LA-COTE-SAINT-ANDRE
(Canton
de Bièvre, ex canton du même nom).
Formes
anciennes : Cotonacum villa en 1000, Sancti Andreae au XIIe siècle.
Côte
Eau Bonne sous la
Révolution.
Gentilé :
Côtois.
Héraldique :
d’azur au sautoir d’argent cantonné de deux fleurs de lys d’or, une en chef et
une en pointe et de deux dauphins du même aux flancs.
Carte
IGN au 1/25000ème : 3133 SB
Superficie :
2793 hectares.
Population
(2015) : 4745 habitants.
Hagiographie :
André,
l’apôtre, crucifié en 64 à Patras sur une croix en X qui porte son nom. Patron
de l’Ecosse et de la Russie.
Camille,
fondateur de l’ordre des Camilliens en 1591, canonisé en 1746. Patron des
infirmiers.
Préhistoire : divers vestiges sont
signalés :
Ø
une
hache en pierre polie du néolithique, découverte au lieudit la Plaine
avant 1878, est citée dans le Dictionnaire de la Gaule,
Ø
plusieurs
autres haches, dont une en serpentine à bords droits, sont également évoquées,
Ø
selon
CHANTRE, un ancien dolmen situé à proximité de la gare du Rivail aurait
été détruit au début du XIXe siècle (infra),
Ø
en
1950, le long de la route de Brézins, on a trouvé un galet en quartzite du
paléolithique inférieur,
Ø
aux
Noilles nord, vers 1985, on a découvert une lame polie en roche verte
néolithique,
Ø
au Rival,
en 2008, on a trouvé une lame polie en serpentine du néolithique,
Ø
en
2013 au lieudit Rival Olagnières, une fouille sur
Protohistoire : le Mas de Garchat, au sud
du bourg, aujourd’hui le Rival et la Gare a livré en 1888, immédiatement
à l’ouest du vieux chemin de Bressieux à la Cote Saint André un témoin
exceptionnel : un char processionnel :
dès 1867, E. CHANTRE signalait à cet endroit plusieurs grosses pierres (il
parle de dolmen) et indique que plusieurs personnes lui ont dit avoir vu
extraire de ce « caveau » des corps humains, des poteries et autres
objets. Plus vraisemblablement, il s’agissait d’un tumulus dont l’arasement a
permis la découverte de quatre roues en bronze, d’un seau (situle) et d’un
bassin également en bronze, ainsi que de morceaux de bois vermoulu. Dès 1889,
ces objets ont été déposés au musée de Lyon. Ils sont aujourd’hui exposés au Musée
de la Civilisation gallo-romaine de Fourvière. Les roues ont un diamètre de
A
la même époque, sous un autre tumulus on a exhumé une épée en fer cassée en
trois morceaux et une hache en fer à douille.
Dans
une vigne située non loin de la voie romaine, on aurait découvert à une date
qui n’est pas précisée une pièce de Carthage du IIIe siècle avant notre ère et
une pièce de Numidie du IIe siècle avant notre ère.
En
2004, au lieudit Verrière on a découvert 4 anneaux en bronze.
En
2008, on a retrouvé en prospection le site de la découverte du char en bronze.
Il y aurait eu en fait 3 tumuli au Mas de Garchat.
En
2009, chemin de Passelière on a repéré six structures sub rectangulaires
avec des foyers à pierres chauffantes et un tesson du Bronze final :
s’agissait-il d’un lieu de rassemblement festif du VIIIe siècle avant notre
ère ?
En
2011 au Rival, on a découvert deux ensembles de structures de l’époque
de Hallstatt avec 52 foyers à pierres chauffantes.
En
2013, au lieudit Rival Olagnières, une fouille sur
Epoque
gallo-romaine :
Certains
auteurs ont pensé que le site de la Côte-Saint-André avait pu être une mansio sur la voie de Vienne à Grenoble
(ou du moins son compendium par Ornacieux). Le Grand Chemin
rappelle cette voie. Il pourrait s’agir aussi d’un tronçon de la voie de
Lugdunum à Cularo, mal connue.
La
pseudo centuriation de la Bièvre :
l’idée d’une centuriation, émise par J. SOYER en 1974 est aujourd’hui
abandonnée. Celle-ci disait avoir reconnu les traces d’une centuriation romaine
très nette où tous les habituels découpages apparaissaient, de l’actus à la
centurie. Cependant, malgré la régularité du parcellaire et certaines coïncidences
de distances, l’existence d’une cadastration parait bien douteuse.
