CANTON DE BEAUREPAIRE

 

BEAUREPAIRE

 

Tour de Florie Richard : rue du 11 novembre, vers la halle. Massive bâtisse qui serait la plus ancienne de Beaurepaire (12ème siècle ?). Elle porte le nom de l’un de ses possesseurs en 1595. Elle offre encore les vestiges d’une fenêtre géminée romane sur sa façade ouest.

 

Château delphinal : au 13ème siècle, il y eut à Beaurepaire un château possession des Dauphins. Il dominait la ville. Il n’en subsiste plus rien aujourd’hui.

 

Tour du Diable : reste de construction féodale.

 

Enceinte médiévale : il en subsiste quelques murs en élévation rue du Prisson. Cette enceinte, encore attestée au 15ème siècle, fut détruite lors de la création du faubourg.

 

Maison dite du Dauphin Louis II : rue du 11 novembre, maison avec porte gothique qui aurait été construite par le futur Louis XI pour sa « demourance » et il y urait séjourné fréquemment.

 

Maison forte de la Bâtie de Mornay : aujourd’hui disparue, elle était située route de Jarcieu.

 

Rue de la République, belles demeures des 15ème et 16ème siècles.

Rue du Pressoir, restes d’un bâtiment des 15ème et 16ème siècles.

Maison dite de Michel et Jean Amour avec porte gothique, rue Dolomieu.

Rue du 4 Septembre, maisons de la fin du moyen âge, très remaniées.

53 rue de l’Eglise, maison renaissance avec de remarquables fenêtres à meneaux.

Rue du 8 Mai, ancienne maison de force ayant conservé une fenêtre à meneaux.

8 rue Luzy Dufeillant, hôtel particulier de Barrin de 1768.

 

Château de Fayaret au mas du même nom.

Château de style néo gothique construit au 19ème siècle sur l’emplacement et avec les matériaux de l’ancien château féodal.

 

BELLEGARDE POUSIEU

 

Château de Bellegarde : son origine remonte au 11ème siècle et il fut rattaché au siècle suivant aux possessions delphinales. Il n’en subsiste de nos jours qu’une butte à l’allure de motte castrale et quelques murs enfouis sous la végétation.

 

Maison forte dite Maison Blanche : au hameau de Mortelle, demeure avec tourelle considérée sans preuves comme ayant appartenu à l’ordre du Temple.

 

Château des Gallerands : construit par Sébastien Dubois, notaire royal en 1631.

 

CHALONS

 

Château des Tours : élevé au 18ème siècle sur l’emplacement d’un château médiéval qui était flanqué de six tours rondes et deux rectangulaires. Après la destruction de celui-ci par un incendie peu avant la révolution, on construisit le grande demeure sans style qui subsiste aujourd’hui.

 

COUR ET BUIS

 

Tour de Buis : elle remonte au 14ème siècle. Au 16ème siècle, elle appartenait à Antoine de la Cour, seigneur de la Tour de Buis.

 

Maison forte du Palais de Cour : elle est citée en 1429. Elle était possédée par Antoine du Palais.

 

Château de Buis : château moderne de forme carrée élevé au haut de la colline suivant la tradition sur un « rendez vous de chasse des rois de Bourgogne » et parmi les ruines d’un château médiéval dont les empreintes se montrent encore au  nord de la cour.

 

Maison dite delphinale dissimulée par des constructions plus récentes.

 

Maison forte dite Maison Bully : de la fin du 15ème ou du début du 16ème siècles. La tourelle d’escaliers est presque intacte. Elle est éclairée par deux fenêtres à croisillons moulurés. L’une d’entre elles a vraisemblablement conservé ses volets d’origine. Dans l’une des portes, des éléments anciens de menuiserie de la fin du moyen âge ont été réutilisés.

 

Maison Charcossel Rostaing : demeure de la fin du 15ème ou du début du 16ème siècles, transformée au 18ème et au début du 20ème siècles. Elle conserve une porte surmontée d’un arc orné d’un blason et une tour avec un escalier en vis et une haute fenêtre à moulures.

 

JARCIEU

 

Ancien château : aujourd’hui en ruines, Charles IX et sa cour y couchèrent le 15 août 1564 en revenant de Roussillon.

 

Château de la Valuze : élevé au 17ème siècle par la famille du même nom sur l’emplacement d’un édifice cité dès 1450.

 

Maison Berruyer du 17ème siècle avec des fenêtres à croisillons et une porte en plein cintre.

 

MOISSIEU SUR DOLON

 

Les fouilles du TGV Sud Est ont révélé en 1990 l’emplacement d’un hameau médiéval du 14ème siècle.

 

Château de Bresson dit de Luzy : château de style Louis XIII construit sur les vestiges d’une maison forte du 15ème siècle appartenant aux Fromenton de Bresson, connus en Dauphiné dès 1439. Les deux corps de bâtiments en équerre abritent à leur jonction une tourelle en encorbellement sur une élégante trompe en molasse. Les façades sont rythmées par la superposition de grandes fenêtres surmontées de frontons courbes ou triangulaires, par des cordons filants et une corniche. La façade sud s’ouvre sur un jardin à la française en terrasses et sur la plaine de Bièvre. Les façades, les toitures, l’escalier intérieur et les jardins sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1972).

 

Château de Revillasc : il appartenait en 1705 à Jean François de Colonne de Revillasc, seigneur de Pact et de Moissieu.

 

MONSTEROUX MILIEU

 

Ancien château de Milieu : de ce château, déjà mentionné en 1117, il ne subsiste que les fondations du mur d’enceinte, deux reliefs en pierre représentant des tours, la porte d’entrée d’une chapelle et une énorme cheminée du 17ème siècle. Dans l’ancienne cour du château, coule une source canalisée par une galerie voûtée de 400 mètres de longueur.

 

Maison forte de Montgay : elle fut hommagée en 1649 par Jeanne de Loras.  

 

MONTSEVEROUX

 

Château : c’est une ancienne forteresse du 12ème siècle, établie sur un modèle que l’architecte Jacques de Saint Georges devait diffuser jusqu’en Gascogne et au pays de Galles. L’un des plus anciens seigneurs connus est Reynaud de la Balme vers 1318. D’après la tradition, les quatre tours d’angle auraient été abaissées après une défaite pour punir la superbe du lieu. En 1702, le château appartenait à Louis de Leusse, seigneur de Montseveroux, de Pinet et des Cotes d’Arey puis il passa au sieur de Mazières. Vers le milieu du 18ème siècle, il appartenait à la famille Servonnat et il resta dans cette famille jusqu’en 1836. Il est aujourd’hui propriété communale. Les façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1976).

 

Château dit Maison du Diable de Bozancieux : il est cité dès 1446, sur une terre delphinale connue dès 1343. Il conserve un appareillage de galets en arêtes de poisson avec rangées de tuileaux par endroits et maçonnerie de blocage ailleurs et une tour carrée à versants.

 

Domaine de l’Allemane : édifié en 1781. Une grille en fer forgé porte le monogramme de son constructeur, le docteur de la Rochelière.

 

Château Jaune ou Grande Maison des Gobelins : demeure bourgeoise du 18ème siècle.

 

PACT

 

Maison Brun : c’est l’ancienne demeure des seigneurs de Pact.

 

Maison de Luzy.

 

PISIEU

 

Domaine de la Verrerie : sur l’emplacement d’une verrerie fondée vers 1300, édifice composite avec une porte cintrée et une tour au sud est.

 

Domaine de Rouclavard cité dès 1595.

 

POMMIER DE BEAUREPAIRE

 

Château delphinal : édifié au 14ème siècle par les dauphins sur l’emplacement d’une motte castrale. Au 18ème siècle, le château appartenait au Lieutenant Général Baron du Teil dont Bonaparte fut l’ordonnance. Une plaque rappelle le souvenir des visites qu’il y fit.

 

Maison Ginet : demeure de la fin du 16ème ou du début du 17ème siècles, propriété des Chapuis de Pommier. Elle conserve plusieurs fenêtres à meneaux plats.

 

PRIMARETTE

 

Château de la Perrière : connu depuis le 13ème siècle. Il n’en subsiste plus que quelques ruines.

 

Château de Louvier : grosse construction de 1855 avec tours carrées édifiée sur l’emplacement d’une maison forte citée dès 1326.

 

REVEL TOURDAN

 

Mottes castrales du Saut du Chevalier et de Revel.

