Châteaux et demeures de l’Isère (III)

 

ARRONDISSEMENT DE LA TOUR DU PIN

 

                        CANTON DE BOURGOIN

 

BADINIERES

 

Manoir de la Beaume : austère édifice du 16ème siècle avec tourelle et fenêtre à meneaux.

 

Lieudit « le Châtelard ».

 

BOURGOIN JALLIEU

 

Château de Beauregard : construit au 13ème siècle sur les hauteurs de Plan Bourgoin. Il a été depuis lors restauré et modifié à diverses époques.

 

Château : construit en 1398 par Jacques de Beaujeu, maître des œuvres delphinales. Il fut réparé en 1417 sur les ordres du sire de Sassenage, gouverneur du Dauphiné. Le corps de logis principal fut surélevé au niveau des deux tours qui le défendaient et couvert d’un toit à un seul rempart dont le faîte fut garni de créneaux. Ainsi modifié, le château devait être au commencement du 15ème siècle une forteresse assez redoutable. Il n’en reste que deux pans de murailles.

 

Enceinte médiévale : longue de un kilomètre, elle enserrait 6 hectares et possédait quatre portes : les portes de Vienne, de Saint Antoine, de la Bourbre et la Porte Neuve.

 

Château de Mozas : belle demeure dont l’architecture semble remonter au 15ème ou au 16ème siècles.

 

Maison forte de la Bâtie à Funas : elle appartenait à l’origine aux seigneurs de Montcarra. La demeure a été remaniée à diverses époques.

 

Château de Petit Mont : il a remplacé en 1876 une ancienne maison forte ruinée attestée dès 1531.

 

Château de Jallieu : édifié au 19ème siècle dans le style néo gothique. C’est aujourd’hui la mairie.

 

Château de Champfort

Château Vossilier

Château des Charbonnières.

 

CHATEAUVILLAIN

 

Château delphinal : cité dès le 13ème siècle. Il n’en subsiste plus rien. Il aurait été situé sur le promontoire qui forme le « Pré de la Ville ».

 

Maison forte de Corbas citée au 15ème siècle.

Château des Vesves.

 

CRACHIER

 

Ancienne maison forte avec tour bien conservée.

 

DOMARIN

 

Château de Neyrieu : il existait dès le 12ème siècle un château qui relevait de la baronnie de Maubec. Au 14ème siècle, Marc de Bocsozel vendit cette demeure à Guillaume de Neyrieu d’où le nom sous lequel son emplacement est encore connu.

 

Maison forte citée au 15ème siècle et détruite sous la révolution.

 

Château des 17ème et 18ème siècles avec de hautes toitures dauphinoises.

 

LES EPARRES

 

Château cité dans une transaction de 1393, époque à laquelle il était déjà en ruines.

 

MAUBEC

 

Motte castrale de la Garine.

 

Château de la Poype : ce fut le berceau au 11ème siècle de la famille de Maubec qui devint l’une des quatre baronnies du Dauphiné avec celles de Clermont, Sassenage et Bressieux. Il en subsiste quelques traces.

 

Château de Césarges : ancien château des comtes de Meffray auxquels il appartint du 13ème siècle à 1725. Il a conservé une agréable façade Henri III. Le reste est d’époque moderne.

 

Près du château, vestiges médiévaux en relation avec une tour arasée.

 

Château des Roches : il était situé à l’extrémité du hameau du Brouchoud. Il n’en subsiste que quelques pans de murs et la trace d’un chemin de ronde.

 

Château des seigneurs de Maubec : construit au début du 13ème siècle vraisemblablement par Egidius de Bocsozel pour remplacer celui de la Poype déjà ruiné. Il n’en reste que quelques substructions.

 

MEYRIE

 

Château de la Barre : ancienne demeure des Joffrey, seigneurs de Meyrié dont l’un des membres, Jacques Meffrey, fut écuyer et maître d’hôtel de Bayard. En 1544, son fils François Joffrey maria sa fille à Jean de la Barre. Ce fut là l’origine du nom que porte depuis lors le château. La demeure conserve des fenêtres à meneaux.

 

NIVOLAS VERMELLE

 

Château vieux de Quinsonnas : l’origine du fief et du château pourraient remonter au 10ème siècle. C’était au moyen âge une forteresse dotée de tours qui servit de résidence aux barons de la Tour du Pin de la branche aînée de Vinay. En 1438, il servit de lieu d’inquisition. Maintes fois remanié, il fut acheté au 19ème siècle par le baron de Buffières. Ce n’est aujourd’hui plus qu’une ferme.

 

Château le Castel dans le goût du 18ème siècle.

 

Château de Montcizet du 19ème siècle dans le style néo gothique.

 

Château de Vermelle : grand édifice composite situé en dessous de l’ancienne église de Vermelle.

 

Château de Rivoire la Bâtie.

 

RUY MONTCEAU

 

Château dit des Templiers : aujourd’hui à l’état de ruines. Il est sans doute contemporain de l’église.

 

Maison forte de Boussieu : elle a conservé une tour de son ancien état. Le reste des bâtiments actuels est moderne.

 

Château de Montceau : édifié en 1445 mais profondément remanié au 19ème siècle.

 

Château de la Rosière à Ruy : bâti en 1680 par Jacques Domin, seigneur de la Rosière de Champagneux. Cette aimable demeure, à la façade surmontée d’un petit fronton et encadrée de deux pavillons conserve de beaux plafonds à la française.

 

Château de la Salière à Ruy : dans ce château, qui fut un ancien dépôt de la gabelle, résida la maréchale de Lhospital née Françoise Mignot qui fut successivement l’épouse du marquis d’Amblérieu, du maréchal François de Lhospital et du roi Jean Casimir de Pologne après son abdication. Cette femme, au riche destin, mourut à Paris le 30 novembre 1791 à l’âge de 31 ans.

 

Château de Therieu : construit en 1880 par Auguste Genin, dans le style néo gothique.

 

SAIT CHEF

 

Tour du Polet : c’est le seul vestige du vieux château de Saint Chef connu dès le 12ème siècle. Les murs de la tour ont plus d’un mètre d’épaisseur et l’intérieur présente la trace de trois étages dont deux étaient voûtés d’arêtes.

 

Enceinte : l’abbaye était autrefois entourée d’une enceinte fortifiée et de nombreuses tours dont quelques uns subsistent encore.

 

Tour Germain : c’est la mieux conservée du village. Elle est située à gauche de l’abbatiale près d’une maison élevée par un chanoine. Construite en bel appareil, elle conserve un bel escalier de pierre. Au premier étage se trouve un bénitier gothique creusé dans le mur qui pourrait indiquer que le passage conduisait à un oratoire.

 

Tour de Surieu : elle est curieusement coiffée. Sa porte basse est timbrée d’un écu.

 

Tour de Serrières : elle est située dans un étroit passage, à droite de la maison du même nom menant à l’ancien chemin qui longeait l’enceinte. Elle porte la marque de deux époques distinctes : le coté tourné vers le chemin est en briques inégales et sa fenêtre géminée conserve des grilles en fer forgé. L’autre partie est également en briques mais avec un chaînage de pierres de taille. La tour, hexagonale à l’extérieur, est ronde à l’intérieur.

 

Château de Grammont : une tour engagée et tronquée et une vaste cheminée dans une grande salle sont les seuls vestiges de cette ancienne maison forte.

 

Maison forte du Marchil : beau château renaissance avec trois tours cylindriques, des loggias à poivrières et des baies à meneaux.

 

La Grand Chana : ancienne demeure de la famille Pacaudy de Contrecoeur, dont un membre, François, capitaine au régiment de Carignan, fut le fondateur de la ville de Contrecoeur au Canada sur les bords du Saint Laurent.

 

Château de Saint Chef : cette ancienne résidence féodale porte la trace de nombreux remaniements et semble remonter, dans ses parties les plus anciennes, à la fi du 16ème siècle. Toutefois, la grosse tour ronde a du faire partie de l’enceinte du bourg. Cet ensemble de bâtiments, fort pittoresques, servit sans doute de résidences aux archevêques de Vienne lorsqu’ils venaient visiter leur abbaye. Au milieu du 17ème siècle, le château appartenait à Pierre de Martel qui l’avait recueilli dans la succession de Jacques de Joffrey, l’écuyer de Bayard. Vendu à la révolution, il appartient aujourd’hui à la famille Teyssier de Salvy, nom sous lequel il est également connu. Le château, le parc, la terrasse et les fabriques sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (2000).

 

Maison des seigneurs de By : c’est un édifice des 15ème et 17ème siècles fortement restauré (aujourd’hui Maison du Patrimoine).

 

SAINT MARCEL BEL ACCUEIL

 

Château de Loras : dans les bois de Saint Marcel, ancienne maison forte, berceau de la famille de Loras. Il ne reste de cette demeure, transformée en ferme, que les bâtiments en équerre reconstruits avec les matériaux initiaux. Les seuls témoins d’architecture antérieure au 16ème siècle sont la tour de l’entrée et le donjon placé à l’intersection des deux bâtiments d’époque Louis XV.

 

Maison forte de Chaudenou : elle est située sur une éminence près du hameau de Messenas. Son origine remonte au 14ème siècle mais les tours carrées datent seulement du 17ème siècle. Elle appartenait à la famille d’Albon.

 

Château le Pichon d’origine indéterminée.

 

Château de Chanille : sur les bases d’un château antérieur, quadrilatère flanqué de tours aujourd’hui arasées en terrasse, a été reconstruite entre 1825 et 1830 une demeure restauration.

 

Château de Bel Accueil :

 

Les façades extérieures d’une sévérité sans excès sont d’une belle ordonnace comme dans certains châteaux renaissance. Les deux étages sont séparés par des entablements et des tympans, alternativement ronds et triangulaires. Le château a été en partie restauré vers 1897 par le comte Nodier.

 

SAINT SAVIN

 

Motte castrale.

 

Château de Demptézieu : ce fut à l’origine une forteresse redoutable. La grosse tour datant au moins du 13ème siècle est encore percée de canonnières. La tour hexagonale du nord conserve une décoration flamboyante et des emblèmes religieux et contient un remarquable escalier en vis. La restauration de cet édifice est un modèle du genre (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1954).

 

En face du château, tour médiévale récemment dégagée de la gangue des bâtiments qui la masquaient.

 

Maison forte de Ville, citée en 1474 et aujourd’hui disparue.

 

Manoir de Peythieu : ce qui en subsiste, deux tours et un corps de logis à demi détruit, porte la marque du 16ème siècle. Un blason se distingue encore au dessus de la porte.

 

Château de Saint Savin : le château actuel a été construit dans la seconde moitié du 18ème siècle par Josph François de Menon.

Cette belle maison abrite aujourd’hui la mairie et les écoles.

 

Lieudit « le Châtelard ».

 

SALAGNON

 

Château de Salagnon.