On
sait que la centurie était le découpage initial d’un territoire conquis et
colonisé. Celui-ci était divisé en carrés de
J.
SOYER avait cherché dans la plaine de la Côte-Saint-André, vaste rectangle,
long et plat, les dimensions précitées et disait avoir relevé un cadastre nord-sud
aux parcelles denses et à la conservation étonnamment fraîche, y présentant
toutes les dimensions de la centurie. Ce qui lui semblait établi était que
cette centuriation n’appartenait ni à celle de Valence, ni à celle de Lyon,
toutes deux orientées sud-ouest – nord-ouest.
La
commune a livré de nombreux vestiges gallo romains :
Ø
en
1662 au Mas Martel on a trouvé un vase « rempli de médailles et
monnoyes des anciens empereurs de Rome ». 200 furent récupérées par le
seigneur de Blanville et le reste dispersé.
Ø
Au XVIIIe
siècle, près du Rif du Soulier, on a exhumé des tuiles estampillées CLARIANVS
et des monnaies dont une à effigie de Plautina Augusta, épouse de Caracalla.
Ø
En
1810, à deux kilomètres du bourg, on aurait découvert une « salle de
bain » et une monnaie en or de Dioclétien.
Ø
CHANTRE
indique que l’on a trouvé au Chuzeau, en 1852 ou 1854, un sarcophage en
plomb renfermant deux petites urnes, parmi les restes d’une construction et une
poterie estampillée CLARIANVS.
Ø
La
même année au Mas de Paradis (aujourd’hui 72 avenue C. Rocher) on aurait
mis au jour, parmi les restes d’une construction ayant livré des outils
agricoles, un sarcophage en plomb (s’agit-il de la même trouvaille que celle du
Chuzeau ?).
Ø
En
1854, au lieudit la Tuilerie, on aurait trouvé plusieurs vases en sigillée.
Ø
Vers
1860, dans un champ dit Terre à la Magdelaine, on aurait exhumé une
portion de voie romaine.
Ø
En
1869 en un lieu non précisé, on a trouvé une bague en or à chaton ovale avec
inscription BRVTVLLI.
Ø
Au
lieudit Poulardière, au quartier de Saint Corps ou Saint
Laurent de Corps, on aurait découvert, avant la dernière guerre, des
sépultures.
Ø
En
septembre 1976 on a mis au jour à l’intérieur de l’ancienne église une épitaphe
romaine : « IIII NON SEPTB / OB GAVTERIVS / SACRISTA J D R / CEDEI TA
B R T / SB » : « le 4 des nones de septembres est mort
Gautherius ». Cette inscription est datée de la fin de la Tétrarchie (JDR
= Jovio Diocletiano regnante).
Ø
Vers
le Rif du Soulier, on signale la découverte d’un habitat tardif (IVe, Ve
siècles).
Ø
Provenant
d’une vigne située non loin de la voie romaine, on aurait découvert 3 pièces de
monnaie antérieures à notre ère (supra) dont une de Tetricus.
Ø
En
maints endroits, on signale des tegulae et des céramiques estampillées OF
COCI et OF SCOT(i).
Ø
Vers
1997, on a trouvé deux monnaies, l’une de Crispina Augusta et l’autre de la fin
du IIe siècle.
Ø
A
la Magdelaine, en 2005 et en 2009 on a repéré un site à tegulae avec des fragments de vase en
pierre ollaire, une panse d’amphore et des scories,
Ø
En
2009-2010 au Rival, on a découvert 3 bâtiments sur poteaux de bois (Tène finale
et Haut-Empire).
Ø
Au Soulier,
en 2013, on a découvert des tegulae,
des tessons de céramique, une panse d’amphore et 4 fragments de meules
tournantes à bras.
Haut
Moyen Âge : au XIXe
siècle, on a découvert près du château une tablette de marbre paléochrétienne
avec inscription : « HIC REQVIESCIT IN PACE / DVLCITIVS QVI VIXIT
ANN(os) / VII DI(es) XX ET III RESVRREC / TVRVS IN CHR(ist)O » :
« ici repose en paix Dulcitius qui vécut 7 ans et 23 jours et qui ressuscitera
dans le Christ » (Ve siècle). L’inscription est aujourd’hui conservée au
cloître de Saint André le Bas à Vienne.