 

Château féodal du Croton : vestiges du château féodal de Revel, aujourd’hui enseveli sous les ronces et les arbustes. Il conserve un portail du 12ème siècle et des restes d’architecture du 15ème siècle.

 

Maison forte de Revel : construite vers 1500 pour les seigneurs du lieu peu après la ruine définitive de leur château fort. Deux tours subsistent sur les quatre que comportait initialement le corps carré. Dans le sous sol subsiste une salle d’armes avec une très belle cheminée de pierre monumentale et un puits hexagonal.

 

Près de la poste, maison du 15ème siècle avec un bel escalier de pierre en vis.

 

Château de Barbarin : une maison forte primitive semble remonter au 15ème siècle. D’importantes modifications sont intervenues au 18ème siècle, époque où l’on a édifié le château actuel qui conserve des salles avec gypsières et un plafond à la française. La terrasse est encadrée de deux pavillons.

 

SAINT BARTHELEMY DE BEAUREPAIRE

 

Maison forte.

 

Domaine de Romans : connu depuis 1595. Il n’en subsiste qu’une grange portant le nom d’Antoine Mont Romans, son propriétaire à la fin du 16ème siècle.

 

Château de la Galinière : du 18ème siècle avec des murs en pisé et une tour carrée.

 

Pavillon d’Arcieux : pavillon de chasse construit vers 1900.

 

SAINT JULIEN DE L’HERMS

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       N. CHORIER : histoire du Dauphiné, 1661

-       A. MACE : guide itinéraire, 1860

-       J. MINJOLLAT : essai historique sur Beaurepaire, 1867

-       L. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       Abbé TURC : notes historiques, 1910-1914

-       A. LAMOTHE : Beaurepaire à travers les âges, 1935

-       M. PIOTROWSKI : histoire de Montseveroux, 1969

-       P. MALLET : gens de Beaurepaire et de la Valloire, 1974

-       P. MALLET : Beaurepaire et sa région, 1980

-       Patrimoine rhônalpin : bienvenue dans les parcs et demeures de l’Isère, 1985

-       Patrimoine du canton de Beaurepaire, catalogue de l’exposition, 1986

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       La Pierre et l’Ecrit, n° 12, 2001, pages 22 à 26

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005 

 

CANTON DE LA COTE SAINT ANDRE

 

ARZAY

 

Maison forte de Jean de Chambaran citée au 15ème siècle et disparue au 19ème siècle.

 

Château Avril édifié en 1880 sur l’emplacement de l’ancienne maison forte.

 

BALBINS

 

Restes d’un château fort.

 

Château d’Armanet ou Armanais : selon la tradition il aurait été construit sur une ancienne maison templière. Au 14ème siècle c’était une maison forte. Elle fut ultérieurement modifiée et partiellement reconstruite en 1855.

 

Maison forte de la Buissonnière : d’origine non connue, elle fut transférée en couvent d’ursulines en 1675. Il n’en subsiste plus qu’une tour de cette époque.

 

Château Donis.

 

BOSSIEU

 

Château de la Tour : tour féodale coiffée d’un toit conique en briques rouges, ancien cellier de l’abbaye de Bonnevaux. Ultérieurement s’est accolée à cette tour une construction qui a tout naturellement pris le nom de château de la Tour.

 

Ancienne demeure du notaire royal Salomon du 17ème siècle.

 

CHAMPIER

 

Maison forte de Flévin : elle est connue dès 1226, époque à laquelle elle appartenait à Humbert de Bressieux. Elle passa ensuite aux Buffevent avant d’être démolie au 19ème siècle.

 

Maison forte des Bocsozel Montgontier : elle était située au point culminant du bois de Lanconnay. La première mention de cette maison forte apparaît en 1290, époque où elle appartenait aux Bocsozel. Ruinée à la révolution, elle fut détruite peu après. Il n’en subsiste plus que les fossés.

 

Maison forte du Châtelard : elle s’élevait à l’ouest du château actuel du même nom. Un pan de mur, perdu dans les bois, en marque l’emplacement. En 1760, les matériaux de cette maison forte servirent à la construction du château actuel.

 

Château du Châtelard de 1760 dans un grand parc.

 

COMMELLE

 

Château d’époque classique avec deux tours carrées construit sur l’emplacement d’une maison forte du 15ème siècle.

 

LA COTE SAINT ANDRE

 

Château delphinal : le château primitif fut édifié vers 1260 par Philippe de Savoie qui en fit son château résidence. Au 14ème siècle, le château devint palais delphinal et abrita à plusieurs reprises les états du Dauphiné. Le conseil delphinal s’y tint en 1387 puis en 1420. C’est dans ce château que Louis XI, alors dauphin, aurait épousé en 1457 la princesse Charlotte de Savoie. L’une des salles du château porte encore du reste le nom de « Salle du Mariage » ou « Salle de Louis XI ». Dévasté durant les guerres de religion, le château fut rebâti au 17ème siècle. C’est une vaste construction avec des fenêtres à bossages, un superbe escalier de 1691, une cheminée renaissance dans la salle dite des lions et, sur une cour, une jolie galerie aux colonnes de pierre.

De la forteresse médiévale en briques, organisée en un quadrilatère cantonné de quatre tours circulaires, ne subsiste que la base d’une tour d’angle.

La salle dite de Louis XI et l’escalier avec sa rampe à balustres sont classés monuments historiques (1946 et 1983).

 

Hôtel de Bocsozel : haute tour coiffée d’un cône, ayant appartenu comme l’indique son nom à la puissante famille des Bocsozel (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1981).

 

Hôtel des Battines : c’est une demeure à encorbellement du 16ème siècle. Le portail sur rue avec son auvent et ses vantaux est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1979).

 

22 Place des Halles, très belle demeure du 16ème siècle avec des fenêtres renaissance sur trois étages. Les façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1977).

 

Hôtel de Blanville : édifice renaissance avec un escalier intérieur de la fin du 16ème siècle. C’est aujourd’hui la mairie (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1983).

 

Maison des Magnauds, 3 rue de la Halle, des 16ème et 17ème siècles.

 

Hôtel de Montchenu, ancien hôtel particulier du 17ème siècle, 9 rue de l’Hôtel de Ville.

 

9 rue Centrale, maison du 17ème siècle avec un beau portail sur rue (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1979).

 

Maison Berlioz : demeure d’époque Louis XV dans laquelle est né le 11 décembre 1803 le compositeur Hector Berlioz. La maison a été transformée en 1932 en musée rétrospectif de la vie et de l’œuvre du musicien (monument historique, 1942).

 

Domaine des Croisettes : grande demeure de 1892 avec un corps de bâtiment central en légère avancée mis en valeur par une composition centrée de verrières superposées. Elle possède un jardin composé agrémenté de fontaines et de pièces d’eau. Les façades, les toitures, le hall, l’escalier et le parc sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1997).

 

Château Champverd.

Château de Beauregard.

Château du Belvédère.

Château d’Alivet.

 

Lieudit « la Bâtie ».

 

FARAMANS

 

Château du Serclier : sans doute d’origine médiévale, il fut détruit à la révolution. Des vestiges en étaient encore visibles au 19ème siècle.

 

GILLONAY

 

Château de Ternans : le village primitif était protégé par ce château, appelé aussi Prarond, dont certaines ruines subsistent encore.

 

Château de la Bâtie dit de Montgontier : sur un mamelon isolé, entouré de beaux bois, château édifié au 14ème siècle par la famille de Bocsozel. Il passa au 16ème siècle à la famille de Murinais qui le restaura dans le goût de l’époque. Il a été modifié à l’époque moderne.

 

Château des Perrières : il remonte au 15ème siècle et doit son nom à la famille des Perrier qui le possédait.

 

Château des Pointières : maison forte du début du 16ème siècle dont les deux tours ont été rasées au niveau de la toiture à l’époque révolutionnaire.

 

LE MOTTIER

 

Motte castrale.

 

Château de Bocsozel : c’est ce château, qui couvrait au moyen âge tout le sommet du coteau, qui fut le berceau de la famille des Bocsozel dont l’origine est très ancienne et qui fut l’une des plus illustres du Dauphiné. Elle possédait les terres de Maubec, de Châtonnay et de Roche. Il en subsiste de notables vestiges, très remaniés.

 

NANTOIN

 

Motte castrale.

 

Maison forte des Murailles : elle appartenait aux Bocsozel et Montgontier. Il en subsiste quelques vestiges.