Château de Michaud.

 

SEREZIN DE LA TOUR

 

Maison forte de la Tour dite Tivelière de Coiranne : elle fut édifiée en 1334 par Hugues Tivel. Elle dresse toujours sa massive et lourde construction rectangulaire au dessus d’un vallon où coule la Bourbre.

 

A u village, demeure ancienne d’aspect massif sur un mamelon en face de l’église.

 

Château de Magnier : construit peu avant 1654, date encore inscrite sur le porche. Il conserve une belle tourelle et une porte Louis XIII.

 

Lieudit « le Châtelard ».

 

SUCCIEU

 

Château de Millassières : à l’origine forteresse féodale qui se composait de deux tours flanquées aux deux angles. Le château a été restauré au 16ème siècle puis agrandi en 1812 et en 1913. Au nord on a ajouté un bâtiment à arcades copié sur le cloître de Charlieu.

 

Tour de Fichaillon : haute tour avec une coiffure conique et des mâchicoulis du 14ème siècle, refaite à une époque récente.

 

Ancienne maison forte de Mure.

Ancienne maison forte de Charnier.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       L. FOCHIER : recherches sur les environs de Bourgoin, 1865

-       A. PRUDHOMME : notice sur la ville de Bourgoin, 1871

-       L. FOCHIER : souvenirs historiques sur Bourgoin, 1880

-       F. MANCIPOZ : souvenirs historiques de l’ancien mandement de Demptézieu, 1930

-       J. MOLMERET : Jallieu, Evocations, 1946

-       A. COMTE : histoire de Bourgoin, 1947

-       A. COMTE : histoire de la baronnie de Maubec, Evocations, 1949

-       E. DONCIEUX : le château de Demptézieu, Evocations, 1949

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Peythieu, Evocations, 1950

-       F. MANCIPOZ : le château de Demptézieu à Saint Savin, Evocations, 1950

-       M. RIOLLET : Saint Chef en Dauphiné, Evocations, 1959

-       E. DONCIEUX : la maison forte de la Tivelière à Sérézin de la Tour, Evocations, 1969 

-       A. NORAZ : Maubec et son passé, 1972

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972

-       G. PAILLET et M. CUCHERAT : Bourgoin Jallieu, 1982

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

CANTON DE CREMIEU

 

ANNOISIN CHATELANS

 

Château de Michalieu : petit château dont l’architecture peut remonter au 15ème siècle.

 

Château Morel

 

LA BALME LES GROTTES

 

Château delphinal : vers l’église Saint Pierre, vestiges de l’ancien château fort du 13ème siècle. Une haute tour carrée percée de fenêtres modernes est aujourd’hui le seul vestige de cette résidence favorite des dauphins du Viennois.

 

Château d’Amblérieu : l’origine du château remonte sans doute au 14ème siècle. Il fut restauré au milieu du 17ème siècle par Pierre des Portes, trésorier de France et receveur général des deniers du roi en Dauphiné. Aujourd’hui en ruines, il n’en subsiste qu’une grosse tour carrée et une petite tour qui a conservé sont toit ainsi que la courtine qui les joignait (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1977).

 

Château de Salettes : édifié vers 1870-1880 sur l’emplacement de la chartreuse du même nom. Le parc a été aménagé vers 1876. Les façades, les toitures, l’escalier intérieur, le par cet les murs de clôture sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1996.

 

CHAMAGNIEU

 

Château : la première mention connue remonte à 1317. Le château est bâti sur un plan général quadrangulaire avec deux grosses tours rondes  flanquant la grande façade nord ouest. C’est la partie la plus ancienne (12ème siècle). Les autres corps de bâtiments datent des 15ème et 16ème siècles et ont été remaniés ultérieurement. Les façades latérales ont conservé leurs fenêtres à meneaux. Ailleurs elles ont été remplacées par des fenêtres à la française.

Dans le château, cheminées des 15ème, de 1587, de 1642 et du 18ème siècle.

Plaques de cheminées des 15ème, de 1587, 1642, 17ème se 18ème siècles (Inventaire Général).

 

Maison forte de Bourcieu : maison forte du 14ème siècle flanquée de quatre grosses tours rondes. L’édifice, bine conservé, est encore imposant.

 

Maison forte de Bellegarde, détruite.

 

CHOZEAU

 

Motte de Bourcieu.

 

Château de Poisieu : il conserve une belle tour à mâchicoulis du 14ème siècle qui domine la plaine de plus de 80 mètres. Elle porte un chapeau conique couvert de lauzes avec, à son sommet, un chemin de ronde à créneaux. Ce château fut possédé par une très ancienne famille et il est cité dès 908 dans un diplôme de Hugues, roi de Provence.

Les façades, les toitures et la cheminée de la grande salle son inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1979). Une peinture monumentale du 19ème siècle est inscrite à l’Inventaire Général.

 

Maison forte de Chozeau : citée en 1341, elle s’élevait au lieudit « la Tour ».

 

Maison forte de Berthaudière disparue.

 

Maison forte de Boirieu dite Ferme du Loup : elle est citée dès 1540 et est relativement bien conservée avec une grosse tour quadrangulaire.

 

Gentilhommière de Bourcieu : elle conserve une grosse tour cylindrique dans le bâtiment principal avec fenêtres à croisées et une remarquable tour hexagonale très richement ornementée. L’ensemble date des 15ème et 16ème siècles.

 

CREMIEU

 

Château delphinal : il remonte aux dauphins du Viennois. Les rois de France y entretinrent une garnison jusqu’en 1600. Il était entouré d’une enceinte et possédait un donjon, deux tours et un corps de logis reliant la chapelle castrale par des galeries. L’ensemble était renforcé par une vingtaine d’échauguettes et cinq portes en défendaient l’accès. A partir de 1513, les procès verbaux de visite soulignent la vétusté de l’édifice. La démolition ordonnée en 1633 ne fut pas appliquée et le château fut laissé à l’abandon (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1943).

 

Enceinte médiévale : une première enceinte fut élevée au 12ème siècle et percée de deux portes, celle de Lyon à l’ouest et celle de Martinas à l’est. Elle fut remplacée au 14ème siècle par une nouvelle enceinte de 1300 mètres de longueur. A cette occasion, la porte de Lyon fut murée, cependant qu’étaient ouvertes les portes de la Loi et de Quirieu. En dépit de quelques démolitions, le tracé de cette enceinte reste parfaitement lisible. Une partie importante du chemin de ronde couvert subsiste le long du mur sud.

Plusieurs tours rondes renforcent la courtine. Il en subsiste trois : l’une forme la base du clocher de l’église nord. La tour nord est fondée directement sur l’affleurement du rocher. Son utilisation dans la clôture du couvent de la Visitation lui valut le nom de « Tour de Jeanne de Chantal ». Elle a été transformée en colombier au 17ème siècle.

 

Porte de Martinas : encore appelée « Porte du Mulet », elle fut aménagée à la fin du 13ème siècle puis condamnée sous le règne de François 1er.

 

Porte de la Loi ou de Lyon : elle est mentionnée dès 1392. Elle conserve encore sa couronne de mâchicoulis au dessus d’une large ouverture en arc brisé. Elle est coiffée d’un toit à quadruple rempart. A gauche de la tour, un escalier de fer permettait d’accéder au sommet. On peut également voir encore l’emplacement de la herse qu’on abaissait pour interdire l’accès de la place forte (monument historique, 1906). 

 

Porte Neuve : elle est mentionnée pour la première fois en juin 1535. En 1542, elle est nommée « Porte Neuve de Quiieu ». Elle est encore désignée sous le nom de « Porte de François 1er » car il semble qu’elle ait été ouverte dans le rempart à l’occasion de la visite du roi à Crémieu (monument historique, 1906).

 

Maison consulaire : 21 rue du Four Banal. La première mention en est faite en 1447 ; Elle a été remaniée au 17ème siècle (protection particulière).

 

Hôtel de la Poype Saint Jullin : 7 rue Saint Jean. C’est une demeure d’angle à deux étages et tourelle en saillie construite au 15ème siècle. C’était en 1584 la demeure de Louis de la Poype Saint Jullin, chef de la garnison de Crémieu (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1981).

 

Maison du Colombier : elle est caractrisée par des éléments d’architecture du 15ème au 18ème siècles, notamment une fenêtre d’angle à meneaux et traverses et une tour aménagée en colombier (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1980).

 

Hôtel de Serrières du 17ème siècle, 37 rue Porcherie (protection particulière).

 

Château de Haute Pierre : construit en 1752 sur une ancienne maison forte qui appartenait vers 1362 à Le Camus de Cheney. Le parc est protégé au titre de l’Inventaire Général.

 

Edifice néo médiéval construit en 1904 contre les façades sud et ouest du château delphinal.

 

DIZIMIEU

 

Maison forte des Montlovier : vers la croix du même nom, bâtiments qui conservent une belle fenêtre à meneaux et des arcs en pierre. La famille de Montlovier est connue depuis 1309.

 

Château : construit au 14ème siècle sur les substructions d’un édifice plus ancien. La grosse tour est surmontée d’une sache à mâchicoulis qui possède des cordons de pierre marquant les différents étages. Une chambre est dite du roi, en souenir d’un séjour de François 1er ou de Charles IX.

Les deux pavillons d’entrée et les tours est et ouest sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1988.

 

FRONTONAS

 

Motte castrale de Corbessieu.

 

Maison forte du Certeau : pittoresque maison forte médiévale. Il en subsiste deux tours inégales, la plus importante au nord et l’autre au sud contenant un escalier en vis. Peu avant 1400, la demeure appartenait à Jean Barge. En 1544, le seigneur de la maison forte du Certeau était François de Beaumont, baron des Adrets.

 

Maison forte de Frontonas : la première mention apparaît dans un hommage de 1303. Il n’en subsiste aujourd’hui que les murs. L’aile droite avec son porche qui abrite un escalier monumental représente la partie la plus ancienne, sans doute du 15ème siècle, avec ses étroites ouvertures à bancs d’embrasure sous un arc à plein cintre. Elle devait appartenir au début du 15ème siècle à la famille de Champrofond, originaire de Savoie, dont une branche s’était fixée à Crémieu.

 

Maison forte de Gonas dont l ne subsiste que le lieudit « Tour de Gonas ».

 

Maison forte de Massonas : elle remone au 15ème siècle mais les bâtiments sont aujourd’hui très remaniés.

 

Maison forte dite Château de la Tour des 14ème et 17ème siècles.

 

Maison Anglancin : au hameau de Corbessieu, maison du 17ème siècle avec un cadran solaire de même époque, construite par Claude Anglancin, notaire royal à l’Isle d’Abeau.

 

Château de Bonnard.

 

HIERES SUR AMBY

 

Motte castrale.

 

Maison forte d’Hières connue dès le 12ème siècle.