En
1863, en labourant un champ près de la D 10, on découvrit les restes d’une
église de
En
2008, à l’ancien Mas de Garchat (le Rival) on a découvert des tessons du
Haut Moyen Âge.
En
2009, aux Olagnières, on a découvert une sépulture et une petite
occupation datée entre le VIIe et le Xe siècles.
La
même année, chemin de Passelière on repéré un petit ensemble des Ve, VIIIe
siècles.
Également
la même année, au Rival, on a repéré des bâtiments du Haut Moyen Âge (Ve,
VIe siècles) à poteaux sur solins de pierre.
En
2011 au Rival on a repéré une structure des IVe, VIIe siècles avec forge.
En
2013 au Rival Olagnières la fouille sur
Edifices religieux :
Ancienne
église Saint André :
le cartulaire de Saint-André-le-Bas indique qu’un sanctuaire, dédié à Saint
André, existait déjà au début du XIe siècle. L’édifice conservé présente une
structure romane comme l’attestent les arcs de l’ancien chœur compris entre
quatre piliers sur lesquels repose le clocher. De la même époque datent la
coupole octogonale, la nef dans la partie qui tient lieu de vestibule et la
première travée à droite ainsi que le clocher bâti en briques à deux étages,
sensiblement en retrait l’un sur l’autres et percé sur ses grands cotés de deux
baies à l’étage inférieur et de trois baies à l’étage supérieur. Les fonts
baptismaux datent du XVe siècle, époque de remaniements et d’agrandissements de
l’église. Il subsiste de cette époque deux chapelles dont l’une, dite de Notre-Dame-de-Pitié
de 1518, avec un arc fleuri ainsi que la nef latérale avec de grandes croisées
ogivales. L’intérieur conserve un magnifique Christ de jubé du XVIIe siècle, de
grandeur naturelle, qui échappa à la révolution grâce à un habitant qui le mit
en sécurité. L’église a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques en 1982.
Prieuré : ancien prieuré d’Augustins cité
dès 1003 qui dépendait de l’abbaye de Saint Ruf. Il était situé derrière la
mairie actuelle. Il fut détruit au XVIe siècle.
Maladrerie : elle est citée au Moyen Âge. Il
en subsiste le lieudit la Magdeleine.
Ancien
couvent des Cordeliers puis des Récollets : fondé par les frères minimes ou cordeliers
conventuels le 22 février 1520. Le monastère fut élevé aux frais de François Ier
qui voulut que son fils, Henri II, prince du Dauphiné, portât le titre de
fondateur. Il fut dévasté en 1548. En 1612, à la demande populaire, des
Récollets vinrent s’installer dans le couvent restauré et en firent une maison
de retraite qui subsista jusqu’à la révolution.
G.
ALLARD mentionne la présence d’une aumônerie.
Couvent
des Ursulines : il
fut créé en 1623 et confirmé par lettres patentes royales en 1626. Il était
situé à l’emplacement de l’actuelle rue Saint Ursule.
Couvent
des Bernardines :
l’abbaye de Laval-Bressieux fut transférée au début du XVIIe siècle par
l’abbesse Françoise de Bocsozel, petite fille de Bayard, à la Cote- Saint-André
qui offrait un lieu de refuge plus sur. Elle construisit dans l’actuelle rue de
Laval une maison qui subsista jusqu’en 1795. Le logement de l’abbesse subsiste
toujours dans l’hôtel dit d’Agoult, aujourd’hui hôpital.
Couvent
des Visitandines qui fut utilisé de 1842 à 1902.
Séminaire : initialement installé dans
l’ancien couvent des Cordeliers, il fut transféré à la fin du XIXe siècle dans
les bâtiments actuels du collège.
Eglise
Saint Camille :
édifiée en 1863 à l’initiative de Camille Rocher qui voulait en faire un
phalanstère pour les ouvriers de sa distillerie (projet qui n’a jamais vu le
jour). L’église est aujourd’hui désaffectée et son clocher a été détruit par un
incendie en 2005.
Chapelle
Notre Dame de Sciez :
édifiée au XIXe siècle sur une éminence comme lieu de pèlerinage.
Lieudit
Croix Soulier.
Passage
du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (segment de Genève au Puy),
aujourd’hui GR 65.
