quelques arases de murs, lui était joint.
Autres indications :
Cadran
solaire : à la cure, cadran solaire de 1862 avec inscription :
"c'est l'heure de bien faire".
Site
Natura 2000 des étangs, landes et vallons tourbeux de Chambaran (arrêté du 26
octobre 2015).
ZNIEFF
du plateau de Chambaran.
Bibliographie :
Regeste dauphinois n° 25212
G. ALLARD : dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de
1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 2, page 16
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Roybon, 1869, page
7
G.
VALLIER : les cadrans solaires d’Isère, 1876
E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de
l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 118 et 199
J.
B. LANFREY : chez nous, 1930, page 133
BSDEA
T 29, 1934, page 79
A.
BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, page 280 et
catalogue des collections, n° 8, page 21, 35, page 26 et 53, page 28
GALLIA
Préhistoire, T 23-2, 1980, page 506
P.
H. BILLY : origine des noms des villes et des villages de France, 1981,
page 168
J.
C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 126
Histoire
des communes de l’Isère, 1988, page 62
Y.
PAYET MAUGERON : mémoires de mon village, Lentiol, 1993
La
Pierre et l’Ecrit, 1995-1996, page 221
Patrimoine
en Isère : Chambaran, 1999, pages 27, 54, 64 et 147
A.
BOCQUET : inventaire 0 en ligne
Carte
archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, page 207