LA-COTE-SAINT-ANDRE

 

(Canton de Bièvre, ex canton du même nom).

Formes anciennes : Cotonacum villa en 1000, Sancti Andreae au XIIe siècle.

Côte Eau Bonne sous la Révolution.

Gentilé : Côtois.

Héraldique : d’azur au sautoir d’argent cantonné de deux fleurs de lys d’or, une en chef et une en pointe et de deux dauphins du même aux flancs.   

 

Carte IGN au 1/25000ème : 3133 SB

 

Superficie : 2793 hectares.

 

Population (2015) : 4745 habitants.

 

Hagiographie :

 

André, l’apôtre, crucifié en 64 à Patras sur une croix en X qui porte son nom. Patron de l’Ecosse et de la Russie.

Camille, fondateur de l’ordre des Camilliens en 1591, canonisé en 1746. Patron des infirmiers.

 

Préhistoire : divers vestiges sont signalés :

 

Ø  une hache en pierre polie du néolithique, découverte au lieudit la Plaine avant 1878, est citée dans le Dictionnaire de la Gaule,

Ø  plusieurs autres haches, dont une en serpentine à bords droits, sont également évoquées,

Ø  selon CHANTRE, un ancien dolmen situé à proximité de la gare du Rivail aurait été détruit au début du XIXe siècle (infra),

Ø  en 1950, le long de la route de Brézins, on a trouvé un galet en quartzite du paléolithique inférieur,

Ø  aux Noilles nord, vers 1985, on a découvert une lame polie en roche verte néolithique,

Ø  au Rival, en 2008, on a trouvé une lame polie en serpentine du néolithique,

Ø  en 2013 au lieudit Rival Olagnières, une fouille sur 25000 m2 a révélé une occupation néolithique (10 éléments lithiques).

 

Protohistoire : le Mas de Garchat, au sud du bourg, aujourd’hui le Rival et la Gare a livré en 1888, immédiatement à l’ouest du vieux chemin de Bressieux à la Cote Saint André un témoin exceptionnel : un char processionnel : dès 1867, E. CHANTRE signalait à cet endroit plusieurs grosses pierres (il parle de dolmen) et indique que plusieurs personnes lui ont dit avoir vu extraire de ce « caveau » des corps humains, des poteries et autres objets. Plus vraisemblablement, il s’agissait d’un tumulus dont l’arasement a permis la découverte de quatre roues en bronze, d’un seau (situle) et d’un bassin également en bronze, ainsi que de morceaux de bois vermoulu. Dès 1889, ces objets ont été déposés au musée de Lyon. Ils sont aujourd’hui exposés au Musée de la Civilisation gallo-romaine de Fourvière. Les roues ont un diamètre de 51 cm avec six rayons et jante évidée. Le seau, restauré, à 64 cm de hauteur et un diamètre de 44 cm à l’ouverture pour 26 cm à la base. Le bassin, également restauré, est une calotte sphérique de 32 cm de diamètre et de 5 cm de profondeur. Le faible diamètre des roues, leur poids considérable (15 kg), leur décoration pompeuse et leur association avec le seau montrent que ce n’était ni un véhicule à usage domestique ni un engin de guerre mais un support mobile de vase. Pour CHAPOTAT il s’agissait d’un char de culte solaire qu’il date de l’époque du Hallstatt vers 700 avant notre ère. A. BOCQUET propose quant à lui une date de fabrication des roues de 800 avant J. C. et, pour la situle la fin du VIe siècle avant notre ère. Les fragments de bois ont été datés par dendrochronologie de 745 – 735 avant notre ère. De ce fait il pense que ce char a été montré aux populations locales durant 250 ans. C’est le témoin le plus tardif d’un rite né au Xe siècle avant J. C. dans l’ambiance religieuse de l’âge du bronze.

A la même époque, sous un autre tumulus on a exhumé une épée en fer cassée en trois morceaux et une hache en fer à douille.

Dans une vigne située non loin de la voie romaine, on aurait découvert à une date qui n’est pas précisée une pièce de Carthage du IIIe siècle avant notre ère et une pièce de Numidie du IIe siècle avant notre ère.

En 2004, au lieudit Verrière on a découvert 4 anneaux en bronze.

En 2008, on a retrouvé en prospection le site de la découverte du char en bronze. Il y aurait eu en fait 3 tumuli au Mas de Garchat.