 

Château de la Poype : campé sur de hautes terrasses, c’était un domaine de la famille de la Poype. L’édifice fut incendié à la révolution.

 

LEYRIEU

 

Maison forte dite « la Vieille Mure », ruinée.

 

Ancien château détruit sous la révolution dont il subsiste un grand arc d’entrée et des bâtiments de ferme.

 

MORAS

 

Château : à l’origine maison forte des 13ème et 14ème siècles occupée, semble t-il, par Martin de Moras, vice châtelain de Crémieu. C’est dans ce château que le dauphin Louis II, futur Louis XI, signa avec Jean de Poitiers, archevêque de Vienne, un traité qui faisait du dauphin le suzerain de Vienne. La cour est délimitée par des âtiments dont l’architecture va du 14ème au 19ème siècles.

 

Maison forte de Félignier.

 

Château dit « Castel du Ferrus » de 1790. 2 bustes du 19ème siècle sont inscrits à l’Inventaire Général.

 

OPTEVOZ

 

Château de Ruffieu : il forme une grosse masse rectangulaire sans aucune prétention architecturale. Seule une tour qui le flanque à gauche rappelle le temps où les Buffevent et les La Balme en étaient les seigneurs. Le reste de l’édifice a été reconstruit au 19ème siècle.

 

PANOSSAS

 

Château de Boisfont en ruines.

 

Maison forte d’Anthouillet dite Château Rouge : son origine remonte à la fin du 13ème siècle. Le logis construit entre les deux tours garde de sa structure d’origine une porte ne arc brisé (Inventaire Général).

 

Château de Bon Repos du 16ème siècle (Inventaire Général).

 

Château de Quincieu des 17ème et 19ème siècles (Inventaire Général).

 

PARMILIEU

 

Maison forte de la Vieille Tour à Pressieu avec tour circulaire coiffée d’une toiture conique.

 

SAINT BAUDILLE DE LA TOUR

 

Château de Brotel : construit au 13ème siècle sur un promontoire dans un site inviolable surplombant le Val d’Amby. Il a été restauré et habité par Edouard Herriot à compter de 1938 (Inventaire Général, 2002).

 

Gentilhommière de Saint Baudille : aujourd’hui transformée en ferme, elle conserve une tour et une façade avec fenêtres à meneaux.

 

Château des Mouches : à l’est de Torjonas en ruines dans la forêt.

 

Maison forte des Dames avec tour coiffée d’une toiture conique (Inventaire Général, 2002).

 

SAINT HILAIRE DE BRENS

 

Maison forte de Montplaisant : édifiée au 14ème siècle avec les matériaux et sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. En dépit de son nom, ce fut autrefois une maison forte importante qui joua un rôle considérable au moment des guerres de religion.

La maison forte montre encore un intéressant corps de logis et un puissant donjon carré. La première salle de ce donjon est voûtée en plein cintre et celles des étages ont des cheminées à manteau et des embrasures à bancs. La grande salle possède des fresques, des inscriptions et un très beau plafond mouluré (inventaire supplémentaire des monuments historiques et site inscrit, 1947).

 

SAINT ROMAIN DE JALIONAS

 

Château : son origine n’est pas connue. En 1315 il fut échangé par le dauphin. Le château était déjà ruiné au 16ème siècle.

 

Maison forte : elle est citée dès le 14ème siècle. Elle occupe l’emplacement de l’église et il n’en subsiste qu’un mur en élévation.

 

Lieudit « la Tour ».

 

SICCIEU, SAINT JULIEN ET CARISIEU

 

Maison de Montcizet : la demeure, qui appartenait à la famille du même nom, date du 17ème siècle.

 

Château de Saint Julien ou Saint Jullin : son origine remonte à la féodalité et la tradition veut que François 1er y ait séjourné. Une chambre porte d’ailleurs toujours son nom. Incendié en 1789, il a été rebâti en 1836 sur l’ancien plan médiéval (Inventaire Général, 2002).

L’Inventaire Général a, en 2002, inscrit des tableaux du 19ème siècle, des peintures en trompe l’œil, un haut relief, un placard chauffant, trois pieds porte luminaires, un plafond à caisson, le décor intérieur du grand salon, des manteaux et des trumeaux de cheminée.

 

SOLEYMIEU

 

Château de Sablonières dit des dauphins : d’origine imprécise, il devint château delphinal à l’époque médiévale. Il ne subsiste aujourd’hui que des ruines de la construction qu’enveloppait une double muraille protégée par des fossés (Inventaire Général, 2002).

 

Maison forte de Montagnieu : elle remonte au 14ème siècle. C’est un gros bâtiment rectangulaire avec une tour carrée en saillie sur la façade principale. La tour d’escalier est un ajout du 15ème siècle (Inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1979).

 

Maison forte dite Maison Blanche : du 16ème siècle (Inventaire Génral, 2002).

 

TIGNIEU JAMEYZIEU

 

Traces de fortifications féodales à Jameyzieu.

 

Château des Bottues : il s’élevait sur les hauteurs de Tignieu. Il n’en subsiste plus de vestiges hormis les traces d’un souterrain.

 

TREPT

 

Château de la Poype de Serrières : la terre de Serrières a appartenu durant plus de sept siècles à la maison de la Poype que des mémoires anciens rattachent à celle de Habsbourg. On croit, en effet, que vers 760, Guy de Habsbourg épousa Alize de la Poype dont il aurait pris le nom et les armes « de gueules à fasce d’argent », armes identiques à celles de la maison d’Autriche descendant des comtes de Habsbourg. Les premiers seigneurs de la Poype connus avec certitude sont les frères Othmar, Rostaing, Didier et Guillaume en 1132. En 1190, Gérardet de la Poype parttait pour la croisade.

Le château de la Poype, qui est le mieux conservé de l’Isle Crémieu, ne remonte dans son état actuel qu’aux 14ème et 15ème siècles à l’exception des remaniements apportés aux siècles suivants. C’est une forteresse organisée autour d’un gros donjon quadrangulaire flanqué d’une tour circulaire à mâchicoulis. Une cour intérieure est flanquée de tours, tantôt rondes, tantôt carrées. Un chemin de ronde sur mâchicoulis encercle en partie l’édifice. La cour intérieure est bordée par une loggia à arcades de la fin du 15ème siècle supportant une galerie qui a conservé ses fenêtres à meneaux. La vis accolée au donjon s’oppose à un escalier du 16ème siècle.

Les peintures de la voûte de l’entrée orientale, les peintures de l’ancien poste de guet dit « cabinet des archives » et la frise peinte de la galerie sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1982). Le château et les terrasses sont également inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1991, 1992).

 

Maison forte de Cozance en partie des 13ème et 16ème siècles (Inventaire Général, 2002).

Maison forte de Montagnieu Couvaloup avec une mince tour et des fenêtres à meneaux.

 

VENERIEU

 

Château de Rochevieille : gentilhommière connue avant l’époque de François 1er sous le nom de Rocheta des Rouges. Elle se présente aujourd’hui sous la forme de bâtiments disparates (Inventaire Général, 2002).

 

Maison forte de Beauvillard : elle remonte à la fin du 16ème siècle et est constituée d’un corps de bâtiment de plan allongé flanqué d’une tour d’escalier carrée.

 

Maison forte de Montvillard.

 

Maison forte de Griot avec un colombier.

 

Château de la Rivoire : d’époque 16ème et 17ème siècles avec des fenêtres à meneaux et une belle porte (Inventaire Général, 2002).

 

VERNAS

 

Château :ancienne maison forte construite par les Vernas au 14ème et remaniée au 18ème siècles. Elle conserve un imposant donjon avec chemin de ronde  et voûtées des salles flanqué d’une tourelle. Les restes de l’ancienne maison forte sont englobés dans un corps de logis principal flanqué de deux tours rondes donnant sur un un grand jardin à la française. Sur la façade opposée, deux ailes construites au 17ème siècle, encadrent la cour d’honneur. Elles sont flanquées de deux tourelles.

Les façades, les toitures, le grand escalier et sa cage et la partie dessinée des jardins sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1969).

 

Maison forte du Cingle : elle est citée dès le 14ème siècle. Son nom vient de « Cingulium », demeure ceinturée par les eaux. Elle est très bien conservée. On accède aux étages supérieurs par une tour ronde abritant un escalier en vis desservant de grandes salles dont celle d’angle au 1er niveau qui présente un plafond et une cheminée en pierre du 15ème siècle.

Les façades, les toitures et la cheminée en pierre de taille sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1975).

 

Lieudit « la Tout Berthet ».

 

VERTRIEU

 

Château delphinal dit « Château Vieux » : de ce vieux châte         au, cité en 1289 et bâti au sommet d’un rocher escarpé, gardant le passage entre l’Isle Crémieu, on voit encore un donjon à demi effondré et, surtout, un corps de logis du 14ème siècle flanqué d’une tourelle d’angle.

Le château et ses abords sont inscrits au titre des sites (1947) et inscrits au titres des monuments historiques (1987). La tour des gardes avec ses éléments de courtine au sud et au nord suivant la rampe d’accès à la tour et l’épaulant sont classées monument historique (1988).

 

Château Neuf : au dessous de l’ancien château féodal, manoir moderne construit par un ancien seigneur d’Amblagnieu, François de la Poype, au 17ème siècle. Il fut réparé en 1840 puis en 1898. Situé au milieu d’un grand parc agrémenté d’une longue terrasse, il conserve le souvenir de Pauline Borghèse, la sœur de Napoléon, qui y séjourna.

Les façades, les toitures, les pièces du rez de chaussée avec leur décor, grand salon, chambre d’honneur, chambre nord ouest, parquet du salon bleu sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1974, 1990 et 1991).

Les communs, le parc, le mur du château et certaines pièces intérieures sont classés monuments historiques (1993).

 

VEYSSILIEU

 

Maison forte des 13ème et 14ème siècles très remaniée au 19ème siècle qui possède encore un corps de logis avec deux tours carrées et une tour ronde (Inventaire Général, 2002).

 

VILLEMOIRIEU

 

Château de Mallein : très bel édifice de style gothique et renaissance dont l’origine remonte au 13ème siècle et qui conserve notamment un haut donjon carré et une grosse tour ronde à l’aile occidentale et des galeries renaissance (Inventaire Général, 2002).

 

Maison forte de Beptenoud : elle fut édifiée au 14ème siècle par la famille de Palanin. Elle était d’allure extrêmement imposante. L’entrée est encadrée par deux solides tours carrées dont l’une, l’ancien donjon, a été abattue. L’autre tour conserve un escalier en vis (Inventaire Général, 2002).

 

Tour de Chozeau citée au 14ème siècle.

 

Château de Ville : maison forte du 15ème siècle détruite en 1919 par un incendie. C’était à l’origine une propriété des Alleman. Il en subsiste deux tours rondes noircies.

