Châteaux
et demeures de l’Isère (III)
ARRONDISSEMENT DE LA
TOUR DU PIN
CANTON
DE BOURGOIN
BADINIERES
Manoir
de la Beaume :
austère édifice du 16ème siècle avec tourelle et fenêtre à meneaux.
Lieudit
« le Châtelard ».
BOURGOIN JALLIEU
Château
de Beauregard :
construit au 13ème siècle sur les hauteurs de Plan Bourgoin. Il a
été depuis lors restauré et modifié à diverses époques.
Château : construit en 1398 par Jacques de
Beaujeu, maître des œuvres delphinales. Il fut réparé en 1417 sur les ordres du
sire de Sassenage, gouverneur du Dauphiné. Le corps de logis principal fut
surélevé au niveau des deux tours qui le défendaient et couvert d’un toit à un
seul rempart dont le faîte fut garni de créneaux. Ainsi modifié, le château
devait être au commencement du 15ème siècle une forteresse assez
redoutable. Il n’en reste que deux pans de murailles.
Enceinte
médiévale :
longue de un kilomètre, elle enserrait 6 hectares et possédait quatre
portes : les portes de Vienne, de Saint Antoine, de la Bourbre et la Porte
Neuve.
Château
de Mozas : belle
demeure dont l’architecture semble remonter au 15ème ou au 16ème
siècles.
Maison
forte de la Bâtie à Funas :
elle appartenait à l’origine aux seigneurs de Montcarra. La demeure a été
remaniée à diverses époques.
Château
de Petit Mont :
il a remplacé en 1876 une ancienne maison forte ruinée attestée dès 1531.
Château
de Jallieu :
édifié au 19ème siècle dans le style néo gothique. C’est aujourd’hui
la mairie.
Château
de Champfort
Château
Vossilier
Château
des Charbonnières.
CHATEAUVILLAIN
Château
delphinal : cité
dès le 13ème siècle. Il n’en subsiste plus rien. Il aurait été situé
sur le promontoire qui forme le « Pré de la Ville ».
Maison
forte de Corbas citée au 15ème siècle.
Château
des Vesves.
CRACHIER
Ancienne
maison forte avec tour bien conservée.
DOMARIN
Château
de Neyrieu : il
existait dès le 12ème siècle un château qui relevait de la baronnie
de Maubec. Au 14ème siècle, Marc de Bocsozel vendit cette demeure à
Guillaume de Neyrieu d’où le nom sous lequel son emplacement est encore connu.
Maison
forte citée au 15ème siècle et détruite sous la révolution.
Château
des 17ème et 18ème siècles avec de hautes toitures
dauphinoises.
LES EPARRES
Château
cité dans une transaction de 1393, époque à laquelle il était déjà en ruines.
MAUBEC
Motte
castrale de la Garine.
Château
de la Poype : ce
fut le berceau au 11ème siècle de la famille de Maubec qui devint
l’une des quatre baronnies du Dauphiné avec celles de Clermont, Sassenage et
Bressieux. Il en subsiste quelques traces.
Château
de Césarges :
ancien château des comtes de Meffray auxquels il appartint du 13ème
siècle à 1725. Il a conservé une agréable façade Henri III. Le reste est
d’époque moderne.
Près
du château, vestiges médiévaux en relation avec une tour arasée.
Château
des Roches : il
était situé à l’extrémité du hameau du Brouchoud. Il n’en subsiste que quelques
pans de murs et la trace d’un chemin de ronde.
Château
des seigneurs de Maubec :
construit au début du 13ème siècle vraisemblablement par Egidius de
Bocsozel pour remplacer celui de la Poype déjà ruiné. Il n’en reste que
quelques substructions.
MEYRIE
Château
de la Barre :
ancienne demeure des Joffrey, seigneurs de Meyrié dont l’un des membres,
Jacques Meffrey, fut écuyer et maître d’hôtel de Bayard. En 1544, son fils
François Joffrey maria sa fille à Jean de la Barre. Ce fut là l’origine du nom
que porte depuis lors le château. La demeure conserve des fenêtres à meneaux.
NIVOLAS VERMELLE
Château
vieux de Quinsonnas :
l’origine du fief et du château pourraient remonter au 10ème siècle.
C’était au moyen âge une forteresse dotée de tours qui servit de résidence aux
barons de la Tour du Pin de la branche aînée de Vinay. En 1438, il servit de
lieu d’inquisition. Maintes fois remanié, il fut acheté au 19ème
siècle par le baron de Buffières. Ce n’est aujourd’hui plus qu’une ferme.
Château
le Castel dans le goût du 18ème siècle.
Château
de Montcizet du 19ème siècle dans le style néo gothique.
Château
de Vermelle :
grand édifice composite situé en dessous de l’ancienne église de Vermelle.
Château
de Rivoire la Bâtie.
RUY MONTCEAU
Château
dit des Templiers :
aujourd’hui à l’état de ruines. Il est sans doute contemporain de l’église.
Maison
forte de Boussieu :
elle a conservé une tour de son ancien état. Le reste des bâtiments actuels est
moderne.
Château
de Montceau :
édifié en 1445 mais profondément remanié au 19ème siècle.
Château
de la Rosière à Ruy :
bâti en 1680 par Jacques Domin, seigneur de la Rosière de Champagneux. Cette
aimable demeure, à la façade surmontée d’un petit fronton et encadrée de deux
pavillons conserve de beaux plafonds à la française.
Château
de la Salière à Ruy :
dans ce château, qui fut un ancien dépôt de la gabelle, résida la maréchale de
Lhospital née Françoise Mignot qui fut successivement l’épouse du marquis
d’Amblérieu, du maréchal François de Lhospital et du roi Jean Casimir de
Pologne après son abdication. Cette femme, au riche destin, mourut à Paris le
30 novembre 1791 à l’âge de 31 ans.
Château
de Therieu :
construit en 1880 par Auguste Genin, dans le style néo gothique.
SAIT CHEF
Tour
du Polet : c’est
le seul vestige du vieux château de Saint Chef connu dès le 12ème
siècle. Les murs de la tour ont plus d’un mètre d’épaisseur et l’intérieur
présente la trace de trois étages dont deux étaient voûtés d’arêtes.
Enceinte : l’abbaye était autrefois
entourée d’une enceinte fortifiée et de nombreuses tours dont quelques uns
subsistent encore.
Tour
Germain : c’est
la mieux conservée du village. Elle est située à gauche de l’abbatiale près
d’une maison élevée par un chanoine. Construite en bel appareil, elle conserve
un bel escalier de pierre. Au premier étage se trouve un bénitier gothique
creusé dans le mur qui pourrait indiquer que le passage conduisait à un
oratoire.
Tour
de Surieu : elle
est curieusement coiffée. Sa porte basse est timbrée d’un écu.
Tour
de Serrières :
elle est située dans un étroit passage, à droite de la maison du même nom
menant à l’ancien chemin qui longeait l’enceinte. Elle porte la marque de deux
époques distinctes : le coté tourné vers le chemin est en briques inégales
et sa fenêtre géminée conserve des grilles en fer forgé. L’autre partie est
également en briques mais avec un chaînage de pierres de taille. La tour,
hexagonale à l’extérieur, est ronde à l’intérieur.
Château
de Grammont :
une tour engagée et tronquée et une vaste cheminée dans une grande salle sont
les seuls vestiges de cette ancienne maison forte.
Maison
forte du Marchil :
beau château renaissance avec trois tours cylindriques, des loggias à
poivrières et des baies à meneaux.
La
Grand Chana :
ancienne demeure de la famille Pacaudy de Contrecoeur, dont un membre,
François, capitaine au régiment de Carignan, fut le fondateur de la ville de
Contrecoeur au Canada sur les bords du Saint Laurent.
Château
de Saint Chef :
cette ancienne résidence féodale porte la trace de nombreux remaniements et
semble remonter, dans ses parties les plus anciennes, à la fi du 16ème
siècle. Toutefois, la grosse tour ronde a du faire partie de l’enceinte du
bourg. Cet ensemble de bâtiments, fort pittoresques, servit sans doute de
résidences aux archevêques de Vienne lorsqu’ils venaient visiter leur abbaye.
Au milieu du 17ème siècle, le château appartenait à Pierre de Martel
qui l’avait recueilli dans la succession de Jacques de Joffrey, l’écuyer de
Bayard. Vendu à la révolution, il appartient aujourd’hui à la famille Teyssier
de Salvy, nom sous lequel il est également connu. Le château, le parc, la
terrasse et les fabriques sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques (2000).
Maison
des seigneurs de By :
c’est un édifice des 15ème et 17ème siècles fortement
restauré (aujourd’hui Maison du Patrimoine).
SAINT MARCEL BEL ACCUEIL
Château
de Loras : dans
les bois de Saint Marcel, ancienne maison forte, berceau de la famille de
Loras. Il ne reste de cette demeure, transformée en ferme, que les bâtiments en
équerre reconstruits avec les matériaux initiaux. Les seuls témoins
d’architecture antérieure au 16ème siècle sont la tour de l’entrée
et le donjon placé à l’intersection des deux bâtiments d’époque Louis XV.
Maison
forte de Chaudenou :
elle est située sur une éminence près du hameau de Messenas. Son origine
remonte au 14ème siècle mais les tours carrées datent seulement du
17ème siècle. Elle appartenait à la famille d’Albon.
Château
le Pichon d’origine indéterminée.
Château
de Chanille :
sur les bases d’un château antérieur, quadrilatère flanqué de tours aujourd’hui
arasées en terrasse, a été reconstruite entre 1825 et 1830 une demeure
restauration.