En 2009, chemin de Passelière on a repéré six structures sub rectangulaires avec des foyers à pierres chauffantes et un tesson du Bronze final : s’agissait-il d’un lieu de rassemblement festif du VIIIe siècle avant notre ère ?

En 2011 au Rival, on a découvert deux ensembles de structures de l’époque de Hallstatt avec 52 foyers à pierres chauffantes.

En 2013, au lieudit Rival Olagnières, une fouille sur 25000 m2 a révélé 12 bâtiments sur solins de galets, 21 constructions sur poteaux, 52 silos, 250 fosses, 34 dépotoirs et 750 trous de poteaux, pour l’essentiel de l’époque de Hallstatt.

 

Epoque gallo-romaine :

Certains auteurs ont pensé que le site de la Côte-Saint-André avait pu être une mansio sur la voie de Vienne à Grenoble (ou du moins son compendium par Ornacieux). Le Grand Chemin rappelle cette voie. Il pourrait s’agir aussi d’un tronçon de la voie de Lugdunum à Cularo, mal connue.

 

La pseudo centuriation de la Bièvre : l’idée d’une centuriation, émise par J. SOYER en 1974 est aujourd’hui abandonnée. Celle-ci disait avoir reconnu les traces d’une centuriation romaine très nette où tous les habituels découpages apparaissaient, de l’actus à la centurie. Cependant, malgré la régularité du parcellaire et certaines coïncidences de distances, l’existence d’une cadastration parait bien douteuse.

On sait que la centurie était le découpage initial d’un territoire conquis et colonisé. Celui-ci était divisé en carrés de 710 mètres de coté, la centurie, elle-même fractionnée en laterculus (ou demi centurie 710 m sur 355 m), heredium (ou dizième de centurie) 70 m sur 70, jugere (70 m sur 35) et actus (35 m sur 35). On retrouve beaucoup de traces de ce cadastre romain grâce aux photos aériennes. En France, il faut le chercher dans les dimensions des champs actuels et essayer de retrouver dans le cadastre moderne d’une part le quadrillage, d’autre part les dimensions 710, 355, 70 ou 35 mètres.

J. SOYER avait cherché dans la plaine de la Côte-Saint-André, vaste rectangle, long et plat, les dimensions précitées et disait avoir relevé un cadastre nord-sud aux parcelles denses et à la conservation étonnamment fraîche, y présentant toutes les dimensions de la centurie. Ce qui lui semblait établi était que cette centuriation n’appartenait ni à celle de Valence, ni à celle de Lyon, toutes deux orientées sud-ouest – nord-ouest.   

 

La commune a livré de nombreux vestiges gallo romains :

 

Ø  en 1662 au Mas Martel on a trouvé un vase « rempli de médailles et monnoyes des anciens empereurs de Rome ». 200 furent récupérées par le seigneur de Blanville et le reste dispersé.

Ø  Au XVIIIe siècle, près du Rif du Soulier, on a exhumé des tuiles estampillées CLARIANVS et des monnaies dont une à effigie de Plautina Augusta, épouse de Caracalla.

Ø  En 1810, à deux kilomètres du bourg, on aurait découvert une « salle de bain » et une monnaie en or de Dioclétien.

Ø  CHANTRE indique que l’on a trouvé au Chuzeau, en 1852 ou 1854, un sarcophage en plomb renfermant deux petites urnes, parmi les restes d’une construction et une poterie estampillée CLARIANVS.

Ø  La même année au Mas de Paradis (aujourd’hui 72 avenue C. Rocher) on aurait mis au jour, parmi les restes d’une construction ayant livré des outils agricoles, un sarcophage en plomb (s’agit-il de la même trouvaille que celle du Chuzeau ?).

Ø  En 1854, au lieudit la Tuilerie, on aurait trouvé plusieurs vases en sigillée.

Ø  Vers 1860, dans un champ dit Terre à la Magdelaine, on aurait exhumé une portion de voie romaine.

Ø  En 1869 en un lieu non précisé, on a trouvé une bague en or à chaton ovale avec inscription BRVTVLLI.

Ø  Au lieudit Poulardière, au quartier de Saint Corps ou Saint Laurent de Corps, on aurait découvert, avant la dernière guerre, des sépultures.