 

Château de Bienassis : à l’origine, maison forte du 14ème siècle. Ce château a été célébré par Lamartine qui y séjourna chez son ami Nicolas Guichard. Le château a été remanié à diverses époques, notamment en 1893 par l’adjonction d’un donjon, de mâchicoulis et d’échauguettes (Inventaire Général, 2002).

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       CALVET ROGNIAT : Crémieu ancien et moderne, 1848

-       DELACHENAL : histoire de Crémieu, 1869

-       F. COZET : description des cantons de l’Isère, 1869

-       P. GENESTE : monographie de Vignieu, 1912

-       A. CHAGNY : sites et monuments de la région de Crémieu, 1929

-       M. PEJU : Parmilieu, Evocations, 1945

-       J. BATIER : Veyssilieu, Evocations, 1945

-       DENOMENT : Sablonières, le château des dauphins, Evocations, 1946

-       E. DONCIEUX : le château de Chamagnieu, Evocations, 1951

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Bourcieu, Evocations, 1955

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Verna, Evocations, 1956

-       E. DONCIEUX : la maison forte du Cingle, Evocations, 1956

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Bienassis, Evocations, 1957

-       E. DONCIEUX : le château de Dizimieu, Evocations, 1957

-       E. DONCIEUX : le château de Serrières, Evocations, 1957 

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Frontonas, Evocations, 1965

-       H. LARRIVE : la maison forte de Certeau à Frontonas, Evocations, 1965

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Brotel, Evocations, 1966

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Hautepierre, Evocations, 1969

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Beptenoud à Villemoirieu, Evocations, 1969

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Ville à Villemoirieu, Evocations, 1969 

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Veyssilieu, Evocations, 1970 

-       E. DONCIEUX : le château de Poisieu, Evocations, 1971

-       E. DONCIEUX : le château de Montplaisant, Evocations, 1973

-       D. FAUCHON : un village du plateau de Crémieu, Siccieu Saint Julien et Carizieu, Evocations, 1974

-       PLASSERIE et Y. BARBIER : Dizimieu, un village du bas Dauphiné, 1981

-       Vieilles maisons françaises, n° 99, 1983

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1992

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995

-       SRA, bilan scientifique, 2001

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

CANTON DU GRAND LEMPS

 

APPRIEU

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

BELMONT

 

Motte castrale des Oyes.

 

Forteresse dite Château du Châtelard : en 1555 on signale une ancienne forteresse qui comprenait un bourg et des fossés et qui était déjà ruinée.

 

Château : construit au 16ème siècle sur l’emplacement d’une maison forte mentionnée en 1293. De plan presque carré, l’édifice conserve une imposante toiture à quatre pans couverte en tuile écaille reposant sur une charpente de 12 mètres de hauteur (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1988).

 

BEVENAIS

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

BIOL

 

Lieudit « la Motte » sur la limite communale avec Chabons.

 

Maison forte de Montmartin : elle est citée dès 1357 comme propriété des Bocsozel. De 1483 à 1668, elle appartint aux Alleman.

 

Maison forte de la Mura : au 16ème siècle, elle appartenait aux de Serres. Elle passa ensuite à la famille de Vallin. Elle conserve une porte avec blason et un escalier en vis.

 

Château de la Galloissière du 18ème siècle.

 

BIZONNES

 

Maison forte de Bizonnes : au cimetière, grosse tour carrée servant de clocher qui est le seul vestige de l’ancienne maison forte.

 

Château : édifice du 17ème siècle avec tours dans un grand parc.

 

BURCIN

 

Lieudit « la Motte ».

 

Château néo gothique.

 

CHABONS

 

Château delphinal : son origine remonte au 13ème siècle. Déjà ruiné en 1448 par Maugiron, durant les guerres de religion, pour empêcher les protestants de s’y réfugier, il était situé au lieudit « Maison Rouge » et couvrait environ 5 hectares avec quatre portes, pont levis et puits. Ces puits auraient été creusés après la destruction d’aqueducs romains qui amenaient les eaux de Rossatière. Des traces de fondation de murailles et des fossés seraient encore visibles.

 

Château de Pupetières : construit par la famille de Virieu au 13me siècle, il n’a jamais cessé de leur appartenir. A la révolution, le château fut saccagé et incendié à deux reprises. Il n’en resta que la façade est, trois tours en ruines et les caves. Il était dans cet état lorsque, avec son ami Alphonse de Virieu, Lamartine vint y rêver et écrire « le Vallon ». La reconstruction du château fut confiée à Viollet le Duc et dura de 1860 à 1871. Elle est tout à fait caractéristique du style de celui-ci.

Les façades, les toitures, le vestibule, l’escalier avec sa rampe en fer forgé, la salle à manger, la grande salle avec sa cheminée, la bibliothèque y compris les armoires à livres sur deux étages, la chambre d’apparat dit de la duchesse de Noailles avec sa cheminée et la chambre dite de la reine Esther sont classés monuments historiques (1972). Le château et ses abords font également partie d’un site inscrit (1972).

 

Manoir de la Touvière : magnifique demeure, parfaitement restaurée, initialement construite par les comtes du Grand Lemps, sans doute au 16ème siècle.

 

Maison forte du Verney : ancienne maison forte, chemin de la Combe, qui appartenait à la famille de Bocsozel.

 

COLOMBE

 

Château dit « Vieux Manoir ».

 

EYDOCHE

 

Maison forte : elle est citée en 1339 et subsiste peut être en partie dans une ferme au lieudit « le Mollard ».

 

Lieudit « le Châtelard ».

Lieudit « le Château ».

 

FLACHERES

 

Ancien château : à l’emplacement de l’église et du cimetière actuels s’élevait un château connu dès le 12ème siècle et cité sous le nom de « Maison de Flachères ». Il appartenait au prieur de la Côte Saint André et fut saccagé en 1395.

 

AU hameau de « Florancin », ancien château de Chauffray devenu château Pellet.

 

LE GRAND LEMPS

 

Mottes castrales de « Château Vieux » et de « la Poype ».

 

Château de Lemps : il était situé à « Château Vieux » et fut détruit vers 1250 par les armées du duc de Savoie. On distingue encore la base circulaire du donjon et une partie de l’enceinte.

 

Village fortifié : construit par les barons de Bressieux, il subsiste quelques traces de l’enceinte.

 

Château : il possède une entrée monumentale et un corps de bâtiment à la façade classique. Derrière cette façade, le château présente une tourelle et des fenêtres à meneaux du 17ème siècle, époque de sa construction par Adrien de Prunier. Au 18ème siècle, le château fut acquis par les de Virieu qui y séjournèrent la première moitié du 19ème siècle. C’est aujourd’hui une fabrique de liqueurs.

 

LONGECHENAL

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

SAINT DIDIER DE BIZONNES

 

Maison forte.

Ancien château transformé en ferme.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       F. GAUDUEL : Bizonnes, 1896

-       P. MEJEAN : le bas Dauphiné, étude géographique et humaine, 1949

-       G. BOURDAT : le Grand Lemps, monographie, 1970

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972

-       Chabons, une riche histoire, l’Essor de l’Isère n° 1697, 1979

-       Abbé LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, le Passage et Montrevel, 1981

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995 

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

-       L. CORTES : essai de monographie historique du Grand Lemps, sd

-       L. CORTES : Colombe, manuscrit dactylographié sd, ADI 2 J 773

 

 

 

 

CANTON DE MORESTEL

 

ARANDON

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

LES AVENIERES

 

Château delphinal : depuis longtemps détruit, il n’en subsiste que les écuries.

 

Maison forte de Champlevey : c’est la seule subsistante des trois maisons fortes que comprenait le mandement. Elle appartenait au 14ème siècle à la famille de Champlevey.

 

Château du Cerisier : il est cité dès le 14ème siècle. Il n’en subsiste que quelques bases de murs très épais.

 

Château de l’Eau Morte : construit en 1681 sur l’emplacement et avec les matériaux d’une ancienne maison forte.

 

Château du Jalérieu de 1899.

Château des Berthaudières.

Château des Cotes d’Iles.

 

LE BOUCHAGE

 

Maison forte du Mollard ou de Saint Jullien : l’édifice actuel ne conserve que les matériaux d’une ancienne maison forte, propriété de la famille de Rossillon au 13ème siècle, et une tourelle ancienne.

 

Maison forte de Chassenne.

 

BOUVESSE QUIRIEU

 

Château delphinal de Quirieu : sur un mamelon dominant le Rhône, s’élevait le château cité dès le 12ème siècle. Il fut durant tout le moyen âge un point stratégique important, défendant la vallée du Rhône. La garde en était confiée à une petite garnison constamment entretenue par les dauphins et, plus tard, par les rois de France. Il n’en subsiste plus que des ruines.

 

Ville fortifiée du 14ème siècle, aujourd’hui disparue, qui était située au nord de la forteresse.

 

Maison forte dite le Château : elle conserve quelques taces médiévales. Les ouvertures ont été refaites ultérieurement.

 

Maison forte de Bouvesse : elle conserve une porte de style gothique flamboyant incorporée ans un bâtiment du 19ème siècle.

 

Maison forte de la Motte d’Enieu : édifiée sans doute au 14ème siècle et modifiée au 16ème siècle comme en témoignent de belles fenêtres à meneaux. C’était la demeure des de Gervaisie avant qu’ils ne construisent le château actuel.

 

Château d’Enieu : construit au 17ème siècle par la famille de Gervaisie. C’est une grosse bâtisse carrée cantonnée par deux tourelles carrées.

 

Château de Rivoire.

Château de Vaublanc.

 

BRANGUES

 

Château : la terre de Brangues est une ancienne possession delphinale, cédée au début du 14ème siècle par le dauphin Jean 1er au chevalier Hugues de Genève. La partie l plus ancienne est une grosse tour ronde du 14ème siècle aux murs de deux mètres épaisseur à la base et les parties nord du château, dont on peut attribuer la construction aux Rossillon au 15ème siècle. Le bâtiment actuel avec une petite tour ronde remonte au 16ème siècle et le reste date du 17ème. Le domaine de Brangues fut acheté en 1927 par Paul Claudel (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1964).

 

CHARRETTE

 

Maison forte d’Ecotier : sous le règne de Saint Louis, ce n’était qu’une ferme. Trois siècles plus tard, c’était une maison forte possédée par Jean de la Balme, seigneur de Vertrieu. L’entrée principale fut refaite au 17ème siècle dans le goût de l’époque. La demeure conserve un imposant donjon quadrangulaire occupant l’angle d’une enceinte ainsi qu’un bâtiment rectangulaire du 15ème siècle présentant des ouvertures à meneaux et croisillons et une tourelle d’escalier pentagonale (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1992).

 

Maison forte de la Craz : assez bien conservée, elle se compose d’un long bâtiment à deux niveaux flanqué en son milieu d’une tour ronde d’escaler. De belles fenêtres à meneaux et à traverses moulurées sont encore visibles sur le bâtiment et sur la tour.