Châteaux :
Château
delphinal : le
château primitif fut édifié vers 1260 par Philippe de Savoie qui en fit son
château résidence. Au XIVe siècle, le château devint palais delphinal et abrita
à plusieurs reprises les états du Dauphiné. Le conseil delphinal s’y tint en
1387 puis en 1420. C’est dans ce château que Louis XI, alors dauphin Louis II,
avait épousé en 1457 la princesse Charlotte de Savoie. L’une des salles du
château porte encore du reste le nom de Salle du mariage ou Salle de
Louis XI. Dévasté durant les guerres de religion, le château fut rebâti au XVIIe
siècle. C’est une vaste construction avec des fenêtres à bossages, un superbe
escalier de 1691, une cheminée renaissance dans la salle dite des lions et, sur
une cour, une jolie galerie aux colonnes de pierre.
De
la forteresse médiévale en briques, organisée en un quadrilatère cantonné de
quatre tours circulaires, ne subsiste que la base d’une tour d’angle.
La
salle dite de Louis XI, la cheminée du rez-de-chaussée et l’escalier avec sa
cage et sa rampe à balustres ont été classés monuments historiques en 1946 et
1983.
Enceinte
médiévale disparue hormis les vestiges d’une tour semi circulaire en sous-sol
du 5 rue Salomon. Une partie de ce rempart du XIIIe siècle a été découverte en
2011.
Maison
forte dite domus de Malogarnito mentionnée au XIVe siècle, aujourd’hui
disparue.
Château
d’Allivet des XVIIe et XVIIIe siècles, ancienne maison forte avec parc inscrit
au titre des jardins remarquables au pré inventaire.
Lieudit
Château de Mons.
Château
Champvert du XIXe siècle.
Château
de Beauregard du XIXe siècle.
Château
du Belvédère du XIXe siècle.
Lieudit
la Bâtie.
Edifices civils :
Halles : immenses halles du XVIe siècle
de
Hôtel
de Bocsozel :
édifice des XVe et XVIe siècles avec une haute tour coiffée d’un cône ayant
appartenu un temps à Jeanne du Terrail, fille de Bayard, qui avait épousé un
Bocsozel. Les façades et les toitures ont été inscrites à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1981.
Hôtel
des Battines :
9-11 rue Centrale : c’est une demeure à encorbellement du XVIe siècle. Le
portail sur rue avec son auvent et ses vantaux a été inscrit à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1979.
Hôtel
de Blanville :
édifice renaissance avec un escalier intérieur de la fin du XVIe siècle. C’est
aujourd’hui la mairie. L’escalier
sur cour et la galerie en retour ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire
des monuments historiques en 1983.
Maison
renaissance, 22 rue de la Halle de trois niveaux avec de remarquables fenêtres
à meneaux double dont les façades et les toitures ont été inscrites à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1977.
20
place de la Halle, demeure du début du XVIe siècle.
9
rue de l’Hôtel de Ville, porte du XVIe siècle.
3
rue Saint André, porte du XVIe siècle.
18
rue Saint André, maison du XVIe siècle.
Maison
dite de l’Auditoire avec des fenêtres à meneaux.
Maison
des Magnauds des XVIe et XVIIe siècles, 3 rue de la Halle.
Hôtel
de Montchenu du XVIIe siècle, 9 rue de l’Hôtel de Ville.
3
place de la Halle, porte du XVIIe siècle.
20
place de la Halle, maison du XVIIe siècle.
12
rue Bayard, porte du début du XVIIe siècle.
5
rue Centrale, porte du XVIIe siècle.
1
rue de l’Hôtel de Ville, porte du XVIIe siècle.
21
rue de l’Hôtel de Ville, porte du XVIIe siècle.
67
rue de la République, porte du XVIIe siècle.
18
rue Saint André, maison du XVIIe siècle.
12
rue Bayard, porte du XVIIe siècle.
12
rue du Lion d’Or, porte du XVIIe siècle.
Rue
de la République, fontaine de 1625.
Maison
Berlioz : demeure
d’époque Louis XV dans laquelle est né le 11 décembre 1803 le compositeur
Hector Berlioz. La maison a été transformée en 1932 en musée rétrospectif de la
vie et de l’œuvre du musicien. Elle a été classée monument historique en 1942.
Hôtel
de Sismondi du XVIIIe siècle.
Hôtel
Rocher néo-classique du XVIIIe siècle.
42
rue de la République, porte du XVIIIe siècle.