Ø  En septembre 1976 on a mis au jour à l’intérieur de l’ancienne église une épitaphe romaine : « IIII NON SEPTB / OB GAVTERIVS / SACRISTA J D R / CEDEI TA B R T / SB » : « le 4 des nones de septembres est mort Gautherius ». Cette inscription est datée de la fin de la Tétrarchie (JDR = Jovio Diocletiano regnante).

Ø  Vers le Rif du Soulier, on signale la découverte d’un habitat tardif (IVe, Ve siècles).

Ø  Provenant d’une vigne située non loin de la voie romaine, on aurait découvert 3 pièces de monnaie antérieures à notre ère (supra) dont une de Tetricus.

Ø  En maints endroits, on signale des tegulae et des céramiques estampillées OF COCI et OF SCOT(i).

Ø  Vers 1997, on a trouvé deux monnaies, l’une de Crispina Augusta et l’autre de la fin du IIe siècle.

Ø  A la Magdelaine, en 2005 et en 2009 on a repéré un site à tegulae avec des fragments de vase en pierre ollaire, une panse d’amphore et des scories,

Ø  En 2009-2010 au Rival, on a découvert 3 bâtiments sur poteaux de bois (Tène finale et Haut-Empire).

Ø  Au Soulier, en 2013, on a découvert des tegulae, des tessons de céramique, une panse d’amphore et 4 fragments de meules tournantes à bras.

 

Haut Moyen Âge : au XIXe siècle, on a découvert près du château une tablette de marbre paléochrétienne avec inscription : « HIC REQVIESCIT IN PACE / DVLCITIVS QVI VIXIT ANN(os) / VII DI(es) XX ET III RESVRREC / TVRVS IN CHR(ist)O » : « ici repose en paix Dulcitius qui vécut 7 ans et 23 jours et qui ressuscitera dans le Christ » (Ve siècle). L’inscription est aujourd’hui conservée au cloître de Saint André le Bas à Vienne.

En 1863, en labourant un champ près de la D 10, on découvrit les restes d’une église de 20 mètres de longueur sur 5,80 mètres de largeur, à une seule nef, construite en gros galets. Ces fondations étaient accompagnées de plusieurs chemins et de 2 monnaies mérovingiennes. Ceci justifie semble t-il que B. BLIGNY indique que la localité disposait d’une église dès l’époque mérovingienne.

En 2008, à l’ancien Mas de Garchat (le Rival) on a découvert des tessons du Haut Moyen Âge.

En 2009, aux Olagnières, on a découvert une sépulture et une petite occupation datée entre le VIIe et le Xe siècles.

La même année, chemin de Passelière on repéré un petit ensemble des Ve, VIIIe siècles.

Également la même année, au Rival, on a repéré des bâtiments du Haut Moyen Âge (Ve, VIe siècles) à poteaux sur solins de pierre.

En 2011 au Rival on a repéré une structure des IVe, VIIe siècles avec forge.

En 2013 au Rival Olagnières la fouille sur 25000 m2 (supra) a livré des fosses des IVe et Ve siècles, un établissement mérovingien du VIIe siècle et deux bâtiments d’époque carolingienne.

 

Edifices religieux :

 

Ancienne église Saint André : le cartulaire de Saint-André-le-Bas indique qu’un sanctuaire, dédié à Saint André, existait déjà au début du XIe siècle. L’édifice conservé présente une structure romane comme l’attestent les arcs de l’ancien chœur compris entre quatre piliers sur lesquels repose le clocher. De la même époque datent la coupole octogonale, la nef dans la partie qui tient lieu de vestibule et la première travée à droite ainsi que le clocher bâti en briques à deux étages, sensiblement en retrait l’un sur l’autres et percé sur ses grands cotés de deux baies à l’étage inférieur et de trois baies à l’étage supérieur. Les fonts baptismaux datent du XVe siècle, époque de remaniements et d’agrandissements de l’église. Il subsiste de cette époque deux chapelles dont l’une, dite de Notre-Dame-de-Pitié de 1518, avec un arc fleuri ainsi que la nef latérale avec de grandes croisées ogivales. L’intérieur conserve un magnifique Christ de jubé du XVIIe siècle, de grandeur naturelle, qui échappa à la révolution grâce à un habitant qui le mit en sécurité. L’église a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1982.

 

Prieuré : ancien prieuré d’Augustins cité dès 1003 qui dépendait de l’abbaye de Saint Ruf. Il était situé derrière la mairie actuelle. Il fut détruit au XVIe siècle.