 

Maison forte de Chassignon avec une tour ronde pouvant remonter au 16ème siècle.

 

Château du Vernay du 18ème siècle, de style classique.

 

COURTENAY

 

Ancien château de Lancin : le premier seigneur de la terre de Lancin est Pierre Noir qui, vers 1343, possédait cette demeure, aujourd’hui arasée.

 

Maison forte de Montchalin : maison forte du 14ème siècle transformée en château au siècle suivant. Depuis cette époque et jusqu’en 1711 il appartint aux la Balme. L’ancienne maison forte se trouvait à l’emplacement actuel de l’entrée condusnt au château néo gothique.

 

Maison forte de By : elle remonte au 15ème siècle mais ne conserve de cette époque qu’une tour ronde.

 

Château de Chanisieu : il remonte au 15ème siècle. Possédé à l’origine par la famille qui en prit le nom, il passa ensuite entre les mains de celles de Buffevent et de Loras Bel Accueil.

 

Maison forte de Boulieu : l’édifice, qui pourrait remonter au 15ème siècle, est caractérisé par une tour abritant un escalier en vis, ouvrant sur l’extérieur par une porte surmontée d’un écusson.

 

Château de Tirieu : édifice des 16ème et 17ème siècles. Une immense cheminée porte la date de 1599.

 

Château de Boulieu du 18ème siècle.

 

Château de Lancin : construit en 1876 dans le style gothique. C’est un très bel ensemble avec une pureté de style et une variété des quatre façades.

 

CREYS MEPIEU

 

Château de Grollée : surplombant le Rhône, vestiges d’un château féodal qui appartenait à la famille de Grollée.

 

Château de la Poype : dans les textes du 14ème siècle, il apparaît comme une maison forte de la famille de la Poype mais dès 1646 les textes parlent du château ruiné de la Poype.

 

Château de Pusignieu : d’origine médiévale, il fut détruit à la révolution.

 

Maison forte de Rochevieille : son origine remonte au 13ème siècle. Il n’en subsiste que la base d’une enceinte rectangulaire et d’une tour.

 

Château de Mérieu : vaste demeure remontant au 12ème siècle, souvent transformée et reconstruite par les de Mérieu. La partie la plus remarquable en est l’imposant pavillon d’entrée Louis XIII. Ce château a eu le rare mérite de n’être jamais aliéné (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1987). 5 pièces murales du 16ème siècle, une peinture monumentale du 17ème siècle, un autel avec retable du 17ème siècle et 4 pièces murales du 18ème siècles sont classés monuments historiques au titre des objets mobiliers (1988).

 

Maison forte de Mépieu dite Château de Mépieu : de plan carré du 15ème siècle, la demeure s’élève sur trois niveaux avec une tour ronde abritant un escalier en vis, une seconde tour ronde et une échauguette. De larges fenêtres meneaux sont percées sur les façades est et sud. 

 

MONTALIEU VERIEU

 

Maison forte d’Endenoud citée dès le 14ème siècle.

 

MORESTEL

 

Château delphinal : sur la masse rocheuse du Molard Paradis, un château s’éleva dès le 11ème siècle. Il en subsiste l’ancien donjon entièrement restauré dans les années soixante. A l’intérieur, l’espace est divisé en quatre niveaux. L’ancienne salle seigneuriale conserve une fenêtre trilobée du 13ème siècle. La position stratégique de ce château au tems des guerres delphino savoyardes explique le choix fait par les dauphins de la Tour du Pin de l’inclure dans leurs possessions.

Il devait être assez vaste et confortable puisque au printemps 1334 le fastueux Humbert II y résida avec sa cour et, plus tard, Louis XI alors dauphin. Il fut démantelé en 1576 lors des guerres de religion (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1967).

 

Bourg médiéval : il était ceint de murailles encore visibles par endroits et percé de deux portes, la porte Murine et la porte de Symphorien.

 

Au « Mont Garel », restes d’un mur d’enceinte avec ruines d’une petite tour carrée transformée en pigeonnier.

 

Maison forte de la Chanière connue dès le 14ème siècle.

Maison forte de la Balmette du 15ème siècle.

Maison forte d’Avenay dont l’emplacement n’est pas connu.

Dans le bourg même, subsistent deux maisons fortes, celle de Montagnieu et celle de Moidieu.

 

PASSINS

 

Maison forte sur le coteau dominant le village.

 

Château de Montalivet : importante demeure avec une grosse tour du 17ème siècle.

 

PORCIEU AMBLAGNIEU

 

Maison forte de Conilieu : fondée au 14ème siècle par la famille d’Ameysin. Il n’en reste que quelques vestiges.

 

Château de Turnoud.

 

SAINT SORLIN DE MORESTEL

 

Au dessus du village, vestiges du château féodal de Saint Sorlin.

 

Maison forte de Vassin : elle remonte au 16ème siècle et conserve un gros bâtiment quadrangulaire. Une restauration récente lui a conservé ses caractères anciens.

 

SAINT VICTOR DE MORESTEL

 

Tour de Macon : la famille qui lui a laissé son nom est connue dès le 12ème siècle. Elle est située au sommet d’une colline et fait face au donjon de Morestel.

 

Maison forte de Gouvoux disparue.

Château de Quinsonnas.

 

SERMERIEU

 

Gentilhommière d’Aulouise ou Olouise : il en subsiste une grande tour carrée dont les murs ont été percés de fenêtres modernes et une porte renaissance.

 

Château du Marteray : majestueuse bâtisse de style classique construite vers 1735 sur les ordres de Jean Antoine de Givet, en remplacement d’une ancienne maison forte.

 

Château de Saint Matin, moderne.

 

VEYRINS THUELLIN

 

Château de Thuellin : il domine le village. A l’est, il y a un corps de logis principal flanqué de deux tours rondes avec meurtrières du 15ème siècle. A l’ouest, l’aile des communs correspond à des agrandissements du 17ème siècle. Après avoir appartenu aux Penessin puis aux Rivoire, il devint au 19ème siècle propriété de Pauline Beyle, sœur de Stendhal.

 

Château de Messenin.

Château Gaillard.

 

VEZERONCE CURTIN

 

Tour de Charray : elle est citée au 12ème siècle et il en subsiste d’importants vestiges.

 

Tour de Florimont : il s’agissait vraisemblablement d’une maison forte des 14ème ou 15ème siècles. L’édifice est aujourd’hui détruit.

 

Manoir du Courray.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       P. SAINT OLIVE : la montane aux châteaux morts, Saint Alban et Malville, BSDEA, 1913

-       A. CHAGNY : sites et monuments de la région de Crémieu, 1929

-       Anonyme : une maison forte dauphinoise, Quirieu, 1948

-       C. BOUVIER : histoire de Sermerieu, Evocations, 1950

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Thuellin, Evocations, 1958

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Montchalin, Evocations, 1961

-       J. SAUNIER : la maison forte de By, Evocations, 1961

-       E. DONCIEUX : la maison forte de Conilieu, Evocations, 1961

-       E. DONCIEUX : la maison forte d’Ecotier, Evocations, 1966

-       E. DONCIEUX : la seigneurie des Avenières, Evocations, 1967

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972 

-       N. MILLION : les Avenières à travers les âges, 1973

-       Archéologie chez vous, n° 2, 1983

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005 

 

CANTON DE PONT DE BEAUVOISIN

 

LES ABRETS

 

Maison forte de la Bâtie Neuve citée en 1343.

 

Château du Perret dit Château Bayard : ancien château féodal dont l’architecture est composite. Seule une tour rappelle son ancien état.

 

Château du Colombier : bel édifice avec deux tours carrées aux extrémités ressemblant par certains aspects au château du Marteray de Sermérieu.

 

Au lieudit « Veroud », emplacement d’un camp napoléonien.

 

AOSTE

 

Manoir d’Oncivet : ses parties les plus anciennes remontent à la fin du 16ème siècle.

 

Château des comtes d’Aoste : bel édifice du 17ème siècle, remanié au siècle suivant, ancienne propriété de la famille de Leyssins.

 

Château de Leyssins : il est situé au hameau du même nom. C’est l’ancienne demeure de la famille de Leyssins dont l’origine remonte au 13ème siècle et dont la terre fut érigée en comté en 1727.

 

Ancien manoir de Glatignat dit Maison Aborel construit en 1767.

 

LA BATIE MONTGASCON

 

Maison forte de Cheglia dite aussi de Chinde ou de Chucle : elle était possédée en 1271 par noble Chegles puis en 1299 par Etienne de la Poype qui en rendit hommage au dauphin Humbert 1er.

 

Maison forte de la Bâtie : les ruines de cette demeure, qui a donné son nom à la commune, subsistent encore vers Avolin, au sud est du village. Il n’en reste que quelques pans de murs non homogènes, certains médiévaux et d’autres du 16ème siècle.

 

Château de Renaudel : édifice moderne avec tour ronde.

 

CHIMILIN

 

Maison forte de Leyssins : elle fut hommagée en 1349. Il n’en subsiste aujourd’hui que le lieudit « le Château ».

 

Château moderne.

 

CORBELIN

 

Maison forte de Champlevey : il en subsiste une partie ancienne du 16ème siècle bien conservée, époque où la demeure appartenait à la famille d’Angelin.

 

Château Gaillard.

 

FITILIEU

 

Château de Combe Noire.

Château Bonnet Gris.

Château Malseroud.

 

GRANIEU

 

Château du Furet.

Château de la Ville.

 

PONT DE BEAUVOISIN

 

Château delphinal : il est mentionné dès 1060. Au 13ème siècle, il était infodé au dauphin. Il a été rasé sous Henri IV. Il était situé à l’emplacement de l’actuelle place Carrouge.

 

Enceinte médiévale : peu après 1377, Pont de Beauvoisin fut enclos de murailles dont il subsiste encore quelques traces.

 

Lieudit « la Citadelle ».

 

PRESSINS

 

Motte castrale.

 

Château delphinal de Château Vieux : attesté en 1377, il a pratiquement disparu hormis quelques traces des parties basses.

 

ROMAGNIEU

 

Château de Romagnieu : connu dès 1355, il est aujourd’hui composé d’une grosse tour circulaire et d’un petit bâtiment carré.

 

Château d’Avaux.

Château de Beauregard.

 

SAINT ALBIN DE VAULSERRE

 

Château primitif de Vaulserre : il en subsiste quelques murailles semi effondrées et le départ d’une tour circulaire.

 

Tour de Crolaz : emplacement d’une maison forte citée en 1476 dont quelques mus sont discernables.