81
rue de la République, porte du XVIIIe siècle.
18
rue de la République, maison du XVIIIe siècle.
1
rue Saint André, maison du XVIIIe siècle.
22
rue de l’Hôtel de Ville, maison du XVIIIe siècle.
38
place de la Halle, maison du XVIIIe siècle.
45
rue de la République, maison du XVIIIe siècle.
Cadran
solaire de 1799 avec inscription Infondere Justo.
Autre
cadran solaire avec inscription : « c’est l’heure de boire ».
Distillerie
Cherry Rocher : ce
fut la première distillerie de France en 1705. Elle fonctionne toujours et elle
s’est dotée d’un musée des liqueurs Cherry Rocher.
Ancien
hôpital : il conserve trois coffrets de chirurgie de 1888, inscrits à
l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers en 1986.
Chalet
du Rival : belle
maison de maître du XIXe siècle avec de hautes toitures, labellisée « Patrimoine
en Isère ».
Belle
Fontaine de 1849 (que certains auteurs font remonter au XIIe siècle !).
Ferme
du Chuzeau dite aussi ferme Berlioz :
édifice typique du XIXe siècle. La ferme en totalité, ses abords et ses annexes
ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en
2003.
Villa
Beauséjour du XIXe siècle, peinte par Jongkind qui y demeurait.
Domaine
des Croisettes :
grande demeure de 1892 avec un corps de bâtiment central en légère avancée, mis
en valeur par une composition centrée de verrières superposées. Elle possède un
jardin composé, agrémenté de fontaines et de pièces d’eau. Les façades, les
toitures, le hall et l’escalier intérieur ont été inscrits à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1997. Le parc de 1891 est inscrit
« jardin remarquable » au pré inventaire général.
Villa
Blanche du XIXe siècle.
Villa
Jeannette du XIXe siècle.
Chocolaterie
Jouvenal remontant à 1912.
Monument
aux morts de 1920, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques en 2003 et classé « Patrimoine du XXe siècle en Isère ».
Lieux anciens :
Avcsolas, XVe siècle,
Aucelat ?
Battyne, XVIIe siècle, Battines.
Mans Bona, XVe siècle, Bonne.
Canalibus, XVe siècle, les Chuzeaux.
Campus de Cucheros, XIIIe siècle, la Cuchère.
Charpillias de Costa, XVe siècle, les Charpillats.
Fanjassi, XIVe siècle, le Fangeat.
Molar
de Furchis, XVe siècle,
la Vie Fourche.
Molendina Costa, XIVe siècle.
Molarium de Coiffins, XIIIe siècle, Molard des Coffins.
Plagnia, XIIIe siècle, la Plaine.
Pompon, XIIIe siècle, Poipon.
Runaces, XIIIe siècle, Reygnieux.
Somcorps, XIIIe siècle, Saint Corps.
De
Ternant, XIVe siècle,
Ternans.
Vaugela, XVe siècle, Vaugelas.
Verrerias, XVème siècle, Verrière.
Autres éléments :
G.
ALLARD mentionne la présence d’un péage.
Maison
de Girard de Cusiria mentionnée dans un acte du 27 juillet 1346.
Maison
de Guillelmet Torin mentionnée le 5 décembre 1346.
Dans
la cour de la mairie, deux bornes d’octroi.
Chemin
du Paillard, saule de 200 à 250 ans et frêne de 60 à 80 ans, haut de 20 mètres,
tous deux classés arbres remarquables.
Parc
du lycée agricole inscrit au titre des jardins remarquables du pré inventaire
général.
Musée
du le Paradis du Chocolat.
Musée
des liqueurs Cherry Rocher.
Bibliographie :
Archives
départementales de l’Isère : B 3408 f° 74
Regeste
dauphinois n° 1567, 10292, 15819, 21907, 31848, 34615, 34669, 34855, 36427
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596 et T II, pages 32, 117, 451, 527, 618, 619 et 621
BLANC
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janvier 1662, BMG R 8111 f° 8
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en 1864, T 1, pages 87, 345 et 346 et T 2, pages 316 et 408
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et 85 et TII, page 174
V.
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Abbé
CLERC JACQUIER : recherches
historiques sur la Côte-Saint-André, 1853
V.
TESTE : inscriptions chrétiennes du Ve siècle découvertes à la Côte-Saint-André,
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H.
GARIEL : Delphinalia, documents inédits sur les guerres de religion en
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