 

Maladrerie : elle est citée au Moyen Âge. Il en subsiste le lieudit la Magdeleine.

 

Ancien couvent des Cordeliers puis des Récollets : fondé par les frères minimes ou cordeliers conventuels le 22 février 1520. Le monastère fut élevé aux frais de François Ier qui voulut que son fils, Henri II, prince du Dauphiné, portât le titre de fondateur. Il fut dévasté en 1548. En 1612, à la demande populaire, des Récollets vinrent s’installer dans le couvent restauré et en firent une maison de retraite qui subsista jusqu’à la révolution.

 

G. ALLARD mentionne la présence d’une aumônerie.  

 

Couvent des Ursulines : il fut créé en 1623 et confirmé par lettres patentes royales en 1626. Il était situé à l’emplacement de l’actuelle rue Saint Ursule.

 

Couvent des Bernardines : l’abbaye de Laval-Bressieux fut transférée au début du XVIIe siècle par l’abbesse Françoise de Bocsozel, petite fille de Bayard, à la Cote- Saint-André qui offrait un lieu de refuge plus sur. Elle construisit dans l’actuelle rue de Laval une maison qui subsista jusqu’en 1795. Le logement de l’abbesse subsiste toujours dans l’hôtel dit d’Agoult, aujourd’hui hôpital.

 

Couvent des Visitandines qui fut utilisé de 1842 à 1902.  

 

Séminaire : initialement installé dans l’ancien couvent des Cordeliers, il fut transféré à la fin du XIXe siècle dans les bâtiments actuels du collège.

 

Eglise Saint Camille : édifiée en 1863 à l’initiative de Camille Rocher qui voulait en faire un phalanstère pour les ouvriers de sa distillerie (projet qui n’a jamais vu le jour). L’église est aujourd’hui désaffectée et son clocher a été détruit par un incendie en 2005.

 

Chapelle Notre Dame de Sciez : édifiée au XIXe siècle sur une éminence comme lieu de pèlerinage.

 

Lieudit Croix Soulier.  

 

Passage du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (segment de Genève au Puy), aujourd’hui GR 65.

 

Châteaux :

 

Château delphinal : le château primitif fut édifié vers 1260 par Philippe de Savoie qui en fit son château résidence. Au XIVe siècle, le château devint palais delphinal et abrita à plusieurs reprises les états du Dauphiné. Le conseil delphinal s’y tint en 1387 puis en 1420. C’est dans ce château que Louis XI, alors dauphin Louis II, avait épousé en 1457 la princesse Charlotte de Savoie. L’une des salles du château porte encore du reste le nom de Salle du mariage ou Salle de Louis XI. Dévasté durant les guerres de religion, le château fut rebâti au XVIIe siècle. C’est une vaste construction avec des fenêtres à bossages, un superbe escalier de 1691, une cheminée renaissance dans la salle dite des lions et, sur une cour, une jolie galerie aux colonnes de pierre.

De la forteresse médiévale en briques, organisée en un quadrilatère cantonné de quatre tours circulaires, ne subsiste que la base d’une tour d’angle.

La salle dite de Louis XI, la cheminée du rez-de-chaussée et l’escalier avec sa cage et sa rampe à balustres ont été classés monuments historiques en 1946 et 1983.

 

Enceinte médiévale disparue hormis les vestiges d’une tour semi circulaire en sous-sol du 5 rue Salomon. Une partie de ce rempart du XIIIe siècle a été découverte en 2011.

 

Maison forte dite domus de Malogarnito mentionnée au XIVe siècle, aujourd’hui disparue.

 

Château d’Allivet des XVIIe et XVIIIe siècles, ancienne maison forte avec parc inscrit au titre des jardins remarquables au pré inventaire.

 

Lieudit Château de Mons.

Château Champvert du XIXe siècle.

Château de Beauregard du XIXe siècle.

Château du Belvédère du XIXe siècle.

Lieudit la Bâtie.

 

Edifices civils :

 

Halles : immenses halles du XVIe siècle de 86 mètres de longueur sur 27 mètres de largeur qui sont parmi les plus grandes et les mieux conservées de France. Elles ont été classées monument historique en1925 et en 1981.

 

Hôtel de Bocsozel : édifice des XVe et XVIe siècles avec une haute tour coiffée d’un cône ayant appartenu un temps à Jeanne du Terrail, fille de Bayard, qui avait épousé un Bocsozel. Les façades et les toitures ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1981.