 

Château de l’Aiguille : d’origine médiévale, il a totalement disparu.

 

Tradition d’emplacement d’un rendez vous de chasse dans lequel auraient séjourné Louis XI et François 1er .

 

ORNACIEUX

 

Motte castrale.

 

Château féodal : ancien château des seigneurs d’Ornacieux cité dès le 12ème siècle qui fut ruiné par le baron des Adrets durant les guerres de religion.

 

Traces de deux maisons fortes.

 

PAJAY

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

PENOL

 

Le château du Contant est en fait situé sur une enclave de la commune de Penol (> BEAUFORT).

 

SAINT HILAIRE DE LA COTE

 

Trois maisons fortes aujourd’hui disparues sont citées au 14ème siècle : celles de la Tour, de Malgarin ou de Godinière et de la Bâtie Charlieu.

 

Château du Bouchet : château avec une grosse tour et des fenêtres à croisillons de la fin du 15ème siècle.

 

SARDIEU

 

Château remontant au 18ème siècle.

 

SEMONS

 

Maison forte : dans le village, ancienne maison forte construite par la famille Catin, aujourd’hui très remaniée qui a néanmoins conservé de son premier état une tour avec une couverture conique.

 

Maison forte de Claveyson.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       G. ALLARD : recherches sur le Dauphiné, manuscrit 17ème siècle

-       N. CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1661

-       V. BERTHIN : essai historique sur la Cote Saint André, 1839

-       Abbé CLERC JACQUIER : recherches historiques sur la Cote Saint André, 1853

-       A. MACE : guide itinéraire, T 3, 1860

-       L. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       P. BALLAGUY : petite histoire de Gillonay, 1928

-       J. IMBERT : histoire de la Cote Saint André, 1944

-       F. BADIN : Nantoin et Villarnoud, 1946

-       P. BISCH : rétrospective sur la plaine de Bièvre, 1961

-       GRAFF : histoire de Champier, 1969

-       G. LAURENCIN : histoire de Champier et de sa région, 1980

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

-       Site Internet château féodal et ruine médiévale, Isère

-       F. BADIN : documents sur Ornacieux, man. sd BMG

 

CANTON D’HEYRIEUX

 

CHARANTONNAY

 

Demeure du 16ème siècle.

 

DIEMOZ

 

Château féodal dit des Mures : sur la colline, traces de l’ancien château de Diémoz et de son enceinte.

 

Maison forte détruite.

 

Château du 19ème siècle avec deux tours carrées, aujourd’hui maison de retraite.

 

GRENAY

 

Maison des seigneurs de Rigaud du 17ème siècle.

Château de la Revola.

 

HEYRIEUX

 

Enceinte médiévale dont subsiste une porte.

 

Maison forte de Césarges dont subsistent quelques traces dans les bois.

 

Manoir du Colombier du 15ème siècle.

 

Château des Rigaux dit de la Dame Blanche : édifice médiéval construit à une époque indéterminée sur la poype de Rajat et aujourd’hui détruit.

 

Gentilhommière d’époque renaissance.

 

Château de Maille d’origine ancienne, reconstruit au 19ème siècle.

 

Château de Rajat construit en 1900 dans le style Louis XV au pied de la motte du même nom.

 

Château du Colombier.

 

OYTIER SAINT OBLAS

 

Motte castrale dite oppidum de Mont Guillaume.

 

Au lieudit « Grand Maison », emplacement d’une maison forte citée en 1250. Les bâtiments, d’aspect moderne, forment toujours un bel ensemble autour d’une cour centrale.

 

Ancienne maison forte d’Oytier.

 

Ancienne maison forte des Danthon.

 

Château d’Oytier élevé au 17ème siècle au hameau de Brellois par la famille Albrard.

 

SAINT GEORGES D’ESPERANCHE

 

Ville neuve : Saint Georges faisait partie des possessions delphinales depuis la donation de Burchard, archevêque de Vienne, en 1030. D’abord occupé par les moines de Bonnevaux, Philippe archevêque de Lyon y fonda en 1249 une ville neuve sur un promontoire facile à défendre. Celle-ci fut rapidement enserrée dans une ceinture de murailles dont il subsiste encore quelques vestiges. Des édifices de cette époque subsistent encore, en particulier quelques maisons avec des fenêtres gothiques. Comme pour toutes les villes neuves, on retrouve un tracé en damier avec des voies parallèles et perpendiculaires.

Saint Georges devint en 1276 le siège du bailliage de Viennois qui comportait 9 châtellenies et en 1280 les habitants reçurent une charte de franchises à l’image de celle de Lyon.

 

Château de Saint Georges : construit entre 1268 et 1275 pour protéger la zone la plus accessible de la ville neuve par Me Jacques de Saint Georges, architecte de la maison de Savoie puis du roi d’Angleterre, dont le rôle fut primordial dans l’évolution de l’art de la fortification au 13ème siècle.

L’état primitif du château est donné par un plan dressé en 1794. Le château – en fait, un véritable palais nommé Palacio Sancti Georgi – était de plan régulier, un carré cantonné de quatre tours octogonales entouré de fossés. Au nord se trouvait la porte d’entrée et son pont levis. Il existe certaines similitudes entre le château de Saint Georges et ceux d’Yverdon et de Chillon en Suisse et Baernavoir, château royal du pays de Galles.

En 1355, le château fut remis au Dauphin et aliéné à la famille de Poisieu. En 1418, il était déjà en mauvais état. En 1830, les deux tours nord ont été détruites et la tour sud s’effondra en 1880. Seule demeure la tour est, découronnée, dont les ouvertures ont été repercées ainsi que l’aile est sur deux niveaux dont on distingue encore quelques baies anciennes.

 

Maison gothique rue de la Serve : le pignon est la partie la mieux conservée (fenêtres, porte de latrines, placards muraux). Ce bâtiment en briques présente les caractéristiques d’un certain type d’habitat urbain régional des 13ème et 14ème siècles (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1994).

 

Château Tillet

 

SAINT JUST CHALEYSIN

 

Château : il offre encore quelques traces médiévales. A l’origine, il était ceint de remparts et sa juridiction, tout en relevant de la seigneurie de Septème, s’étendait sur tout le pays de Saint Just et de Chaleysin.

 

Gentilhommière du Genevrey.

 

VALENCIN

 

Ancienne prison médiévale dite « Tour du Baudet ».

 

Demeure du 17ème siècle.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       BOURDIN : notice sur Heyrieux, 1887

-       J. MAYOUD : notice sur Saint Georges d’Espéranche, 1889

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       J. SAUNIER et J. PELLETIER : Grenay, 1970

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

CANTON DE PONT DE CHERUY

 

ANTHON

 

Tour d’Anthon : la plus ancienne mention connue remonte au 11ème siècle : « castrum de Anthono ». Il en reste quelques pans de murs, des traces de fossés et un fragment de la porte principale.

 

Bataille d’Anthon : Anthon et ses environs furent le théaâtre du combat où en 1430 une petite armée française écrasa les troupes du Prince d’Orange. Une stèle commémore cet évènement.

 

Ancien château de la Vénérie, détruit à la révolution.

Château des Combles restauré au 19ème siècle.

 

Château de Leusse : sur l’emplacement du château d’Anthon, rendez vous de chasse construit sur le terre plein en 1855 à coté des ruines de l’ancienne chapelle castrale.

 

CHARVIEU CHAVAGNEUX

 

Château de Chavagneux : sobre édifice de la fin du 18ème siècle. Un avant corps central coiffé d’un fronton suffit à animer les harmonieuses proportions de la façade à un étage surmontée d’un attique. Le château actuel a succédé à un édifice du début du moyen âge qui appartenait à la famille d’Anthon.

 

Château de Bernascon à Charvieu : château d’époque Louis XIV détruit en 1975.

 

Ancienne demeure des Dupont de Chavagneux du 18ème siècle.

Château moderne dit « Maison Blanche » avec deux tours rondes.

Château de la Poix de Fremmille du 19ème siècle dans un parc.

Château de Leusse.

 

CHAVANOZ

 

Château : édifice composite comprenant quatre tours carrées dont deux crénelées et une tour ronde dont l’origine remonte à 1228.

 

Maison forte des Pannettes.

 

JANNEYRIAS

 

Motte castrale.