Château
de Bel Accueil :
Les
façades extérieures d’une sévérité sans excès sont d’une belle ordonnace comme
dans certains châteaux renaissance. Les deux étages sont séparés par des
entablements et des tympans, alternativement ronds et triangulaires. Le château
a été en partie restauré vers 1897 par le comte Nodier.
SAINT SAVIN
Motte
castrale.
Château
de Demptézieu :
ce fut à l’origine une forteresse redoutable. La grosse tour datant au moins du
13ème siècle est encore percée de canonnières. La tour hexagonale du
nord conserve une décoration flamboyante et des emblèmes religieux et contient
un remarquable escalier en vis. La restauration de cet édifice est un modèle du
genre (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1954).
En
face du château, tour médiévale récemment dégagée de la gangue des bâtiments
qui la masquaient.
Maison
forte de Ville, citée en 1474 et aujourd’hui disparue.
Manoir
de Peythieu : ce
qui en subsiste, deux tours et un corps de logis à demi détruit, porte la
marque du 16ème siècle. Un blason se distingue encore au dessus de
la porte.
Château
de Saint Savin :
le château actuel a été construit dans la seconde moitié du 18ème
siècle par Josph François de Menon.
Cette
belle maison abrite aujourd’hui la mairie et les écoles.
Lieudit
« le Châtelard ».
SALAGNON
Château
de Salagnon.
Château
de Michaud.
SEREZIN DE LA TOUR
Maison
forte de la Tour dite Tivelière de Coiranne : elle fut édifiée en 1334 par Hugues Tivel. Elle
dresse toujours sa massive et lourde construction rectangulaire au dessus d’un
vallon où coule la Bourbre.
A
u village, demeure ancienne d’aspect massif sur un mamelon en face de l’église.
Château
de Magnier :
construit peu avant 1654, date encore inscrite sur le porche. Il conserve une
belle tourelle et une porte Louis XIII.
Lieudit
« le Châtelard ».
SUCCIEU
Château
de Millassières :
à l’origine forteresse féodale qui se composait de deux tours flanquées aux
deux angles. Le château a été restauré au 16ème siècle puis agrandi
en 1812 et en 1913. Au nord on a ajouté un bâtiment à arcades copié sur le
cloître de Charlieu.
Tour
de Fichaillon :
haute tour avec une coiffure conique et des mâchicoulis du 14ème
siècle, refaite à une époque récente.
Ancienne
maison forte de Mure.
Ancienne
maison forte de Charnier.
Bibliographie
pour le canton :
-
L.
FOCHIER : recherches sur les environs de Bourgoin, 1865
-
A.
PRUDHOMME : notice sur la ville de Bourgoin, 1871
-
L.
FOCHIER : souvenirs historiques sur Bourgoin, 1880
-
F.
MANCIPOZ : souvenirs historiques de l’ancien mandement de Demptézieu, 1930
-
J.
MOLMERET : Jallieu, Evocations, 1946
-
A.
COMTE : histoire de Bourgoin, 1947
-
A.
COMTE : histoire de la baronnie de Maubec, Evocations, 1949
-
E.
DONCIEUX : le château de Demptézieu, Evocations, 1949
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Peythieu, Evocations, 1950
-
F.
MANCIPOZ : le château de Demptézieu à Saint Savin, Evocations, 1950
-
M.
RIOLLET : Saint Chef en Dauphiné, Evocations, 1959
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de la Tivelière à Sérézin de la Tour,
Evocations, 1969
-
A.
NORAZ : Maubec et son passé, 1972
-
Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972
-
G.
PAILLET et M. CUCHERAT : Bourgoin Jallieu, 1982
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
CANTON
DE CREMIEU
ANNOISIN CHATELANS
Château
de Michalieu :
petit château dont l’architecture peut remonter au 15ème siècle.
Château
Morel
LA BALME LES GROTTES
Château
delphinal : vers
l’église Saint Pierre, vestiges de l’ancien château fort du 13ème siècle.
Une haute tour carrée percée de fenêtres modernes est aujourd’hui le seul
vestige de cette résidence favorite des dauphins du Viennois.
Château
d’Amblérieu :
l’origine du château remonte sans doute au 14ème siècle. Il fut
restauré au milieu du 17ème siècle par Pierre des Portes, trésorier
de France et receveur général des deniers du roi en Dauphiné. Aujourd’hui en
ruines, il n’en subsiste qu’une grosse tour carrée et une petite tour qui a
conservé sont toit ainsi que la courtine qui les joignait (inventaire
supplémentaire des monuments historiques, 1977).
Château
de Salettes :
édifié vers 1870-1880 sur l’emplacement de la chartreuse du même nom. Le parc a
été aménagé vers 1876. Les façades, les toitures, l’escalier intérieur, le par
cet les murs de clôture sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques, 1996.
CHAMAGNIEU
Château : la première mention connue
remonte à 1317. Le château est bâti sur un plan général quadrangulaire avec
deux grosses tours rondes flanquant la
grande façade nord ouest. C’est la partie la plus ancienne (12ème
siècle). Les autres corps de bâtiments datent des 15ème et 16ème
siècles et ont été remaniés ultérieurement. Les façades latérales ont conservé
leurs fenêtres à meneaux. Ailleurs elles ont été remplacées par des fenêtres à
la française.
Dans
le château, cheminées des 15ème, de 1587, de 1642 et du 18ème
siècle.
Plaques
de cheminées des 15ème, de 1587, 1642, 17ème se 18ème
siècles (Inventaire Général).
Maison
forte de Bourcieu :
maison forte du 14ème siècle flanquée de quatre grosses tours
rondes. L’édifice, bine conservé, est encore imposant.
Maison
forte de Bellegarde, détruite.
CHOZEAU
Motte
de Bourcieu.
Château
de Poisieu : il
conserve une belle tour à mâchicoulis du 14ème siècle qui domine la
plaine de plus de
Les
façades, les toitures et la cheminée de la grande salle son inscrites à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1979). Une peinture
monumentale du 19ème siècle est inscrite à l’Inventaire Général.
Maison
forte de Chozeau :
citée en 1341, elle s’élevait au lieudit «
Maison
forte de Berthaudière disparue.
Maison
forte de Boirieu dite Ferme du Loup :
elle est citée dès 1540 et est relativement bien conservée avec une grosse tour
quadrangulaire.
Gentilhommière
de Bourcieu :
elle conserve une grosse tour cylindrique dans le bâtiment principal avec
fenêtres à croisées et une remarquable tour hexagonale très richement
ornementée. L’ensemble date des 15ème et 16ème siècles.
CREMIEU
Château
delphinal : il
remonte aux dauphins du Viennois. Les rois de France y entretinrent une
garnison jusqu’en 1600. Il était entouré d’une enceinte et possédait un donjon,
deux tours et un corps de logis reliant la chapelle castrale par des galeries.
L’ensemble était renforcé par une vingtaine d’échauguettes et cinq portes en
défendaient l’accès. A partir de 1513, les procès verbaux de visite soulignent
la vétusté de l’édifice. La démolition ordonnée en 1633 ne fut pas appliquée et
le château fut laissé à l’abandon (inventaire supplémentaire des monuments
historiques, 1943).
Enceinte
médiévale : une
première enceinte fut élevée au 12ème siècle et percée de deux
portes, celle de Lyon à l’ouest et celle de Martinas à l’est. Elle fut
remplacée au 14ème siècle par une nouvelle enceinte de
Plusieurs
tours rondes renforcent la courtine. Il en subsiste trois : l’une forme la
base du clocher de l’église nord. La tour nord est fondée directement sur
l’affleurement du rocher. Son utilisation dans la clôture du couvent de
Porte
de Martinas :
encore appelée « Porte du Mulet », elle fut aménagée à la fin du 13ème
siècle puis condamnée sous le règne de François 1er.
Porte
de
Porte
Neuve : elle est
mentionnée pour la première fois en juin 1535. En 1542, elle est nommée
« Porte Neuve de Quiieu ». Elle est encore désignée sous le nom de
« Porte de François 1er » car il semble qu’elle ait été
ouverte dans le rempart à l’occasion de la visite du roi à Crémieu (monument
historique, 1906).
Maison
consulaire : 21
rue du Four Banal. La première mention en est faite en 1447 ; Elle a été
remaniée au 17ème siècle (protection particulière).
Hôtel
de
Maison
du Colombier :
elle est caractrisée par des éléments d’architecture du 15ème au 18ème
siècles, notamment une fenêtre d’angle à meneaux et traverses et une tour
aménagée en colombier (inventaire supplémentaire des monuments historiques,
1980).
Hôtel
de Serrières du 17ème siècle, 37 rue Porcherie (protection
particulière).
Château
de Haute Pierre :
construit en 1752 sur une ancienne maison forte qui appartenait vers 1362 à Le
Camus de Cheney. Le parc est protégé au titre de l’Inventaire Général.
Edifice
néo médiéval construit en 1904 contre les façades sud et ouest du château delphinal.
DIZIMIEU
Maison
forte des Montlovier :
vers la croix du même nom, bâtiments qui conservent une belle fenêtre à meneaux
et des arcs en pierre. La famille de Montlovier est connue depuis 1309.
Château : construit au 14ème
siècle sur les substructions d’un édifice plus ancien. La grosse tour est
surmontée d’une sache à mâchicoulis qui possède des cordons de pierre marquant
les différents étages. Une chambre est dite du roi, en souenir d’un séjour de
François 1er ou de Charles IX.
Les
deux pavillons d’entrée et les tours est et ouest sont inscrits à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques, 1988.
FRONTONAS
Motte
castrale de Corbessieu.
Maison
forte du Certeau :
pittoresque maison forte médiévale. Il en subsiste deux tours inégales, la plus
importante au nord et l’autre au sud contenant un escalier en vis. Peu avant
1400, la demeure appartenait à Jean Barge. En 1544, le seigneur de la maison
forte du Certeau était François de Beaumont, baron des Adrets.