 

Hôtel des Battines : 9-11 rue Centrale : c’est une demeure à encorbellement du XVIe siècle. Le portail sur rue avec son auvent et ses vantaux a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1979.

 

Hôtel de Blanville : édifice renaissance avec un escalier intérieur de la fin du XVIe siècle. C’est aujourd’hui la mairie. L’escalier sur cour et la galerie en retour ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1983.

 

Maison renaissance, 22 rue de la Halle de trois niveaux avec de remarquables fenêtres à meneaux double dont les façades et les toitures ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1977.

 

20 place de la Halle, demeure du début du XVIe siècle.

9 rue de l’Hôtel de Ville, porte du XVIe siècle.

3 rue Saint André, porte du XVIe siècle.

18 rue Saint André, maison du XVIe siècle.

Maison dite de l’Auditoire avec des fenêtres à meneaux.  

Maison des Magnauds des XVIe et XVIIe siècles, 3 rue de la Halle.

Hôtel de Montchenu du XVIIe siècle, 9 rue de l’Hôtel de Ville.

3 place de la Halle, porte du XVIIe siècle.

20 place de la Halle, maison du XVIIe siècle.  

12 rue Bayard, porte du début du XVIIe siècle.

5 rue Centrale, porte du XVIIe siècle.

1 rue de l’Hôtel de Ville, porte du XVIIe siècle.

21 rue de l’Hôtel de Ville, porte du XVIIe siècle.

67 rue de la République, porte du XVIIe siècle.

18 rue Saint André, maison du XVIIe siècle.

12 rue Bayard, porte du XVIIe siècle.

12 rue du Lion d’Or, porte du XVIIe siècle.

Rue de la République, fontaine de 1625.

Maison Berlioz : demeure d’époque Louis XV dans laquelle est né le 11 décembre 1803 le compositeur Hector Berlioz. La maison a été transformée en 1932 en musée rétrospectif de la vie et de l’œuvre du musicien. Elle a été classée monument historique en 1942.

Hôtel de Sismondi du XVIIIe siècle.

Hôtel Rocher néo-classique du XVIIIe siècle.

42 rue de la République, porte du XVIIIe siècle.

81 rue de la République, porte du XVIIIe siècle.

18 rue de la République, maison du XVIIIe siècle.

1 rue Saint André, maison du XVIIIe siècle.

22 rue de l’Hôtel de Ville, maison du XVIIIe siècle.

38 place de la Halle, maison du XVIIIe siècle.

45 rue de la République, maison du XVIIIe siècle.

Cadran solaire de 1799 avec inscription Infondere Justo.

Autre cadran solaire avec inscription : « c’est l’heure de boire ».  

Distillerie Cherry Rocher : ce fut la première distillerie de France en 1705. Elle fonctionne toujours et elle s’est dotée d’un musée des liqueurs Cherry Rocher.

Ancien hôpital : il conserve trois coffrets de chirurgie de 1888, inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 1986.

 

Chalet du Rival : belle maison de maître du XIXe siècle avec de hautes toitures, labellisée « Patrimoine en Isère ».

Belle Fontaine de 1849 (que certains auteurs font remonter au XIIe siècle !).

 

Ferme du Chuzeau dite aussi ferme Berlioz : édifice typique du XIXe siècle. La ferme en totalité, ses abords et ses annexes ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2003.

 

Villa Beauséjour du XIXe siècle, peinte par Jongkind qui y demeurait.

 

Domaine des Croisettes : grande demeure de 1892 avec un corps de bâtiment central en légère avancée, mis en valeur par une composition centrée de verrières superposées. Elle possède un jardin composé, agrémenté de fontaines et de pièces d’eau. Les façades, les toitures, le hall et l’escalier intérieur ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1997. Le parc de 1891 est inscrit « jardin remarquable » au pré inventaire général.

 

Villa Blanche du XIXe siècle.

Villa Jeannette du XIXe siècle.

 

Chocolaterie Jouvenal remontant à 1912.

 

Monument aux morts de 1920, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2003 et classé « Patrimoine du XXe siècle en Isère ».

 

Lieux anciens :

 

Avcsolas, XVe siècle, Aucelat ?

Battyne, XVIIe siècle, Battines.