 

Donjon de Malatrait : donjon polygonal aux profondes embrasures et aux murailles épaisses et renflées à la base édifié sur l’emplacement de la motte castrale.

 

Maison forte d’Uray citée par Guy Allard.

 

La bataille d’Anthon se serait déroulée en partie sur le territoire de Janneyrias aux lieudits « la Batterie » et « Burlenchères ».

 

Château des Burlenchères.

 

PONT DE CHERUY

 

Château de Luchon : d’origine médiévale, il en subsiste quelques ruines.

 

Ancienne maison forte aujourd’hui moulin Goy.

Château de Veuil des 15ème et 17ème siècles avec dépendances.

Château de Gramont de style néo renaissance.

 

VILLETTE D’ANTHON

 

Maison forte d’Asnières : une maison forte est mentionnée dès 979 dans une charte de Cluny. Elle appartenait en 1378 à Guillaume de Roussillon. Elle subsiste toujours au lieudit « le Marre » à l’ouest du hameau et ses ruines forment un plan octogonal.

 

Maison forte de Serre : elle est connue dès 1095. Il n’en subsiste que l’aile gauche. L’ensemble des bâtiments formait un quadrilatère de 50 mètres de coté avec une cour intérieure. Les trois autres ailes, démolies au 19ème siècle, comprenaient l’habitation principale, la ferme et les dépendances.

Les vestiges de la maison forte ont été englobés dans le château de Villette élevé vers 1860 dans le style néo renaissance.

 

Maison forte de Merle, disparue, dont l’emplacement est aujourd’hui occupé par l’hôtel du Dauphiné.

 

Maison forte de Mons.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       G. ALLARD : histoire de Dauphiné, man. 17ème siècle

-       G. RIVOIRE de la BATIE : Armorial du Dauphiné, 1860

-       Abbé PONCET : essai historique sur la baronnie d’Anthon, 1882

-       J. MOLMERET : Pont de Chéruy, 1940

-       G. MAZET : à la recherche des lieux où se livra la bataille d’Anthon, Evocations, 1946

-       M. PEJU : Anthon, le château et les foires, Evocations, 1946

-       E. PAYET : la bataille d’Anthon, 1953 

-       G. BAZIN : une visite dans l’ancienne seigneurie d’Anthon, Evocations, 1959 

-       Anonyme : commémoration de la bataille d’Anthon, Evocations, 1968

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

CANTON DE ROUSSILLON

 

AGNIN

 

Manoir de la Bâtie : il remonterait dans ses parties les plus anciennes à l’époque des templiers. Il conserve en particulier une salle avec une immense cheminée, des fenêtres à meneaux et une belle tour au sud est dont la porte est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1979).

 

Château de Golat ou Golas : grand édifice construit au 18ème siècle.

 

ANJOU

 

Tour d’Anjou : elle porte le nom de la maison d’Anjou qui était une branche des Roussillon. La tour est le seul vestige du château fort qui se dressait dès le 11ème siècle sur la colline et qui fut en partie détruit sous Charles VI au cours de la guerre contre le prince d’Orange.

 

Ancien bourg médiéval fortifié.

 

Maison forte.

 

Château de Bectoz : construit sans doute au 16ème siècle après l’incendie du château d’Anjou. Ce château fut la propriété au 18ème siècle de Claude Brosse, avocat du tiers état, qui le tenait de sa femme de la famille d’Anjou.

 

Château Jourdan du 19ème siècle.

 

ASSIEU

 

Motte castrale.

 

Château du Richoud ou Berthon des 17ème et 18ème siècles. Il est aujourd’hui de style néo médiéval.

 

Château des Cuzins à façade composée.

Château Juvenetot

Château Godinot.

 

AUBERIVES SUR VAREZE

 

Bourg médiéval fortifié dont il subsiste quelques murs.

 

Château de Chonas : il fut démantelé en 1430 par Raoul de Gaucourt, gouverneur du Dauphiné. Il n’en subsiste que l’enceinte (aujourd’hui cimetière).

 

BOUGE CHAMBALUD

 

Maison forte de Tivoley ou Tivolette : elle conserve une tour d’escalier en vis.

 

Château de Porte : ancienne maison forte. Le château actuel, essentiellement du 17ème siècle, conserve néanmoins un aspect féodal avec ses quatre tours.

 

Château du Petit Golat du 18ème siècle.

 

CHANAS

 

Motte castrale du Châtelard.

 

Château de Montbreton : construit au 18ème siècle en grande partie en cailloux roulés, sur l’emplacement de la forteresse primitive connue dès l’époque mérovingienne.

 

Château Feuillet du 18ème siècle.

 

Lieudit « la Bâtie ».

 

LA CHAPELLE DE SURIEU

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

CHEYSSIEU

 

Motte castrale de la Pouape.

 

Maisons fortes de Bachou et d’Orillière.

Château de Boxuselle.

 

CLONAS SUR VAREZE

 

Motte castrale probable.

 

Château de la Tour : maison forte du 16ème siècle avec tour d’escalier et grande cheminée.

 

Château des Rozons : demeure composite du 18ème siècle modifiée au 19ème siècle.

 

PEAGE DE ROUSSILLON

 

Château de Beauregard du 19ème siècle.

 

ROUSSILLON

 

Motte castrale.

 

Château Vieux : mentionné en 1209, il a presque entièrement disparu et il n’en subsiste plus que des soubassements dans des maisons.

 

Bourg médiéval fortifié : il en subsiste d’importants vestiges. Il était percé de quatre portes, dont la porte ogivale de Givret ou Porte Neuve des 15ème et 16ème siècles et d’une portelle.

 

Château : élevé en 1522 par le cardinal de Tournon. Il s’appuie sur les vestiges de l’ancien château féodal. Le cardinal fit de cette construction renaissance un château de plaisance ayant des ressemblances avec les palais de Florence. Dans la chambre qu’occupa Catherine de Médicis, des peintures renaissance sont encore visibles. Le château échut en 1644 à la duchesse de Ventadour puis fut vendu aux Clermont Tonnerre en 1673. La commune l’a acquis en 1868.

Le château est resté célèbre par le séjour qu’y fit la cour de Charles IX du 17 juillet au 15 août 1588 et par l’ordonnance du 9 août prescrivant la publication de l’édit donné à Paris le mois de janvier précédent qui stipulait que l’année commencerait dorénavant le 1er janvier.

Les façades, les toitures, l’aile ouest, l’ensemble des intérieurs au 2ème étage et l’escalier à mur joyau ajouré du corps central sont classés monuments historiques (1977). Le rez de chaussée et le 1er étage sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1997).

 

Château Devaux.

Château Avril.

 

SABLONS

 

Château de Murat Lestang : il est cité dès 1394. L’apparence actuelle du château avec ses tours est du 15ème siècle.

 

Domaine de Moly Sabata : édifice composite au bord du Rhône (site classé, 1966).

 

SAINT ALBAN DU RHONE

 

Château composite avec tour carrée et fenêtres à meneaux.

 

SAINT CLAIR DU RHONE

 

Motte castrale.

 

Château : construit sans doute au 11ème siècle. Il fut détruit une première fois par les troupes de Philippe de Valois en 1374. Rebâti, il fut de nouveau détruit sous le règne d’Henri III. Il en subsiste un vieux pan de mur.

 

Bourg fortifié dont il ne subsiste qu’un mur d’une quinzaine de mètres de longueur.

 

Maison forte de Burieu : elle remonte au 15ème siècle mais a été transformée à diverses reprises. Il en subsiste deux tours du 17ème siècle, l’une ronde, l’autre carrée.

 

Château des Prailles : il a gardé son caractère ancien avec son corps de logis flanqué de deux tours rondes, aujourd’hui tronquées, et des fenêtres à meneaux. Le château semble remonter au 16ème siècle.

 

Manoir de Vallongue dit château des Poneys : construit vers la fin du 16ème siècle en dessous des ruines du château féodal.

 

Maison de Vernon : grande demeure du début du 18ème siècle avec un grand parc.

 

Château de Burieux composite.

 

SAINT MAURICE L’EXIL

 

Château de Givray ou Givret : château médiéval cité dès le 13ème siècle dont subsistent quelques ruines.

 

Maison du Colombier du 16ème siècle.

 

Maison Bernier : ancienne demeure noble avec arcs gothiques et meneaux tardifs, élevée en 1606.

 

SAINT PRIM

 

Maison forte de Prailles : elle conserve un pigeonnier.