 

Château de Vaulserre : édifié à la fin du 16ème siècle sur l’emplacement d’une maison forte qui était ceinte de remparts et protégée par un pont levis. Ravagé en 1592, le château des Corbeau de Vaulserre fut restauré en 1751 tel qu’il apparaît aujourd’hui : un fronton sculpté surmontant l’avant corps en légère saillie et de hautes fenêtres sous un toit aux justes proportions. Il conserve un bel escalier du 18ème siècle et des peintures de même époque.

Le château, la terrasse, le mur, le portail, la grille et la pièce d’eau sont classés monuments historiques (1984). Les communs et la feme sont inscrits à l’inventaire supplémentaire (1984).

 

SAINT ANDRE LE GAZ

 

Château de la Palud mentionné au 13ème siècle.

 

Ancien château de Verel : au nord de l’actuel château, bâtiment indépendant à toiture surbaissée et à fenêtre à meneaux qui conserve un escalier en pierre du 12ème siècle.

 

Château de Verel dit de Quincieu : il date de 1610 et comprend un corps de bâtiment flanqué de deux tourelles en poivrière et d’une tour carrée. Les matériaux ayant servi à sa construction sont des blocs erratiques provenant des moraines glaciaires du Rhône.

 

Château du Gua du 17ème siècle.

Château de Charry.

Château Coignet.

 

SAINT JEAN D’AVELANNE

 

Tour de Planeyse ou Planaise dite aussi Bâtie de Planeyse : ancienne tour de guet citée dès le 11ème siècle qui commandait la vallée de la Malafossant. Ses derniers vestiges ont disparu lors de la construction de la maison Gallin.

Maison forte de Mollard Rond : construite ou reconstruite en 1318 par Pierre de Rivoire, seigneur de Pressins. Son nom caractérise sa position sur une butte ronde située au fond d’une cuvette entourée, sauf à l’est, de collines boisées. La bâtisse a des murs épais d’un mètre et des fenêtres à meneaux. En 1379, Guigues de Paladru en fit hommage au dauphin. Vers 1560, la maison forte eut à subir l’attaque du baron des Adrets mais elle résista victorieusement, ce qui lui valut le nom de maison forte imprenable. Le château, les communs, la ferme et la butte sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1988).

 

Demeure noble Monet : la famille Noblet fut anoblie sous Louis XI en 1473. Sa demeure existe toujours au sortir des gorges de Malafosant dans un grand pré. Incendiée en 1546, la maison a été reconstruite en partie peu après.

 

Demeure noble de Bourges : au hameau de Menou. Elle a conservé un toit fortement incliné, une tour tronquée, une fenêtre à meneau a demi bouchée, des barreaux de fer aux fenêtres du rez de chaussée et une lourde porte cloutée.

 

Ferme fortifiée dite Maison Soulié : située au centre du village, elle forme avec ses communs un important groupe de bâtiments aux toits de styles divers. A la partie la plus ancienne est accolée une tour avec meurtrières. Les façades possèdent des fenêtres à meneaux. La demeure appartenait en 1657 aux Champier.

 

Maison noble Villeton à la Cornière : François, marquis de la Cornière, figure sur le parcellaire de 1657. La vieille maison de la Cornière pourrait lui avoir appartenu.

 

SAINT MARTIN DE VAULSERRE 

 

Au lieudit « le Mollard », emplacement possible d’un édifice défensif disparu.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       B 2625, B 4454 f° 85, B 4454 f° 86 (ADI)

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869

-       Abbé H. PERRIN : histoire de Pont de Beauvoisin, 1897

-       J. SAUNIER : Pierre Palmier, seigneur de la Bastie, Evocations, 1963

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972

-       L. et M. SAGE : un village du bas Dauphiné, Saint Jean d’Avelanne, 1976

-       Vieilles maisons françaises n° 99, 1983

-       J. CHETAIL : aspects historiques du bas Dauphiné, 1983

-       A. VARNET : un village dans le bas Dauphiné, Granieu, 1985

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988 

-       Archéologie chez vous, n° 8, 1990

-       V. BUTTOUD : le château de Saint Albin de Vaulserre, une demeure aristocratique au 18ème siècle, la Pierre et l’Ecrit, 1993-1994

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995 

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

 

CANTON DE LA TOUR DU PIN

 

CESSIEU

 

Maison forte de Vachères : connue depuis le 13ème siècle sous ce nom. Il s’agit de l’ancienne maison forte de Ceyssiaco citée dès le 12ème siècle. Il en subsiste une belle structure.

 

Maison forte de la Tivelière : elle est connue dès 1250.

 

Maison forte du Châtelard : connue dès 1314, époque à laquelle elle était possédée par noble Rivoire. Elle passa ensuite aux Torchefelon. Il n’en reste que quelques ruines.

 

Tour de l’Horloge : c’est le seul reste de l’enceinte qui entourait Cessieu au moyen âge. La tour servit de prison puis de mairie jusqu’au 19ème siècle.

 

Château de Coiranne : construit au 17ème siècle sur l’emplacement et avec les matériaux de l’ancienne maison forte de la Tivelière.

 

LA CHAPELLE DE LA TOUR

 

Maison forte de Chamtarot : elle est citée en 1320, époque à laquelle elle appartenait à noble Machy. Elle fut ensuite possédée par Girard de la Poype. La liste de ses possesseurs successifs est connue jusqu’en 1783, époque de sa disparition.

 

DOLOMIEU

 

Château primitif : dans le bas du village, au lieudit « le Fournier », se voit encore une sorte de motte quadrangulaire, seul vestige du château primitif.

 

Maison forte de Dolomieu : elle appartenait à l’abbaye Saint Pierre de Lyon et était contemporaine du prieuré.

 

Maison forte de Bourdenoud : elle est située au hameau du même nom et est connue dès le 13ème siècle.

 

Maison forte de Montcorbert : d’origine inconnue, elle appartenait en 1642 à noble de Gratet.

 

Château de Dolomieu ou de Buffières : le château actuel se compose d’une partie ancienne du 13ème siècle et d’une partie du 17ème siècle ayant remplacé trois tours anciennes. L’édifice du 17ème siècle parait être l’œuvre d’un bourgeois nommé Gratet. C’est dans ce château que naquit en 1750 Gratet de Dolomieu, géologue et minéralogiste qui donna son nom aux Dolomites.

Les façades, les toitures, trois pièces principales avec une cheminée, l’escalier en ferronnerie et le bâtiment des écuries sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1991.

 

Pavillon de la Retraite : petit château à deux pavillons bâti au 18ème siècle dans le bas de la propriété de Buffières par la fille de la marquise de Drée, sœur de François de Gratet.

 

FAVERGES DE LA TOUR

 

Château : on en connaît l’existence dès le 13ème siècle. Dominant la plaine de 100 mètres, le château est assis sur un terre plein dont la défense naturelle a été renforcée. Une vaste enceinte, soutenue sur l’à-pic par une longue terrasse sur voûte et protégée par un mur qui jadis comportait des meurtrières sur la partie plate, défendait l’édifice. Les murs des voûtes ont deux mètres d’épaisseur et semblent dater du 13ème siècle mais des reprises de maçonnerie laissent à penser que le travail effectué à cette époque n’était qu’une réfection d’une enceinte antérieure.

Le château était jadis un bâtiment pourvu de deux grandes ailes. Vers 1780, la moitié de l’édifice fut la proie des flammes ce qui explique la présence de trois murs dans la cour du château supportant des masses de terres rapportées. La tour située à l’angle sud servait de vigie. Elle fut découronnée sous la révolution. Elle reçut vers 1880 un cercle de mâchicoulis d’un effet assez lourd, époque où l’édifice subit une restauration complète dans le goût pseudo italien. C’est aujourd’hui un hôtel de luxe.

 

Lieudit « Châteauvieux ».

 

MONTAGNIEU

 

Château de Montagnieu : gros bâtiment rectangulaire avec une tour carrée faisant saillie sur la façade principale avec ses merlons demeurés intacts.

Cette ancienne maison forte du 15ème siècle conserve une grande salle et un escalier décoré.

 

Château du Chastelard ou Châtelard : fief de Claude de Lays en 1300, il semble avoir été reconstruit au 17ème siècle après que le baron des Adrets l’eut ruiné. La façade donnant sur la cour d’entrée est bien conservée avec ses fenêtres à meneaux. La façade et les toitures du corps de logis, les vestiges de l’enceinte, le pavillon d’entrée et la grange sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1989).

 

Lieudit « les Mottes ».

 

MONTCARRA

 

Château : construit en 1309 par Bertrand Carra. La tour a eu sa partie supérieure refaite de manière malheureuse. Néanmoins, l’ensemble reste important. Le château fut incendié en 1402 par Thibault de Rougement, archevêque et comte de Vienne. Reconstruit, il appartint aux Alleman jusqu’au 17ème siècle.

 

ROCHETOIRIN

 

Tour de Romanèche : propriété de la famille du même nom, elle est citée dès avant 1090. La tour subsiste ainsi que quelques murs de soutènement.

 

Maison forte Faus de Charruy : elle était possédée en 1331 par noble de Cumin.

 

Maison forte de Varnavant : vers 1400, elle était possédée par la famille du même nom.

 

SAINTE BLANDINE

 

Maison forte de Montbellant : elle appartenait au 14ème siècle à Lombard de Buffières.

 

Château de Marlieu : il fut édifié en 1760 par Geneviève Louise de la Vieuville en remplacement du vieux château du Chastelard de Montagnieu.

 

SAINT CLAIR DE LA TOUR

 

Ancien château féodal détruit.

 

Maison forte de la Croix d’Evieu : elle est citée dès 1309. Elle ést située sur le versant de la combe qui monte à la croix d’Evieu et conserve un cachet médiéval.

 

Maison forte de Rivoirette ou Revelotte.

 

Maison Pascal : elle conserve le nom de la famille de notables qui l’édifia en 1509. C’est une demeure massive bien située au bord du chemin de la croix d’Evieu.

 

Château du Vion du 18ème siècle.

 

Château de Charpenay.

 

Lieudit « Fort Chaussa ».

 

SAINT DIDIER DE LA TOUR

 

Maison forte de Suet ou Suyet : elle était possédée en 1276 par Guillaume de Rivoyre qui payait une rente à l’abbaye de Saint Chef.

Maison forte de Charbotel : elle était possée par Guillaume de Marchy en 1324.

 

Maison forte de Saint Didier : construite en 1350 pour la défense du pays contre les savoyards. Elle conserve une tour et des fenêtres à meneaux.

 

Maison forte de la Maison Blanche : elle est déjà citée en 1350. En 1540 elle était possédée par noble de Ruins. Elle conserve deux tours circulaires dominant les anciennes douves et une imposante toiture dauphinoise.

 

Vieux château dit Ferme du Pin remontant à la fin du 14ème siècle dont il subsiste une tour.

 

Maison forte de la Mure : elle appartenait vers 1494 aux Maugiron de la Tivelière.

 

Maison forte la Mure : fondée en 1526 par la famille de Serres.