Mans Bona, XVe siècle, Bonne.

Canalibus, XVe siècle, les Chuzeaux.

Campus de Cucheros, XIIIe siècle, la Cuchère.

Charpillias de Costa, XVe siècle, les Charpillats.

Fanjassi, XIVe siècle, le Fangeat.  

Molar de Furchis, XVe siècle, la Vie Fourche.

Molendina Costa, XIVe siècle.

Molarium de Coiffins, XIIIe siècle, Molard des Coffins.

Plagnia, XIIIe siècle, la Plaine.   

Pompon, XIIIe siècle, Poipon.

Runaces, XIIIe siècle, Reygnieux.

Somcorps, XIIIe siècle, Saint Corps.

De Ternant, XIVe siècle, Ternans.

Vaugela, XVe siècle, Vaugelas.

Verrerias, XVème siècle, Verrière.

 

Autres éléments :

 

G. ALLARD mentionne la présence d’un péage.

Maison de Girard de Cusiria mentionnée dans un acte du 27 juillet 1346.

Maison de Guillelmet Torin mentionnée le 5 décembre 1346. 

Dans la cour de la mairie, deux bornes d’octroi.

Chemin du Paillard, saule de 200 à 250 ans et frêne de 60 à 80 ans, haut de 20 mètres, tous deux classés arbres remarquables.

Parc du lycée agricole inscrit au titre des jardins remarquables du pré inventaire général.

Musée du le Paradis du Chocolat.

Musée des liqueurs Cherry Rocher.

 

Bibliographie :

 

Archives départementales de l’Isère : B 3408 f° 74

Regeste dauphinois n° 1567, 10292, 15819, 21907, 31848, 34615, 34669, 34855, 36427

N. CHORIER : Histoire générale de Dauphiné, T I, 1661, page 596 et T II, pages 32, 117, 451, 527, 618, 619 et 621

BLANC de BLANVILLE : mémoire pour le sieur Chorier advocat au Parlement, man. 29 janvier 1662, BMG R 8111 f° 8

G. ALLARD : dictionnaire du Dauphiné, manuscrit de 1684 publié par H. GARIEL en 1864, T 1, pages 87, 345 et 346 et T 2, pages 316 et 408

De VALBONNAIS : Histoire de Dauphiné, 1721-1722, T I pages 78 et 85 et TII, page 174 

V. BERTHIN : essai historique sur la Côte-Saint-André, 1839

Abbé CLERC JACQUIER : recherches historiques sur la Côte-Saint-André, 1853

V. TESTE : inscriptions chrétiennes du Ve siècle découvertes à la Côte-Saint-André, BM 20, 1854, page 89

H. GARIEL : Delphinalia, documents inédits sur les guerres de religion en Dauphiné, 1855, page 117

E. LE BLANT : inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle, 1856-1865, II, n° 466

A. MACE : guide itinéraire, T 3, 1860

V. BERTHIN : Courrier de l’Isère du 30 juillet 1863

C. LORY : description géologique du Dauphiné, BSSI 1864, pages 322, 340, 341, 354, 356, 358 et 363

G. de RIVOIRE de la BATIE : Armorial de Dauphiné, 1867, pages 103, 141, 176 

L. CROZET : description des cantons de l’Isère, canton de la Côte-Saint-André, 1870, pages 4 et 5

U. CHEVALIER : choix de documents historiques inédits sur le Dauphiné, 1874, pages 35 à 39

E. ARNAUD : histoire des protestants du Dauphiné aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, Vol. II, 1875-1876, pages 223 et 224

Dictionnaire archéologique de la Gaule, époque celtique, T I, 1875-1923, page 313

A. ALLMER et A. de TERREBASSE : inscriptions antiques et du Moyen Âge de Vienne, 1876, n° 445, 1056, 1369,1943

G. VALLIER : les cadrans solaires d’Isère, 1876

A. JOANNE : géographie du département de l’Isère, 1876, page 54

O. HIRSCHFELD : Corpus Inscriptionum Latinarum XII, 1888, n° 2190, 5686.2461, 5686.797, 6592.1

A. de BARTHELEMY : découverte d’un char antique près de la Côte-Saint-André, BSNAF 1889, page 101

P. CHANLIAUX : les antiquités de l’Allobrogie à travers le Dauphiné, 1890, page 1 à 49

L. STOUFF : deux chartes de franchises en Dauphiné, 1895, pages 1 à 17

E. PILOT de THOREY : catalogue des actes du dauphin Louis II devenu le roi Louis XI, 1899, pages 194 et 268

Dom C. BEAUNIER : recueil historique des archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés de France, 1906, page 182