 

Château à façade recomposée.

 

SAINT ROMAIN DE SURIEU

 

Motte castrale.

 

Château de Surieu : sans doute contemporain de l’église du 10ème siècle, il n’en subsiste qu’une poterne s’ouvrant à cinq mètres du sol et percée de meurtrières et une tour d’enceinte conservée sur une hauteur de 12 mètres.

 

Enceinte médiévale en partie conservée.

 

SALAISE SUR SANNE

 

Maison forte de la Rebatière : elle est citée dès le 15ème siècle. Il en subsiste des fenêtres à meneaux et deux tours qui donnent toujours à la demeure un aspect médiéval.

 

Château de Fontaines.

 

SONNAY

 

Demeure de 1512

Demeure de 1677

Château dit Maison Carrée du 18ème siècle.

Château du Berey du 18ème siècle.

Château de Berthon, composite.

Château Malabouley à tours d’angles.

Château dit de la Favorite.

 

VERNIOZ

 

Château le Richoud : édifice composite du 18ème siècle.

 

Château du Mas de la Combe de Lay : d’origine inconnue, il a été amputé au 19ème siècle de ses tours rondes.

 

VILLE SOUS ANJOU

 

A Sanglar, demeure du 15ème siècle avec cheminée monumentale.

 

Château de Terrebasse : demeure du grand siècle surmontée d’un fronton avec terrasse garnie de niches.

Le château, le parc, les dépendances, les fabriques et le mur d’enceinte sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1992).

 

Château de la Roche Pingollet : son origine pourrait être ancienne mais, dans son état actuel, il date du 18ème siècle. Ce château appartint à la famille du poète Charles Reynaud, ami de Ponsard et d’Emile Augier.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       G. ALLARD : les maisons fortes et les fiefs du Dauphiné, manuscrit 17ème siècle

-       A. MACE : guide itinéraire, 1860

-       A. MACE : quelques mots sur Agnin, 1860

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       A. de TERREBASSE : notice sur les seigneurs d’Anjou de Terrebasse et d’Anjou en Dauphiné depuis 1057, Revue du Dauphiné, T 1, 1877

-       F. PEROUSE : histoire de Saint Alban du Rhône, 1900

-       H. de TERREBASSE : le château de Surieu en Viennois, 1923

-       L. DUGAS : notice historique sur Saint Maurice l’Exil, 1924

-       Abbé GRANGIER : Roussillon et son canton, 1949

-       P. CAVARD : notice sur Saint Romain de Surieu, 1958

-       J. SAUNIER : l’ancien canton de Roussillon, Evocations, 1961 

-       M. COSTE : Roussillon en Dauphiné, Evocations, 1965

-       E. DONCIEUX : le château de Montbreton, Evocations, 1970

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972

-       G. MAGNAT : Anjou et sa région, 1974

-       M. COSTE : histoire du château de Roussillon, bulletin de la société des amis de Vienne, 1976 

-       M. GUIRONNET : Saint Clair du Rhône, son histoire, 1980

-       A. BUISSON : Salaise sur Sanne notre village, 1981-1982

-       C. GONTIER : Clonas, village du bas Dauphiné, 1985

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       R. MORAND : Ville sous Anjou des origines à nos jours, 1997

-       L. BUFFIER : le canton de Roussillon, 1999 

-       A. COLLION : Saint Prim, 2001

-       A. COLLION : Saint Prim, 1780 -1880, 2001

-       Patrimoine en Isère, pays de Roussillon, 2003

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

-       H. de TERREBASSE : Roussillon et son canton, sd

-       Anonyme : Vernioz de 1800 à nos jours, sd

 

CANTON DE SAINT JEAN DE BOURNAY

 

ARTAS

 

Château d’Audifferd du 12ème siècle aujourd’hui en ruines.

 

Ferme du Vignier du 13ème siècle dans laquelle Louis XIII aurait couché.

 

Maison Frison au Clos Morel, ancienne auberge dans laquelle, selon la tradition, Napoléon aurait fait sécher ses bottes.

 

Château de Bonnevaux.

 

BEAUVOIR DE MARC

 

Ancien château et ville fortifiée : le château fut probablement construit au début du 11ème siècle sur le sommet de la colline. Le donjon élevait sa tour à une quarantaine de mètres au dessus du point culminant où fut édifié en 1868 une statue de la Vierge. Le château fut occupé pendant quatre siècles avant de passer aux dauphins.

La ville était venue se grouper peu à peu à l’abri du donjon. Elle était ceinte de remparts et avait atteint son plus grand développement après que Guillaume III de Beauvoir lui eut accordé en mars 1256 de grands privilèges.

L’ensemble a disparu et la ville, comme à Septème, a fait place a des cultures et des herbages.

 

CHATONNAY

 

Motte castrale double de Châteauvieux.

 

Pavillon delphinal : au hameau de Caseneuve, tour médiévale avec escalier en vis qui serait le reste d’un rendez vous de chasse des dauphins.

 

Dôme : vaste construction du début du 17ème siècle dans le style Louis XIII. Conçu par les architectes Andronet du Cerceau et Jacques de Brosse. L’intérieur est imposant. Les salles sont du même style que la bâtisse elle-même, hautes, longues et larges. Le Dôme fut longtemps la propriété des de Moidieu dont l’aîné était conseiller général au parlement du Dauphiné. C’est aujourd’hui l’hôtel de ville.

 

Tour de l’Horloge, ancienne tour de guet.

 

CULIN

 

Château de Jubié : en face de l’église, vieux bâtiments avec une tour, restes de l’ancien château féodal.

 

ECLOSE

 

Maison fortifiée avec tour.

Château de la Baume du 16ème siècle.

Château de Gaspard de Martel avec deux tours carrées du 17ème siècle.

 

LIEUDIEU

 

Château delphinal : sur une butte surmontée de grands châtaigniers, un pan de mur représente le dernier vestige d’une fortification delphinale construite sur décision d’Humbert II en date du 11 janvier 1345 dans le but de protéger la frontière contre les incursions savoyardes et d’assure la sécurité de l’abbaye de Bonnevaux.

 

Maison forte de Caseneuve : elle subsiste toujours à l’orée des bois avec ses tours et ses anciens bâtiments.

 

Château de Bonnevaux : à peu de distance du site de l’ancienne abbaye, château moderne et composite qui, selon une tradition non vérifiée, occuperait l’emplacement d’une ancienne commanderie.

 

Lieudit « la Tour ».

 

MEYRIEU LES ETANGS

 

Castel de Bourcharin : son origine remonte au 12ème siècle. Il n’en subsiste plus que quelques traces de murs très épais sans fondations.

 

Maison forte des Tournelles : elle aurait été édifiée vers 1357 par les seigneurs de Beauvoir ou de Maubec.

 

Maison Pellet du Rappet de 1487.

Maison Nugues du Chevron du 15ème siècle.

 

MEYSSIEZ

 

Motte castrale.

 

Maison forte d’Hauterives : grande demeure à mi pente d’un coteau avec une ou deux portes anciennes et une grande fenêtre à meneau bouchée. Cette bâtisse fut la résidence des Chambaran et des Quison depuis le milieu du 15ème siècle.

 

ROYAS

 

Motte castrale.

 

Château Michal.

Château de Rossignier.

 

SAINT AGNIN SUR BION

 

Tour aux Pollons ou de Pallud : ancienne maison forte construite sans doute par Louis de Pollon qui, en 1239, accompagna Eudes, fils aîné du duc de Bourgogne, en terre sainte. C’est aujourd’hui une ferme avec une grosse tour ronde. Jean Jacques Rousseau y aurait séjourné en 1769.

 

Château : au sud du cimetière, petit château pouvant remonter au 13ème siècle. Il offre encore dans sa partie ouest des vestiges de fondations plus anciennes. Il aurait été bâti sur l’emplacement de la maison natale de Saint Aignan.

 

Château le Chatenay : construit par la famille de Monteynard au 17ème siècle.

 

SAINTE ANNE SUR GERVONDE

 

Il n’y a ni château ni maison forte de connus.

 

SAINT JEAN DE BOURNAY

 

Château : sur la colline qui domine le village se dresse encore une imposante tour ronde. C’est le seul vestige de l’ancien bourg fortifié de Saint Jean qui passe pour avoir été au 12ème siècle l’une des plus importantes places fortes militaires du Viennois. La tour porte aussi le nom de « Tour de Lesdiguières » car celui-ci avait acheté en 1607 la seigneurie de Saint Jean.