 

Château de Pin : construit en 1674 en partie avec des matériaux de l’ancien château.

 

Château du Parc.

 

SAINT JEAN DE SOUDAIN

 

Château delphinal de Cuirieu : d’origine fort ancienne, le château fut au moyen âge une maison forte comportant quatre corps de logis et un donjon. Seuls subsistent aujourd’hui un bâtiment en équerre flanqué de trois tours et des restes d’une enceinte. Les dauphins en furent possesseurs dès 1273. L’édifice fut restauré à l’époque de la renaissance qui perça les murailles de fenêtres à meneaux. Au 17ème siècle, les douves du château furent remplacées par des terrasses.

Le château, les communs et les jardins à la française sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1955).

 

SAINT VICTOR DE CESSIEU

 

Château de Vallin : construit au 12ème siècle par Pierre de Vallin qui prit part à la 3ème croisade. Actuellement il est très composite, certaines parties ayant été reconstruites au 19ème siècle sans tenir compte du style général. L’intérieur conserve un salon Louis XVI et une salle à manger romantique peinte à fresques.

 

Château de Chargnié : il pourrait remonter au 13ème siècle. Il en reste d’importants vestiges.

 

Château du Chastelard : ancienne maison forte du 13ème siècle dont il ne reste que quelques traces.

 

Maison forte de la Molette : en 1340, elle était possédée par la famille de Vallin.

 

Maison forte de Mornas : elle fut possédée par les Torchefelon de 1334 à 1681.

 

Maison forte les Epinays : vers 1541 elle appartenait aux Torchefelon. Au 17ème siècle, elle était entrée dans les possessions des Vallin.

 

TORCHEFELON

 

Château de Ponteray : si l’on en croit la tradition, ce fut après la mort de Rodolphe le Fainéant en 1032 et lorsque le second royaume de Bourgogne s’écroula qu’il exista dans les Terres Froides un noble brigand qui avait bâti une tour formidable sur une éminence à partir de laquelle il désolait les contrées voisines. Sa mauvaise foi et son goût déterminé pour l’incendie l’auraient fait surnommer torche félon ». La forteresse, rasée lors de la capture du brigand, aurait été rebâtie avant d’être incendiée au 15ème siècle après un siège où furent utilisés les premiers canons fondus en Dauphiné. Il n’en subsiste aujourd’hui plu que des ruines.

 

Maison forte de Bouis citée en 1339.

 

Maison forte de Saint Georges du Mont : construite vers 1450, elle était propriété au 18ème siècle de la famille de Querrenet. Sa silhouette massive, surmontée au sud par deux tours carrées, domine tout le pays.

 

Maison forte de la Murette : elle évoque une commanderie de templiers par sa grosse masse froide et austère. La façade tournée au sud conserve des fenêtres à meneaux. En 1490, elle appartenait au seigneur de Saint Agnin.

 

Maison forte de Saint Roche avec une tour quadrangulaire et une haute toiture.

 

Maison forte de la Rougière.

 

Maison forte de Roche.

 

LA TOUR DU PIN

 

Château delphinal : aujourd’hui disparu, il était situé à l’emplacement du cimetière. Il fut construit vers le 12ème siècle et se composait d’importants bâtiments. A la mort de Guigues VII, sa fille Anne hérita du Dauphiné qu’elle apporta en dot à son époux le baron Humbert de la Tour du Pin qui fut reconnu dauphin sous le nom d’Humbert 1er en 1281 et qui commença le règne des dauphins de la troisième race ou dauphins de la Tour du Pin. Louis II y séjourna. Détruit en 1591, ses pierres servirent en partie à la construction du couvent des Récollets et ce qui en subsistait encore, à la construction de l’actuel château du Pin en 1673.

 

Maison forte de Mure disparue.

 

Maison forte de Pin : c’est actuellement la Ferme du Pin. Certains restes permettent de dater la construction de la fin du 14ème siècle. Cette maison forte formait le bastion avancé de la forteresse delphinale.

 

Château de Tournin : construit au 16ème siècle sur l’emplacement d’une maison forte remontant au 14ème siècle. Il se compose d’un bâtiment en équerre flanqué de deux pavillons carrés et d’une tour ronde. Après avoir appartenu aux de Virieu, il passa de mains en mains et notamment aux Gourdon, aux Boissat (1540) et aux Fiarcon (1738).

Les façades, les toitures, les cours et les jardins sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1967).

 

Maison dite des Dauphins : sa construction remonte à 1504 et, contrairement à son appellation, elle ne doit rien aux dauphins. Le premier possesseur connu semble avoir été le vice châtelain de la Tour. C’est en 1516 qu’on relate le passage de François 1er à la Tour du Pin et son séjour dans cette demeure. Au 18ème siècle, elle appartenait au marquis de Boissac, seigneur de Cuirieu.

Les façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1926).

 

Maison l’Hoste rue de la Nation : construite en 1606 par l’un des consuls de la Tour du Pin, notaire royal.

 

Château de Pin : il comporte un corps de logis encadré de deux pavillons peu avancés construits en 1674 par Jean Vincent, trésorier de France, en remplacement de l’ancienne maison forte de Pin. En 1840, son propriétaire modifia l’aspect général du château en élevant un étage supplémentaire et en faisant couvrir l’édifice d’une nouvelle toiture. Des lucarnes Louis XIII sont restées intactes ainsi qu’une partie du décor intérieur.

 

Château de Chabons : vaste demeure construite près de l’église par la famille de Chabons au 17ème siècle.

 

Hôtel de Cholat : construit en 1796. C’était une dépendance du couvent des récollets.

 

Maison de la Nation : ancienne résidence de Gabrielle de Musy et du comte de Vallin construite en 1750. C’est une vaste demeure aux proportions harmonieuses.

 

VASSELIN

 

Maison forte citée en 1365 comme possédée par Allemand Vande.

 

VIGNIEU

 

Maison forte de Beauvoir : la tradition en attribue la construction au roi Boson, petit fils de Charles Martel. Il en reste quelques ruines.

 

Château de Chapeau Cornu : château trapu du 13ème ou du 14ème siècles. Construit dit-on au temps des croisades, Chapeau Cornu n’entre cependant dans l’histoire qu’avec les seigneurs Pierre et Louis de Chapeau Cornu, officiers d’Humbert II. On pense qu’il aurait été édifié par deux familles alliées, les Capella et les Cornali d’où son nom pour le moins curieux.

Le château présente une forme ellipsoïdale avec une façade s’appuyant à gauche au donjon et à droite sur une tour carrée elle-même reliée par des bâtiments à une tour de guet détachée de l’ensemble. Le pont levis est bien conservé.

 

Maison forte de Beauvigny connue depuis 1478.

 

Maison forte des Munard des 14ème et 15ème siècles avec des fenêtres à meneaux.

 

Maison forte de la Croza.

 

Maison forte de la Rivoire.

 

Maison forte de Rual du 15ème siècle.

 

Maison forte de Claude Le Lay citée en 1561.

 

Château de Beauvenir, d’époque renaissance avec une tour.

 

Château de Crucillieu : très bel édifice construit au 18ème siècle sur des substructions antérieures.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       P. GENESTE : monographie de Vignieu, 1912

-       M. RIOLLET : histoire de la Tour du Pin et de 11 villages voisins, 1930

-       P. SAINT OLIVE : petite histoire de Faverges la Tour, 1936

-       A. DENIER : le château de Pin, Evocations, 1945

-       A. DENIER : le château de Cuirieu, Evocations, 1946

-       A. DENIER : le château de Tournin, Evocations, 1946

-       A. DENIER : le château du Chastelard de Cessieu, Evocations, 1947

-       J. CHETAIL : les seigneurs de Dolomieu, Evocations, 1947

-       A. DENIER : châteaux du Chastelard, de Montagnieu, de Marlieu, Evocations, 1947 

-       A. DENIER : la Tour du Pin, terre des dauphins, 1966

-       L. CHAVROT : notes historiques sur Torchefelon, Evocations, 1967 

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972

-       Patrimoine rhônalpin : bienvenue dans les parcs et demeures de l’Isère, 1985

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

            CANTON DE LA VERPILLIERE

 

BONNEFAMILLE

 

Motte castrale.

 

Maison forte de la Moidière : citée dès le 12ème siècle. Ses fondations ont été retrouvées dans les années 80 à 70 mètres de l’actuel château.

 

Maison forte du Puy, jadis située près de l’église.

 

Château de la Moidière : construit en 1665 sur l’emplacement de l’ancienne maison forte du même nom par Michel de Guillier, seigneur de Moidière et de la Plâtrière, capitaine au régiment du Lyonnais. Incendié sous la révolution, le château fut reconstruit d’après les anciens plans au début du 19ème siècle par le comte Othon de la Moidière. Expert en agriculture, ce dernier s’employa particulièrement à l’entretien du parc paysager, y introduisant des espèces rares. Il fit également réaliser par des artistes italiens d’étonnants décors en trompe l’œil à l’intérieur du château. Perpétuant la tradition, les actuels propriétaires ont développé à Moidière un parc animalier et un parc botanique.

Les façades, toitures, vestibule, escalier avec sa rampe, chambre Empire, bureau bibliothèque au rez de chaussée, chambre bleue et petit vestibule qui la précède au 1er étage sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1983).

 

Château de Ponas.

Château de l’Alouette.

Lieudit « la Tour ».

 

CHEZENEUVE

 

Il n’y a ni château ni maison forte connus.

 

FOUR

 

Motte castrale.

 

Maison forte des Blaches : elle est citée dès 1340. On y voit encore la tour servant de cage d’escalier.

 

Château de la Blache.

 

L’ISLE D’ABEAU

 

Château cité dès le 11ème siècle. Les substructions importantes et le colombier de l’édifice couronnent encore le sommet du plateau dominant l’ancien village.

 

ROCHE

 

Château de Vaugelas : il occupe l’emplacement d’un château médiéval qui appartenait au 12ème siècle à Hugo de Valle Gelata, dont le nom est devenu par corruption « Vaugelas ». L’édifice actuel date du 17ème siècle.

 

Château du Rousset.

 

SAINT ALBAN DE ROCHE

 

Maison forte de Saint Alban : elle est connue dès le 12ème siècle. Une grosse tour ronde dans le quartier de l’église en marque l’emplacement. Elle relevait des sires de Bocsozel, barons de Maubec.

 

Château de Gramont : construction robuste érigée vers 1450 par la famille de Brunel. Elle conserve une tourelle d’escalier hexagonale, des fenêtres à meneaux et, dans la grande salle seigneuriale, des fresques du 17ème siècle. 

 

Colombier de Gramont : le bâtiment se présente comme une tour ronde massive de 20 mètres de circonférence. Sa hauteur sur le toit est de 6 mètres. Elle est coiffée d’un toit de lauzes en éteignoir. Au sud se trouve une lucarne en pierre rectangulaire avec une plate forme permettant l’envol et le retour des pigeons.