Maison
forte de Frontonas :
la première mention apparaît dans un hommage de 1303. Il n’en subsiste
aujourd’hui que les murs. L’aile droite avec son porche qui abrite un escalier
monumental représente la partie la plus ancienne, sans doute du 15ème
siècle, avec ses étroites ouvertures à bancs d’embrasure sous un arc à plein
cintre. Elle devait appartenir au début du 15ème siècle à la famille
de Champrofond, originaire de Savoie, dont une branche s’était fixée à Crémieu.
Maison
forte de Gonas dont l ne subsiste que le lieudit « Tour de Gonas ».
Maison
forte de Massonas :
elle remone au 15ème siècle mais les bâtiments sont aujourd’hui très
remaniés.
Maison
forte dite Château de
Maison
Anglancin : au
hameau de Corbessieu, maison du 17ème siècle avec un cadran solaire
de même époque, construite par Claude Anglancin, notaire royal à l’Isle
d’Abeau.
Château
de Bonnard.
HIERES
SUR AMBY
Motte
castrale.
Maison
forte d’Hières connue dès le 12ème siècle.
Château
de
LEYRIEU
Maison
forte dite «
Ancien
château détruit sous la révolution dont il subsiste un grand arc d’entrée et
des bâtiments de ferme.
MORAS
Château : à l’origine maison forte des
13ème et 14ème siècles occupée, semble t-il, par Martin
de Moras, vice châtelain de Crémieu. C’est dans ce château que le dauphin Louis
II, futur Louis XI, signa avec Jean de Poitiers, archevêque de Vienne, un
traité qui faisait du dauphin le suzerain de Vienne. La cour est délimitée par
des âtiments dont l’architecture va du 14ème au 19ème
siècles.
Maison
forte de Félignier.
Château
dit « Castel du Ferrus » de 1790. 2 bustes du 19ème siècle
sont inscrits à l’Inventaire Général.
OPTEVOZ
Château
de Ruffieu : il
forme une grosse masse rectangulaire sans aucune prétention architecturale.
Seule une tour qui le flanque à gauche rappelle le temps où les Buffevent et
les
PANOSSAS
Château
de Boisfont en ruines.
Maison
forte d’Anthouillet dite Château Rouge :
son origine remonte à la fin du 13ème siècle. Le logis construit
entre les deux tours garde de sa structure d’origine une porte ne arc brisé
(Inventaire Général).
Château
de Bon Repos du 16ème siècle (Inventaire Général).
Château
de Quincieu des 17ème et 19ème siècles (Inventaire
Général).
PARMILIEU
Maison
forte de
SAINT
BAUDILLE DE
Château
de Brotel :
construit au 13ème siècle sur un promontoire dans un site inviolable
surplombant le Val d’Amby. Il a été restauré et habité par Edouard Herriot à
compter de 1938 (Inventaire Général, 2002).
Gentilhommière
de Saint Baudille :
aujourd’hui transformée en ferme, elle conserve une tour et une façade avec
fenêtres à meneaux.
Château
des Mouches : à
l’est de Torjonas en ruines dans la forêt.
Maison
forte des Dames avec tour coiffée d’une toiture conique (Inventaire Général,
2002).
SAINT
HILAIRE DE BRENS
Maison
forte de Montplaisant :
édifiée au 14ème siècle avec les matériaux et sur l’emplacement d’un
édifice plus ancien. En dépit de son nom, ce fut autrefois une maison forte
importante qui joua un rôle considérable au moment des guerres de religion.
La
maison forte montre encore un intéressant corps de logis et un puissant donjon
carré. La première salle de ce donjon est voûtée en plein cintre et celles des
étages ont des cheminées à manteau et des embrasures à bancs. La grande salle
possède des fresques, des inscriptions et un très beau plafond mouluré
(inventaire supplémentaire des monuments historiques et site inscrit, 1947).
SAINT
ROMAIN DE JALIONAS
Château : son origine n’est pas connue.
En 1315 il fut échangé par le dauphin. Le château était déjà ruiné au 16ème
siècle.
Maison
forte : elle est
citée dès le 14ème siècle. Elle occupe l’emplacement de l’église et
il n’en subsiste qu’un mur en élévation.
Lieudit
«
SICCIEU,
SAINT JULIEN ET CARISIEU
Maison
de Montcizet :
la demeure, qui appartenait à la famille du même nom, date du 17ème
siècle.
Château
de Saint Julien ou Saint Jullin :
son origine remonte à la féodalité et la tradition veut que François 1er
y ait séjourné. Une chambre porte d’ailleurs toujours son nom. Incendié en
1789, il a été rebâti en 1836 sur l’ancien plan médiéval (Inventaire Général,
2002).
L’Inventaire
Général a, en 2002, inscrit des tableaux du 19ème siècle, des
peintures en trompe l’œil, un haut relief, un placard chauffant, trois pieds
porte luminaires, un plafond à caisson, le décor intérieur du grand salon, des
manteaux et des trumeaux de cheminée.
SOLEYMIEU
Château
de Sablonières dit des dauphins :
d’origine imprécise, il devint château delphinal à l’époque médiévale. Il ne
subsiste aujourd’hui que des ruines de la construction qu’enveloppait une
double muraille protégée par des fossés (Inventaire Général, 2002).
Maison
forte de Montagnieu :
elle remonte au 14ème siècle. C’est un gros bâtiment rectangulaire
avec une tour carrée en saillie sur la façade principale. La tour d’escalier
est un ajout du 15ème siècle (Inventaire supplémentaire des
monuments historiques, 1979).
Maison
forte dite Maison Blanche :
du 16ème siècle (Inventaire Génral, 2002).
TIGNIEU
JAMEYZIEU
Traces
de fortifications féodales à Jameyzieu.
Château
des Bottues : il
s’élevait sur les hauteurs de Tignieu. Il n’en subsiste plus de vestiges hormis
les traces d’un souterrain.
TREPT
Château
de
Le
château de
Les
peintures de la voûte de l’entrée orientale, les peintures de l’ancien poste de
guet dit « cabinet des archives » et la frise peinte de la galerie
sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1982).
Le château et les terrasses sont également inscrits à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques (1991, 1992).
Maison
forte de Cozance en partie des 13ème et 16ème siècles
(Inventaire Général, 2002).
Maison
forte de Montagnieu Couvaloup avec une mince tour et des fenêtres à meneaux.
VENERIEU
Château
de Rochevieille :
gentilhommière connue avant l’époque de François 1er sous le nom de
Rocheta des Rouges. Elle se présente aujourd’hui sous la forme de bâtiments
disparates (Inventaire Général, 2002).
Maison
forte de Beauvillard :
elle remonte à la fin du 16ème siècle et est constituée d’un corps
de bâtiment de plan allongé flanqué d’une tour d’escalier carrée.
Maison
forte de Montvillard.
Maison
forte de Griot avec un colombier.
Château
de
VERNAS
Château :ancienne maison forte
construite par les Vernas au 14ème et remaniée au 18ème
siècles. Elle conserve un imposant donjon avec chemin de ronde et voûtées des salles flanqué d’une tourelle.
Les restes de l’ancienne maison forte sont englobés dans un corps de logis
principal flanqué de deux tours rondes donnant sur un un grand jardin à la
française. Sur la façade opposée, deux ailes construites au 17ème
siècle, encadrent la cour d’honneur. Elles sont flanquées de deux tourelles.
Les
façades, les toitures, le grand escalier et sa cage et la partie dessinée des
jardins sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
(1969).
Maison
forte du Cingle :
elle est citée dès le 14ème siècle. Son nom vient de
« Cingulium », demeure ceinturée par les eaux. Elle est très bien
conservée. On accède aux étages supérieurs par une tour ronde abritant un
escalier en vis desservant de grandes salles dont celle d’angle au 1er
niveau qui présente un plafond et une cheminée en pierre du 15ème
siècle.
Les
façades, les toitures et la cheminée en pierre de taille sont inscrites à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1975).
Lieudit
«
VERTRIEU
Château
delphinal dit « Château Vieux » : de ce vieux châte au,
cité en 1289 et bâti au sommet d’un rocher escarpé, gardant le passage entre
l’Isle Crémieu, on voit encore un donjon à demi effondré et, surtout, un corps
de logis du 14ème siècle flanqué d’une tourelle d’angle.
Le
château et ses abords sont inscrits au titre des sites (1947) et inscrits au
titres des monuments historiques (1987). La tour des gardes avec ses éléments
de courtine au sud et au nord suivant la rampe d’accès à la tour et l’épaulant
sont classées monument historique (1988).
Château
Neuf : au
dessous de l’ancien château féodal, manoir moderne construit par un ancien
seigneur d’Amblagnieu, François de
Les
façades, les toitures, les pièces du rez de chaussée avec leur décor, grand
salon, chambre d’honneur, chambre nord ouest, parquet du salon bleu sont
inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1974, 1990 et
1991).
Les
communs, le parc, le mur du château et certaines pièces intérieures sont
classés monuments historiques (1993).
VEYSSILIEU
Maison
forte des 13ème et 14ème siècles très remaniée au 19ème
siècle qui possède encore un corps de logis avec deux tours carrées et une tour
ronde (Inventaire Général, 2002).
VILLEMOIRIEU
Château
de Mallein :
très bel édifice de style gothique et renaissance dont l’origine remonte au 13ème
siècle et qui conserve notamment un haut donjon carré et une grosse tour ronde
à l’aile occidentale et des galeries renaissance (Inventaire Général, 2002).