 

Maison forte de la Baume : l’hospice actuel a englobé les vestiges d’une tour et quelques façades avec des fenêtres à meneaux, seuls restes de la maison forte du 16ème siècle.

 

Château Picard.

 

SAVAS MEPIN

 

Château.

 

VILLENEUVE DE MARC

 

Enceinte des Plâtrières du haut moyen âge.

 

Château féodal connu dès le 11ème siècle et remanié à diverses époques.

 

Château Serpolier.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       N. CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1661

-       L. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       J. B. LAMBERT : notice sur Saint Agnin, 1889

-       F. GASPARD : Saint Jean de Bournay en Dauphiné, 1889

-       F. GASPARD et A. PIOLLAT : recherches historiques sur les communes du canton de Saint Jean de Bournay, 1889

-       J. COTTAZ : Beauvoir de Marc, son histoire, la ville et le château, 1963

-       J. PELLET : Saint Jean de Bournay, 1979

-       J. MOREL et F. CHAUVIN : Artas, village du bas Dauphiné, 1983

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

CANTON DE VIENNE NORD

 

CAHSSE SUR RHONE

 

Château de Bonnard d’époque renaissance.

Cha^teau de Saint Girons.

 

CHUZELLES

 

Maison forte de la Blanchonière : édifiée en 1510 par la famille de Musino. Elle conserve des fenêtres à meneaux et des plafonds à la française.

 

Maison forte de Belval.

 

Château de la Martinière de 1773.

 

LUZINAY

 

Château médiéval de Mons disparu. 

 

Manoir du 16ème siècle dont une partie sert aujourd’hui de ferme.

 

PONT EVEQUE

 

Château de la Perrière : c’était sans doute à l’origine le manoir féodal des archevêques de Vienne. A la révolution il fut vendu au titre des biens nationaux puis restauré dans le goût du 19ème siècle.

 

Villa Bonaparte.

Château de l’œuvre.

 

SEPTEME

 

Le Vieux Fort : il forme une puissante saillie sur le front méridional de l’enceinte médiévale et se présente sous la forme d’un rectangle d’environ 42 mètres sur 37. L’épaisseur des murs à la base est de 3,50 mètres et de 1,80 mètre au sommet. L’intérieur de ces murs avait été comblé de terre afin de résister aux assauts et coups de béliers. De plus, les murs incurvés permettaient aux boulets de pierre et autres projectiles lancés du haut du rempart de ricocher sur les assaillants. Dans le peu qui subsiste de l’un des murs, plaqué contre le rocher, s’évide le cadre d’une fenêtre arasée. On est tenté de penser que c’est là tout ce qui subsiste de de la chapelle castrale dont il est fait mention dans le pouillé de 1523 (monument historique, 1942).

 

Château Gaillard : il était situé à l’ouest du château du Layet. Il n’en subsiste plus qu’un lieudit.

 

Château : à l’origine, Septème fut une véritable place de guerre renfermant à l’intérieur de ses murailles le château seigneurial et une ville, aujourd’hui disparue. L’enceinte, longue de un kilomètre, montre encore toutes ses meurtirères et l’ancien chemin de ronds qui subsiste par endroits. Son tracé épouse la forme de l’éperon qui la porte. L’épaisseur moyenne des murailles est de 1,50 mètre. Leur hauteur actuelle varie entre 9 et 12 mètres mais elles mesuraient, à l’origine, au moins 13 mètres dans les secteurs les moins élevés. Aucun document ne fait état de l’époque à laquelle fut édifiée cette enceinte mais certains détails de construction portent à croire que ce fut vers le 13ème siècle.

Le château offre un aspect imposant avec ses tours et ses hautes toitures. L’ensemble des bâtiments est composite : donjon du 12ème siècle, tour du 14ème siècle et corps de logis du 16ème siècle.

La cour intérieure est bordée d’arcades en anse de panier sur un coté et, en face, d’une loggia de deux étages d’arcades en plein cintre du 16ème siècle. L’intérieur révèle, dans le donjon, une belle salle romane dite « salle des gardes », des cuisines avec une grande cheminée et un puits antique. Dans l’étage supérieur sont conservées deux cheminées monumentales du 14ème siècle provenant de l’ancien château de Saint Georges d’Espéranche.

La seignueire de Septème, après avoir appartenu à de nombreuses familles nobles du Dauphiné, a fait retour au 19ème siècle à la famille d’Albon.

Les remparts et le chemin de ronde sont classés monuments historiques (1942).

Le château et son parc sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1947).

Les peintures sur voûtes et sur murs et les boiseries et placards de 1560 de l’ancienne salle des archives sont classés monuments historiques au titre des objets mobiliers (1971).

 

Conciergerie : c’est la seule construction qui subsiste de l’ancien village médiéval qui existait dans l’enceinte fortifiée. Le bâtiment conserve des portes gothiques et des baies à meneaux ainsi que des traces de peintures murales dans le vestibule (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1947).

 

Maison forte du Palais : construite au début du 15ème siècle par Jehan du Palais.

 

Château de Laye ou du Layet : ce n’est aujourd’hui plus qu’une simple ferme conservant encore dans quelques ouvertures et quelques planchers l’empreinte du moyen âge. Depuis le 12ème siècle, ce château commandait les deux vallées de Septème et d’Estrablin. L’édifice actuel fut sans doute construit par Antoine de Rachais au début du 15ème siècle.

 

Maison forte de l’Ange : elle remonte probablement au 16ème siècle et doit son nom aux anges placés à chaque angle de la demeure.

 

Château de Baure.

Château Meysson.

 

SERPAIZE

 

Tour de Mons.

Château de Neyve d’origine médiévale.

Château de Serpaize construit en 1721 par Claude Paris, l’un des quatre frères Paris, aujourd’hui ruiné.

Château de Sous Côte du 18ème siècle.

Château de Grotte.

Château de Grange Haute.

 

SYSSUEL

 

Château féodal dit Château Vieux : c’était au 13ème siècle, la propriété des archevêques de Vienne. Victime de nombreux conflits, le château a été détruit à de nombreuses reprises. Le château primitif devait se résumer au donjon carré encore visible aujourd’hui et à une enceinte qui épousait les limites du rocher (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1994 et site inscrit 1946. 

 

Château : aujourd’hui hôpital. C’est un très important édifice construit en 1905.

 

Lieudit « les Motte ».

 

VILLETTE DE VIENNE

 

Château d’Illins : il appartenait à la famille du même nom depuis le 11ème siècle. Autrefois important, le hameau éponyme n’en conserve que des ruines.

 

Maison forte de Villette dit Château de Feuillant : il est connu depuis le 14ème siècle. C’était un édifice composite détruit en 1975.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       L CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       J. B. BARDIN : étude historique sur la pays de Septème, 1888

-       J. MAYOUD : notice sur Septème et Saint Georges d’Espéranche, 1889

-       J. MAYOUD : notice sur Chuzelles, Villette, Serpaize, 1891

-       J. MAYOUD : nos villages, Villette, Serpaize, 1892

-       A. CHAGNY : Septème, son château, son mandement, 1940

-       Merveille des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972

-       M. FERRARO : notice historique sur la commune de Serpaize, manuscrit 1976

-       E. COLOMBIER : Villette de Vienne, 1977

-       A. PELLETIER : histoire de Vienne et de sa région, 1980

-       J. BOUILLET : petite chronique villageoise de Chasse sur Rhône, 1980

-       Patrimoine rhônalpin : bienvenue dans les parcs et les demeures de l’Isère, 1985

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

CANTON DE VIENNE SUD

 

CHONAS L’AMBALLAN

 

Château : la terre de Chonas, qui dépendait de l’ancienne baronnie d’Auberives après être passée dans les mains des princes d’Orange, des seigneurs de Batenay, de Joyeuse et de la Tour de Gouvernel, était possédée peu avant la révolution par Louis de Veynes, marquis de Valence. Une partie du château est de style renaissance tandis que le reste a été restauré au 18 ème siècle. Le mur d’enceinte conserve une échauguette (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 2000).

 

LES COTES D’AREY

 

Château : son origine remonte au 12ème siècle et il conserve au rez de chaussée quelques pièces voûtées cependant qu’au 1er étage les voûtes ont été remplacées par des plafonds à la française après un incendie qui, au 17ème siècle, détruisit la moitié des bâtiments. L’aile refaite date intégralement de cette époque.