 

Château de la Grivelière : il remonte dans ses parties les plus anciennes au 16ème siècle.

 

SAINT QUENTIN FALLAVIER

 

Motte castrale.

 

Château de Fallavier : bâtie peut être dès l’époque carolingienne, la forteresse qu’entourait une solide muraille en partie conservée, fut l’un des derniers sièges du second royaume de Bourgogne, puis de l’empire d’Allemagne. Au 11ème siècle, le fief de Fallavier dépendait des seigneurs de Beauvoir qui le transmirent à ceux de Septème. En 1430, le Prince d’Orange s’en emparât lorsqu’il envahit le Dauphiné. La terre de Fallavier passa ensuite à Dunois puis, plus tard, à Lesdiguières et au duc de Créqui avant d’être légué à l’hôpital de Grenoble.

Entre-temps, Richelieu avait fait démanteler les tours et les défenses du château. La révolution acheva de ruiner ce qui subsistait encore.

Aujourd’hui, le donjon, certains bâtiments et l’enceinte ont été restaurés, voire reconstruits, à compter de 1970.

 

Château de Allinges : demeure féodale avec une haute tour, aujourd’hui transformée en ferme.

 

Château de Sérézin : bel édifice de style classique dans un grand parc.

 

SATOLAS ET BONCE

 

Château de Bonce : il occupe l’emplacement de l’ancienne maison forte des seigneurs de Bonce. D’allure provençale avec ses toits plats couverts de tuiles romanes, il a été élevé de 1768 à 1770. La façade, très simple, doit son harmonieux équilibre à l’avancée centrale couronnée d’un fronton et aux pavillons en rez de chaussée qui la prolongent et accentuent l’effet pyramidal de la construction (site inscrit, 1957). 

 

VAULX MILIEU

 

Château de Monbaly : flanquée de deux tourelles en encorbellement et d’une grosse tour carrée, la maison forte du 15ème siècle, remaniée au 16ème siècle et précédée d’un jardin à la française, présente un véritable intérêt. Les deux corps de logis sont réunis par une porte principale d’une conservation parfaite qui constitue un type rare et curieux : elle donne sur une cour intérieure et est surmontée d’un mâchicoulis. Toutes les ailes ont conservé leur ancienne cheminée et l’une d’elles, du 15ème siècle, porte les armes des Soliers, fondateurs de la maison.

 

Château Charvet.

 

LA VERPILLIERE

 

Vestiges du château féodal et de l’enceinte médiévale du 13ème siècle.

 

Maison forte : elle est cachée au milieu de bâtiments disparates. C’est dans cette demeure que Lesdiguières, qui détenait le mandement de la Verpillière, aimait séjourner. Elle conserve un bel escalier en vis.

 

VILLEFONTAINE

 

Maison forte du Layet détruite en 1793.

 

Château de Thorigny : d’origine renaissance, il a subi de nombreux remaniements.

 

Château de Vaugelas : d’origine imprécise, il fut détruit et brûlé sous la révolution.

 

Château de Velleins : construit au 17ème siècle par la famille du même nom. Il conserve une grosse tour carrée et deux élégantes tourelles circulaires coiffées en poivrière.

Château de Servenoble.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       J. MOLMERET et L. PONTONNIER : un peu d’histoire locale, Four, 1937

-       M. PEJU : Satolas et Bonce, Evocations, 1945

-       J. MOLMERET : la maison forte de Four, Evocations, 1947

-       J. SAUNIER : Tassin de Saint Georges, maître d’œuvre du château de Fallavier, Evocations, 1953

-       Merveilles des châteaux de Savoie et de l’Isère, 1972 

-       R. CHABERT : le colombier de la maison forte de Gramont à Saint Alban de Roche, Evocations, 1980

-       Patrimoine rhônalpin : bienvenue dans les parcs et demeures de l’Isère, 1985 

-       Histoire des communes de l’Isère, 1990 

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

CANTON DE VIRIEU

 

BILIEU

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

BLANDIN

 

Maison forte de l’Epinay : elle est située en face du château de Virieu. Construite entièrement en cailloux roulés, elle était jadis coiffée d’une haute toiture aujourd’hui surbaissée sous laquelle subsistent les consoles en pierre d’un chemin de ronde. Au 17ème siècle, elle appartenait à la famille de Belmont.

 

Château de la Molinière dit de Blandin.

 

CHARAVINES

 

Château de Bonpertuis : c’est un bel édifice du 18ème siècle présentant une façade avec un très beau fronton. Il est situé sur la gauche de la route de Paladru à Charavines.

 

CHASSIGNIEU

 

Maison forte de Bellegarde : elle est attestée dès la fin du 14ème siècle. Son architecture est caractéristique des constructions dauphinoises : toiture à quatre pans coiffant un édifice massif entouré de deux tourelles. Elle conserve un bel escalier à double volée et une impressionnante porte d’entrée cloutée (monument historique, 1996).

 

Château de Chassignieu.

 

CHELIEU

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

DOISSIN

 

Traces d’un château féodal.

 

Maison noble Pascalin de 1626.

 

MONTREVEL

 

Motte castrale.

 

Château delphinal dit Château Désert : la tradition en fait remonter l’origine à l’époque carolingienne. Entre le 12ème et le 14ème siècles, le château relevait des dauphins. Détruit au cours des guerres de religion, il en subsiste d’importantes ruines et le chemin d’accès.

 

Château dit de Montenvers détruit lors des guerres de religion.

 

Château de Montrevel : ensemble du 16ème siècle n’ayant subi que peu de transformations depuis sa construction. Le corps de logis et les dépendances sont recouverts de belles toitures à quatre pans en tuile écaille. Le logis en L a conservé d’élégantes fenêtres à encadrement de molasse et une belle série d’arcades (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1977).

 

Maison forte des de Virieu : édifice du 15ème siècle conservant de belles fenêtres à meneaux et une belle tour quadrangulaire.

 

OYEU

 

Lieudit « Chatenay » (ancien château ?).

 

PANISSAGE

 

Château.

 

LE PASSAGE

 

Motte castrale.

 

Château : c’était à l’origine le berceau de la famille Gallien de Chabons. Le pavillon, aux pièces voûtées du 15ème siècle est englobé dans l’aile gauche de l’imposant château en U, bâti entre 1650 et 1680. Un haut toit soutenu par une magnifique charpente en carène renverse coiffe le corps principal.

Le grand escalier avec sa cage, deux salons du rez de chaussée et la chambre de l’aile sud sont classés monument historique (1992). Les façades, les toitures, la salle de billard, l’ancienne salle à manger du rez de chaussée avec leur décor et la chapelle sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1972).

 

LE PIN

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

SAINT ONDRAS

 

Château Feuillet.

Château de Saint Ondras.

 

VALENCOGNE

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

VIRIEU SUR BOURBRE

 

Motte castrale.

 

Château : édifié vers 1010 par Wilfrid de Virieu. C’était à l’origine une maison forte qui fut transformée en forteresse vers le 15ème siècle. Les principaux embellissements datent de l’époque où le château était la propriété de la famille Prunier de Saint André (fin du 16ème au début du 19ème siècles).

La partie droite du château renferme une galerie où sont déposés cinq canons donnés par Louis XIII, hébergé lors de son retour d’une campagne contre les calvinistes en 1622.

L’ancienne cuisine renferme une immense cheminée avec une plaque foyère aux premières armoiries des chartreux provenant de la Sylve Bénite. Dans la grande salle, d’admirables tapisseries d’Aubusson, venant de Brangues, retracent l’histoire de Judith. La chambre qui abrita le repos de Louis XIII est restée telle qu’elle était au moment du séjour du souverain : mobilier, tentures, tapis…

Une chambre, dite « Chambre Blanche » conserve un oratoire du 15ème siècle et le lit du Maréchal Dubourg. Elle a été réaménagée ultérieurement.

Le château renferme également une pièce voûtée en entonnoir, forme très rare, dont les murs mesurent 2,40 mètres d’épaisseur.

Témoin de dix siècles d’histoire, le château évoque les temps médiévaux puis les guerres de religion, le siège qu’en fit Lesdiguières, la halte de Louis XIII et les révolutionnaires brûlant les terriers et bûchant les armoiries et, enfin, le séjour de la garde nationale.

Les façades et les toitures du château sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1965).

Le château et ses abords sont dans un périmètre de site inscrit (1946).

Sont classés monuments historiques au titre des objets mobiliers :

 

-       les cinq canons de Louis XIII, en fer, fonte et bois (1971),

-       le lit à baldaquin dit de Louis XIII (1995)

-       le lit dit du maréchal Dubourg (1995).

 

Château de Pupetières : construit par la famille de Virieu au 13ème siècle, ce château n’a jamais cessé depuis lors de leur appartenir. Il fut saccagé en incendié à la révolution. Il n’en resta que la façade est, trois tours en ruines et les caves. Tel il était lorsque ches son ami Aymon de Virieu, Lamartine vint y rêver et écrire « le Vallon ».

Alphonse de Virieu, fils d’Aymon, décida de le reconstruire et confia l’entreprise à Violet le Duc. Cette reconstruction, qui dura de 1860 à 1871, est tout à fait caractéristique de son style.

Les façades, les toitures, le vestibule, l’escalier avec sa rampe en fer forgé, la salle à manger, le grand salon avec sa cheminée, la bibliothèque, l’armoire à livres, la chambre dite de la duchesse de Noailles avec sa cheminée et la chambre dite de la reine Esther sont classés monuments historiques (1972). L e château et son parc sont inscrits au titre des sites (1972).

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       Anonyme : notes historiques sur la commune d’Oyeu, manuscrit 1837

-       Abbé LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, Montrevel et le Passage, 1891

-       Abbé LAGIER : Virieu et ses environs, 1892

-       F. GAUDUEL : notice sur Montrevel, 1908

-       Abbé MILLION : le lac de Paladru, 1930

-       J. SAUNIER : une notice historique sur Charavines, Evocations, 1962

-       E. DONCIEUX : la maison forte d’Epinay, Evocations, 1966

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972 

-       Vieilles maisons françaises, n° 99, 1983

-       J. CHETAIL : aspects historiques du bas Dauphiné, 1983

-       Patrimoine rhônalpin : bienvenue dans les parcs et demeures de l’Isère, 1985 

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       J. P. MOYNE : à la découverte du pays d’art et d’histoire des trois vals, lac de Paladru, 1993

-       M. COLARDELLE et E. VERDEL : les habitats du lac de Paladru dans leur environnement, 1993

-       Y. SOULINGEAS : le premier castrum de Virieu, éléments de datation, la Pierre et l’Ecrit, 1994-1995  

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 1995

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005 

-       M. M. GUERE : le château de Virieu, sd