Maison
forte de Beptenoud :
elle fut édifiée au 14ème siècle par la famille de Palanin. Elle
était d’allure extrêmement imposante. L’entrée est encadrée par deux solides
tours carrées dont l’une, l’ancien donjon, a été abattue. L’autre tour conserve
un escalier en vis (Inventaire Général, 2002).
Tour
de Chozeau citée au 14ème siècle.
Château
de Ville :
maison forte du 15ème siècle détruite en 1919 par un incendie.
C’était à l’origine une propriété des Alleman. Il en subsiste deux tours rondes
noircies.
Château
de Bienassis : à
l’origine, maison forte du 14ème siècle. Ce château a été célébré
par Lamartine qui y séjourna chez son ami Nicolas Guichard. Le château a été
remanié à diverses époques, notamment en 1893 par l’adjonction d’un donjon, de
mâchicoulis et d’échauguettes (Inventaire Général, 2002).
Bibliographie
pour le canton :
-
CALVET
ROGNIAT : Crémieu ancien et moderne, 1848
-
DELACHENAL :
histoire de Crémieu, 1869
-
F.
COZET : description des cantons de l’Isère, 1869
-
P.
GENESTE : monographie de Vignieu, 1912
-
A.
CHAGNY : sites et monuments de la région de Crémieu, 1929
-
M.
PEJU : Parmilieu, Evocations, 1945
-
J.
BATIER : Veyssilieu, Evocations, 1945
-
DENOMENT :
Sablonières, le château des dauphins, Evocations, 1946
-
E.
DONCIEUX : le château de Chamagnieu, Evocations, 1951
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Bourcieu, Evocations, 1955
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Verna, Evocations, 1956
-
E.
DONCIEUX : la maison forte du Cingle, Evocations, 1956
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Bienassis, Evocations, 1957
-
E.
DONCIEUX : le château de Dizimieu, Evocations, 1957
-
E.
DONCIEUX : le château de Serrières, Evocations, 1957
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Frontonas, Evocations, 1965
-
H.
LARRIVE : la maison forte de Certeau à Frontonas, Evocations, 1965
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Brotel, Evocations, 1966
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Hautepierre, Evocations, 1969
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Beptenoud à Villemoirieu, Evocations, 1969
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Ville à Villemoirieu, Evocations, 1969
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Veyssilieu, Evocations, 1970
-
E.
DONCIEUX : le château de Poisieu, Evocations, 1971
-
E.
DONCIEUX : le château de Montplaisant, Evocations, 1973
-
D.
FAUCHON : un village du plateau de Crémieu, Siccieu Saint Julien et
Carizieu, Evocations, 1974
-
PLASSERIE
et Y. BARBIER : Dizimieu, un village du bas Dauphiné, 1981
-
Vieilles
maisons françaises, n° 99, 1983
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1992
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995
-
SRA,
bilan scientifique, 2001
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
CANTON DU GRAND LEMPS
APPRIEU
Il
n’y a ni château ni maison forte de connus.
BELMONT
Motte
castrale des Oyes.
Forteresse
dite Château du Châtelard :
en 1555 on signale une ancienne forteresse qui comprenait un bourg et des
fossés et qui était déjà ruinée.
Château : construit au 16ème
siècle sur l’emplacement d’une maison forte mentionnée en 1293. De plan presque
carré, l’édifice conserve une imposante toiture à quatre pans couverte en tuile
écaille reposant sur une charpente de
BEVENAIS
Il
n’y a ni château ni maison forte de connus.
BIOL
Lieudit
«
Maison
forte de Montmartin :
elle est citée dès 1357 comme propriété des Bocsozel. De 1483 à 1668, elle
appartint aux Alleman.
Maison
forte de
Château
de
BIZONNES
Maison
forte de Bizonnes :
au cimetière, grosse tour carrée servant de clocher qui est le seul vestige de
l’ancienne maison forte.
Château : édifice du 17ème
siècle avec tours dans un grand parc.
BURCIN
Lieudit
«
Château
néo gothique.
CHABONS
Château
delphinal : son
origine remonte au 13ème siècle. Déjà ruiné en 1448 par Maugiron,
durant les guerres de religion, pour empêcher les protestants de s’y réfugier,
il était situé au lieudit « Maison Rouge » et couvrait environ
Château
de Pupetières :
construit par la famille de Virieu au 13me siècle, il n’a jamais cessé de leur
appartenir. A la révolution, le château fut saccagé et incendié à deux
reprises. Il n’en resta que la façade est, trois tours en ruines et les caves.
Il était dans cet état lorsque, avec son ami Alphonse de Virieu, Lamartine vint
y rêver et écrire « le Vallon ». La reconstruction du château fut
confiée à Viollet le Duc et dura de 1860 à 1871. Elle est tout à fait
caractéristique du style de celui-ci.
Les
façades, les toitures, le vestibule, l’escalier avec sa rampe en fer forgé, la
salle à manger, la grande salle avec sa cheminée, la bibliothèque y compris les
armoires à livres sur deux étages, la chambre d’apparat dit de la duchesse de
Noailles avec sa cheminée et la chambre dite de la reine Esther sont classés
monuments historiques (1972). Le château et ses abords font également partie
d’un site inscrit (1972).
Manoir
de
Maison
forte du Verney :
ancienne maison forte, chemin de
COLOMBE
Château
dit « Vieux Manoir ».
EYDOCHE
Maison
forte : elle est
citée en 1339 et subsiste peut être en partie dans une ferme au lieudit
« le Mollard ».
Lieudit
« le Châtelard ».
Lieudit
« le Château ».
FLACHERES
Ancien
château : à
l’emplacement de l’église et du cimetière actuels s’élevait un château connu
dès le 12ème siècle et cité sous le nom de « Maison de
Flachères ». Il appartenait au prieur de
AU
hameau de « Florancin », ancien château de Chauffray devenu château
Pellet.
LE
GRAND LEMPS
Mottes
castrales de « Château Vieux » et de «
Château
de Lemps : il
était situé à « Château Vieux » et fut détruit vers 1250 par les
armées du duc de Savoie. On distingue encore la base circulaire du donjon et
une partie de l’enceinte.
Village
fortifié :
construit par les barons de Bressieux, il subsiste quelques traces de
l’enceinte.
Château : il possède une entrée
monumentale et un corps de bâtiment à la façade classique. Derrière cette
façade, le château présente une tourelle et des fenêtres à meneaux du 17ème
siècle, époque de sa construction par Adrien de Prunier. Au 18ème
siècle, le château fut acquis par les de Virieu qui y séjournèrent la première
moitié du 19ème siècle. C’est aujourd’hui une fabrique de liqueurs.
LONGECHENAL
Il
n’y a ni château ni maison forte de connus.
SAINT
DIDIER DE BIZONNES
Maison
forte.
Ancien
château transformé en ferme.
Bibliographie
pour le canton :
-
F.
GAUDUEL : Bizonnes, 1896
-
P.
MEJEAN : le bas Dauphiné, étude géographique et humaine, 1949
-
G.
BOURDAT : le Grand Lemps, monographie, 1970
-
Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972
-
Chabons,
une riche histoire, l’Essor de l’Isère n° 1697, 1979
-
Abbé
LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, le Passage et
Montrevel, 1981
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
-
L.
CORTES : essai de monographie historique du Grand Lemps, sd
-
L.
CORTES : Colombe, manuscrit dactylographié sd, ADI 2 J 773
CANTON DE MORESTEL
ARANDON
Il
n’y a ni château ni maison forte de connus.
LES
AVENIERES
Château
delphinal :
depuis longtemps détruit, il n’en subsiste que les écuries.
Maison
forte de Champlevey :
c’est la seule subsistante des trois maisons fortes que comprenait le
mandement. Elle appartenait au 14ème siècle à la famille de
Champlevey.
Château
du Cerisier : il
est cité dès le 14ème siècle. Il n’en subsiste que quelques bases de
murs très épais.
Château
de l’Eau Morte :
construit en 1681 sur l’emplacement et avec les matériaux d’une ancienne maison
forte.
Château
du Jalérieu de 1899.
Château
des Berthaudières.
Château
des Cotes d’Iles.
LE
BOUCHAGE
Maison
forte du Mollard ou de Saint Jullien :
l’édifice actuel ne conserve que les matériaux d’une ancienne maison forte,
propriété de la famille de Rossillon au 13ème siècle, et une
tourelle ancienne.
Maison
forte de Chassenne.
BOUVESSE
QUIRIEU
Château
delphinal de Quirieu :
sur un mamelon dominant le Rhône, s’élevait le château cité dès le 12ème
siècle. Il fut durant tout le moyen âge un point stratégique important,
défendant la vallée du Rhône. La garde en était confiée à une petite garnison
constamment entretenue par les dauphins et, plus tard, par les rois de France.
Il n’en subsiste plus que des ruines.
Ville
fortifiée du 14ème siècle, aujourd’hui disparue, qui était située au
nord de la forteresse.
Maison
forte dite le Château :
elle conserve quelques taces médiévales. Les ouvertures ont été refaites
ultérieurement.
Maison
forte de Bouvesse :
elle conserve une porte de style gothique flamboyant incorporée ans un bâtiment
du 19ème siècle.
Maison
forte de
Château
d’Enieu :
construit au 17ème siècle par la famille de Gervaisie. C’est une
grosse bâtisse carrée cantonnée par deux tourelles carrées.
Château
de Rivoire.
Château
de Vaublanc.
BRANGUES
Château : la terre de Brangues est une
ancienne possession delphinale, cédée au début du 14ème siècle par
le dauphin Jean 1er au chevalier Hugues de Genève. La partie l plus
ancienne est une grosse tour ronde du 14ème siècle aux murs de deux
mètres épaisseur à la base et les parties nord du château, dont on peut
attribuer la construction aux Rossillon au 15ème siècle. Le bâtiment
actuel avec une petite tour ronde remonte au 16ème siècle et le
reste date du 17ème. Le domaine de Brangues fut acheté en 1927 par
Paul Claudel (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1964).