 

Château de Saint Jean du 19ème siècle.

Château Grillet

Château Sifflet

 

ESTRABLIN

 

Maion forte d’Aiguebelle : elle conserve une tour d’époque médiévale.

 

Château de Logis Neuf : gentilhommière flanquée d’une tour et possédant encore des mâchicoulis et des escaliers tournants du moyen âge. Pendant les guerres de religion, le château servit aux Huguenots.

 

Manoir de la Gabetière : du 16ème siècle avec tour.

 

Château de Gemens du 19ème siècle.

Château de la Craz

Château Plantier

Château Montplaisir

Château Guerre.

 

EYZIN PINET

 

Motte castrale de Pinet.

 

Tour de Pinet : grande tour en briques conservant à son faîte des morceaux de crénelure. C’est l’ancien donjon du château disparu de la famille de Pinet.

 

Château de Montfort : bel édifice avec des tours paraissant dater de la fin de l’époque médiévale. Il conserve une cheminée d’époque renaissance, des salles voûtées et un escalier en vis.

 

Gentilhommière des Lambert : du 15ème siècle avec tour hexagonale et plusieurs fenêtres à meneaux.

 

Château de Pinet du début du 18ème siècle.

 

JARDIN

 

Tour de Montléans : c’est l’ancien donjon du château féodal. Elle est encore bien conservée sur 20 mètres de hauteur ainsi qu’une partie de l’enceinte.

 

MOIDIEU DETOURBE

 

Motte castrale.

 

Maison forte de Moidieu citée dès le 14ème siècle.

Maison renaissance avec cheminée et fenêtres à meneaux.

Château Grillet.

 

REVENTIN VAUGRIS

 

Motte castrale.

 

Fort du Diable : édifié au 13ème siècle par le chevalier Vaylin. Il s’agissait d’une simple tour dont les historiens de la renaissance faisaient une résidence de Girard de Roussillon sous Charles le Chauve au 9ème siècle. Il a disparu en 1960 par l’exploitation d’une carrière.

 

Maison forte de Vaugris en ruines.

 

LES ROCHES DE CONDRIEU

 

Motte castrale.

 

Château féodal connu dès le 12ème siècle.

 

SAINT SORLIN DE VIENNE

 

Mison forte de Saint Sorlin : elle conserve une tour d’origine médiévale.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       A. MACE : guide itinéraire, 1861

-       J. P. MAYOUD : Estrablin et ses environs, 1883

-       Baron de LEUSSE : monographie des Côtes d’Arey, 1927

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       J. et A. LEVET : Estrablin, histoire d’une commune, 2000

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005

 

CANTON DE MEYZIEU

 

Canton rattaché au département du Rhône en 1967.

 

CHASSIEU

 

Maison forte disparue.

 

Château des Tourelles.

 

COLOMBIER SAUGNIEU

 

Tour du Colombier : énorme tour assise sur une motte.

 

Château delphinal et bourg de Colombier : le castrum de Colombier est une constructions militaire des sires de la Tour du Pin au 13ème siècle. Son existence est attestée dès 1250. Peu après forteresse du domaine delphinal, le chassa passa ensuite dans les possessions de la baronnie d’Anthon. En 1424, il fait retour au domaine delphinal. Le 9 juin 1430 Louis de Chalon, Prince d’Orange, s’empare de la forteresse. Celle-ci finit par être démantelée sous Louis XIII. De ce passé médiéval, Colombier a conservé une curieuse porte gothique fortifiée dite du Prince d’Orange et quelques restes des courtines et des remparts.

 

Château du Saint Sacrement : de style classique, il a été édifié sur l’emplacement du château delphinal.

 

DECINES CHARPIEU

 

Motte castrale.

 

Château les Houdières.

 

GENAS

 

Motte castrale d’Azieu.

 

Bâtie d’Azieu dite Château de Mathan : maison forte connue dès le 13ème siècle. En 1430, elle joua un rôle important lors de l’équipée du Prince d’Orange. Elle comportait une enceinte circulaire enveloppant la pointe d’une éminence conique. Il n’en subsiste que quelques traces.

 

Château de Venne : situé au sud du village, c’est un bâtiment du 17ème siècle avec une tourelle plus ancienne.

 

Château de la Tour.

Fort de Genas du 19ème siècle.

 

JONAGE

 

Motte castrale.

 

Château : il reste de notables vestiges de ce château que se disputèrent les dauphins et les comtes de Savoie. Le plan de cette forteresse était celui d’un parallélogramme régulier de remparts dont les angles étaient renforcés par quatre grosses tours carrées.

 

Château du 18ème siècle en terrasse dominant le Rhône.

 

JONS

 

Motte castrale.

 

Château des Barons d’Anthon : il était placé sur l’arête de la Balme et surveillait la vallée du Rhône. Ce château, qui remontait au 12ème siècle, a été incendié et détruit à la révolution. A la place du château on a édifié une maison bourgeoise du 19ème siècle.

 

Maisons fortes : deux maisons fortes sont connues au 14ème siècle, celles de Confort et celle de la Garrotière.

 

MEYZIEU

 

Château de la Poype : ancienne demeure des sires de Chandieu et des comtes de Poitiers. François 1er y logea en 1536 et Diane de Poitiers en fit les honneurs à Henri II. Il n’en subsiste plus que quelques restes de la tour principale.

 

Manoir de Rambion : à l’extrémité du village, entre la Poype et la colline du Trillet, ancienne maison forte, dite aujourd’hui manoir, remontant au moins au 16ème siècle.

 

Château Brûlé : il fut construit en 1875 sur le site de la Dent et détruit par un incendie en 1926.

 

Fort de Meyzieu du 19ème siècle.

Château Vachon du 19ème siècle.

 

PUSIGNAN

 

Motte castrale.

 

Château delphinal : édifié au 12ème siècle. Pendant tout le moyen âge ce fut une importante place forte delphinale. Le château fut détruit et brûlé sous la révolution. De cette importante construction qui dominait tout le village, il ne subsiste que quelques vestiges : un pan de mur supportant la base d’une tourelle, la voûte de la crypte de la chapelle castrale, les citernes et quelques dépendances.

 

Maison forte de Vieux Châtel : elle aurait été édifiée à une date lointaire mais non connue, sur l’emplacement du supposé camp romain. Bien que déjà disparue au 14ème siècle, elle est restée connue sous le nom de Vieux Châtel.

 

SAINT BONNET DE MURE

 

Motte castrale.

 

Château du 18ème siècle aujourd’hui occupé par un couvent de visitandines.

 

SAINT LAURENT DE MURE

 

Mottes castrales.

 

Maison forte de Mure : à l’origine, dépendance de l’hospice qui devint au 14ème siècle la résidence de la famille de Bourellon puis celle des seigneurs de Mure jusqu’à la révolution. C’est aujourd’hui un monastère.

 

Château delphinal : il date de 1314, époque où le dauphin Jean d’Albon le fit édifier et s’y installa. Le château fut construit d’un seul jet d’où une belle uniformité d’appareil et une grande simplicité de plan. Il fut démantelé en 1590 sur l’ordre des consuls de Lyon. Seules subsistent aujourd’hui la cour intérieure, l’enceinte et les tours formant encore des vestiges importants.

 

Maison forte de Garnier : bâtie par la famille de Garnier vers 1475 à l’intérieur du vingtain delphinal. Cette maison forte, restaurée aux 17ème et 18ème siècles, existe toujours mais elle est relativement banalisée.

 

Château de Bellevue.

Château des Littes.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       L. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       J. SAUNIER : le castrum de Colombier, Evocations, 1959

-       E. DONCIEUX : le château de Pusignan, Evocations, 1959

-       H. CHARLAIN : la maison forte de Mures, Evocations, 1964

-       J. SAUNIER : le château delphinal de Saint Laurent de Mure, Evocations, 1970

-       F. METRAL : histoire de Genas Azieu, 1974

-       Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 1981

-       H. CHANTRON et G. IBERAY : histoire de Genas, 1982

 

CANTON DE SAINT SYMPHORIEN D’OZON

 

Canton rattaché au Rhône en 1967.

 

CHAPONNAY

 

Château de Beauregard.

Château de la Tour.

 

COMMUNAY

 

Château : il est cité dès le début du 11ème siècle. Au 13ème siècle c’était une résidence d’été des évêques de Vienne. Il n’en subsiste plus que quelques ruines.