Dom BESSE : abbayes et prieurés de l’ancienne France, 1912, IX, 39

E. PILOT de THOREY : dictionnaire topographique de l’Isère publié par U. CHEVALIER en 1920, pages 12, 23, 39, 60, 81, 86, 115, 116, 121, 124, 144, 160, 228, 229, 271, 276, 307, 327, 338, 344, 359 et 364

J. DECHELETTE : manuel d’archéologie, II, 1924, pages 291 à 293

J. B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 179 à 182

Dom L. H. COTTINEAU : répertoire topo-bibliographique des abbayes et des prieurés, T I, 1935-1936, pages 889, 1572 et 1573

J. IMBERT : histoire de la Cote Saint André, 1944

G. CHAPOTAT : le char processionnel de la Côte-Saint-André, GALLIA XX, 1, 1962, pages 33 à 78

F. BOURDIER : à propos de la découverte d’un couperet en quartzite dans le bas Dauphiné, bulletin SPF T 59, 1962, pages 367 à 370

P. CAVARD : les origines du prieuré de la Côte-Saint-André, Evocations 1969

A. BOCQUET : l’Isère préhistorique et protohistorique, 1969, pages 232 et 233

B. BLIGNY : histoire du diocèse de Grenoble, 1974, page 18

J. SOYER : la centuriation de la plaine de la Cote Saint André, 99ème congrès des sociétés savantes, 1977, pages 281 à 288

M. BOULIMIE : situles en bronze trouvés en Gaule, GALLIA 35, 1977, page 5

M. COLARDELLE : sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle après J. C. dans les campagnes des Alpes françaises du nord, 1983, pages 177 et 178

F. DESCOMBES : recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la renaissance carolingienne, XV, Viennoise du nord, 1985, n° 225, pages 605 à 607

Correspondances de M. J. CARRAZ BILLAT du 19 et du 22 janvier 1987

J. C. MICHEL : Isère gallo-romaine, II, 1987, pages 105, 106 et 111

Histoire des communes de l’Isère, 1988, pages 211 à 213

X. LORIOT et B. REMY : corpus des trésors monétaires antiques de la France, T V 2, 1988, n° 8, page 43 et page 62

Dictionnaire archéologique de la France, I, 1990, pages 183 et 184

A. BOCQUET : le char de la Côte-Saint-André dans les premiers princes celtes, 1990, pages 35 à 37

R. HUGONARD : Nord Isère, regards et empreintes, 1991, pages 120 à 123

W. MEYER : l’ancien arrondissement de Saint-Marcellin à l’époque gallo-romaine, II, 1992, pages 159 à 163

G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992, page 237

Les plus beaux sites archéologiques de la France, 1993, page 185

E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995, page 172

A. et L. BRUCELLE : l’Isère, terre de châteaux, 1996, pages 108 et 109

J. CARRAZ BILLAT : la Côte-Saint-André des origines à nos jours, 1997

Collectif FRAPNA : de feuilles en aiguilles, 1997

Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998, pages 33, 105, 152, 200, 237 et 306

Isère, guide Gallimard, 1998, pages 280, 282 et 289

E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005, pages 676 et 677

A. MOULIN : le Côte Saint André en Isère, 2005

SRA Rhône Alpes, bilan scientifique 2008, page 113, 2009, pages 80 et 81, 2011 pages 102 à 104

Y. HARLE SAMBET et R. MOYROUD : le château de Bressieux, DARA n° 32, 2009, pages 32 et 33

SRA Rhône Alpes, bilan scientifique 2011, page 102

La Pierre et l’Ecrit n° 23, 2012, page 224

La Cote Saint André : diagnostic patrimonial et environnemental, décembre 2013

SRA Rhône Alpes, bilan scientifique 2014, pages 99 à 102

A. BOCQUET : inventaire 0 en ligne

Carte archéologique de la Gaule : l’Isère 38/4, 2017, pages 125 à 140

Site Inernet : borner.fapisere, page 22

Le vitrail Berlioz de l’église de la Côte-Saint-André, les chroniques de Rives n° 69, juin 2020, pages 26 à 28