CHARRETTE
Maison
forte d’Ecotier :
sous le règne de Saint Louis, ce n’était qu’une ferme. Trois siècles plus tard,
c’était une maison forte possédée par Jean de
Maison
forte de
Maison
forte de Chassignon avec une tour ronde pouvant remonter au 16ème
siècle.
Château
du Vernay du 18ème siècle, de style classique.
COURTENAY
Ancien
château de Lancin :
le premier seigneur de la terre de Lancin est Pierre Noir qui, vers 1343,
possédait cette demeure, aujourd’hui arasée.
Maison
forte de Montchalin :
maison forte du 14ème siècle transformée en château au siècle
suivant. Depuis cette époque et jusqu’en 1711 il appartint aux
Maison
forte de By :
elle remonte au 15ème siècle mais ne conserve de cette époque qu’une
tour ronde.
Château
de Chanisieu :
il remonte au 15ème siècle. Possédé à l’origine par la famille qui
en prit le nom, il passa ensuite entre les mains de celles de Buffevent et de
Loras Bel Accueil.
Maison
forte de Boulieu :
l’édifice, qui pourrait remonter au 15ème siècle, est caractérisé
par une tour abritant un escalier en vis, ouvrant sur l’extérieur par une porte
surmontée d’un écusson.
Château
de Tirieu :
édifice des 16ème et 17ème siècles. Une immense cheminée
porte la date de 1599.
Château
de Boulieu du 18ème siècle.
Château
de Lancin :
construit en 1876 dans le style gothique. C’est un très bel ensemble avec une
pureté de style et une variété des quatre façades.
CREYS
MEPIEU
Château
de Grollée :
surplombant le Rhône, vestiges d’un château féodal qui appartenait à la famille
de Grollée.
Château
de
Château
de Pusignieu :
d’origine médiévale, il fut détruit à la révolution.
Maison
forte de Rochevieille :
son origine remonte au 13ème siècle. Il n’en subsiste que la base
d’une enceinte rectangulaire et d’une tour.
Château
de Mérieu :
vaste demeure remontant au 12ème siècle, souvent transformée et
reconstruite par les de Mérieu. La partie la plus remarquable en est l’imposant
pavillon d’entrée Louis XIII. Ce château a eu le rare mérite de n’être jamais
aliéné (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1987). 5 pièces
murales du 16ème siècle, une peinture monumentale du 17ème
siècle, un autel avec retable du 17ème siècle et 4 pièces murales du
18ème siècles sont classés monuments historiques au titre des objets
mobiliers (1988).
Maison
forte de Mépieu dite Château de Mépieu :
de plan carré du 15ème siècle, la demeure s’élève sur trois niveaux
avec une tour ronde abritant un escalier en vis, une seconde tour ronde et une
échauguette. De larges fenêtres meneaux sont percées sur les façades est et
sud.
MONTALIEU
VERIEU
Maison
forte d’Endenoud citée dès le 14ème siècle.
MORESTEL
Château
delphinal : sur
la masse rocheuse du Molard Paradis, un château s’éleva dès le 11ème
siècle. Il en subsiste l’ancien donjon entièrement restauré dans les années
soixante. A l’intérieur, l’espace est divisé en quatre niveaux. L’ancienne
salle seigneuriale conserve une fenêtre trilobée du 13ème siècle. La
position stratégique de ce château au tems des guerres delphino savoyardes
explique le choix fait par les dauphins de
Il
devait être assez vaste et confortable puisque au printemps 1334 le fastueux
Humbert II y résida avec sa cour et, plus tard, Louis XI alors dauphin. Il fut
démantelé en 1576 lors des guerres de religion (inventaire supplémentaire des
monuments historiques, 1967).
Bourg
médiéval : il
était ceint de murailles encore visibles par endroits et percé de deux portes,
la porte Murine et la porte de Symphorien.
Au
« Mont Garel », restes d’un mur d’enceinte avec ruines d’une petite
tour carrée transformée en pigeonnier.
Maison
forte de
Maison
forte de
Maison
forte d’Avenay dont l’emplacement n’est pas connu.
Dans
le bourg même, subsistent deux maisons fortes, celle de Montagnieu et celle de
Moidieu.
PASSINS
Maison
forte sur le coteau dominant le village.
Château
de Montalivet :
importante demeure avec une grosse tour du 17ème siècle.
PORCIEU
AMBLAGNIEU
Maison
forte de Conilieu :
fondée au 14ème siècle par la famille d’Ameysin. Il n’en reste que
quelques vestiges.
Château
de Turnoud.
SAINT
SORLIN DE MORESTEL
Au
dessus du village, vestiges du château féodal de Saint Sorlin.
Maison
forte de Vassin :
elle remonte au 16ème siècle et conserve un gros bâtiment
quadrangulaire. Une restauration récente lui a conservé ses caractères anciens.
SAINT
VICTOR DE MORESTEL
Tour
de Macon : la
famille qui lui a laissé son nom est connue dès le 12ème siècle.
Elle est située au sommet d’une colline et fait face au donjon de Morestel.
Maison
forte de Gouvoux disparue.
Château
de Quinsonnas.
SERMERIEU
Gentilhommière
d’Aulouise ou Olouise :
il en subsiste une grande tour carrée dont les murs ont été percés de fenêtres
modernes et une porte renaissance.
Château
du Marteray :
majestueuse bâtisse de style classique construite vers 1735 sur les ordres de
Jean Antoine de Givet, en remplacement d’une ancienne maison forte.
Château
de Saint Matin, moderne.
VEYRINS
THUELLIN
Château
de Thuellin : il
domine le village. A l’est, il y a un corps de logis principal flanqué de deux
tours rondes avec meurtrières du 15ème siècle. A l’ouest, l’aile des
communs correspond à des agrandissements du 17ème siècle. Après
avoir appartenu aux Penessin puis aux Rivoire, il devint au 19ème
siècle propriété de Pauline Beyle, sœur de Stendhal.
Château
de Messenin.
Château
Gaillard.
VEZERONCE
CURTIN
Tour
de Charray :
elle est citée au 12ème siècle et il en subsiste d’importants
vestiges.
Tour
de Florimont :
il s’agissait vraisemblablement d’une maison forte des 14ème ou 15ème
siècles. L’édifice est aujourd’hui détruit.
Manoir
du Courray.
Bibliographie
pour le canton :
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870
-
P.
SAINT OLIVE : la montane aux châteaux morts, Saint Alban et Malville,
BSDEA, 1913
-
A.
CHAGNY : sites et monuments de la région de Crémieu, 1929
-
Anonyme :
une maison forte dauphinoise, Quirieu, 1948
-
C.
BOUVIER : histoire de Sermerieu, Evocations, 1950
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Thuellin, Evocations, 1958
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Montchalin, Evocations, 1961
-
J.
SAUNIER : la maison forte de By, Evocations, 1961
-
E.
DONCIEUX : la maison forte de Conilieu, Evocations, 1961
-
E.
DONCIEUX : la maison forte d’Ecotier, Evocations, 1966
-
E.
DONCIEUX : la seigneurie des Avenières, Evocations, 1967
-
Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972
-
N.
MILLION : les Avenières à travers les âges, 1973
-
Archéologie
chez vous, n° 2, 1983
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
CANTON DE PONT DE BEAUVOISIN
LES
ABRETS
Maison
forte de
Château
du Perret dit Château Bayard :
ancien château féodal dont l’architecture est composite. Seule une tour
rappelle son ancien état.
Château
du Colombier :
bel édifice avec deux tours carrées aux extrémités ressemblant par certains
aspects au château du Marteray de Sermérieu.
Au
lieudit « Veroud », emplacement d’un camp napoléonien.
AOSTE
Manoir
d’Oncivet : ses
parties les plus anciennes remontent à la fin du 16ème siècle.
Château
des comtes d’Aoste :
bel édifice du 17ème siècle, remanié au siècle suivant, ancienne
propriété de la famille de Leyssins.
Château
de Leyssins : il
est situé au hameau du même nom. C’est l’ancienne demeure de la famille de
Leyssins dont l’origine remonte au 13ème siècle et dont la terre fut
érigée en comté en 1727.
Ancien
manoir de Glatignat dit Maison Aborel construit en 1767.
Maison
forte de Cheglia dite aussi de Chinde ou de Chucle : elle était possédée en 1271
par noble Chegles puis en 1299 par Etienne de
Maison
forte de
Château
de Renaudel :
édifice moderne avec tour ronde.
CHIMILIN
Maison
forte de Leyssins :
elle fut hommagée en 1349. Il n’en subsiste aujourd’hui que le lieudit
« le Château ».
Château
moderne.
CORBELIN
Maison
forte de Champlevey :
il en subsiste une partie ancienne du 16ème siècle bien conservée,
époque où la demeure appartenait à la famille d’Angelin.
Château
Gaillard.
FITILIEU
Château
de Combe Noire.
Château
Bonnet Gris.
Château
Malseroud.
GRANIEU
Château
du Furet.
Château
de
PONT
DE BEAUVOISIN
Château
delphinal : il
est mentionné dès 1060. Au 13ème siècle, il était infodé au dauphin.
Il a été rasé sous Henri IV. Il était situé à l’emplacement de l’actuelle place
Carrouge.
Enceinte
médiévale : peu
après 1377, Pont de Beauvoisin fut enclos de murailles dont il subsiste encore
quelques traces.
Lieudit
«
PRESSINS
Motte
castrale.
Château
delphinal de Château Vieux :
attesté en 1377, il a pratiquement disparu hormis quelques traces des parties
basses.