 

Ancien bourg médiéval fortifié.

 

CORBAS

 

Fort édifié au 19ème siècle.

 

FEYZIN

 

Motte castrale.

 

Maison forte des Chaponnay : elle était située non loin de la Poype. Il n’en subsiste plus rien.

 

Château de Lisle : construit au 15ème siècle par la famille de Chaponnay. L’édifice fut incendié pendant la révolution. Il conservait néanmoins une belle porte d’entrée de style Louis XIII et de nombreuses fenêtres à meneaux jusqu’en 1961, époque de sa démolition.

 

Châteu de la Bégude : construit en 1860 comme l’atteste la date inscrite sur le fronton au dessus de la porte d’entrée.

 

MARENNES

 

Château féodal : il est cité dès 1360 et était situé dans l’actuel quartier de Pontaut. En 1559 il était déjà en ruine.

 

Maisons fortes de la Rigaudière : il existait au 14ème siècle deux maisons fortes dites de la Riguadière, du nom de la famille Rigaud à qui elles appartenaient. Elles étaient situées l’une en « Viennois », l’autre « en Chantemerle ». Le 13 mars 1360 Jean Rigaud rend hommage pour ces maisons fortes au dauphin.

 

Château de la Condamine.

 

MIONS

 

Château : les constructeurs du château de Mions furent les Lambert qui, dès 1200, possédaient cette terre.

En 1644, le duc de Villeroy acquit la terre de Mions et il refit plus qu’il ne restaura l’ancien château. L’édifice fut rebâti une seconde fois selon le style du 18ème siècle et doté d’un magnifique jardin. A la révolution le château fut saccagé et brûlé. Il n’en subsiste plus que quelques vestiges. Le baron Raverat écrivait au sujet du château de Mions : « c’est un mendiant vêtu de haillons composé de pièces et de morceaux. C’est un hidalgo orgueilleux drapé dans un manteau troué.

 

SAINT PIERRE DE CHANDIEU

 

Mottes castrales.

 

Château de Chandieu : dès l’époque carolingienne, il semble y avoir eu un château et un bourg fortifié. Une famille de Chandieu est connue dès l’an 900 avec Berlion membre de la cour du royaume de Bourgogne.

L’édifice actuel mêle d’importants bâtiments du 16ème siècle a des parties des 12ème et 13ème siècles. Il conserve une double enceinte, deux grosses tours et une remarquable tourelle à trois pans sur laquelle se trouve un écusson aux armes des Chandieu.

Les façades, les toitures et les remparts sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1948).

 

Maison forte de Genevray : elle a été construite entre l’Ozon et le château de Chandieu au 15ème siècle par la famille des du Bourg.

 

Château de l’Aigue : belle construction de style Louis XIII dont l’origine remonte à 1420. Le corps d’habitation principal élevé de deux étages est flanqué de deux pavillons aux toitures élancées et d’une tour oblongue.

 

SAINT PRIEST

 

Château : il existait un ouvrage défensif dès au moins le 13ème siècle. Au siècle suivant le château fut reconstruit et le donjon carré avec mâchicoulis date de cette époque. Le château fut donné le 11 mars 1336 par l’abbé d’Ainay à Humbert Richard, seigneur de Saint Symphorien d’Ozon et bienfaiteur de l’abbaye. Sous Charles V, il appartenait au comte Richard, compagnon d’armes de Du Guesclin. Charles VII y séjourna à plusieurs reprises en 1455 et 1457 et il y réunit même les états de la noblesse du Dauphiné. François 1er s’y arrêta et y rendit divers édits en 1540 et 1544. En 1597, Henri IV y organisa une revue « pour apaiser les désordres de la ligue ».

La façade du château, orientée nord ouest, est digne d’un grand intérêt. Elle possède à l’angle ouest un clocheton octogonal couvert d’ardoise et s’appuie contre le donjon du 14ème siècle. Au rez de chaussée, des colonnes plaquées avec volutes rappellent les embellissements datant de la renaissance. Des médaillons marquent le souvenir des passages royaux. Au dessus du portail flamboyant, très riche bien que partiellement mutilé, figure l’écu armorial des seigneurs de Saint Priest et encore au dessus court une arcature avec trois baies ouvertes et quatre fermiers, séparées par des colonnes à chapiteaux.

Les façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1984).

 

Fort de 1888.

 

SAINT SYMPHORIEN D’OZON

 

Enceinte médiévale : à partir de 1238, Thomas de Savoie ayant juridiction sur Saint Symphorien fit entourer le bourg de remparts. Ceux-ci se développaient sur un périmètre de 2 km entourant une trentaine d’hectares. Ils étaient renforcés de huit tours de garde et percés de cinq portes.

Il subsiste aujourd’hui un élément de courtine de 173 mètres de longueur sur l’avenue du Champ de Mars, haut encore de 5 mètres pour une épaisseur à la base de 2 à 3 mètres. A l’intérieur, on distingue des niches où se postaient les archers. On peut aussi voir une tour de la porte dite de Montgardier dans l’enceinte des sœurs de Châteauvieux.

 

Château delphinal : dans l’angle sud des fortifications, le comte Thomas avait fait fait édifier un château qui fut achevé en 1250. Celui-ci était défendu au nord par la « Tour Blanche » où, selon la tradition, Blanche de Castille, mère de Saint Louis, aurait séjourné à l’époque des croisades.

En 1356,, le mandement de Saint Symphorien passa au dauphin en échange du pays de Gex. Les remparts et le château furent démantelés vers 1590 lors des guerres de religion.

 

Maison de la Colombière : au 10 de la rue Centrale, ancienne demeure de la famille de la Colombière connue dès 1425.

 

Ancien hôtel de Melat : il date du 18ème siècle. Les façades et les toitures, la cage d’escalier avec sa rampe en fer forgé, l’ancien salon de réception et l’ancienne salle à manger au rez de chaussée et la galerie avec son décor au premier étage sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1990).

 

Château Lavaudière.

 

SEREZIN DU RHONE

 

Château : édifices renaissance avec des fenêtres à meneaux, des échauguettes et quelques meurtrières dans ses murs. Il fut édifié par Louis de Vavre vers 1540. En 1629, il appartenait à Claude Brosse.

 

SIMANDRES

 

Maison forte des Pachottes dont l’origine remonte au 15ème siècle.

 

SOLAIZE

 

Motte castrale.

 

Château de Saint Agnin : il occupe l’emplacement de l’ancien prieuré. Son nom actuel date de son acquisition en 1616 par le sieur de Saint Agnin.

 

Château de Bel Air.

 

TERNAY

 

Château de la Porte : construit vers le 13ème siècle en briques et galets du Rhône. Il présente une façade rectiligne flanquée de deux tours quadrangulaires au dessus du fleuve et une toiture de tuiles romanes remarquables avec les quatre décrochements successifs de son rebord. Dans la cour intérieur subsistent des montants de fenêtres et de blasons (site inscrit, 1971).

 

Château de Forton de la fin du 19ème siècle.

Château de Chassagne.

 

TOUSSIEU

 

Château féodal : il n’en subsiste qu’une belle tour cylindrique portant encore une couronne de mâchicoulis. Les autres bâtiments sont d’époque renaissance.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       Abbé NAQUIN : les rives de l’Ozon, 1867

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869

-       F. BERGER : essai de monographie historique de la commune de Communay, 1925

-       J. SAUNIER : quelques notes d’histoire sur Ternay, Evocations, 1967

-       L. MOREL : quelques notes d’histoire sur Ternay, Evocations, 1967

-       J. SAUNIER : simples notes sur l’histoire de Saint Symphorien d’Ozon, Evocations, 1970

-       M. BORDEL : quelques notes d’histoire sur le passé de Corbas, Evocations, 1970

-       J. SAUNIER : Mions, village d’hier, Evocations, 1973

-       C. TALON : petite histoire de Saint Priest, 1975

-       J. SAUNIER : Saint Symphorien d’Ozon, 1975

-       L. MOREL : histoire de Ternay, 1979

-       Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 1981

-       M. BORDEL : la petite histoire de Serezin, 1982

-       G. BAZIN : le château de l’Ile à Feyzin, Evocations, 1958

-       M. BORDEL : le vieux château de Serezin, Evocations, 1967

-       L. MOREL : les seigneurs de Ternay, Evocations, 1968

-       Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972