LA FRETTE
(Canton
de Bièvre, ex canton de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs).
Forme
ancienne : Frayta au XIIIe siècle.
Gentilé :
Frettois.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3133 SB
Superficie :
1180 hectares.
Population
(2015) : 1108 habitants.
Hagiographie :
Ours,
soldat de la légion thébaine, martyr à Soleure à la fin du IIIe siècle.
Il
n’y a pas de vestiges archéologiques de connus.
On
notera toutefois la présence de trois toponymes pouvant induire le passage
d’une voie antique (de Grenoble à Lyon ?) : le Pavé, le Lestras et le Trièvoz.
Edifices religieux :
G.
ALLARD mentionne la présence d’une aumônerie.
Eglise
Saint Ours :
édifiée en 1861 dans le style néogothique en remplacement d’une église du XVIIe
siècle détruite à la fin du XIXe siècle elle conserve :
Ø
un
tableau de Saint-François-de-Paule recevant l’enfant Jésus des mains de la
Vierge du XVIIe siècle,
Ø
un
tableau du pape Saint Léon arrêtant Attila devant Rome du XVIIe siècle,
Ø
un
tableau de 1834 représentant une famille en prière aux pieds de la Vierge
ces
trois tableaux ont été classés monuments historiques au titre des objets
mobiliers en 2005.
L’église
est labellisée « Patrimoine en Isère ».
Chapelle
Notre-Dame-de-Lourdes.
Passage
du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (segment de Genève au Puy),
aujourd’hui GR 65.
Châteaux :
Château
de la Frette :
c’est un édifice féodal, très remanié, qui a conservé ses quatre tours.
Rivoire
de la Bâtie a trouvé cinq familles de seigneurs et châtelains de la
Frette : les Vehier (1355), les Louvat (1540),
les Virieu Pointières (1600), les Emé
de Marcieu (1750) et les Berger de la Villardière (1800).
Autres édifices :
Ancienne
cure :
construction antérieure à 1823, date à laquelle elle est mentionnée comme
nécessitant des réparations. Elle est bâtie en pisé sur soubassement de galets
et elle est coiffée d’un beau toit couvert de tuiles écaillées. Elle est
labellisée « Patrimoine en Isère ».
Autres indications :
Maison
d’Artaud mentionnée dans un acte du 27 janvier 1324.
Lieudit
Brocerarum (les Brosses) mentionné au XVe siècle.
Via
du Sorbier mentionnée
au XVe siècle.
A
la Montagne, cadran solaire avec inscription : « nous passon come l’onbre » (sic).
ZNIEFF
des prairies de l’aéroport de Saint Etienne de Saint Geoirs.
ZNIEFF
de l’étang du Plantier.
Bibliographie :
Regeste
dauphinois n° 22005
G.
ALLARD : dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL
en 1864, T 1, pages 87, 518 et 526
G.
RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de Saint-Etienne-de-Saint-
Geoirs, 1870, page 8
G.
VALLIER : les cadrans solaires d’Isère, 1876
E.
PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U.
CHEVALIER en 1920, pages 50, 350 et 366
H.
RAULIN : l’architecture rurale française, Dauphiné, 1977, page 38
J.
C. MICHEL : Isère gallo-romaine, I, 1985, page 144