ROMAGNIEU
Château
de Romagnieu :
connu dès 1355, il est aujourd’hui composé d’une grosse tour circulaire et d’un
petit bâtiment carré.
Château
d’Avaux.
Château
de Beauregard.
SAINT
ALBIN DE VAULSERRE
Château
primitif de Vaulserre :
il en subsiste quelques murailles semi effondrées et le départ d’une tour
circulaire.
Tour
de Crolaz :
emplacement d’une maison forte citée en 1476 dont quelques mus sont
discernables.
Château
de Vaulserre :
édifié à la fin du 16ème siècle sur l’emplacement d’une maison forte
qui était ceinte de remparts et protégée par un pont levis. Ravagé en 1592, le
château des Corbeau de Vaulserre fut restauré en 1751 tel qu’il apparaît
aujourd’hui : un fronton sculpté surmontant l’avant corps en légère
saillie et de hautes fenêtres sous un toit aux justes proportions. Il conserve
un bel escalier du 18ème siècle et des peintures de même époque.
Le
château, la terrasse, le mur, le portail, la grille et la pièce d’eau sont
classés monuments historiques (1984). Les communs et la feme sont inscrits à
l’inventaire supplémentaire (1984).
SAINT
ANDRE LE GAZ
Château
de
Ancien
château de Verel :
au nord de l’actuel château, bâtiment indépendant à toiture surbaissée et à
fenêtre à meneaux qui conserve un escalier en pierre du 12ème
siècle.
Château
de Verel dit de Quincieu :
il date de 1610 et comprend un corps de bâtiment flanqué de deux tourelles en
poivrière et d’une tour carrée. Les matériaux ayant servi à sa construction
sont des blocs erratiques provenant des moraines glaciaires du Rhône.
Château
du Gua du 17ème siècle.
Château
de Charry.
Château
Coignet.
SAINT
JEAN D’AVELANNE
Tour
de Planeyse ou Planaise dite aussi Bâtie de Planeyse : ancienne tour de guet citée
dès le 11ème siècle qui commandait la vallée de
Maison
forte de Mollard Rond :
construite ou reconstruite en 1318 par Pierre de Rivoire, seigneur de Pressins.
Son nom caractérise sa position sur une butte ronde située au fond d’une
cuvette entourée, sauf à l’est, de collines boisées. La bâtisse a des murs
épais d’un mètre et des fenêtres à meneaux. En 1379, Guigues de Paladru en fit
hommage au dauphin. Vers 1560, la maison forte eut à subir l’attaque du baron
des Adrets mais elle résista victorieusement, ce qui lui valut le nom de maison
forte imprenable. Le château, les communs, la ferme et la butte sont inscrits à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1988).
Demeure
noble Monet : la
famille Noblet fut anoblie sous Louis XI en 1473. Sa demeure existe toujours au
sortir des gorges de Malafosant dans un grand pré. Incendiée en 1546, la maison
a été reconstruite en partie peu après.
Demeure
noble de Bourges :
au hameau de Menou. Elle a conservé un toit fortement incliné, une tour
tronquée, une fenêtre à meneau a demi bouchée, des barreaux de fer aux fenêtres
du rez de chaussée et une lourde porte cloutée.
Ferme
fortifiée dite Maison Soulié :
située au centre du village, elle forme avec ses communs un important groupe de
bâtiments aux toits de styles divers. A la partie la plus ancienne est accolée
une tour avec meurtrières. Les façades possèdent des fenêtres à meneaux. La
demeure appartenait en 1657 aux Champier.
Maison
noble Villeton à
SAINT
MARTIN DE VAULSERRE
Au
lieudit « le Mollard », emplacement possible d’un édifice défensif
disparu.
Bibliographie
pour le canton :
-
B
2625, B 4454 f° 85, B 4454 f° 86 (ADI)
-
F.
CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869
-
Abbé
H. PERRIN : histoire de Pont de Beauvoisin, 1897
-
J.
SAUNIER : Pierre Palmier, seigneur de
-
Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972
-
L.
et M. SAGE : un village du bas Dauphiné, Saint Jean d’Avelanne, 1976
-
Vieilles
maisons françaises n° 99, 1983
-
J.
CHETAIL : aspects historiques du bas Dauphiné, 1983
-
A.
VARNET : un village dans le bas Dauphiné, Granieu, 1985
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
Archéologie
chez vous, n° 8, 1990
-
V.
BUTTOUD : le château de Saint Albin de Vaulserre, une demeure
aristocratique au 18ème siècle,
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
CANTON DE
CESSIEU
Maison
forte de Vachères :
connue depuis le 13ème siècle sous ce nom. Il s’agit de l’ancienne
maison forte de Ceyssiaco citée dès le 12ème siècle. Il en subsiste
une belle structure.
Maison
forte de
Maison
forte du Châtelard :
connue dès 1314, époque à laquelle elle était possédée par noble Rivoire. Elle
passa ensuite aux Torchefelon. Il n’en reste que quelques ruines.
Tour
de l’Horloge :
c’est le seul reste de l’enceinte qui entourait Cessieu au moyen âge. La tour
servit de prison puis de mairie jusqu’au 19ème siècle.
Château
de Coiranne :
construit au 17ème siècle sur l’emplacement et avec les matériaux de
l’ancienne maison forte de
Maison
forte de Chamtarot :
elle est citée en 1320, époque à laquelle elle appartenait à noble Machy. Elle
fut ensuite possédée par Girard de
DOLOMIEU
Château
primitif : dans
le bas du village, au lieudit « le Fournier », se voit encore une
sorte de motte quadrangulaire, seul vestige du château primitif.
Maison
forte de Dolomieu :
elle appartenait à l’abbaye Saint Pierre de Lyon et était contemporaine du
prieuré.
Maison
forte de Bourdenoud :
elle est située au hameau du même nom et est connue dès le 13ème
siècle.
Maison
forte de Montcorbert :
d’origine inconnue, elle appartenait en 1642 à noble de Gratet.
Château
de Dolomieu ou de Buffières :
le château actuel se compose d’une partie ancienne du 13ème siècle
et d’une partie du 17ème siècle ayant remplacé trois tours
anciennes. L’édifice du 17ème siècle parait être l’œuvre d’un
bourgeois nommé Gratet. C’est dans ce château que naquit en 1750 Gratet de
Dolomieu, géologue et minéralogiste qui donna son nom aux Dolomites.
Les
façades, les toitures, trois pièces principales avec une cheminée, l’escalier
en ferronnerie et le bâtiment des écuries sont inscrits à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques, 1991.
Pavillon
de
FAVERGES
DE
Château : on en connaît l’existence dès
le 13ème siècle. Dominant la plaine de
Le
château était jadis un bâtiment pourvu de deux grandes ailes. Vers 1780, la
moitié de l’édifice fut la proie des flammes ce qui explique la présence de
trois murs dans la cour du château supportant des masses de terres rapportées.
La tour située à l’angle sud servait de vigie. Elle fut découronnée sous la
révolution. Elle reçut vers 1880 un cercle de mâchicoulis d’un effet assez
lourd, époque où l’édifice subit une restauration complète dans le goût pseudo
italien. C’est aujourd’hui un hôtel de luxe.
Lieudit
« Châteauvieux ».
MONTAGNIEU
Château
de Montagnieu :
gros bâtiment rectangulaire avec une tour carrée faisant saillie sur la façade
principale avec ses merlons demeurés intacts.
Cette
ancienne maison forte du 15ème siècle conserve une grande salle et
un escalier décoré.
Château
du Chastelard ou Châtelard :
fief de Claude de Lays en 1300, il semble avoir été reconstruit au 17ème
siècle après que le baron des Adrets l’eut ruiné. La façade donnant sur la cour
d’entrée est bien conservée avec ses fenêtres à meneaux. La façade et les
toitures du corps de logis, les vestiges de l’enceinte, le pavillon d’entrée et
la grange sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
(1989).
Lieudit
« les Mottes ».
MONTCARRA
Château : construit en 1309 par Bertrand
Carra. La tour a eu sa partie supérieure refaite de manière malheureuse.
Néanmoins, l’ensemble reste important. Le château fut incendié en 1402 par
Thibault de Rougement, archevêque et comte de Vienne. Reconstruit, il appartint
aux Alleman jusqu’au 17ème siècle.
ROCHETOIRIN
Tour
de Romanèche :
propriété de la famille du même nom, elle est citée dès avant 1090. La tour
subsiste ainsi que quelques murs de soutènement.
Maison
forte Faus de Charruy :
elle était possédée en 1331 par noble de Cumin.
Maison
forte de Varnavant :
vers 1400, elle était possédée par la famille du même nom.
SAINTE
BLANDINE
Maison
forte de Montbellant :
elle appartenait au 14ème siècle à Lombard de Buffières.
Château
de Marlieu : il
fut édifié en 1760 par Geneviève Louise de
SAINT
CLAIR DE
Ancien
château féodal détruit.
Maison
forte de
Maison
forte de Rivoirette ou Revelotte.
Maison
Pascal : elle
conserve le nom de la famille de notables qui l’édifia en 1509. C’est une
demeure massive bien située au bord du chemin de la croix d’Evieu.
Château
du Vion du 18ème siècle.
Château
de Charpenay.
Lieudit
« Fort Chaussa ».
SAINT
DIDIER DE
Maison
forte de Suet ou Suyet :
elle était possédée en 1276 par Guillaume de Rivoyre qui payait une rente à
l’abbaye de Saint Chef.
Maison
forte de Charbotel :
elle était possée par Guillaume de Marchy en 1324.
Maison
forte de Saint Didier :
construite en 1350 pour la défense du pays contre les savoyards. Elle conserve
une tour et des fenêtres à meneaux.
Maison
forte de
Vieux
château dit Ferme du Pin remontant à la fin du 14ème siècle dont il
subsiste une tour.
Maison
forte de
Maison
forte
Château
de Pin :
construit en 1674 en partie avec des matériaux de l’ancien château.
Château
du Parc.
SAINT
JEAN DE SOUDAIN
Château
delphinal de Cuirieu :
d’origine fort ancienne, le château fut au moyen âge une maison forte
comportant quatre corps de logis et un donjon. Seuls subsistent aujourd’hui un
bâtiment en équerre flanqué de trois tours et des restes d’une enceinte. Les
dauphins en furent possesseurs dès 1273. L’édifice fut restauré à l’époque de
la renaissance qui perça les murailles de fenêtres à meneaux. Au 17ème
siècle, les douves du château furent remplacées par des terrasses.
Le
château, les communs et les jardins à la française sont inscrits à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques (1955).
SAINT
VICTOR DE CESSIEU
Château
de Vallin :
construit au 12ème siècle par Pierre de Vallin qui prit part à la 3ème
croisade. Actuellement il est très composite, certaines parties ayant été
reconstruites au 19ème siècle sans tenir compte du style général.
L’intérieur conserve un salon Louis XVI et une salle à manger romantique peinte
à fresques.
Château
de Chargnié : il
pourrait remonter au 13ème siècle. Il en reste d’importants
vestiges.
Château
du Chastelard :
ancienne maison forte du 13ème siècle dont il ne reste que quelques
traces.
Maison
forte de
Maison
forte de Mornas :
elle fut possédée par les Torchefelon de 1334 à 1681.
Maison
forte les Epinays :
vers 1541 elle appartenait aux Torchefelon. Au 17ème siècle, elle
était entrée dans les possessions des Vallin.
TORCHEFELON
Château
de Ponteray : si
l’on en croit la tradition, ce fut après la mort de Rodolphe le Fainéant en
1032 et lorsque le second royaume de Bourgogne s’écroula qu’il exista dans les
Terres Froides un noble brigand qui avait bâti une tour formidable sur une
éminence à partir de laquelle il désolait les contrées voisines. Sa mauvaise
foi et son goût déterminé pour l’incendie l’auraient fait surnommer torche
félon ». La forteresse, rasée lors de la capture du brigand, aurait été
rebâtie avant d’être incendiée au 15ème siècle après un siège où
furent utilisés les premiers canons fondus en Dauphiné. Il n’en subsiste
aujourd’hui plu que des ruines.
Maison
forte de Bouis citée en 1339.
Maison
forte de Saint Georges du Mont :
construite vers 1450, elle était propriété au 18ème siècle de la
famille de Querrenet. Sa silhouette massive, surmontée au sud par deux tours
carrées, domine tout le pays.
Maison
forte de
Maison
forte de Saint Roche avec une tour quadrangulaire et une haute toiture.
Maison
forte de
Maison
forte de Roche.
Château
delphinal :
aujourd’hui disparu, il était situé à l’emplacement du cimetière. Il fut
construit vers le 12ème siècle et se composait d’importants
bâtiments. A la mort de Guigues VII, sa fille Anne hérita du Dauphiné qu’elle
apporta en dot à son époux le baron Humbert de
Maison
forte de Mure disparue.
Maison
forte de Pin :
c’est actuellement
Château
de Tournin :
construit au 16ème siècle sur l’emplacement d’une maison forte
remontant au 14ème siècle. Il se compose d’un bâtiment en équerre
flanqué de deux pavillons carrés et d’une tour ronde. Après avoir appartenu aux
de Virieu, il passa de mains en mains et notamment aux Gourdon, aux Boissat
(1540) et aux Fiarcon (1738).
Les
façades, les toitures, les cours et les jardins sont inscrits à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques (1967).
Maison
dite des Dauphins :
sa construction remonte à 1504 et, contrairement à son appellation, elle ne
doit rien aux dauphins. Le premier possesseur connu semble avoir été le vice
châtelain de
Les
façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques (1926).
Maison
l’Hoste rue de
Château
de Pin : il
comporte un corps de logis encadré de deux pavillons peu avancés construits en
1674 par Jean Vincent, trésorier de France, en remplacement de l’ancienne
maison forte de Pin. En 1840, son propriétaire modifia l’aspect général du
château en élevant un étage supplémentaire et en faisant couvrir l’édifice
d’une nouvelle toiture. Des lucarnes Louis XIII sont restées intactes ainsi
qu’une partie du décor intérieur.
Château
de Chabons :
vaste demeure construite près de l’église par la famille de Chabons au 17ème
siècle.
Hôtel
de Cholat :
construit en 1796. C’était une dépendance du couvent des récollets.
Maison
de
VASSELIN
Maison
forte citée en 1365 comme possédée par Allemand Vande.
VIGNIEU
Maison
forte de Beauvoir :
la tradition en attribue la construction au roi Boson, petit fils de Charles Martel.
Il en reste quelques ruines.
Château
de Chapeau Cornu :
château trapu du 13ème ou du 14ème siècles. Construit
dit-on au temps des croisades, Chapeau Cornu n’entre cependant dans l’histoire
qu’avec les seigneurs Pierre et Louis de Chapeau Cornu, officiers d’Humbert II.
On pense qu’il aurait été édifié par deux familles alliées, les Capella et les
Cornali d’où son nom pour le moins curieux.
Le
château présente une forme ellipsoïdale avec une façade s’appuyant à gauche au
donjon et à droite sur une tour carrée elle-même reliée par des bâtiments à une
tour de guet détachée de l’ensemble. Le pont levis est bien conservé.
Maison
forte de Beauvigny connue depuis 1478.
Maison
forte des Munard des 14ème et 15ème siècles avec des
fenêtres à meneaux.
Maison
forte de
Maison
forte de
Maison
forte de Rual du 15ème siècle.
Maison
forte de Claude Le Lay citée en 1561.
Château
de Beauvenir, d’époque renaissance avec une tour.
Château
de Crucillieu :
très bel édifice construit au 18ème siècle sur des substructions
antérieures.
Bibliographie
pour le canton :
-
P.
GENESTE : monographie de Vignieu, 1912
-
M.
RIOLLET : histoire de
-
P.
SAINT OLIVE : petite histoire de Faverges
-
A.
DENIER : le château de Pin, Evocations, 1945
-
A.
DENIER : le château de Cuirieu, Evocations, 1946
-
A.
DENIER : le château de Tournin, Evocations, 1946
-
A.
DENIER : le château du Chastelard de Cessieu, Evocations, 1947
-
J.
CHETAIL : les seigneurs de Dolomieu, Evocations, 1947
-
A.
DENIER : châteaux du Chastelard, de Montagnieu, de Marlieu, Evocations,
1947
-
A.
DENIER :
-
L.
CHAVROT : notes historiques sur Torchefelon, Evocations, 1967
-
Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972
-
Patrimoine
rhônalpin : bienvenue dans les parcs et demeures de l’Isère, 1985
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
CANTON DE
BONNEFAMILLE
Motte
castrale.
Maison
forte de
Maison
forte du Puy, jadis située près de l’église.
Château
de
Les
façades, toitures, vestibule, escalier avec sa rampe, chambre Empire, bureau
bibliothèque au rez de chaussée, chambre bleue et petit vestibule qui la
précède au 1er étage sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques (1983).
Château
de Ponas.
Château
de l’Alouette.
Lieudit
«
CHEZENEUVE
Il
n’y a ni château ni maison forte connus.
FOUR
Motte
castrale.
Maison
forte des Blaches :
elle est citée dès 1340. On y voit encore la tour servant de cage d’escalier.
Château
de
L’ISLE
D’ABEAU
Château
cité dès le 11ème siècle. Les substructions importantes et le
colombier de l’édifice couronnent encore le sommet du plateau dominant l’ancien
village.
ROCHE
Château
de Vaugelas : il
occupe l’emplacement d’un château médiéval qui appartenait au 12ème
siècle à Hugo de Valle Gelata, dont le nom est devenu par corruption
« Vaugelas ». L’édifice actuel date du 17ème siècle.
Château
du Rousset.
SAINT
ALBAN DE ROCHE
Maison
forte de Saint Alban :
elle est connue dès le 12ème siècle. Une grosse tour ronde dans le
quartier de l’église en marque l’emplacement. Elle relevait des sires de
Bocsozel, barons de Maubec.
Château
de Gramont :
construction robuste érigée vers 1450 par la famille de Brunel. Elle conserve
une tourelle d’escalier hexagonale, des fenêtres à meneaux et, dans la grande
salle seigneuriale, des fresques du 17ème siècle.
Colombier
de Gramont : le
bâtiment se présente comme une tour ronde massive de
Château
de
SAINT
QUENTIN FALLAVIER
Motte
castrale.
Château
de Fallavier :
bâtie peut être dès l’époque carolingienne, la forteresse qu’entourait une
solide muraille en partie conservée, fut l’un des derniers sièges du second
royaume de Bourgogne, puis de l’empire d’Allemagne. Au 11ème siècle,
le fief de Fallavier dépendait des seigneurs de Beauvoir qui le transmirent à
ceux de Septème. En 1430, le Prince d’Orange s’en emparât lorsqu’il envahit le
Dauphiné. La terre de Fallavier passa ensuite à Dunois puis, plus tard, à
Lesdiguières et au duc de Créqui avant d’être légué à l’hôpital de Grenoble.
Entre-temps,
Richelieu avait fait démanteler les tours et les défenses du château. La
révolution acheva de ruiner ce qui subsistait encore.
Aujourd’hui,
le donjon, certains bâtiments et l’enceinte ont été restaurés, voire
reconstruits, à compter de 1970.
Château
de Allinges :
demeure féodale avec une haute tour, aujourd’hui transformée en ferme.
Château
de Sérézin : bel
édifice de style classique dans un grand parc.
SATOLAS
ET BONCE
Château
de Bonce : il
occupe l’emplacement de l’ancienne maison forte des seigneurs de Bonce.
D’allure provençale avec ses toits plats couverts de tuiles romanes, il a été
élevé de 1768 à 1770. La façade, très simple, doit son harmonieux équilibre à
l’avancée centrale couronnée d’un fronton et aux pavillons en rez de chaussée
qui la prolongent et accentuent l’effet pyramidal de la construction (site
inscrit, 1957).
VAULX
MILIEU
Château
de Monbaly :
flanquée de deux tourelles en encorbellement et d’une grosse tour carrée, la
maison forte du 15ème siècle, remaniée au 16ème siècle et
précédée d’un jardin à la française, présente un véritable intérêt. Les deux
corps de logis sont réunis par une porte principale d’une conservation parfaite
qui constitue un type rare et curieux : elle donne sur une cour intérieure
et est surmontée d’un mâchicoulis. Toutes les ailes ont conservé leur ancienne
cheminée et l’une d’elles, du 15ème siècle, porte les armes des
Soliers, fondateurs de la maison.
Château
Charvet.
Vestiges
du château féodal et de l’enceinte médiévale du 13ème siècle.
Maison
forte : elle est
cachée au milieu de bâtiments disparates. C’est dans cette demeure que
Lesdiguières, qui détenait le mandement de
VILLEFONTAINE
Maison
forte du Layet détruite en 1793.
Château
de Thorigny :
d’origine renaissance, il a subi de nombreux remaniements.
Château
de Vaugelas :
d’origine imprécise, il fut détruit et brûlé sous la révolution.
Château
de Velleins :
construit au 17ème siècle par la famille du même nom. Il conserve
une grosse tour carrée et deux élégantes tourelles circulaires coiffées en
poivrière.
Château
de Servenoble.
Bibliographie
pour le canton :
-
J.
MOLMERET et L. PONTONNIER : un peu d’histoire locale, Four, 1937
-
M.
PEJU : Satolas et Bonce, Evocations, 1945
-
J.
MOLMERET : la maison forte de Four, Evocations, 1947
-
J.
SAUNIER : Tassin de Saint Georges, maître d’œuvre du château de Fallavier,
Evocations, 1953
-
Merveilles
des châteaux de Savoie et de l’Isère, 1972
-
R.
CHABERT : le colombier de la maison forte de Gramont à Saint Alban de
Roche, Evocations, 1980
-
Patrimoine
rhônalpin : bienvenue dans les parcs et demeures de l’Isère, 1985
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1990
-
E.
TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
CANTON DE VIRIEU
BILIEU
Il
n’y a ni château ni maison forte de connus.
BLANDIN
Maison
forte de l’Epinay :
elle est située en face du château de Virieu. Construite entièrement en
cailloux roulés, elle était jadis coiffée d’une haute toiture aujourd’hui
surbaissée sous laquelle subsistent les consoles en pierre d’un chemin de
ronde. Au 17ème siècle, elle appartenait à la famille de Belmont.
Château
de
CHARAVINES
Château
de Bonpertuis :
c’est un bel édifice du 18ème siècle présentant une façade avec un
très beau fronton. Il est situé sur la gauche de la route de Paladru à
Charavines.
CHASSIGNIEU
Maison
forte de Bellegarde :
elle est attestée dès la fin du 14ème siècle. Son architecture est
caractéristique des constructions dauphinoises : toiture à quatre pans
coiffant un édifice massif entouré de deux tourelles. Elle conserve un bel
escalier à double volée et une impressionnante porte d’entrée cloutée (monument
historique, 1996).
Château
de Chassignieu.
CHELIEU
Il
n’y a ni château ni maison forte de connus.
DOISSIN
Traces
d’un château féodal.
Maison
noble Pascalin de 1626.
MONTREVEL
Motte
castrale.
Château
delphinal dit Château Désert :
la tradition en fait remonter l’origine à l’époque carolingienne. Entre le 12ème
et le 14ème siècles, le château relevait des dauphins. Détruit au
cours des guerres de religion, il en subsiste d’importantes ruines et le chemin
d’accès.
Château
dit de Montenvers détruit lors des guerres de religion.
Château
de Montrevel :
ensemble du 16ème siècle n’ayant subi que peu de transformations
depuis sa construction. Le corps de logis et les dépendances sont recouverts de
belles toitures à quatre pans en tuile écaille. Le logis en L a conservé
d’élégantes fenêtres à encadrement de molasse et une belle série d’arcades
(inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1977).
Maison
forte des de Virieu :
édifice du 15ème siècle conservant de belles fenêtres à meneaux et
une belle tour quadrangulaire.
OYEU
Lieudit
« Chatenay » (ancien château ?).
PANISSAGE
Château.
LE
PASSAGE
Motte
castrale.
Château : c’était à l’origine le berceau
de la famille Gallien de Chabons. Le pavillon, aux pièces voûtées du 15ème
siècle est englobé dans l’aile gauche de l’imposant château en U, bâti entre
1650 et 1680. Un haut toit soutenu par une magnifique charpente en carène
renverse coiffe le corps principal.
Le
grand escalier avec sa cage, deux salons du rez de chaussée et la chambre de
l’aile sud sont classés monument historique (1992). Les façades, les toitures,
la salle de billard, l’ancienne salle à manger du rez de chaussée avec leur
décor et la chapelle sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques (1972).
LE
PIN
Il
n’y a ni château ni maison forte de connus.
SAINT
ONDRAS
Château
Feuillet.
Château
de Saint Ondras.
VALENCOGNE
Il
n’y a ni château ni maison forte de connus.
VIRIEU
SUR BOURBRE
Motte
castrale.
Château : édifié vers 1010 par Wilfrid
de Virieu. C’était à l’origine une maison forte qui fut transformée en
forteresse vers le 15ème siècle. Les principaux embellissements
datent de l’époque où le château était la propriété de la famille Prunier de
Saint André (fin du 16ème au début du 19ème siècles).
La
partie droite du château renferme une galerie où sont déposés cinq canons
donnés par Louis XIII, hébergé lors de son retour d’une campagne contre les
calvinistes en 1622.
L’ancienne
cuisine renferme une immense cheminée avec une plaque foyère aux premières
armoiries des chartreux provenant de
Une
chambre, dite « Chambre Blanche » conserve un oratoire du 15ème
siècle et le lit du Maréchal Dubourg. Elle a été réaménagée ultérieurement.
Le
château renferme également une pièce voûtée en entonnoir, forme très rare, dont
les murs mesurent
Témoin
de dix siècles d’histoire, le château évoque les temps médiévaux puis les
guerres de religion, le siège qu’en fit Lesdiguières, la halte de Louis XIII et
les révolutionnaires brûlant les terriers et bûchant les armoiries et, enfin,
le séjour de la garde nationale.
Les
façades et les toitures du château sont inscrites à l’inventaire supplémentaire
des monuments historiques (1965).
Le
château et ses abords sont dans un périmètre de site inscrit (1946).
Sont
classés monuments historiques au titre des objets mobiliers :
-
les
cinq canons de Louis XIII, en fer, fonte et bois (1971),
-
le
lit à baldaquin dit de Louis XIII (1995)
-
le
lit dit du maréchal Dubourg (1995).
Château
de Pupetières :
construit par la famille de Virieu au 13ème siècle, ce château n’a
jamais cessé depuis lors de leur appartenir. Il fut saccagé en incendié à la
révolution. Il n’en resta que la façade est, trois tours en ruines et les
caves. Tel il était lorsque ches son ami Aymon de Virieu, Lamartine vint y
rêver et écrire « le Vallon ».
Alphonse
de Virieu, fils d’Aymon, décida de le reconstruire et confia l’entreprise à
Violet le Duc. Cette reconstruction, qui dura de 1860 à 1871, est tout à fait
caractéristique de son style.
Les
façades, les toitures, le vestibule, l’escalier avec sa rampe en fer forgé, la
salle à manger, le grand salon avec sa cheminée, la bibliothèque, l’armoire à
livres, la chambre dite de la duchesse de Noailles avec sa cheminée et la
chambre dite de la reine Esther sont classés monuments historiques (1972). L e
château et son parc sont inscrits au titre des sites (1972).
Bibliographie
pour le canton :
-
Anonyme :
notes historiques sur la commune d’Oyeu, manuscrit 1837
-
Abbé
LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, Montrevel et le
Passage, 1891
-
Abbé
LAGIER : Virieu et ses environs, 1892
-
F.
GAUDUEL : notice sur Montrevel, 1908
-
Abbé
MILLION : le lac de Paladru, 1930
-
J.
SAUNIER : une notice historique sur Charavines, Evocations, 1962
-
E.
DONCIEUX : la maison forte d’Epinay, Evocations, 1966
-
Merveilles
des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972
-
Vieilles
maisons françaises, n° 99, 1983
-
J.
CHETAIL : aspects historiques du bas Dauphiné, 1983
-
Patrimoine
rhônalpin : bienvenue dans les parcs et demeures de l’Isère, 1985
-
Histoire
des communes de l’Isère, 1988
-
J.
P. MOYNE : à la découverte du pays d’art et d’histoire des trois vals, lac
de Paladru, 1993
-
M.
COLARDELLE et E. VERDEL : les habitats du lac de Paladru dans leur
environnement, 1993
-
Y.
SOULINGEAS : le premier castrum de Virieu, éléments de datation,
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 1995
-
E.
TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005
-
M.
M. GUERE : le château de Virieu, sd